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Juste pour dire

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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"Pour rétablir un peu d'objectivité", puis citer un bout de phrase tronqué et complètement sorti de son contexte... bon.

Franchement Laura, puisqu'en toute logique c'est moi que tu vises, "la bien-pensance moralisatrice" c'est tout et surtout n'importe-quoi. C'est comme si tu insultais ma mère : tellement random que seule la charge négative compte et non les mots eux-même.

Parmi tous les trucs que je pourrais rectifier, je me contenterai d'un (déjà dit à Xochi mais bon) : "neuro-atypie" ce n'est pas un terme médical, mais sociétal. Il a été élargi au fur et à mesure de son utilisation à tout personne dont le fonctionnement psychique diffère de celui de la norme. À ce qui me diront que la norme n'existe pas, bah si : c'est justement à partir d'elle qu'on définie le trouble mental. Les locuteurs les plus avertis (tout le monde ne s'intéresse pas à l'étymologie ni n'a accès aux mêmes informations) savent très bien que ce terme a perdu sa valeur médicale en prenant sa valeur sociétale. C'est un mot dont l'usage a changé, abus si l'on veut, évolution si l'on préfère, comme de nombreux mots de la langue française
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Que ce soit bien clair - et j'avoue que certains termes utilisés, comme "prescrire", pouvaient être ambiguës (pour ce dernier, je l'utilisais dans son premier sens : https://fr.wiktionary.org/wiki/prescrire). Je ne doute pas un instant que prendre des psychédéliques soit dangereux pour une personne schizophrène, plus dangereux que la moyenne j'entends (puisque ça l'est de toute façon). J'ai aucune connaissance précise à ce sujet, ce sont mes préjugés qui parlent, mais je crois qu'ils rejoignent un consensus.

Seulement la question à laquelle je voulais répondre porte sur ce que devait faire Indica. Où l'on verse dans le champ de l'éthique, donc merci de remballer l' "objectivité". La problématique que je vois est la suivante : faut-il prendre la décision à la place de cette personne, parce qu'elle est schizophrène ?
(Il y a aussi la question du tiers : Indica ne va pas empêcher son ami de prendre un psyché, mais il peut ne pas prendre la responsabilité de lui en donner.)
Ma réponse est la suivante, et je vais me paraphraser parce que j'ai vraiment la flemme de reformuler : "c'est d'après cette conviction que j'aurais voulu demander l'avis de personnes schizophrènes. Parce que ce sont elles qui savent le mieux la balance entre équilibre psychique et goût de l'expérience, entre infantilisation pour son bien et droit à se gouverner soi-même. On n'aurait pas de réponse unie, mais on aurait des éléments de réponses plus légitimes, à mon sens. "

J'espère que c'est plus clair, à ce stade si l'on ne comprend toujours pas mon intention je jette l'éponge. J'aurais bien aimé que ça devienne un super débat éthique sur la responsabilité, ça aurait été beaucoup plus intéressant.
 

Sandman

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Je veux bien avoir un débat sur l'éthique, tu pose une question censée. J'ai répondu en ces termes : Oui je pense que l'on peut prendre des décisions pour une personne parce qu'elle est schizophrène. Cela n'inclut pas toutes les décisions mais celles qui ont traits à sa maladie et aux aspects néfastes de celle ci.

C'est une raison d'agir objective, pour reprendre un terme d'éthique. Raison d'agir objective que perde non seulement partiellement les schizophrènes, mais aussi souvent les gens dans la norme sociale. C'est pour cette raison que l'on ne peut maintenir seul son entière objectivité sur une raison d'agir, on à tous besoin d'un regard extérieur. C'est la base logique de toute thérapie, qu'elle soit orienté vers la psychiatrie ou non.

Il ne s'agit pas de déborder sur le cadre de la liberté de la personne et sur sa raison d'agir subjective, mais de l'informer des dangers objectifs et réels, et de la contraindre si elle n'est pas en état de prendre une décision lucide ou si elle menace l’intégrité physique ou psychologique d'autre personnes. La vie en société implique des normes, objectives ou non, mais dans le cas de la protection direct de la personne contre elle même je pense que c'est justifiée.

Et encore une fois je veux bien entendre un avis contraire sur l'éthique, mais il faut alors proposer d'autres solutions pour encadre ou guérir les malades atteints de pathologies.

Tridimensionnel a dit:
Franchement Laura, puisqu'en toute logique c'est moi que tu vises, "la bien-pensance moralisatrice" c'est tout et surtout n'importe-quoi. C'est comme si tu insultais ma mère : tellement random que seule la charge négative compte et non les mots eux-même.

C'était une petite blague qui m'était destiné en fait (parce que je fais souvent des diatribes complaisantes sur la morale). Pour alléger "l'ambiance" de mon propos. Ne t'inquiète pas quand il te "viseras" tu le sauras en voyant le pavé (et toc !). ^^
 
D

Deleted-1

Invité
Lol, je visais en partie Tridi et pas toi Sandman (ce coup-ci, mais ce n'est que partie remise :) ).

En fait je visais un peu tout le monde, surtout ceux qui s'engagent dans un mouvement de penser, une quelconque tendance. On aime tous se faire valoir au travers de la morale, et moi le premier, mais je commence à comprendre comment cette manière d'être individualiste fait le jeu de notre cher système capitaliste et libérale, en disant aux gens de librement penser ce qu'ils veulent, de revendiquer tout ce qui leur passe par la tête, tant qu'ils ne s'en prennent pas véritablement au système. L'important étant que les individualités restent bien individualisées et individuelles, au lieu de se fédérer, de se regrouper et permettre une individuation d'abord individuelle, puis collective. En gros tant que la masse se prend la tête pour des broutilles en croyant dénoncer les grands maux de la société, ou en prônant des valeurs toujours plus morales les unes que les autres, en mode c'est moi qui suis le plus empathique/tolérant/bienpensant/écolo/vegan etc, ce qui fait le jeu du système c'est que toutes ses revendications clivent les gens dans leurs croyances respectives, en se comparant, en se vilipendant, en s'accusant de ses propres torts comme d'habitude. Au final ça fait passer à côté des vrais problèmes en créant des gueguerres d'ego au lieu de permettre une véritable action politique, bref plus des mots et du réagir, mais de l'agir.

Pour en revenir au sujet initial des étiquettes, ce que je n'ai pas compris c'est comment des schizophrènes pourraient décider de comment les étiqueter, enfin je comprends le fait de se respecter, mais si je peux simplifier la chose à ce point là, j'ai du mal à concevoir l'idée de demander à un schizophrène comment il préfèrerait qu'on nomme sa pathologie...ou si ça le dérange qu'on dise de lui qu'il est "schizo". Du peu que je connaisse les problématiques de personnes atteintes de troubles mentaux avérés, je crois que le fait d'avoir le choix de se définir une étiquette, ou de choisir si il est acceptable d'être étiqueté (de manière médicale ou sociétale) comme ceci ou cela est vraiment la dernière de leur préoccupation. Un problème superficiel vis à vis des difficultés qu'ils rencontrent au quotidien. Et en voyant le comportement de certains malades, je reste convaincu qu'il est préférable qu'un corps médical qui se veut objectif (tout en étant critiquable sur bien des aspects, sur certaines manières de traiter les patients) continue de gèrer et accompagner les malades dans leur médication, en prenant en compte leurs troubles.

Après on ne peut pas tomber dans l'excès de sympathie en gérant tous les gens qui ont du mal à se lever le matin, c'est compliqué de faire la différence entre ceux qui simulent et ceux qui sont vraiment malades, et y a des problèmes plus importants à traiter. C'est triste que certains restent sur le carreau, mais encore une fois attaquer le soit disant méchant corps médical ou tous les médisants apathiques qui parlent mal des personnes atteintes de troubles mentaux, c'est faire des procès moraux qui ne mènent qu'à cliver les gens, mettant d'un côté les individus sympathiques et se croyant dans la vérité la plus juste, et de l'autre côté les individus les plus pragmatiques, se croyant dans la vérité la plus réaliste.
Et tout ça en passant à côté du véritable problème : les politiques et les coupes budgétaires ne permettant pas au corps médical de travailler convenablement, d'où les travers qu'on lui connait, et qu'il faut dénoncer. Mais le but de mon commentaire vise à s'attarder sur la manière de dénoncer ces travers, en ne culpabilisant pas les gens non informés qui ne peuvent que dire des conneries, mais en pointant du doigt les véritables fautifs : le gouvernement et ses politiques libérales qui ne font pas de bien au social, et encore moins au lien social, tant qu'on continue d'exprimer son individualisme qui est par ailleurs récupéré. Bref tout ceci est un problème pour moi éthique, et non moral, bien qu'on préfère s'embrouiller pour des raisons morales, parce que ça n'est que des mots théoriques et ça évite tout engagement pratique véritable, éthique.
 

Sandman

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Bon bah le v'la l'pavé.
 

Skruffy

Holofractale de l'hypervérité
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Pourquoi aller en soirée quand on peux aller en teuf?

Sinon je viens de rencontrer un mec super sympa qui va devenir un bon pote je pense, c'est cool par ce que ca fait déja 2 mois que je suis dans mon université et j'avais pas trop rencontré de personnes avec qui je me suis lié
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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@Sandman je voulais te répondre et puis une grosse quantité de devoirs m'est tombée dessus, j'ai l'impression de ne plus avoir de ressource pour la pensée personnelle. On verra ce WE si j'ai réussi à m'en dépatouiller.

Du coup, juste pour dire : j'ai tendance à faire les choses au dernier moment, mais le meilleur moyen de me motiver reste de me mettre en colère. L'une de mes profs est une vraie connasse et j'ai bien l'intention de lui montrer que je peux me démerder sans elle.
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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Question pour un champignon, vaut-il mieux se taper 500mg de ké en une soirée ou 100mg de ké par jours pendant 5 jours ? :0

(Je sais qu'on est censé en prendre une fois puis renouveler l'expérience une semaine après minimum, là n'est pas la question)

J'me pose ces questions pour la toxicité et la tolérance, serais-je plus tolérant si je consomme beaucoup en une journée avec une pose d'une semaine avant de me refaire un 500mg, ou en consommant 5 jours de suite 100mg et profiter d'une heure sous ké par jours, avec une semaine de récupération, au lieu de 5 heures consécutives et d'une semaine de récupération aussi ?

Et est-ce plus toxique de se faire 5 heures d’affilées sous ké avec une semaine de recup, ou une heure de ké tous les jours pendant 5 jours avec une semaine de recup ?
 
D

Deleted-1

Invité
Curieux de lire une étude là dessus si ça existe. Je pense que c'est pire d'enchainer 5 jours de ké plutôt qu'une grosse défonce d'un point de vue toxicité, mais en fait j'en sais rien. Pour la tolérance, 5 jours consécutifs c'est pire qu'une grosse soirée je pense, parce que la tolérance sera bien là avec l'envie d'en reprendre en mode c'est pas une petite fois qui va me faire du mal. Et hop t'es reparti pour 2, 3 ou 4 jours faciles...
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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Merci, c'est un peu ce que je me suis dis aussi...

Je me dis que si on le fait tous les jours le corps se défend et la tolérance s'installe bien plus vite ?

Sans compter la dépendance psychologique qui en prend un coup, ça peut même devenir une sale routine, genre après le boulot ou avant de dodo...

Niveau toxicité par contre je sais pas, à mon avis ça doit être l'inverse, plus tu te prends un gros dosage dans la gueule, plus c'est toxique ?

De toute façon j'ai que 1g5 et je n'en reprendrai plus...

Je sais déjà même pas pourquoi j'en ai pris...

Peut être pour arrêter de boire à nouveau...

L'alcool c'est la pire des dépendances je crois, tellement facile d'accès et tellement démocratisée, banalisée... Légale...
 
D

Deleted-1

Invité
Aiskhynê a dit:
Je me dis que si on le fait tous les jours le corps se défend et la tolérance s'installe bien plus vite ?

Ça parait évident, en tout cas c'est ce que je remarque chez moi :)

Sinon on tape de la ké parce que c'est simple et pas cher, ça te stimule en t'anesthésiant, tout en te trippant comme un trip, et te désinhibant comme l'alcool. Les effets ne dure pas trop longtemps et font amplement leur taffe, malgré la tolérance.

C'est un piège facile.
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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Je sais mdr, j'étais un kétosaure par le passé et on va dire que j'ai lâché la ké pour le dxm et je gérais pas mieux...

Mais bon on va dire que j'ai appris de mes erreurs et que la bah je me contenterai d'un g et demi.

Ça m'aidera à faire la transition à 0 alcool, les trips me faisant plus rien de nouveau...

Après ça ne règle pas le problème de fond de l'addiction mais là déporte seulement et peut cependant me permettre de faire un break suffisent pour que l'alcool me dégoûte et que les trips refassent leurs taff...

Misère... N'ai marre de tourner en rond systématiquement quand je pense m'en être sorti...
 
D

Deleted-1

Invité
Courage gars, j'espère que tu vas te contenter de ce que tu as. Ou apprendre à te modérer...et je sais que c'est pas évident...

En fait je crois qu'il n'y a que l'âge qui calme nos pulsions et passions. Quand on n'est plus capable d'endurer le mal qu'induit des consos de drogue. Moi j'ai pas encore trente ans, mais j'espère arrêter dans les prochaines années pour ne pas continuer à tourner en rond dans mes consos jusqu'à je ne sais quand...pour l'instant je me laisse vivre, mais je me dis de plus en plus que je le payerai plus tard, et ça c'est pas cool.
 

fruzz

Sale drogué·e
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Aujourd'hui je me suis souvenu que le principe d'un être humain c'est d'avoir un corps, des émotions et un égo^^
 

Aiskhynê

Chatterrante acidulée
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Y'a un bug quand je poste ça s'affiche pas :0

Édit : ah bah maintenant si...
 

Sandman

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Laura Zerty a dit:
Moi j'ai pas encore trente ans, mais j'espère arrêter dans les prochaines années

T'espère arrêter quoi ?

Il y a des choses auxquelles on tient plus que d'autres...
 
D

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Invité
De me droguer de manière régulière et abusive. D'avoir besoin de m'oublier, de me perdre pour me retrouver. De trop souvent fuir ma réalité en n'acceptant pas le réel.
 

Sandman

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Ça j'avais compris Laura ^^

Non je voulais dire quelles drogues précisément ?
 
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Invité
Disso, stim, et cannabis. Là j'ai bien freiné sur le 3-meo-pcp qui commençait à me rendre fou, et sur la 3-mmc à cause des sales descentes de début de semaine (j'ai eu une phase où je me suis laissé aller), pour au final compenser avec de la ké...chepa si j'y gagne au change... Pour les joints et l'alcool ça va, depuis le temps j'ai appris à me modérer. Pour l'instant je ne me vois pas arrêter, je vais déjà tâcher de moins abuser.
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Le forum prends une posture bien pessimiste en ce moment .
 
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