Couac a dit:La majeure partie du travail psychédélique ne se fait pas pendant le trip, il se fait longtemps avant et longtemps après.
D'où l'intérêt comme tu dis de la présence d'un guide. Après là on a le choix : on peut rester dans une tradition chamanique et trouver l'aide nécessaire auprès du guérisseur de la communauté. L'autre modèle c'est celui du guru, qui me semble plus approprié à l'échelle de nos communautés, et qui, contrairement au chaman, est là pour t'accompagner sur une période de ta vie plus ou moins longue en tant qu'ami et compagnon spirituel.
Je pousserai même la chose plus loin : amener la prise de psychédélique comme un événement très rare et culminant dans une vie, tel un rite de passage à l'âge adulte par exemple. Pourquoi répéter les prises quand un travail de fond suffisant pourrait amplement se satisfaire d'un à deux trips dans une vie, voir à l'absence de toute consommation (mais là c'est moins drôle pour nous autres drogués)
Enfin ! Ca fait plaisir de lire ça ! Pendant des années j'ai tenu ce discours et tous les chéper se foutaient de moi. C'est la différence entre le psychonautisme et la toxicomanie.
J'idéalise peut-être un petit peu l'expérience de Doriaaan, comment trier ? Le TR n'est pas l'expérience. C'est peut-être une pure fiction à la Castaneda.