Sorence a dit:
Les prochaines fois, fais juste attention à ne pas monter ton cas personnel en généralité et à ne pas inciter à l’usage de produit. On applique ces règles à tous les produits, qu’ils soient psychoactifs ou non, légaux ou non, médicinaux ou non. La plupart du temps, porter simplement de l’attention à ses tournures de phrase permet d’éviter ces écueils.
Je ne montre pas mon cas personnel comme une généralité. La pharmacologie du kava permet une consommation quotidienne sans tolérance avec un effet anxiolytique significatif (même si plus légers que du valium bien-sûr) voir même une ivresse légère pendant une à 2 heures. C'est un fait scientifique établi qui n'est pas encore totalement expliqué, du fait de la complexité de la pharmacologie des kavalactones.
Pour ce qui est des règles, il faut les utiliser et (surtout) les bafouer avec discernement. Tout comme chaque bouffée de cigarette électronique est meilleure qu'une bouffée de cigarette, si une consommation de kava peut remplacer un besoin de n'importe quel GABAergique (dont le principal problème de cette classe de produit est de créer une tolérance), alors une RdR qui ne se marche pas sur la tête dicte d'inciter à cette prise. C'est toujours mieux de ne rien prendre, mais si il faut prendre quelque chose, alors c'est mieux de s'orienter vers quelque chose qui déstabilise le moins (produit ou ROA, agoniste partiel plutôt agoniste total THC/cannabinoïde de synthèse, etc). Si la personne veut vraiment prendre un risque important, mettons une IV, alors pas de jugement c'est important de fournir une information rigoureuse et de qualité pour réduire au maximum les risques.
Mais on peut pas ne pas placer toutes les pratiques sur la même échelle. Il faut "juger" de la dangerosité des choses. Je pense qu'on peut au contraire inciter à des pratiques (et donc l'usage de certains produits) plutôt qu'à d'autre dans un soucis de réduction des risques.
si un jour j'ai la demande pour témoigner et authentifier une vraie sativa qui porte sur la libido (pour le super pal d'acier nickel chrome) alors j'aurai du kava ou du kudzu à portée pour me défiler du spleen cette X ci. Ce ne serait qu'une stratégie d'homme moderne civilisé averti... Mais cela ne peut probablement pas arriver. Triste Monde crashé...
Ca a l'air d'être une stratégie millénaire au vanuatu !
Le kudzu un de mes collègues m'en a parlé, je n'ai pas essayé mais c'est toujours intéressant, surtout pour savoir avec quels mécanismes les effets positifs arrivent. De ce que j'en ai perçu, ça m'as l'air plus à ranger dans la case "adaptogène" que vraie "drogue". Le kava quand ça pête bien, ça se sent clairement jusqu'au moment ou on mange et là l'effet d'ivresse deviens presque imperceptible, et seul une relaxation subtile reste. Relaxation qui est encore un tout petit peu présente le lendemain matin.