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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

M

Monsieur Mouette

Invité
C'est cool, ce post croise un peu un autre post dans lequel j'ai vomi deux-trois pavés, concernant la prise de psychédéliques (BEN OUI HEIN C'EST UN FORUM DE DROGUE ALORS ON PARLE DROGUE QUOI TU VOIS HEIN) :)


Mais c'est quand même plus dangereux pour un mec qui prend beaucoup de drogues d'avoir des croyances à lui, qu'il s'est forgé tout seul.

Les croyances, c'est un peu la bascule de l'être humain. C'est aussi dangereux que pour quelqu'un de pas perché qui peut croire que les Noirs sont des gens "pas comme nous", que les Juifs fomentent un complot pour dominer le monde, toussa, que pour quelqu'un de perché qui peut croire tout ce qu'il lui plaît de croire à partir de sa première prise de psychés.

Dans les deux cas, (et ça j'l'ai toujours dit ! Oui oui ! **mode Papy Simpson**) des croyances ça se vérifie, ça s'étaye, ça se corrobore, ça se dissocie, ça se creuse. Dans des proportions très différentes, et ce n'est pas pour faire dans le sensationnalisme gratuit, ce sont des croyances qui ont précipité le monde dans la seconde guerre mondiale. Le gars Adolf, il aurait lu un peu, il aurait accepté de tempérer un peu son espèce de DELIRE TOTAL, il aurait bien vu que la race pure n'existe pas. Avec la consanguinuité, la manipulation génétique, oui, on peut maintenir la race humaine dans une espèce de lignée aux caractères génétiques pas trop éloignées. En enchaînant une bonne demi-douzaine de crimes contre l'humanité, oui, il y a peut-être moyen !

Mais bon voilà. Il a merdé, le gars Dodolf.

J'en viens à toutes les idées qui découlent de croyances liées à la prise de psychédéliques. L'impact de ces produits sur l'organisme peuvent vite nous persuader de tout et n'importe quoi, surtout si ça s'ajoute aux croyances qu'on veut déjà pas trop vérifier, genre on les met dans des tiroirs tout ça parce que bon on est bien dedans et on veut pas trop prendre le risque de changer le bazar.

Bref, croyez ce que vous voulez, soyez persuadés de ce que vous voulez, c'est là la beauté de l'humain et sa plus belle liberté.

Mais n'oubliez pas d'en parler, d'y réfléchir, à la fois sous psychés et sans. Ecrivez là-dessus, lisez des livres qui vous permettront d'aller plus loin dans ce que vous croyez, de réduire les amalgames, les déséquilibres. Gardez à l'esprit que les drogues existent depuis un sacré paquet de temps : à chaque prise de prod, je fais un point dans ma tête, et je garde à l'esprit que ce n'est pas une contrée vierge, là où je vais. Enormément de gens y sont allés. Y ont découvert ce qu'ils avaient à découvrir. Ca reste de la drogue. Ca reste des produits, tout ce que je vais y voir a déjà été débattu mille fois, écrit, parlé, dessiné mille fois. Je vais au charbon avec humilité, je sais que dans tous les cas ce sera une expérience à part entière, mais je garde un oeil sur mon identité pendant la durée du trip, sur qui je suis, pour revenir dans le même ordre que quand je suis parti.

Allez, pour finir, un mec trop perché, c'est quoi ?

C'est pas bêtement quelqu'un qui en a trop pris. Ca peut. Mais surtout, c'est quelqu'un qui s'est mis des oeillères une bonne fois pour toute, qui a vu tout ce qu'il a vu SANS le confronter à la réalité qui l'entoure, que ce soit des gens, des livres, de l'écriture, des dessins, quelqu'un de trop perché ça peut être moi en retour de perche qui parle à des gens et qui à certains moments me rend compte que je suis complètement dedans et que mes réactions sont clairement identifiables comme celles d'un prodé. Là, je me dis, "putain fais gaffe". C'est pas que j'assume pas. Mais le temps que je passe à me percher, je le passe pas à jouer avec les univers merveilleux auxquels j'ai accès sans prods. Composer un morceau, profiter d'une fenêtre sur le chaos pour aller y chercher de la matière, la façonner, la transformer, écrire, dessiner. Ou lire. Tout ça. Avec rien d'autre que mes facultés d'être humain, et en confrontant aussi ce que j'ai senti sous prods à mon être nu, mon état constant, mon équilibre d'être humain.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Mouais Jampearl t'as beau t'insurger en disant que je réduis tes propos à "de la merde", quand tu les étales sur trois paragraphes pour les expliquer je vois pas grand chose de plus…
Enfin j'ai compris que je t'énervais, mais mes questionnements sur ta vision des psychés et de la folie ont pas trouvé de réponse dans ton post de rageuse désolé

Mais j'pense pas que ça vaille le coup de continuer dans cette voie, on s'est déjà pris la tête sur un autre topic & ça me donne pas envie de recommencer :eek:
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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Je trouve ça plutôt désolant que certains dénigrent ici les "croyances" que peuvent amener les psychédéliques alors que leurs posts montrent en quelques lignes déjà plusieurs croyances très subjectives, jugements, principes, à-priori.
Les croyances de la masse, du plus grand nombre, sont le pire indicateur de vérité. On est seul à pouvoir l'approcher, mais de toutes façons on ne peut l'attraper pour la garder sinon dès lors cette vérité devient une illusion, qui devient croyance, puis principe. C'est nauséeux pour l'esprit de penser que si les gens autour disent qu'on a tord il faut les croire parce qu'ils sont plus et donc disent forcément mieux la vérité. Si les plus grands génies s'étaient résignés à ce que pensaient la majorité autour d'eux, nous serions encore au Moyen-Âge (ce qui est le cas d'une certaine façon...). Nos illuminations et nos révélations, aussi subjectives soient-elles sont les seuls et meilleurs indications qui nous permettent de trouver un chemin parmi l'infinité. On ne peut savoir si on est sur le "bon" chemin, mais au moins, nous sommes sur le chemin. Nos erreurs, parfois dues à notre orgueil que peut amener la prise de conscience sur des choses incroyables que peu voient, font aussi partie du chemin. Dénigrer les personnes qui ont la flamme de la vie parce que leurs idées sont "trop perchées" est un comportement profondément fasciste. Si ceux-ci ont peu confiance en eux ils finissent par vraiment croire ce que disent les autres autour et se résignent à finalement penser qu'ils sont "allés trop loin". Leurs "bons potes" leur tapant sur l'épaule en leur sussurant "tu sais ça va pas nous empêcher de continuer à prendre des drogues, faudra juste bien contrôler son trip pour pas partir loin" est un phénomène très courant; c'est l'effet de groupe. Quand un ne comprend pas l'autre, il appelle le groupe à penser la même chose, et celui qui est visé, s'il tient trop à son groupe, finit lui-même par abandonner sa singularité.
Nous sommes tous profondément seul. Mais tous ensemble.
Si untel a besoin de 2 mois de folie pour comprendre la vie, il faut le laisser vivre sa folie et lui faire confiance, et surtout ne pas le forcer à "remettre les pieds sur terre" ce qui le déstabiliserait profondément, mais plutôt l'y amener doucement, en lui réapprenant les bases de l'existence, le détachement et surtout en lui faisant confiance. Le manque de confiance et l'incompréhension fait rester les gens dans leur folie et finissent par s'y créer leur réalité, qui pourtant est aussi réelle que celle des autres, mais à un autre niveau; seulement, nous devrions savoir intégrer tous les niveaux de réalité à la réalité unique, mais hélas on nous ne l'apprend pas à l'école, cela remettrait tout en question et le système ne pourrait exister (car il créé lui-même une réalité artificielle, imposée et unique).

Pourquoi arriver sur un sujet et juger l'expérience de quelqu'un ? Pourquoi ne pas plutôt amener la personne à aller plus loin dans ce qu'il pense d'une chose au lieu d'en condamner une partie ? Pourquoi pas amener l'autre à lui montrer une direction, après ce qu'il a vécu, pour que son expérience soit plus complète ? Sans parler de conseil à proprement parler, c'est infiniment plus intéressant de rebondir sur l'expérience de quelqu'un par la sienne pour quelque part la "continuer" (et surtout pas l'arrêter ! la vie est un flot continu qui ne s'arrête absolument jamais), la compléter, et que quelqu'un d'autre fasse pareil sur la nôtre, et ainsi de suite... ! Dans la simplicité.
Après je vois que même ceux qui parlent de leur expérience ne décrivent pas simplement leur expérience et ce qu'ils en ont tiré de neutre et d'absolu, car ils en tirent des croyances, des principes ou des conclusions, donc il est impossible à celui qui répondra de suivre. Donc au final, chacun raconte son expérience et les petits principes qui en ont découlé, chacun dans son petit coin, et par petite modestie n'osera rebondir sur l'expérience d'un autre de manière juste et naturelle. Ne trouvez-vous pas ça aberrant de tirer une conclusion à quelque chose qui ne peut et ne pourra être fini ?

"oh ben moi j'ai pris du LSD, j'ai vu Dieu, donc j'en tire que Dieu est là haut sur son nuage et qu'il nous regarde et nous juge"
"ah ben moi j'ai pris du peyotl et la conclusion que j'en prends c'est que je devrais moins me droguer ça me fait partir trop loin lolol"
"et ben moi j'ai fait un combo ké champis, et mes potes m'ont dit que j'étais pas normal, alors j'en conclus que je devrais + me contrôler"

Bon je caricature évidemment, mais ça résume assez cyniquement ce que je viens de dire ^^
J'ai l'impression au final que le but du topic tire vers cela et je trouve ça un peu dommage, alors que nous avons tous une sensibilité en commun et des expériences avec des choses qui nous ont montré l'Absolu, en arriver à des 'conclusions' après ça, me fait penser que quelque part on a pas tous accepté ces expériences...
 
M

Monsieur Mouette

Invité
Conséquences, retombées, évolutions, régressions, chacun jugera de la connotation qu'il voudra apporter, hein.

Il ne me semble pas qu'il y ait un but à ce topic ; les révélations, prises de conscience, toussa, c'est subjectif, ça se vaut. Ce que je dis c'est qu'il faut juste faire attention.
 
S

Styloplume

Invité
P'têt bien que les psychédéliques, idéalement, devraient avoir moins de conséquences sur notre vie, que nos propres décisions...

C'est l'acide qui m'a fait revivre une mort/renaissance, ce qui a changé toute ma façon de voir ma vie, etc... mais si je me dit que c'est l'acide, alors, moi je vaux quoi? Y'a des mois de recherches, de lectures, de vie, de confrontation, de décisions... qui ont entouré cet évènement.

Au final, ce qui a eu le plus de conséquence sur ma vie, ce sont mes propres décisions. Faut pas oublier ça. Mes croyances, ma façon de penser, etc... tout ça c'est moi qui l'ait construit, en me servant aussi des prods comme d'un outil (et les prods ont plutôt tendance à déconstruire les croyances et la façon de penser).

On n'est pas des pions sur un plateau de jeu, à tomber sur la case LSD, pour voir le suite de la partie changer du tout au tout ! On est des être libres et réfléchis, pour moi les psychédéliques c'est avoir un outil qui autorise un fonctionnement différent de la normale, et dont il convient de maintenir l'usage sous contrôle. Une épée à double tranchant, mais c'est nous qui la tenons dans notre main, pouvons la dégainer, mais aussi la rengainer, et avec elle s'ouvrir un chemin dans la jungle, ou se blesser soi-même... mais c'est nous qui la tenons.
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Les conséquences globales des psychés sur ma vie, en fait… Je suppose que ça a fait de moi un hippie anarchiste queer qui écoute de la musique bizarre, mais bon j'étais déjà comme ça avant… C'est même la raison pour laquelle j'ai décidé de prendre des psychés :\
 
M

Monsieur Mouette

Invité
... Tout ça pour que j'enfonce une porte ouverte :

Tout le monde est égal devant la DROGUE.


**C'est bon j'ai fait mon troll du soir je peux aller me bouffer la belle verte devant une pizza.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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8 Juin 2012
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Franchement, De-Ephe j'approuve tout ce que tu dis même si je trouve ton post un peu trop larmoyant.
Tu énonces des principes tout à fait respectables, sur la liberté de pensée et d'opinion, mais moi je ne trouve pas que la discussion partait dans un mauvais sens. Si mes post ont pu faire croire le contraire j'en suis navré, mais je n'ai absolument aucune objection à tout ce que tu as dis. Et je pense que si on est ici c'est justement ni pour trop garder les pieds sur terre, ni pour juger quoi que ce soit.
C'est vrai que mon entrée en la matière "ah la la les ravages de la drogue" était un peu abrupte, mais pardonnez moi messieurs de ne pas avoir la même aisance que vous pour expliquer ce que je pense.
Dans beaucoup de réponses j'ai l'impression qu'on ne saisit pas bien ce que je veux dire.
Moi j'ai eu peur, alors pardon si vous êtes déjà au courant, mais je voulais simplement dire que la drogue nous conforte dans nos idées, intensément, et que comme on est sur un forum de "psychonaut" je pensais juste utile de dire qu'il ne faut pas non plus se perdre dans tout ca, perdre du recul, et perdre son ouverture.


C'est intéressant cette histoire de ne pas trop se fier à l'opinion public, ne pas se dire "tout le monde pense ca aloirs ca doit être juste". Je n'ai jamais été comme ca, et j'ai jamais voulu donner cette image de moi. Bien au contraire. La médecine par exemple. Combien d'erreurs ont été faites ? Combien de cancéreux a-t-on saigné jusqu'à la mort ? Pensant que ca les guérirait pendant des siècles ? Et des exemples, j'en ai d'autres en réserve.
Mais quand je m’intéresse, où plutot ose croire à ce qu'il peut y avoir de commun entre les religions, les expériences psychédéliques faites par des personnes d'origine totalement différente, c'est aussi ma liberté. J'ai besoin de me baser sur une expérience commune dans la quête de la vérité, la réalité. Parce que finalement c'est ca le psychonautisme quelque part non ?
Et je suis désolée mais, qu'il y ait des points communs, des similitudes entre les religions, au delà des religions elles mêmes, n'est pas l'avis de tout le monde, surtout pas des croyants...
Fin je sais pas mais moi ma vie je l'adorait, et j'y tenais bien avant de prendre des psychés. Pour moi le but de la psychonautique, c'est pas JUSTE être contente de vivre, avoir des supers théories sur la vie, être à fond dans mon truc, ca je le fait bien assez sans psyché.
Pour moi il s'agit de quelque chose de plus sérieux que quelques élucubration de puceau de la flagellation.
Il n'y a rien d'humble dans le fait de se forger ses théorie et d'en parler. Théorie sur quoi d'abord ?
De toute façon t'es ptètre tout seul mec, la seule conscience vivanet ici c'est toi, le reste c'est le fruit de ton imagination, t'as quoi pour prouver le contraire ?

Vous dites l'homme à besoin d'avoir des croyances de toute façon, une chose à laquelle se rattacher. Ce qu'il ya de rassurant dans les religions c'est qu'on est pas tout seul justement.

C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle. Surtout pour des mecs si friands de recherches, documentation, lire des livres, avoir d'autres opinion tout ca.... Moi je trouve quand même ca extraordinaire, que des visions reviennent malgrès les époques et les circonstances, ca voudrait dire qu'on est pas aussi seul avec notre esprit et notre carton de LSD finalement. Qu'il y a des choses qui se rejoignent quelque part, des choses qu'on ne connait pas et qui nous dépassent.

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Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.
 

tagomago

Elfe Mécanique
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20 Mai 2012
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Jampearl a dit:
C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle. Surtout pour des mecs si friands de recherches, documentation, lire des livres, avoir d'autres opinion tout ca.... Moi je trouve quand même ca extraordinaire, que des visions reviennent malgrès les époques et les circonstances, ca voudrait dire qu'on est pas aussi seul avec notre esprit et notre carton de LSD finalement. Qu'il y a des choses qui se rejoignent quelque part, des choses qu'on ne connait pas et qui nous dépassent.

C'est un sujet qui est régulièrement repris sur ce forum, la récurrence des visions d'entités extraterrestres sous DMT ou encore les serpents sous Ayahuasca. Est-ce qu'on peut en tirer une quelconque conclusion, personnellement je ne m'y avancerai pas, mais si tu le fais sache que c'est loin d'être dénué de sens.

Enfin je veux dire tu as le droit de penser ce que tu veux quoi, les psychédéliques n'ont pas forcément les mêmes répercussions sur chaque personne, on ne les aborde pas tous de la même manière et je vois pas en quoi c'est un problème.
Certains vont très loin avec, s'en servent pour élaborer des théories sur la vie qui peuvent être diverses, et d'autres referment les portes qui s'étaient entre-baillées dès que l'expérience est terminée. Chacun son truc, et après on ne contrôle pas forcément non plus, on peut vouloir prendre des psychés juste pour rigoler un coup puis à force notre vision change. Cela peut apporter des "bonnes" comme des "mauvaises" choses, et il faut prendre du recul dessus en ça je trouve que tu as raison. Dans tous les cas, ne pas oublier qu'ils peuvent être un moyen, mais en aucun cas une fin en soi.

Par exemple en ce qui me concerne je suis dans une période assez brouillonne. Il y a des fondements ancrés dans ma personnalité, mais aussi d'un autre côté cette impression de revenir au stade embryonnaire sur beaucoup de points. Les psychédéliques y sont pour quelque chose, il y a beaucoup de questions en suspens auxquelles je n'ai pas envie de donner de réponse trop précipitée parce que je ne pense pas encore pouvoir y répondre de façon suffisamment certaine et éclairée, et que je n'ai pas forcément non plus envie d'y répondre juste pour le principe de combler un silence gênant.
Nietzsche disait, à juste titre je trouve, que les convictions sont des prisons. Pour autant il est difficile d'avancer si on est qu'une boule de questions sans réponse. Alors pour l'instant j'essaie d'être un peu entre ces deux points, de laisser venir les choses j'ai encore le temps. Mais après est-ce que c'est pas encore une conviction que je me crée... arf je me perds un peu :wasted:.

Jampearl a dit:
Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.

C'est dommage, en quoi tu n'as pas le niveau ? Parce que ce que tu voulais dire n'a pas été compris dès le début et accepté par tout le monde ?

Edit : pour répondre plus précisément à la question du topic, je dirais que les psychédéliques m'ont montré plus précisément ce que je ne voulais pas être (ils me l'ont balancé à la gueule en fait :lol:) mais par là m'ont aussi montré un très large champ de possibilités pour le futur, que je n'ai pas encore eu le temps de suffisamment explorer, ce qui me soumet parfois à de gros doutes et remises en question. Pour autant je le vis bien.
 
M

Monsieur Mouette

Invité
Putain, je viens d'écrire un pavé en mode charbon.

Tout ça pour me rendre compte que j'entrave que dalle à ce que tu veux dire. Du coup j'ai tout supprimé, fait chier ça commençait à m'intéresser en plus ce que j'écrivais. Onanisme. Certes. Bon du coup ce que tu dis, mouais, dans l'ensemble, mais c'est quoi ton... ton truc, ton message s'il y en a un, en fait juste, tu dis quoi ?

Dans beaucoup de réponses j'ai l'impression qu'on ne saisit pas bien ce que je veux dire.

Mais grave ! Je comprends rien du tout ; des fois on peut faire ça simplement, no need d'un gros pavé.

Pour moi il s'agit de quelque chose de plus sérieux que quelques élucubration de puceau de la flagellation.

Ca j'ai compris. Bah vas-y go, sois sérieuse, bosse ta psychonautique, prends des cours quoi, si c'est aussi sérieux il doit bien y avoir une école quelque part, ou au moins les parties visibles d'une discipline quelconque nan ? Une quoi ? Une discipline ? Ouais, genre les maths quoi. Les cours de maths ça existe nan ?

Bon, oui là en deux lignes je me moque de toi. Grave. J'assume. C'est super pas méchant, c'est ma façon d'être bienveillant. Encore une fois, moi le seul truc tangible que j'ai vu dans tes posts depuis que tu as fait irruption sur ce topic, c'est :

" - Il y a des similitudes entre certaines prises de prods/expériences mystiques/toussa à travers les âges."

Corroboré par Ubik, qui parle de serpents, etc. Bon. En même temps, que tu bouffes des champis en 1702 et que tu bouffes des champis en 2012, il y a une constante qui ne change pas.

La chimie.

Ton corps a une façon de fonctionner. Le produit en a une propre aussi. Génétiquement, on a tous la même base. Pareil pour les produits, qu'ils soient extraits de mère nature ou synthétisés. Ils ont une formule. L'inconscient est bâti sur les mêmes fondations, quelles qu'elles soient. Sans prod, l'expérience "mystique" est possible. Oui, ça peut se répéter. On a tous le même moule. ET ?

Selon une torchée de paramètres, l'expérience va varier. Et il y aura, nécessairement, des similitudes. ET ?

Je vois pas ce qu'il y a de passionnant là-dedans, où ce qu'il peut y avoir derrière, et pourtant je suis le contraire d'un cartésien, je me bouffe de la métaphysique au réveil et je suis né dans l'imaginaire. Alors peut-être effectivement j'ai pas compris, peut-être que j'ai besoin d'un peu de clarté dans ces posts pour y voir clair et enfin comprendre ce que tu veux dire. Maintenant sors de ta zone de confort si c'est pas déjà fait et mets-moi des étoiles dans les yeux !

Plop.
 

Raøul

Banni
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26 Oct 2012
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Jampearl a dit:
C'est étonnant que vous ne cherchiez même pas à en savoir plus sur les "similitudes" dont je parle.
Enfin bref, je vais me contenter de lire vos post au lieu de participer parce que je crois pas avoir le niveau.

Ne t'en fais pas, il y aura probablement souvent des gens qui ne seront pas d'accord avec toi ou qui ne comprendront pas très bien ce que tu as voulu dire, c'est pareil pour moi et pour les autres j'imagine. Bon, c'était peut-être un peu maladroit mais ça peut se comprendre et je ne vais pas en rajouter une couche. Quoi qu'il en soit, je trouve ce que tu dis intéressant, je préfère avoir des points de vues différents du mien, même s'ils ne me plaisent pas toujours, c'est enrichissant.

Pour les similitudes dont tu parles, il y a des personnes qui se penchent dessus pour voir ce qui unit les gens au-delà de ce qui les divise, car c'est lié. Jeremy Narby en parle un peu dans ses livres ainsi que d'autres personnes avant lui, évidemment tout le monde n'est pas d'accord avec ses hypothèses mais c'est une autre histoire et ça n'empêche pas de s'intéresser au sujet.
Au sujet des "extra-terrestres" ou des ovnis, on en entend parler depuis fort longtemps dans différentes cultures et religions, comme l'hindouisme par exemple, le chamanisme et d'autres. Sinon pour ceux qui ne l'ont pas vu, il y a une émission qui parle des entités dans les visions et de la drogue.
Les Ovnis dans le Chamanisme 1:
[video=dailymotion;xocsmt]
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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8 Juin 2012
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Enfaite je crois avoir un problème avec moi même. Je suis moins objective que vous même si je prétend le contraire, mais c'est compréhensible.
Pour revenir au sujet principal du topic j'ai l'impression, comme tagomago, que les psychédéliques me font voir ce que je n'ai pas envie d'être. Il me font aussi penser que nous avons un lien avec les objets, qu'une douleur peut être dissipée avec un travail psychologique, il me fait également donner de l'importance à la beauté physique. Enfin ca c'était ce week end.
Le problème, c'est qu'a chaque fois que je prend des psyché autre qu'en teuf, que je vis ma descente dans un endroit calme, et bien je le vis plutôt mal.
C'est toujours la même chose qui revient et j'aimerais savoir si c'est fréquent, des boucles qui se forment dans mon esprit et me font croire que je resterais toujours dans cet état, ca c'est fréquent mais je suis persuadée également d'emmmener quelqu'un avec moi, toujours, quelqu'un, ou plusieurs personnes, ou alors je me peruade que certains dans mon entourage le son déjà.
J'essaie un peu de régler ca avec la parole, mais ce qu'on appelle "conscience collective" est chez moi décuplé j'ai l'impression sous LSD. J'ai dit à la mère de mon chéri ce week end, que j'avais l'impression qu'un truc crade était entrain de sortir de moi. Je ne sais toujours pas quoi. Putain mais elle aussi elle m'a fait psychoter.
Je ne sais pas quoi penser. J'adore les psychés, je les déteste en même temps.
Pendant le plateau, je me suis sentie comme un Dieu. J'avais l'impression que les esprit des 3 garçons dans la pièce et moi même étaients des entités (faute d'autre termes) plus ou moins proches dans le "cosmos" si je puis dire. Je n'arrivais pas à savoir la distance à laquelle j'étais de mon copain, peut etre parce qu'on était super loin, mais je suis persuadée de son amour pour moi, alors je n'y faisais pas attention. Quand à l'autre il était tout près, on se comprenait très bien, on rigolais beaucoup (comme d'hab tout le 2) jusqu'à ce que je change d'état d'esprit. Je crois que c'est celui qui à le plus de pensée psychonautiques. Et le dernier et bien, je me souviens surtout avoir dit sans qu'on sache pourquoi ; "a des milions d'années lumière". Et bien sur le 2eme s'est mis à rire.

Je sais que tout ca est dans me tête, les dieux, les entités, le cosmos, pourquoi Jean m'a-t-il montrer l'image de la main de Dieu dans celle d'Adam juste au bon moment...

Le conscience collective me torture, et je crois que ce qui torture mes trips c'est aussi l'intime conviction que j'ai une maladie mentale. Un trouble de la personnalité plutôt. Narcissique, paranoïäque, schizoïde, hypocondriaque, que sais je... Je dois me persuader que ce n'est pas le cas. Je vais macheter le DSM IV pour Noel ^^
Pendant la descente hier, j'avais l'impression de mettre exactement le doigt sur les symptômes, ou les "tares", ce qui se cacher derrière mes paroles de tout les jours, j'avais de grandes facilitée à m'exprimer, et faire comprendre de ce que je ressentait même si mon délire paranoaïque de pensée collective ne m'avait pas encore quitté.
J'aime les psyché je ne sais pas si c'est pour moi. Comme au début que je fumais de l'herbe, mais elle j'ai reussi à la dompter, est ce que je dois persévérer avec le LSD ?
Vous ne savez peut être pas..
Je serais très triste de ne plus pouvoir voyager avec mon esprit. D'être figée dans cette réalite pour la vie.


J'ai également penser à vous, ce week end, je me suis dit merde ca se trouve ce que j'ai dit sur le forum va les faire plonger dans le même état que moi. Alors, est ce juste de l'égocentrisme ?

Putain si jamais je devais faire une hutte de purification, je sais ce que je demanderais "savoir ce qu'il y a à l’intérieur de moi".
 

ChatonMort

Holofractale de l'hypervérité
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16 Mar 2012
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Là par contre j'ai l'impression de vraiment comprendre de quoi tu parles…
Je suis pas sûr, mais j'ai une impression globale assez similaire quand je pense à mes deux derniers acid trips. Dans les détails pas tant que ça et peut-être que ça a rien à voir mais bon.
Dans mon état normal, et avec la plupart des drogues, je suis moi-même, je m'assume, je sais ce que je fais et pourquoi, et j'ai conscience des faiblesses psychologiques que j'avais étant plus jeune mais j'y fais pas attention puisqu'elles ont plus vraiment d'influence sur ma vie. Dans certaines conditions, par exemple pas mal de MXE ou pas mal de champis, j'me retrouve tout déconstruit ou dissocié, les éléments de mon moi ne m'appartiennent plus vraiment, mais je continue à analyser, penser ou ressentir de manière tranquille, enfin je vis tout ça plutôt bien.

Par contre sous LSD, ça doit être lié à la confusion, mais je perds mes certitudes sur moi-même ; et j'ai énormément de doutes qui remontent, de pseudo-angoisses sociales etc. qui me rappellent juste mes névroses d'adolescent, mais exagérées voire caricaturées. C'est un peu bizarre, je deviens pas vraiment un gosse, mais plutôt un mélange aléatoire de ce qui a pu faire partie de moi à différentes époques, et de pensées qui sont pas vraiment les miennes (d'où le fait que je m'identifie à ton truc quand tu parles de conscience collective)…
Bon je pense pas que ça vaille le coup de généraliser puisque ça concerne surtout ma dernière expérience (au milieu de 60 000 festivaliers alors que j'avais jamais vraiment drop de psyché en contexte social…), et un peu celle d'avant mais dans une bien moindre mesure.
Mais anyway ça me laisse un arrière-goût de non-constructif, l'impression que ma personnalité se fait balayer sans que rien de particulièrement noble ou agréable ne vienne la remplacer :\
J'pense tout de même qu'on mon avis là-dessus évoluera avec les prochaines expérimentations, mais voilà


Mon post est complètement hors-sujet par contre, désolé
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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8 Juin 2012
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Mario a dit:
Là par contre j'ai l'impression de vraiment comprendre de quoi tu parles…
Je suis pas sûr, mais j'ai une impression globale assez similaire quand je pense à mes deux derniers acid trips. Dans les détails pas tant que ça et peut-être que ça a rien à voir mais bon.
Dans mon état normal, et avec la plupart des drogues, je suis moi-même, je m'assume, je sais ce que je fais et pourquoi.Moi aussi, même les champotes me donne confiance, mais les 2 autres psyché que j'ai pris, lsd et 2CP, wouah. Dans mon etat normal, je manque principalement de confiance en moi je pense, mais ca dépend avec qui. Enfin bon j'ai jamais vraiment vraiment tripé sous champ. et j'ai conscience des faiblesses psychologiques que j'avais étant plus jeune mais j'y fais pas attention puisqu'elles ont plus vraiment d'influence sur ma vie. Dans certaines conditions, par exemple pas mal de MXE ou pas mal de champis, j'me retrouve tout déconstruit ou dissocié, les éléments de mon moi ne m'appartiennent plus vraiment, mais je continue à analyser, penser ou ressentir de manière tranquille, enfin je vis tout ça plutôt bien.

Par contre sous LSD, ça doit être lié à la confusion, mais je perds mes certitudes sur moi-même ; et j'ai énormément de doutes qui remontent, de pseudo-angoisses sociales etc. qui me rappellent juste mes névroses d'adolescent, mais exagérées voire caricaturées. C'est un peu bizarre, je deviens pas vraiment un gosse, mais plutôt un mélange aléatoire de ce qui a pu faire partie de moi à différentes époques, et de pensées qui sont pas vraiment les miennes (d'où le fait que je m'identifie à ton truc quand tu parles de conscience collective)… Est ce que ca devient violent lors de la descente ?
Bon je pense pas que ça vaille le coup de généraliser puisque ça concerne surtout ma dernière expérience (au milieu de 60 000 festivaliers alors que j'avais jamais vraiment drop de psyché en contexte social…), et un peu celle d'avant mais dans une bien moindre mesure.
Mais anyway ça me laisse un arrière-goût de non-constructif, l'impression que ma personnalité se fait balayer sans que rien de particulièrement noble ou agréable ne vienne la remplacer :/ Quoi donc ?
J'pense tout de même qu'on mon avis là-dessus évoluera avec les prochaines expérimentations, mais voilà


Mon post est complètement hors-sujet par contre, désolé

C'est pas hors sujet ! "les conséquences globales des psyché sur votre vie"... En tout cas moi ca m'aide un peu ce que tu dis.
J'accorde beaucoup d'importance au fait de dormir entre la fin de la descente et le retour à la réalité. Et vous ? Est ce un délir parmis tant d'autre ? Pourtant je reussi à me dire "au bout d'un moment ton corps sera fatigué, tu vas dormir", mais j'ai peur de m'endormir trop tard et que mon inconscient tripé prenne le dessus et le garde, m'enfin on n'est pas obligé de rentrer là dedans, c'est plutôt personnel. Et ya que moi même qui pourra venir à bout de ca.

Tout ca me donne envie de pleurer.
Est ce fréquent chez vous sous LSD, les ascenseurs émotifs ?

Monsieur mouette tu me convaincs avec ta chimie.
Mais bon, quand on prend des psyché on a plutôt tendance à penser que tout a une explication chimique, scientifique, ET une explication mystique, non ?


Par contre il y a un truc auquel j'ai pensé ce week end sous trip, et avec lequel je ne suis pas d'accord. "On est tous égaux face à la drogue"
Quand je vois tout ce que se met mon mec dans le crane, et comment il garde stabilité, par rapport à moi, je crois pas qu'on soit tous égaux... Et c'est pas un mec super intelligent et sage non plus quoi, sans être méchante.
Tout le monde n'arrive pas à parler des mêmes choses sous psyché non ?
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.
 

ChatonMort

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Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer

Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip :)
 

Jampearl

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De-Ephe a dit:
Dormir peut être nécéssaire après un trip, tout dépend de comment tu le vis. Mais dans tous les cas, les frustrations ou angoisses qui peuvent remonter pendant la descente ne sont que passagères mais elles montrent évidemment quelque chose de très réel même si très exagéré (l'acide amplifie cela; arrivé à un moment du trip, je me sentais souvent être une caricature de moi-même). Le fait de ne pas ressentir ça en teuf par exemple, c'est qu'on est connecté à l'ambiance globale. Pour ma part les redescentes de psychédéliques en teuf m'ont souvent amené à un état d'absurdité totale, un genre de néant absolu où plus rien n'a de sens, où les sourires sont figés sur le visage, où les rires deviennent la seule expression possible à tout ça. C'est très différent dans un petit comité, au calme. Mais en réalité il se passe la même chose, nous absorbons l'ambiance, donc les pensées et les émotions de chacun, leur énergie. Souvent je me suis rendu compte que lorsque j'étais en petit comité et que parmi ce comité quelqu'un dégageait déjà quelque chose d'assez négatif (inconsciemment), tous les autres autour finissent par l'absorber. Car l'acide, quand nous ne sommes déjà pas trop centrés, nous transforme en immense éponge bien bien spongieuse selon le type psychologique (ce qui a été mon cas).

Il faut donc prendre en compte que justement, nous sommes constamment connectés à ce qu'on appelle l'inconscient collectif, et lorsque nous ne sommes pas détaché profondément de cette masse de conscience, nous en sommes forcément influencés dans notre subconscient; par exemple Jampearl, si tu es une personne très réceptive à la base, le fait d'être attaché à la "masse" peut t'amener à penser des tas de choses négatives (ou positives) sur toi même qui ne sont sont pas réelles.
Les psychédéliques m'ont amené à prendre conscience de cela, et à trouver ce que j'étais vraiment, donc quel était VRAIMENT mon état à tel moment, qu'est ce que je pensais VRAIMENT, est-ce que cette pensée là vient vraiment de moi ? Pourquoi est-ce que je dirige cette pensée horrible sur moi ? Je le pense vraiment ? De quoi suis-je coupable en fait ? Pourquoi je me sens mal par rapport à ça alors qu'en vérité ça ne me concerne pas ? En fait, le doute amène l'Être à une fragilité immense qui fait chuter beaucoup de gens, car ils sont tous attachés à cette conscience. Vu qu'en ce moment cette conscience(=inconscience) collective est entrain de chuter comme jamais, les gens très réceptifs le sentent indirectement. Ne sachant de quoi ça vient, le sentiment de culpabilité amène à penser que ça vient de soi, donc on se flagelle et on se fragilise... Suite à ça, continuer de prendre des psychés régulièrement et à l'aveugle laisse place à un "hasard psychologique" qui n'existe pas, que nous créons de toutes pièces par notre comportement parfois compulsif.

La solution à ces désordres est le recentrage. Que notre égo soit à sa place, au centre, que notre âme, notre coeur, soit à sa place, au centre, que notre mental soit à sa place, au centre... Qu'est ce que ça veut dire ? Et bien que notre essence est au centre de nous-même, là où toutes les réponses se trouvent. Pour savoir si notre égo nous joue des tours, il faut qu'il soit au centre, "calé" avec nos parties psychiques et intellectuelles, pour pouvoir comprendre, voir, et travailler sur cet égo; et c'est valable pour chaque part de notre Être. Pour accomplir tout cela, nous devons nous exercer à nous centrer (il existe autant de moyens possibles que d'Êtres !), et arrêter de croire que nos pensées nous appartiennent car nous sommes antennes. Arriver à cela permet de se détacher de la conscience collective et donc de ne plus subir son influence. Pas besoin d'être ascète ou ermite pour cela, il "suffit" de s'observer, d'accepter l'erreur possible comme une chose naturelle et non négative, de prendre du temps pour soi avant tout, puis du temps avec les autres quand c'est nécessaire... En clair, changer.

MERCI MERCI MERCI

Mais le poison c'etait moi ! ARHg... Ces mecs avait qui j'étais, ils sont 100 fois plus habitué que moi, et pourtant j'ai reussi à les plonger dans le doute, et peut être même la peur. Je leur ai dit clairement pendant le trip "arrêter de penser à moi" ils n'osaient même pas dire qu'ils ne pensaient pas à moi. Je leur ait dit "désolé de vous torturer comme ca". Pas de réaction, du moins je ne m'en souviens pas. Jean, mon petit jean, il m'avait dit qu'il n'avait jamais eu de mauvaise descente ! Peut être il se la pète mais bon...

Bon et bien je crois que j'ai beaucoup de travail....


Mario a dit:
Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer

Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip :)

Oui, surement.

Ben moi non plus je dors pas tout de suite. Ce week end les mec ont pris 1carton et demi, moi 1, c'était des doubles face. Et bien ils se sont endormis bien avant moi. Quelques heures.
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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Mario a dit:
Hm non mes descentes ont tendances à être difficiles physiquement (épuisement), éventuellement un peu blasées, mais d'une manière générale je laisse couler quoi… Et en général je dors pas tout de suite, faut que je reste allongé quelques heures pour me reposer et je dois attendre encore quelques heures avant de pouvoir pioncer

Pour l'explication mystique ça dépend des gens non ? Personnellement je colle un peu de mystique sur mes trips quand ça m'arrange mais sinon je m'en fous un peu. D'autre au contraire sont à fond dessus et s'intéressent pas à l'aspect neurologique ou chimique… Chacun son truc/trip :)

Ben en fait, qu'on le veuille ou non, le "côté" mystique est toujours là, autant que le côté chimique. Après la manière dont on le ressent selon notre sensibilité propre fait que l'on va plus ou moins ressentir quelque chose d'un côté que d'un autre, mais au final on ne peut pas dire qu'on s'amuse à coller "un peu de mystique par là" , "un peu de scientifiques par ci", car même si notre réalité subjectif nous dira le contraire, il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....

Jampearl, on a tous beaucoup de choses à faire sur nous même, ce n'est pas la voie la plus facile mais pourtant c'est la plus évidente. Il faut trouver la détermination nécessaire pour l'accomplir, et surtout le faire à son rythme, à sa manière. Chez untel, il devra être ultra-radical et tout couper pour tout recommencer d'un coup (quand trop d'accumulation), chez d'autres il suffit de faire les choses progressivement, plus ou moins rapidement selon notre fonctionnement... Il s'agit surtout d'être à l'écoute de soi en fait !
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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De-Ephe a dit:
Ben en fait, qu'on le veuille ou non, le "côté" mystique est toujours là, autant que le côté chimique. Après la manière dont on le ressent selon notre sensibilité propre fait que l'on va plus ou moins ressentir quelque chose d'un côté que d'un autre, mais au final on ne peut pas dire qu'on s'amuse à coller "un peu de mystique par là" , "un peu de scientifiques par ci", car même si notre réalité subjectif nous dira le contraire, il y a absolument toujours autant de mysticisme, de spirituel, que de scientifique ou chimique, car ce sont en réalité exactement les mêmes choses mais avec des termes différents, tout simplement....

Jampearl, on a tous beaucoup de choses à faire sur nous même, ce n'est pas la voie la plus facile mais pourtant c'est la plus évidente. Il faut trouver la détermination nécessaire pour l'accomplir, et surtout le faire à son rythme, à sa manière. Chez untel, il devra être ultra-radical et tout couper pour tout recommencer d'un coup (quand trop d'accumulation), chez d'autres il suffit de faire les choses progressivement, plus ou moins rapidement selon notre fonctionnement... Il s'agit surtout d'être à l'écoute de soi en fait !

Ahah ca me fait plaisir parce que t'as l'air plutôt sage, et ce week end, au début quand j'essayais les rassurer (peut être inutilement) je disais "mais faut qu'on se fasse confiance les uns les autres c'est tout..." et plus tard, je leur ai dit "enfin il faut surtout se faire confiance à soi même" ^^
 
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