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Monsieur Mouette
Invité
C'est cool, ce post croise un peu un autre post dans lequel j'ai vomi deux-trois pavés, concernant la prise de psychédéliques (BEN OUI HEIN C'EST UN FORUM DE DROGUE ALORS ON PARLE DROGUE QUOI TU VOIS HEIN)
Les croyances, c'est un peu la bascule de l'être humain. C'est aussi dangereux que pour quelqu'un de pas perché qui peut croire que les Noirs sont des gens "pas comme nous", que les Juifs fomentent un complot pour dominer le monde, toussa, que pour quelqu'un de perché qui peut croire tout ce qu'il lui plaît de croire à partir de sa première prise de psychés.
Dans les deux cas, (et ça j'l'ai toujours dit ! Oui oui ! **mode Papy Simpson**) des croyances ça se vérifie, ça s'étaye, ça se corrobore, ça se dissocie, ça se creuse. Dans des proportions très différentes, et ce n'est pas pour faire dans le sensationnalisme gratuit, ce sont des croyances qui ont précipité le monde dans la seconde guerre mondiale. Le gars Adolf, il aurait lu un peu, il aurait accepté de tempérer un peu son espèce de DELIRE TOTAL, il aurait bien vu que la race pure n'existe pas. Avec la consanguinuité, la manipulation génétique, oui, on peut maintenir la race humaine dans une espèce de lignée aux caractères génétiques pas trop éloignées. En enchaînant une bonne demi-douzaine de crimes contre l'humanité, oui, il y a peut-être moyen !
Mais bon voilà. Il a merdé, le gars Dodolf.
J'en viens à toutes les idées qui découlent de croyances liées à la prise de psychédéliques. L'impact de ces produits sur l'organisme peuvent vite nous persuader de tout et n'importe quoi, surtout si ça s'ajoute aux croyances qu'on veut déjà pas trop vérifier, genre on les met dans des tiroirs tout ça parce que bon on est bien dedans et on veut pas trop prendre le risque de changer le bazar.
Bref, croyez ce que vous voulez, soyez persuadés de ce que vous voulez, c'est là la beauté de l'humain et sa plus belle liberté.
Mais n'oubliez pas d'en parler, d'y réfléchir, à la fois sous psychés et sans. Ecrivez là-dessus, lisez des livres qui vous permettront d'aller plus loin dans ce que vous croyez, de réduire les amalgames, les déséquilibres. Gardez à l'esprit que les drogues existent depuis un sacré paquet de temps : à chaque prise de prod, je fais un point dans ma tête, et je garde à l'esprit que ce n'est pas une contrée vierge, là où je vais. Enormément de gens y sont allés. Y ont découvert ce qu'ils avaient à découvrir. Ca reste de la drogue. Ca reste des produits, tout ce que je vais y voir a déjà été débattu mille fois, écrit, parlé, dessiné mille fois. Je vais au charbon avec humilité, je sais que dans tous les cas ce sera une expérience à part entière, mais je garde un oeil sur mon identité pendant la durée du trip, sur qui je suis, pour revenir dans le même ordre que quand je suis parti.
Allez, pour finir, un mec trop perché, c'est quoi ?
C'est pas bêtement quelqu'un qui en a trop pris. Ca peut. Mais surtout, c'est quelqu'un qui s'est mis des oeillères une bonne fois pour toute, qui a vu tout ce qu'il a vu SANS le confronter à la réalité qui l'entoure, que ce soit des gens, des livres, de l'écriture, des dessins, quelqu'un de trop perché ça peut être moi en retour de perche qui parle à des gens et qui à certains moments me rend compte que je suis complètement dedans et que mes réactions sont clairement identifiables comme celles d'un prodé. Là, je me dis, "putain fais gaffe". C'est pas que j'assume pas. Mais le temps que je passe à me percher, je le passe pas à jouer avec les univers merveilleux auxquels j'ai accès sans prods. Composer un morceau, profiter d'une fenêtre sur le chaos pour aller y chercher de la matière, la façonner, la transformer, écrire, dessiner. Ou lire. Tout ça. Avec rien d'autre que mes facultés d'être humain, et en confrontant aussi ce que j'ai senti sous prods à mon être nu, mon état constant, mon équilibre d'être humain.
Mais c'est quand même plus dangereux pour un mec qui prend beaucoup de drogues d'avoir des croyances à lui, qu'il s'est forgé tout seul.
Les croyances, c'est un peu la bascule de l'être humain. C'est aussi dangereux que pour quelqu'un de pas perché qui peut croire que les Noirs sont des gens "pas comme nous", que les Juifs fomentent un complot pour dominer le monde, toussa, que pour quelqu'un de perché qui peut croire tout ce qu'il lui plaît de croire à partir de sa première prise de psychés.
Dans les deux cas, (et ça j'l'ai toujours dit ! Oui oui ! **mode Papy Simpson**) des croyances ça se vérifie, ça s'étaye, ça se corrobore, ça se dissocie, ça se creuse. Dans des proportions très différentes, et ce n'est pas pour faire dans le sensationnalisme gratuit, ce sont des croyances qui ont précipité le monde dans la seconde guerre mondiale. Le gars Adolf, il aurait lu un peu, il aurait accepté de tempérer un peu son espèce de DELIRE TOTAL, il aurait bien vu que la race pure n'existe pas. Avec la consanguinuité, la manipulation génétique, oui, on peut maintenir la race humaine dans une espèce de lignée aux caractères génétiques pas trop éloignées. En enchaînant une bonne demi-douzaine de crimes contre l'humanité, oui, il y a peut-être moyen !
Mais bon voilà. Il a merdé, le gars Dodolf.
J'en viens à toutes les idées qui découlent de croyances liées à la prise de psychédéliques. L'impact de ces produits sur l'organisme peuvent vite nous persuader de tout et n'importe quoi, surtout si ça s'ajoute aux croyances qu'on veut déjà pas trop vérifier, genre on les met dans des tiroirs tout ça parce que bon on est bien dedans et on veut pas trop prendre le risque de changer le bazar.
Bref, croyez ce que vous voulez, soyez persuadés de ce que vous voulez, c'est là la beauté de l'humain et sa plus belle liberté.
Mais n'oubliez pas d'en parler, d'y réfléchir, à la fois sous psychés et sans. Ecrivez là-dessus, lisez des livres qui vous permettront d'aller plus loin dans ce que vous croyez, de réduire les amalgames, les déséquilibres. Gardez à l'esprit que les drogues existent depuis un sacré paquet de temps : à chaque prise de prod, je fais un point dans ma tête, et je garde à l'esprit que ce n'est pas une contrée vierge, là où je vais. Enormément de gens y sont allés. Y ont découvert ce qu'ils avaient à découvrir. Ca reste de la drogue. Ca reste des produits, tout ce que je vais y voir a déjà été débattu mille fois, écrit, parlé, dessiné mille fois. Je vais au charbon avec humilité, je sais que dans tous les cas ce sera une expérience à part entière, mais je garde un oeil sur mon identité pendant la durée du trip, sur qui je suis, pour revenir dans le même ordre que quand je suis parti.
Allez, pour finir, un mec trop perché, c'est quoi ?
C'est pas bêtement quelqu'un qui en a trop pris. Ca peut. Mais surtout, c'est quelqu'un qui s'est mis des oeillères une bonne fois pour toute, qui a vu tout ce qu'il a vu SANS le confronter à la réalité qui l'entoure, que ce soit des gens, des livres, de l'écriture, des dessins, quelqu'un de trop perché ça peut être moi en retour de perche qui parle à des gens et qui à certains moments me rend compte que je suis complètement dedans et que mes réactions sont clairement identifiables comme celles d'un prodé. Là, je me dis, "putain fais gaffe". C'est pas que j'assume pas. Mais le temps que je passe à me percher, je le passe pas à jouer avec les univers merveilleux auxquels j'ai accès sans prods. Composer un morceau, profiter d'une fenêtre sur le chaos pour aller y chercher de la matière, la façonner, la transformer, écrire, dessiner. Ou lire. Tout ça. Avec rien d'autre que mes facultés d'être humain, et en confrontant aussi ce que j'ai senti sous prods à mon être nu, mon état constant, mon équilibre d'être humain.