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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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De-Ephe a dit:
il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....

Mouais, je crois que je vois ce que tu veux dire, mais non, le mystique, le spirituel, c'est des trucs qui n'existent que dans l'interprétation humaine, et si tu trippes sans interpréter quoique ce soit de manière spirituelle, ben ton trip est pas spirituel c'est tout.
C'est comme dire à quelque qui s'extasie devant un lever de soleil "oui tu met le mot que tu veux dessus mais c'est, de manière absolument objective, Dieu qui te parle à travers cette scène" tu m'vois
 

Raøul

Banni
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Jampearl

Elfe Mécanique
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De-Ephe a dit:
Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.

Je requote, parce que j'ai relu tout ca, et d'autres questions me viennent.
Tu dis que l'acide, quand on est déjà pas trop centré, nous transforme en éponge bien bien spongieuse. Il faut éviter ca selon toi non ? Mais un trip au LSD c'est pas justement l'égo qui se fait la malle ? Et la descente, c'est pas lui qui revient à la charge ?

Quand tu dis que si je suis une personne réceptive à la base le fait d'être attaché à la "masse" peut m'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur moi même qui ne sont sont pas réelles. Aurais tu un petit exemple ? J'ai du mal à mettre en forme ce que tu me dis ?
Sauf peut être... Parfois, même souvent, surtout depuis que j'ai goûter le canna, je m'amuse à penser à la place des gens, dans le train, quand je m'ennuie... Enfin à penser à moi à la place des gens. Imaginer ce qu'ils se disent sur moi. Je pense souvent à des choses positives, parce que je sais au fond que ce ne sont que mes pensées, et que c'est inutile de se rabaisser.
Quelqu'un sur le forum à poster un topic qui disait qu'elle en avait marre qu'on lui colle une étiquette, elle n'aimait pas que les gens jugent, par exemple qu'elle aimerait avoir le look qu'elle veut sans qu'on pense telle ou telle chose d'elle. Moi si j'ai un "look" c'est justement pour qu'on pense ce que je veux de moi, mais parce que j'aime mon apparence globalement et que ca ne me dérange pas. Pourtant, bien plus de gens pense comme l'auteur du dit topic... C'est pour des trucs comme ca que desfois je me demande si j'ai pas un problème...

Je voulais dire aussi, quand j'étais petite j'étais persuadée que mes parents pouvaient lire dans mes pensées quand ils le souhaitaient, mais que quand je serais grande ils me diront leur secret. D'ailleurs c'était pas que mes parents, mais toutes les grandes personne si je me souviens bien... Est ce une simple coincidence ? Je crois que mes parents n'ont jamais pris de drogue.

Ce que t'ont amené à comprendre les psychés est tout à fait noble, et c'est justement ce dont j'a besoin. Je t'envie beaucoup :)

De quoi parles tu quand tu dis qu'en ce moment la conscience collective est entrain de chutter comme jamais ?

"Hasard psychologique", ca me parle, ca fait peur...

"Arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes." Peux tu développer s'il te plait ?

"il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... " Ca aussi j'ai un peu de mal à saisir ... Est ce que tu parle du moment ou on est tripé ou la vie de tout les jours ?


Raøul a dit:

J'avais lu le premier avant mon premier trip, je viens de me replonger dedans, ca me parle beaucoup plus merci.
Jlirais les 2 autres aussi , mercuix !
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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Et bien c'est simple, "tripé" ou dans la "vraie vie", c'est pareil. Ce ne sont que des portes qui s'ouvrent ou se ferment; d'une certaine manière lorsqu'on est pas vraiment prêt à accepter quelque chose qu'on voit sous psyché, cela créé une dissonance une fois l'effet retombé. Car tu vois un truc, mais tu as la sensation de ne pas pouvoir l'atteindre après. C'est à moitié vrai, car le psyché, cassant nos protections (plus que l'égo, même si ça peut être vrai, la perte d'égo ou l'oubli peu importe, je trouve qu'il est plus sous dissociatifs que sous psychédéliques, le psyché peut amener à des excès d'égo si c'est ce qu'il doit te montrer) nous met de manière directe dans des sensations oubliées, donc on a tendance à être ce que nous ne sommes pas "d'habitude", et cela créé tout un tas de comportements entraînés par une multitude de prises de conscience artificielles, et c'est bien trop et trop rapide pour que nous nous en rendions vraiment compte. Du coup, le travail à faire après la prise de psychédélique concerne quelque chose de forcément quotidien et constant, et qui va dans la direction des prises de consciences qu'on a eu sous psyché. Il est certain qu'on ne pourra décidément pas arriver en deux semaines à retrouver cet état sous LSD, et ce serait même une erreur d'y croire, car l'expérience est passée, donc ton esprit l'a intégré de toute façon. Il faut se diriger vers ce qu'on a vu, et avoir une attention très affûtée envers soi-même, son attitude, ses pensées...

Là où je voulais en venir avec le fait que nous soyons des antennes est très simple. Nos pensées ne nous appartiennent pas, on retransmet le plus souvent, et de manière inconsciente, naturelle, les pensées qui passent autour de nous. Il y a plusieurs niveaux de pensée. Il y a le niveau individuel, qui est influencé par la pensée du couple ou du groupe autour, qui lui même est influencé par la pensée d'une ville, d'un pays, d'un continent puis enfin du monde. En gros, nous sommes tous émetteurs et récepteurs. Les gens les plus réceptifs sont en même temps les plus à-même à injecter dans cette pensée globale de bonnes intentions et en même temps leur grande faiblesse est de se laisser influencer par elles, de ne pas savoir les trier, et donc sans le vouloir, en recevant des pensées négatives, ils les émettent eux-même, etc etc. En réalité nous sommes tous très réceptifs, quand je cible les gens réceptifs, je cible en fait ceux qui s'en rendent assez compte. La grande majorité ne s'en rend absolument pas compte et toute leur vie est influencée par cela, ce qui amène entre autres, à ce qu'ils croient à des choses telles que le "hasard" ! On peut même représenter ces croyances par une entité, appelée Egrégore, qui en fait est une entité artificielle créée par des pensées communes. Pour donner un exemple, l'économie est un égrégore, auquel beaucoup de gens adhèrent à et nourrissent cet égrégore, par la pensée comme par les actes. C'est pour cela, aussi, que quelqu'un qui est "contre" quelque chose nourrit l'entité contre laquelle il croit se battre, et perpétue ce qu'il déteste. Ce fonctionnement qui marche pour une société fonctionne également au niveau individuel.
Si tu comprends où je veux en venir avec ces exemples, tu le comprendras pour toi même.

Ensuite, il ne faut pas rêver. La grande idée spirituelle qui traîne dans beaucoup de milieux, comme celui des psychédéliques ou les milieux new-age par exemple, comme quoi le but est de faire disparaître son égo, est encore une erreur. L'égo fait partie intègre de nous. L'important est de le connaître, de bien l'utiliser et de le transcender quand la situation le demande. L'équilibre entre ces différentes parties de nous est une clé de notre évolution. Détruire son égo amène à de très grands déséquilibres et surtout est une grande illusion; cela m'est arrivé, je me croyais "Dieu" et suis tombé bien bas lorsque je me suis rendu compte que mon égo était entrain de me vicier sous mon nez. Mais bien sûr, cette expérience m'a apporté énormément même si c'est très difficile à vivre on en ressort purifié.

Tiens c'est marrant, petit je pensais aussi beaucoup que mes parents lisaient dans mes pensées. Je me suis rendu compte que c'était vrai et que tout le monde le faisait tout le temps en fait. Bien sûr, il n'est pas vraiment question de "lire" comme si nous lisions un texte ou des, heu, "sur-titres" ?? ^^

Tu vois, cette expérience de se voir à travers les autres est une expérience importante à vivre dans son évolution, pour la compréhension des choses, mais en fait cela est dû à son propre décentrage. Lorsque je parle de se dé-centrer, c'est de con-centrer son esprit sur autre chose que soi. A partir de là, nous ne sommes plus centré, et notre esprit étant donc trop ouvert, des tas d'énergies et de pensées négatives viennent s'y coller, et vu que notre esprit est "ailleurs", donc pas présent, nous ne nous en rendons pas compte.
Perso ça peut m'arriver de me décentrer, même si beaucoup moins qu'avant. Je le fais consciemment avec les gens avec qui il y a communion et dont je sais qu'ils n'auront d'intention consciente ni inconsciente de me coller des entités négatives sur moi (après ça peut arriver, mais j'ai appris à m'en débarrasser). Faire un travail de centrage face à la civilisation est la meilleure école si je peux dire, car les villes sont des endroits où il y a le plus d'énergies différentes et de pensées différentes qui fusent partout. Mais pour faire cela, il faut partir de 0, ne pas avoir peur de se tromper, avoir confiance en soi, et faire les choses une par une, mais à fond, j'entends par là, aller jusqu'au bout. Ma foi ! Nous sommes là, Êtres humains, et nous avons un immense terrain d'expérimentation, pourquoi ne pas s'y essayer ? Après c'est sûr, il faut tenir une certaine rigueur avec soi comme avec les autres, à tous les niveaux, et être assez radical, comme l'enseignent Tao, Bouddhisme et autres.
Être centré, c'est simplement ne pas subir les influences extérieures alors que nous le voulons pas. Et pour ça, il faut savoir ce que l'on veut vraiment, et pour ça, il faut y mettre l'intention et non la simple volonté.

Si tu veux plus parler de tout ça Jampearl, on peut voir ça par MP, selon ce qu'en disent les modérateurs :)
 

Raøul

Banni
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De-Ephe a dit:
arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence.

Je pense la même chose et je trouve que ça peut être utile pour prendre un peu de recul face à certaines situations, mais je lui laisse le soin de développer, car je ne vois pas comment en faire quelque chose de suffisamment terre-à-terre et recevable, sans rentrer dans des concepts du domaine du spirituel et de l'occulte. Vu que c'est un sujet assez vaste et délicat, je préfère éviter de l'aborder, mais je voulais juste souligner ce point qui me semble intéressant.
 

De-Ephe

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Mario a dit:
Mouais, je crois que je vois ce que tu veux dire, mais non, le mystique, le spirituel, c'est des trucs qui n'existent que dans l'interprétation humaine, et si tu trippes sans interpréter quoique ce soit de manière spirituelle, ben ton trip est pas spirituel c'est tout.
C'est comme dire à quelque qui s'extasie devant un lever de soleil "oui tu met le mot que tu veux dessus mais c'est, de manière absolument objective, Dieu qui te parle à travers cette scène" tu m'vois

Oui, c'est ce que je dis. Que quelqu'un dise "Dieu" ou "Le Soleil" on s'en fout, les deux s'extasient devant la même chose.
Si je te suis, et quelque part je suis évidemment d'accord, on devrait tout réduire à rien vu que ça sort uniquement de notre interprétation ?
Ce que je voulais dire, c'est qu'on dise "chimie" ou "spirituel", les deux sont la même choses car l'un n'existerait pas sans l'autre.
Tu parles d'interprétation alors que moi je parle de ce qui est vécu. C'est très différent car l'interprétation est artificielle et non naturelle, comme l'est une chose vécue.
Tu peux tripper sur n'importe quoi, la direction qu'aura ton trip sera influencée par ce que tu penses vraiment. Avoir l'impression qu'un trip est plus mystique qu'un autre n'est qu'une impression, car tout est esprit et tout est chimie, sinon ce serait forcément incomplet. L'esprit est chimie, la chimie est esprit, le reste effectivement n'est qu'interprétation et donc ce n'est pas réel car subjectif.

Raøul a dit:
Je pense la même chose et je trouve que ça peut être utile pour prendre un peu de recul face à certaines situations, mais je lui laisse le soin de développer, car je ne vois pas comment en faire quelque chose de suffisamment terre-à-terre et recevable, sans rentrer dans des concepts du domaine du spirituel et de l'occulte. Vu que c'est un sujet assez vaste et délicat, je préfère éviter de l'aborder, mais je voulais juste souligner ce point qui me semble intéressant.

Pourtant ce serait très bien d'en parler, ça éviterait justement que cela soit "occulte" en le gardant pour soi, pourquoi ne pas en parler à la lumière ? :)
 

Jampearl

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De-Ephe, Je bois chacun de tes mots.
Et je les comprends d'autant plus que je suis entrain de lire le topic "Utiliser les psychéchéliques avec sagesse", en parrallèle avec quelques articles de wikipédia sur CG Jung, l'inconscient collectif, l'Ombre, et les archétypes.
Tu dois bien aimé Jung non ?

Qu'est ce qui est selon toi, le plus personnel chez chacun ? Qu'est ce qui est moi et rien que moi ? Rien du tout ? Ou quelque chose de très très enfoui qu'on atteint seulement avec les psychédéliques et/ou un grand travail sur soi même ? Est ce que Jung appelle l'inconscient archaïque ?
 

Raøul

Banni
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De-Ephe a dit:
Pourtant ce serait très bien d'en parler, ça éviterait justement que cela soit "occulte" en le gardant pour soi, pourquoi ne pas en parler à la lumière ? :)

Peut-être que tu as raison. Ou peut-être que toute "vérité" n'est pas bonne à dire et qu'au royaume des aveugles les borgnes sont rois. Si certaines choses sont occultées depuis longtemps, dans les religions, le chamanisme, la politique ou ailleurs, ce n'est pas un hasard. D'après certaines personnes ce qui est caché sera un jour révélé, apparemment ça commence à aller dans ce sens, peut-être le changement de cycle, toussa...;)

Pour le reste, disons que je suis un peu introverti, méfiant et que pour le moment je préfère essayer de rester à peu près neutre, histoire de ne pas trop déranger certaines personnes et "énergies" et d'être pour le moment dans une position qui demande parfois un peu de recul et de neutralité, en plus du fait que d'autres personnes en parlent mieux que moi. Donc, si tu sens qu'il faut le faire, libre à toi, ça ne me dérange pas. Je me contente juste de faire quelques insinuations, par-ci et par là, l'air de rien, pour voir ce que ça fait et voir si quelqu'un a envie de développer.
Et puis, ça me fait aussi penser à cette citation : « Que celui qui cherche ne cesse pas de chercher, jusqu'à ce qu'il trouve. Et quand il aura trouvé, il sera troublé ; quand il sera troublé, il sera émerveillé, et il règnera sur le Tout. »
Il faut peut-être faire un tri, entre ce qu'il faut dire et ne pas dire, il y a des sujets tabous et dangereux, c'est parfois un peu délicat en public et même en privé. C'est un vaste sujet, on peut prendre des petits bouts et faire abstraction du reste, c'est ce que j'essaie de faire en évitant de développer, par exemple.
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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Si tu veux plus parler de tout ça Jampearl, on peut voir ça par MP, selon ce qu'en disent les modérateurs :)

Ce que j'en dis c'est que tes posts et la discussion sont extrêmement intéressants! Continuez continuez sans vous priver ;)
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Je crois que le LSD a des côtés qui me font un peu peur. Pour moi, et dans tout les trips ou j'ai badé, quelque chose de crade ressortait du LSD (en plus de moi j'ai l'impression) ou de ce que j'avais pris.
Est ce normal de ne pas reussir à parler sous LSD ? Je veux dire avec des doses raisonnables.
Les caricatures de drogués, torturés du cerveau, ressemblant étrangement aux barjo qui scouatent le macdo, me font très peur et m'écoeurent.
Je n'aimais pas du tout les mimiques que je prenais sous LSD, j'avais l'impression d'être une amie toxico à moi, qui a des expressions exagrées, je l'aime mais je ne veux pas lui ressembler, encore moins aux barjo du macdo..

Voilà, j'essaie de trouver les raisons de mon mal être récurant en descente sous psyché....
 

De-Ephe

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Jampearl a dit:
De-Ephe, Je bois chacun de tes mots.
Et je les comprends d'autant plus que je suis entrain de lire le topic "Utiliser les psychéchéliques avec sagesse", en parrallèle avec quelques articles de wikipédia sur CG Jung, l'inconscient collectif, l'Ombre, et les archétypes.
Tu dois bien aimé Jung non ?

Qu'est ce qui est selon toi, le plus personnel chez chacun ? Qu'est ce qui est moi et rien que moi ? Rien du tout ? Ou quelque chose de très très enfoui qu'on atteint seulement avec les psychédéliques et/ou un grand travail sur soi même ? Est ce que Jung appelle l'inconscient archaïque ?

Je connais Jung bien sûr, mais j'avoue n'avoir jamais rien lu de lui, vraiment. En fait mon savoir est assez limité dans le sens où certains concepts trop intellectualisés (alors qu'ils pourraient être bien plus simples) pourraient m'empêcher de discuter. Depuis toujours dès que j'ouvre un livre de philosophie, de spiritualité, de psychanalyse... j'ai la sensation profonde de connaître la pensée de l'auteur en quelques pages. Comme si je prenais un raccourci mais de manière automatique. Je lis un peu et paf! je connais la pensée. A l'inverse je peux bloquer des heures sur un manuel technique ou sur certains calculs simples, ou encore dans le domaine pratique, je suis assez mauvais mais j'y travaille aussi. Ce m'a amené un certain orgueil à une époque, pensant être au-dessus de ces choses de "simples d'esprit". Quelle erreur !
Mais après tout ce dont je parle je l'ai senti, pensé, vécu avant de l'avoir lu ou intellectualisé. Je pensais être un "cas" mais en fait c'est juste une "particularité" qui ne me détache pas tant de tous, car on a tous cette chose.

Selon ma manière d'aborder les choses, il n'y a pas vraiment de choses "personnelles". Ce qui nous est personnel, c'est ce qui est naturel. Par exemple, notre manière de manger, notre manière d'entrer en contact avec le matériel, avec les gens... Cela ne peut donc être jugé. Souvent nous avons tendance à penser que nous avons une personnalité et que c'est ce qui fait de nous un être unique, que notre personnalité est rien qu'à nous, notre "bon vieux caractère", etc. En fait ces choses ne sont que de l'égo, la personnalité est le "moi" construit autour de l'égo. Donc ce qui est personnel est en réalité impersonnel car créé de toutes pièces. Lorsque l'on parle de "détruire son égo", il faut plutôt y voir une purification, laver son égo de sa personnalité qui sali notre Être. Une personnalité nous enferme dans ce qu'on croit être, et les gens autour qui pensent te connaître te désigneront 99% par ta personnalité. Le jour où tu changes, où tu te purifies, cela créé un chamboulement et ces gens essaieront sans cesse de te "ramener" à ta "bonne vieille personnalité".

Le "moi" est uniquement ce qu'on est dans notre Être entier, l'égo n'étant qu'une partie du "moi" si on ne s'identifie qu'à sa personnalité on ne se connaît alors même pas soi-même. Le vrai moi c'est celui qui parle sans parler, c'est le cœur, l'intuition, la voix qui murmure doucement derrière celle qui crie fort les mêmes choses en boucle toute la journée. Quelqu'un qu'on dira "naturel" ne le sera pas plus que quelqu'un qui ne le paraît pas. On peut être naturellement centré sur son égo. Alors que nous devrions avoir l'égo centré sur soi.
Jampearl, je ne pourrais vraiment te donner de réponse, car tu les connais déjà. Le fait que tu bois mes paroles est signe que tu es très réceptive et que tu es capable de ne pas avoir d'à-prioris. J'ai envie de te dire, si tu penses que "moi" ce n'est rien du tout, alors vis-le comme tel ! Sors et vis comme si tu n'étais plus. En fait, la seule porte de sortie dans cet immense labyrinthe c'est de vivre ce qu'on est dans l'instant et de le faire vraiment, puis d'être ouvert à l'évolution, sinon on boucle. Il est aussi facile de se perdre dans l'esprit que de boucler dans ce qu'on croit vivre naturellement.
Il y a des gens qui passent une vie entière à sortir d'une seule boucle, mais il est possible de sortir de ces boucles très rapidement, en étant rigoureux, attentif et en sachant transcender cet égo qui nous vicie là où on ne l'attends pas. Ne pas se laisser moisir. Nous sommes tous nés purs et nous avons la possibilité de retourner vers cet état de pureté, pour enfin arriver à un état total et entier où tout est possible. Il suffit de s'en rendre compte.

Et puis après quoi ? Faire ce qu'on aime, le faire le mieux possible, tout en vivant au maximum. Ne pas hésiter à prendre de la place, il y en a pour tout le monde. Ne pas hésiter à dire ce qu'on pense vraiment, si cela sort de notre centre.

Je pense que les psychédéliques nous amène à une re-découverte de ces choses, de manière plus ou moins directe et avec une expérience aussi unique que ce que nous sommes chacun.

Tout à l'heure tu me demandais par rapport à la conscience collective qui chute. C'est très simple. Observe en toi, qu'est ce qui est vraiment anormal ? Est-ce le fait de penser différemment ou plutôt de se penser malade/fou ? Personne n'est fou, ni malade. Ce qui nous le fait penser et ce qui fait que c'est vrai, c'est cette masse globale, artificielle mais bien réelle, qui nous y amène. "Fumer tue" sur les paquets de tabacs tuent bien plus que le tabac en lui-même. Ensuite, regarde autour de toi; tout le monde perd le sens de l'amour, du vrai travail (j'entends par là un travail pour soi et non pour un système unique artificiel), plus personne ne se comprend, tout le monde semble être perdu au milieu de nulle part avec pour seuls bagages un égo immense et des croyances en fer. Des guerres, un groupe de personnes manipulant la masse, cet égrégore dont je parlais, une économie fausse, une éducation digne des jeunesses hitlériennes, mais à l'échelle globale... N'est-ce pas là la chute la plus incroyable de l'humanité ? N'est-ce pas là le point de décadence le plus total ? A l'école lorsqu'on nous apprend l'histoire, on nous dit que le Moyen-Âge était un âge sombre et terrible (on nous le laisse penser en tout cas), on nous dit que les hommes préhistoriques étaient comme des bêtes et primitifs, on nous dit ci et ça... C'est ce que nous pourrions nommer un grand cache-misère; alors que nous vivons la période la plus terrible de toute l'histoire, on nous apprend dès la plus tendre enfance qu'avant c'était pire. Ça rassure notre inconscient et tout ce qui se passe autour on le croit "normal". Non, tout ça est loin d'être normal. Nous devons d'effacer ces choses de notre esprit et de trouver la vérité en nous. Tout ce que nous connaissons depuis la préhistoire est inscrit dans notre ADN, et si telle était vraiment notre intention nous pourrions tout retrouver.

Par rapport au LSD, ton sentiment est compréhensible, mais relis ce que tu dis, revois ta manière d'aimer, demande toi pourquoi tu aimes ça et pas ça... S'il y a des amis que tu aimes mais dont quelque chose t'horrifies profondément, alors pourquoi les fréquenter ? Lorsqu'on a un sentiment très négatif envers quelque chose, cela est naturel, mais il y a un sens à cela. Il ne suffit pas d'aimer ou de haïr mais de se demander ce que t'apportes la chose ou la personne, malgré le fait qu'elle dégage quelque chose "d'horrible". Peut être qu'à travers ce sentiment tu ressens qu'elle te donne de l'énergie négative et que toi tu l'acceptes sans sourciller, car "tu l'aimes"... Je ne peux en dire plus après cela ne me regarde plus et je n'ai pas à rentrer là-dedans.
Sache juste que tu n'es pas folle, que la schizophrénie et ces maladies sont des maladies qui n'existent pas réellement, comme toutes les maladies, cela trouve son sens à l'intérieur...

Raoul, je suis aussi de "type" introverti, et à cause de ça j'ai justement appris à me purifier. De toutes manières je te comprends parfaitement et ton choix ne peut qu'être respecté. Mais il est vrai que je sens que c'est le moment de mettre tout ça à la lumière. Tu sais, en écrivant ce que j'écris, en parler, ça permet aussi de le comprendre, j'ai passé trop de temps à le contenir.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Encore merci pour cette réponse. Il y a des choses que je comprend moins bien que d'autres, je vais relire tout ca.

De toute façon ce qui me fait le plus peur dans la schizophrénie c'est le traitement. Même si j'avais en moi une schizophrénie latente, dans le sens médical du terme, je préfère encore affronter les symptômes et trouver leur vraie origine et m'en débarrasser moi même que d'être hospitalisé ou prendre des médoc toute ma vie. Et avec ce que tu me dis, et ce que je lis sur Jung, j'ai de plus en plus l'impression que c'est possible, que j'en suis capable.

Enfin bon jdis ca, mais dimanche j'ai pas pu résister à prendre un anxiolytique pour une descente un peu compliquée... Enfin bon j'espère que ca se reproduira pas.

C'est assez dur de se demander pourquoi on aime pas ces mimiques. Parce que ca évoque en moi la folie, c'est un symptôme de la schizophrénie, ce n'est pas très esthétique, ca permet aux autres de voir trop facilement mes émotions, ca rapelle de mauvais souvenir avec mon amie.
Il n'y a rien de crade dans le LSD donc ? A l'image de l'amphétaminé qui claque des dents sans arret par exemple.
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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Ce qu'il y a de crade "dans" le LSD ce n'est qu'une exagération de la réalité. C'est le "trop" de. On peut aussi en venir à voir chez les autres sa propre crasse ou voir celle de tous, de manière exagérée...
Le seul conseil que je peux te donner, c'est de te donner à toi-même un grand moment de vide, dans le Rien justement. Avec le nécessaire et personne. Tu seras à la limite du néant mais tu sentiras à force ce Vide/Plein, et ça pourra être une puissante expérience de vision.
Les anxiolitiques sont peut être utiles dans l'urgence, mais ce sont les pires drogues, desquelles il faut vite se détacher. C'est d'une violence pour l'esprit dont on ne s'imagine même pas, un vrai poison à bannir...
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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Je réagis a une partie de ton post!

Selon ma manière d'aborder les choses, il n'y a pas vraiment de choses "personnelles". Ce qui nous est personnel, c'est ce qui est naturel. Par exemple, notre manière de manger, notre manière d'entrer en contact avec le matériel, avec les gens... Cela ne peut donc être jugé. Souvent nous avons tendance à penser que nous avons une personnalité et que c'est ce qui fait de nous un être unique, que notre personnalité est rien qu'à nous, notre "bon vieux caractère", etc. En fait ces choses ne sont que de l'égo, la personnalité est le "moi" construit autour de l'égo. Donc ce qui est personnel est en réalité impersonnel car créé de toutes pièces. Lorsque l'on parle de "détruire son égo", il faut plutôt y voir une purification, laver son égo de sa personnalité qui sali notre Être. Une personnalité nous enferme dans ce qu'on croit être, et les gens autour qui pensent te connaître te désigneront 99% par ta personnalité. Le jour où tu changes, où tu te purifies, cela créé un chamboulement et ces gens essaieront sans cesse de te "ramener" à ta "bonne vieille personnalité".

Justement j'avais lu que les personnes "éveillées" gardaient leur "bon vieux caractère", voir même voyaient leur caractère limite accentué, tout en étant beaucoup changé sur d'autres points. Enfin ça doit surement être dus a ce qu'on définis par le "caractère" d'une personne hein!

Par rapport au LSD, ton sentiment est compréhensible, mais relis ce que tu dis, revois ta manière d'aimer, demande toi pourquoi tu aimes ça et pas ça... S'il y a des amis que tu aimes mais dont quelque chose t'horrifies profondément, alors pourquoi les fréquenter ? Lorsqu'on a un sentiment très négatif envers quelque chose, cela est naturel, mais il y a un sens à cela. Il ne suffit pas d'aimer ou de haïr mais de se demander ce que t'apportes la chose ou la personne, malgré le fait qu'elle dégage quelque chose "d'horrible". Peut être qu'à travers ce sentiment tu ressens qu'elle te donne de l'énergie négative et que toi tu l'acceptes sans sourciller, car "tu l'aimes"... Je ne peux en dire plus après cela ne me regarde plus et je n'ai pas à rentrer là-dedans.

Haha putain un truc qui me parle a mort, limite synchronicité, même si j'aurai aimé lire ça un peu avant :) Des choses à méditer!
 

shankara

Sale drogué·e
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Encore un topic über intéressant ! Merci à vous tous d'élever le débat, j'ai pas encore tout lu mais ça fait plaisir en tout cas :)

Bon j'ai un peu la flemme, là, tout de suite, de pondre un pavé... Disons que les psychédéliques m'ont changé. Et quand je vois des utilisateurs réguliers de LSD autour de moi je me rends compte que ce prod change les gens, que ce soit en bien ou en mal d'ailleurs. Mais on n'est plus tout à fait le même après. Au début j'étais super enthousiaste, vraiment, ça m'a aidé à dépasser certains blocages, à aller vers les gens, à élargir mes centres d'intérêt...et puis je me suis rendue compte que j'avais changé, justement. Parano, sentiment d'isolement, pensées badantes...je refusais de voir un certain nombre de choses et continuais à me percher tous les weekends. Ça a duré, j'ai fait une chtite dépression, je me suis calmée... A l'heure qu'il est je vois plus d'apports positifs que négatifs, surtout niveau curiosité, quête de connaissances, ouverture d'esprit, créativité, mais je reste consciente que la pente est glissante et qu'il est facile de se perdre (wouah dans l'genre phrase bateau j'suis douée :p) Après en étant clair vis à vis de sa démarche ou simplement vis à vis de soi même les risques sont moindre, mais on est jamais à l'abri d'une révélation choquante, de tomber sur un "os", quelque chose qui fait mal et dont on se remet pas facilement.

Sinon De-Ephe quand tu dis

Sache juste que tu n'es pas folle, que la schizophrénie et ces maladies sont des maladies qui n'existent pas réellement, comme toutes les maladies, cela trouve son sens à l'intérieur...


Je comprends pas trop...j'ai un pote schizophrène et je te jure que sa maladie existe réellement...dire que la folie n'existe pas juste parce que le monde est fou c'est dangereux comme démarche. Et un peu naïf ? (no offense)

Et Jampearl, que veux-tu dire par "il n'y a rien de crade dans le LSD" ? Physiquement ? Mentalement ?
 

Jampearl

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shankara a dit:
Sinon De-Ephe quand tu dis



Je comprends pas trop...j'ai un pote schizophrène et je te jure que sa maladie existe réellement...dire que la folie n'existe pas juste parce que le monde est fou c'est dangereux comme démarche. Et un peu naïf ? (no offense)

Et Jampearl, que veux-tu dire par "il n'y a rien de crade dans le LSD" ? Physiquement ? Mentalement ? [/I]

Lis un peu ses post, pour voir sa façon de penser, tu comprendras sans doute mieux pourquoi il dit ca. Pourquoi cette démarche serait-elle dangereuse ?
Ton pote schizo, qu'est ce qui te fait dire que sa maladie est reelle ? Prend-t-il beaucoup de médoc ? Quand je regarde sur internet ou quoi, les symptômes de cette maladie, ils peuvent tout simplement être un trait de caractère. On dit qu'une personne est schizo quand elle accumule ces symptômes. Qu'il y en a un nombre minimum. En réalité il existe autant de schizophrènes que de schizophrénie, et c'est pas moi qui le dit ! Tu trouves pas ca un peu bizarre pour une maladie ? Un rhume, c'est un rhume non ?
Bref je suis peut être totalement a côté de la plaque et ces pas trop le débat.

Pour ta question, et bien crade physiquement ou mentalement, peu importe.
Crade, c'est le seul mot qui me vient, j'en ai pas d'autre. Peut être qui nuit à la bonne intégration sociale, et a soi même...
 

De-Ephe

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Shankara, j'ai dis que ça n'existais pas réellement. Je veux dire en fait que comme toute maladie, c'est une création de notre mental de perceptions déformées. J'ai aussi un ami qui a été classé "schizophrène". Il s'en est sorti en ne croyant plus à la "maladie". De la même manière que coller "fumer tue" sur un paquet de tabac, tue, mettre un nom sur un état naturel et passager de l'Être humain les rend malade. Le problème vient de la désignation "malade". Existe-t-il un mot pour désigner une maladie "positive" ? Pourquoi ne parle-t-on pas de maladies "positives" ou "saines" ?
Le terme "malade" induit un "problème", et cela induit chez le patient, surtout dans les désordres psychologiques, qu'il croit être vraiment malade et qu'il faut qu'il soit guéri. Dans un état psychologique tel que celui qu'amène la schizophrénie, dire à cette personne qu'il ne faut plus qu'elle soit comme ça, cela le résigne, et la 3/4 du temps il ne cherchera pas à accepter et à dépasser son problème, mais à la guérir, comme la peste. Je ne joue pas sur les mots, c'est les mots eux-mêmes qui résonnent très fort dans nos inconscients et je pense que les utiliser si mal créé plus de maladies que ça n'en guérit.
C'est en cela que je dis que ça n'existe pas vraiment.

Bijord, héhé je suis ravi de ton enthousiasme :)
En fait par rapport au "caractère", je n'ai pas dis le contraire, ce que tu dis je l'explique juste avant je crois dans mon post, par rapport au fait que ce nous sommes, nous le sommes de manière naturelle, et que justement cela ne faisait pas le Moi authentique et entier, mais que ce n'était qu'une partie basique, matérielle de l'Être. Mais cette partie est belle et bien là. Il y a quelque chose en nous qui a été figé à notre naissance et qui ne changera jamais, l'accepter fait d'ailleurs partie du chemin, car lorsqu'on nous parle de changer, beaucoup croient que c'est aussi et forcément dans la forme. Perso je mange comme un porc et je me lave rarement, et cela ne fait pas de moi un être plus primitif, avec moins de connaissances et moins intelligent qu'un homme qui a une hygiène et des manières irréprochables. Combien de gens en quête spirituelle ont été très étonnés de voir les plus grands maîtres vivre de manière très austère et simple, avec leurs habitudes bien à eux, ayant un caractère parfois agressif... Tout ça fait partie de la forme, et cela s'affine avec le temps.
Les habitudes peuvent être quelque chose de très positif. Ce qu'apprend la spiritualité, c'est uniquement à savoir les lâcher, mais surtout à en prendre des bonnes et utiles pour soi! ça créé une personnalité, mais ça ne fait pas le Tout :)
 

shankara

Sale drogué·e
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Jampearl a dit:
Lis un peu ses post, pour voir sa façon de penser, tu comprendras sans doute mieux pourquoi il dit ca. Pourquoi cette démarche serait-elle dangereuse ?
Ton pote schizo, qu'est ce qui te fait dire que sa maladie est reelle ? Prend-t-il beaucoup de médoc ? Quand je regarde sur internet ou quoi, les symptômes de cette maladie, ils peuvent tout simplement être un trait de caractère. On dit qu'une personne est schizo quand elle accumule ces symptômes. Qu'il y en a un nombre minimum. En réalité il existe autant de schizophrènes que de schizophrénie, et c'est pas moi qui le dit ! Tu trouves pas ca un peu bizarre pour une maladie ? Un rhume, c'est un rhume non ?
Bref je suis peut être totalement a côté de la plaque et ces pas trop le débat.

Pour ta question, et bien crade physiquement ou mentalement, peu importe.
Crade, c'est le seul mot qui me vient, j'en ai pas d'autre. Peut être qui nuit à la bonne intégration sociale, et a soi même...


Qu'est-ce qui fait que sa maladie est réelle ? Le fait qu'à table, sans raison, il brandisse un couteau de cuisine et menace son beau-père de lui couper les couilles. Mais bon peut-être que ce n'est qu'une illusion, hein... S'il prend beaucoup de médocs ? oui, malheureusement, un traitement lourd, depuis qu'il a été diagnostiqué et après plusieurs tentatives de sevrage "pour se sentir vivant" qui l'ont mis en danger ainsi que les gens qui l'entouraient.
Et c'est dangereux dans le sens où certaines maladies mentales sont dangereuses, tout simplement. Dire qu'elles n'existent pas c'est nier plus d'un siècle d'avancées en psychanalyse et psychologie...d'ailleurs, pour quelqu'un qui cite Jung tu n'as pas l'air d'y tenir particulièrement. Après je suis d'accord pour dire qu'il faut relativiser certaines maladies, certains symptômes classés, n'oublions pas que l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale il y a vingt ans... Mais bon de là à dire qu'elles n'existent pas ou qu'on peut s'en sortir tout seul, comme un grand, oui je trouve ça naïf.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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shankara a dit:
Qu'est-ce qui fait que sa maladie est réelle ? Le fait qu'à table, sans raison, il brandisse un couteau de cuisine et menace son beau-père de lui couper les couilles. Mais bon peut-être que ce n'est qu'une illusion, hein... S'il prend beaucoup de médocs ? oui, malheureusement, un traitement lourd, depuis qu'il a été diagnostiqué et après plusieurs tentatives de sevrage "pour se sentir vivant" qui l'ont mis en danger ainsi que les gens qui l'entouraient.
Et c'est dangereux dans le sens où certaines maladies mentales sont dangereuses, tout simplement. Dire qu'elles n'existent pas c'est nier plus d'un siècle d'avancées en psychanalyse et psychologie...d'ailleurs, pour quelqu'un qui cite Jung tu n'as pas l'air d'y tenir particulièrement. Après je suis d'accord pour dire qu'il faut relativiser certaines maladies, certains symptômes classés, n'oublions pas que l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale il y a vingt ans... Mais bon de là à dire qu'elles n'existent pas ou qu'on peut s'en sortir tout seul, comme un grand, oui je trouve ça naïf.

Ecoute, jusqu'à cette après midi, je n'avais aucune idée de qui était CG Jung.
Et pour ma santé mentale, et pour ne pas un jour me résigner à enrichir les industries pharmaceutiques, je préfère ne pas te croire ^^ :)
(et franchement dans ma ville, des mecs qui menacent de te planter, yen a pas mal, ma ville serait donc remplie de schizo ? Non sans déconner, c'était pas un bon exemple. Mon mec à des voisins dit schizo qui gueulent que leur père c'est Hitler et voient du sang couler des tableaux. Mais je pense ce que sont des personnes très complexes, qui ont des problèmes certes, mais qu'un traitement ne leur servira à rien sinon calmer les angoisses. Mais je pense qu'il vaut mieux comprendre d'où vient son angoisse qu'être accro aux anxiolytiques)
 

shankara

Sale drogué·e
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Jampearl a dit:
Ecoute, jusqu'à cette après midi, je n'avais aucune idée de qui était CG Jung.
Et pour ma santé mentale, et pour ne pas un jour me résigner à enrichir les industries pharmaceutiques, je préfère ne pas te croire ^^ :)
(et franchement dans ma ville, des mecs qui menacent de te planter, yen a pas mal, ma ville serait donc remplie de schizo ?)


Tu crois ce que tu veux, je ne cherche pas à prouver quoi que ce soit et je n'approuve pas plus que toi les industries pharmaceutiques. Mais tu peux déformer et caricaturer mes propos si ça te fait plaisir, en tout cas ça ne fait pas avancer le débat...
 
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