Trickster a dit:
Effectivement le pompier aurait pu être un peu plus cool mais il faut bien comprendre que si vous les appelez en expliquant que vous avez pris de la drogue et que vous avez absolument tous les symptômes d'une crise d'angoisse il y a peu de chance qu'ils vous prennent au sérieux parce qu'ils en ont 10 par jours des appels comme ça et ils ont effectivement d'autres choses à gérer (drogue ou pas ils vont pas déplacer une équipe pour une crise d'angoisse).
Quand je bossais aux urgences ce genre de cas n'était effectivement pas la priorité (le service ne va pas s'arrêter pour vous donner un valium quoi) mais vous serez quand même pris en charge donc faut pas hésiter à y aller c'est fait pour ça, ça t'aurais évité de souffrir 2 heures de plus, la plupart du temps les mecs partaient avant même qu'on leur donne leur valium ;)
Ouai je me doute bien qu'ils ont autre chose à faire que de s'occuper des gens qui sont dans la merde par leurs fautes, et par extension ceux qui prennent des drogues. Mais du coup quand on les appelle pour un coma éthylique, est-ce qu'ils sortent aussi le même discours ?
Et surtout, ça n'avait rien d'une crise d'angoisse. Je flippais certes mais c'était tout à fait contrôlable, le cerveau passé en mode survie j'étais très clair dans mon esprit et mes propos et je leur ai même dis que j'étais désolé de les appeler pour ça, mais que là ça allait vraiment très mal et que je peinais de plus en plus à respirer. Je répète ça n'avait vraiment rien d'une crise d'angoisse. Ca s'est installé petit à petit alors que j'étais super chill, au début je faisais comme si de rien n'était, et au bout d'un moment l'intensité allant croissante était telle que je me suis barré en vitesse dehors, peinant à respirant comme jamais.
Dans le post que j'ai cité plus haut, c'est les mêmes effets en plus light :
https://www.psychonaut.fr/Thread-Allergie-aux-champignons
"Seulement j'ai des réactions assez étranges qui m'arrive de plus en plus souvent (ça ne me le faisait pas avant, je dirais que ça m'arrive depuis septembre à peu près et c'est de pire en pire). Quand je prends des champignons, j'ai le nez qui se bouche, je me mouche sans arret, j'ai parfois le visage qui me gratte
et surtout j'éprouve des difficultés à respirer. Je ne sais pas si c'est psychologique, mais je me sens comme oppressé, comme si je n'inspirais pas assez d'air et je suis obligé de prendre de grande inspiration. Ce n'est pourtant pas de l'angoisse, je suis à chaque fois dans de bonne conditions et très relaxé, je me connais plutôt bien et je connais ce que je prends. de plus, mon copain en prends à chaque fois avec moi et lui n'a jamais ce genre de réaction."
D'ailleurs deux jours après je me sens toujours la poitrine un peu serrée, c'est pas psychologique.