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I'll be back.
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Application trip sur l'iphone...if if
papi
Holofractale de l'hypervérité
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Je sais pas ou foutre ca mais j'avais envie de share (c'est pas de moi of course) :
via The day after you die
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DasFrog
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Je suis tombé complètement par hasard sur ce topic et j'ai vraiment accroché sur ta première Tiax. Je peux l'utiliser en fond d'écran ? 
(Bon en fait c'est déjà fait mais comme ça j'ai la conscience tranquille :p )
(Bon en fait c'est déjà fait mais comme ça j'ai la conscience tranquille :p )
Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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light-my-fire a dit:
Le blog, je sais pas quel but il a selon l'auteur, ya aucune info ni rien, mais il a sa "propre cohérence" j'ai envie de dire. Une suite de photo qu'on ne pourrait relier par un seul concepte, mais qui assemble plusieurs thèmes (architecture, tag, portrait de femme (de trés bon gout d'ailleurs!)) pour former son propre caractère. Un petard, une page. De temps en temps.
Saankan
Holofractale de l'hypervérité
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Une petite image faite aujourd'hui pour accompagner un bout de texte qui trainait sur un de mes DD depuis des années. Crayon + encre de chine.
Hiver nucléaire
Pour la première fois depuis ce jour ou des milliers d'astres churent du ciel, je suis aujourd'hui retourné à la surface.
Tandis que je montais, je tentais de ne pas m'imaginer ce que je pourrais trouver la haut, à l'air libre. J'essayais, en vain, de me figurer un monde vide, blanc, neuf alors que je marchais, machinalement, un pas après l'autre, ma main droite caressant la rugueuse paroi de béton, la gauche soutenant la sangle de mon Ak. « Puisque je ne peux m'attendre à tout, autant m'attendre à rien », je me ressassais en boucle ces quelques mots, m'efforçant de me convaincre au fur et à mesure que je me rapprochais des sas de sécurité dont les lourdes portes de métal rouillaient en paix depuis des années.
Mes efforts furent vains. Ma curiosité, mon imagination ne me laissaient pas en paix une seule seconde. Mes souvenirs remontaient à la surface. Ma vie avant la vie se rappelait à moi. Trop souvent, ces dernières années, je me suis réveillé en sueur, paniqué, un sentiment d'urgence m'oppressant cependant que je revivais le jour ou l'humanité failli à disparaître. Encore aujourd'hui, je me souviens avoir désiré ardemment ce jour, avoir conspiré, planifié. Je me souviens avoir mis en œuvre, je me souviens avoir créé cette inexorable spirale de mort. Je me souviens avoir lutté pour déplacer les pouvoirs, je me souviens avoir prononcé des discours enflammés sur la nécessité d'enflammer le ciel, je me souviens avoir œuvré au chaos, je me souviens avoir désiré cette entropie, et je me souviens avoir trahi ma cause.
Je me souviens avoir failli. Je me souviens avoir regretté, m'être enfui, m'être caché, avoir entrainé certains vers ces abris inconnus de tous. Aujourd'hui, je suis un héros, je suis celui qui a sauvé les siens. Mais je me souviens qui j'étais, je sais encore qui je suis. Si jamais ceux qui me tiennent en si haute estime savaient que je suis en grande partie responsable de la mort de leur civilisation, je sais qu'ils me tueraient. Et aujourd'hui comme hier, je me trouve incapable de mettre fin à cette insupportable mascarade. L'instinct de survie est bien trop ancré en moi pour me permettre de mettre fin à mes jours. Singe savant, haïssant sa propre condition, ses limites, je ne peux pas même rejoindre ce néant que je désire tant, je suis trop faible pour mourir, je suis condamné à vivre avec mes démons.
Je suis remonté à la surface, torturé, damné, amer, aigri, me haïssant. J'imaginais un monde en ruine, peuplé de rares survivants pleurant leurs morts et me vouant aux gémonies. Je croyais surgir dans un monde en guerre, les cieux emplis de flammes, les hommes bestiaux luttant pour survivre, dans une parodie mutée de l'état de guerre de tous contre tous d'Hobbes. J'espérais que l'un d'entre ces belligérants imaginaires me reconnaissent et vienne me mettre en pièces. J'espérais une rédemption par le fer et par le sang.
Non sans une appréhension certaine, j'ai ouvert les lourds ventaux d'acier et je me suis faufilé à l'extérieur. Je n'ai pas pu faire plus de trois pas. Putain ce que j'étais loin du compte. A coté de la plaque, vraiment. Ce qui m'a choqué, ce qui m'a sidéré, ce qui m'a figé, ce fut le silence. Un silence total, affreux, étouffant, insupportable. Même au fin fond des tunnels les plus reculés, la ou la pierre étouffe toute trace de mes congénères, le silence n'était pas si complet, si absolu.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi, debout, l'oreille aux aguets, tentant de percevoir un bruit dont je n'étais pas la source. Ce n'est qu'ensuite progressivement, que j'ai remarqué la neige. Partout, couvrant chaque pouce de béton, chaque carcasse de voiture, chaque tas de gravas, chaque cadavre. La neige tombait, épaisse, d'un gris sale, chargée de poussières radio-actives, sans discontinuer depuis je ne sais combien de temps. Pour la première fois depuis des années, je me suis senti en paix avec moi-même. Je n'ai plus rien regretté. La vision de cette agglomération en ruine recouverte de neige poudreuse avait un je ne sais quoi de féérique, de fabuleux, de distant.
Quelques minutes ou quelques heures plus tard, je me suis retourné vers les lourdes portes, les ai contemplées pendant un court instant, puis ai décidé de m'éloigner. Aujourd'hui, je suis à la surface et je finis ce que j'aurais du faire il y a bien trop longtemps, je meurs.
Hiver nucléaire
Pour la première fois depuis ce jour ou des milliers d'astres churent du ciel, je suis aujourd'hui retourné à la surface.
Tandis que je montais, je tentais de ne pas m'imaginer ce que je pourrais trouver la haut, à l'air libre. J'essayais, en vain, de me figurer un monde vide, blanc, neuf alors que je marchais, machinalement, un pas après l'autre, ma main droite caressant la rugueuse paroi de béton, la gauche soutenant la sangle de mon Ak. « Puisque je ne peux m'attendre à tout, autant m'attendre à rien », je me ressassais en boucle ces quelques mots, m'efforçant de me convaincre au fur et à mesure que je me rapprochais des sas de sécurité dont les lourdes portes de métal rouillaient en paix depuis des années.
Mes efforts furent vains. Ma curiosité, mon imagination ne me laissaient pas en paix une seule seconde. Mes souvenirs remontaient à la surface. Ma vie avant la vie se rappelait à moi. Trop souvent, ces dernières années, je me suis réveillé en sueur, paniqué, un sentiment d'urgence m'oppressant cependant que je revivais le jour ou l'humanité failli à disparaître. Encore aujourd'hui, je me souviens avoir désiré ardemment ce jour, avoir conspiré, planifié. Je me souviens avoir mis en œuvre, je me souviens avoir créé cette inexorable spirale de mort. Je me souviens avoir lutté pour déplacer les pouvoirs, je me souviens avoir prononcé des discours enflammés sur la nécessité d'enflammer le ciel, je me souviens avoir œuvré au chaos, je me souviens avoir désiré cette entropie, et je me souviens avoir trahi ma cause.
Je me souviens avoir failli. Je me souviens avoir regretté, m'être enfui, m'être caché, avoir entrainé certains vers ces abris inconnus de tous. Aujourd'hui, je suis un héros, je suis celui qui a sauvé les siens. Mais je me souviens qui j'étais, je sais encore qui je suis. Si jamais ceux qui me tiennent en si haute estime savaient que je suis en grande partie responsable de la mort de leur civilisation, je sais qu'ils me tueraient. Et aujourd'hui comme hier, je me trouve incapable de mettre fin à cette insupportable mascarade. L'instinct de survie est bien trop ancré en moi pour me permettre de mettre fin à mes jours. Singe savant, haïssant sa propre condition, ses limites, je ne peux pas même rejoindre ce néant que je désire tant, je suis trop faible pour mourir, je suis condamné à vivre avec mes démons.
Je suis remonté à la surface, torturé, damné, amer, aigri, me haïssant. J'imaginais un monde en ruine, peuplé de rares survivants pleurant leurs morts et me vouant aux gémonies. Je croyais surgir dans un monde en guerre, les cieux emplis de flammes, les hommes bestiaux luttant pour survivre, dans une parodie mutée de l'état de guerre de tous contre tous d'Hobbes. J'espérais que l'un d'entre ces belligérants imaginaires me reconnaissent et vienne me mettre en pièces. J'espérais une rédemption par le fer et par le sang.
Non sans une appréhension certaine, j'ai ouvert les lourds ventaux d'acier et je me suis faufilé à l'extérieur. Je n'ai pas pu faire plus de trois pas. Putain ce que j'étais loin du compte. A coté de la plaque, vraiment. Ce qui m'a choqué, ce qui m'a sidéré, ce qui m'a figé, ce fut le silence. Un silence total, affreux, étouffant, insupportable. Même au fin fond des tunnels les plus reculés, la ou la pierre étouffe toute trace de mes congénères, le silence n'était pas si complet, si absolu.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi, debout, l'oreille aux aguets, tentant de percevoir un bruit dont je n'étais pas la source. Ce n'est qu'ensuite progressivement, que j'ai remarqué la neige. Partout, couvrant chaque pouce de béton, chaque carcasse de voiture, chaque tas de gravas, chaque cadavre. La neige tombait, épaisse, d'un gris sale, chargée de poussières radio-actives, sans discontinuer depuis je ne sais combien de temps. Pour la première fois depuis des années, je me suis senti en paix avec moi-même. Je n'ai plus rien regretté. La vision de cette agglomération en ruine recouverte de neige poudreuse avait un je ne sais quoi de féérique, de fabuleux, de distant.
Quelques minutes ou quelques heures plus tard, je me suis retourné vers les lourdes portes, les ai contemplées pendant un court instant, puis ai décidé de m'éloigner. Aujourd'hui, je suis à la surface et je finis ce que j'aurais du faire il y a bien trop longtemps, je meurs.
Supervixen
Holofractale de l'hypervérité
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Tu gères Saankan, ton dessin fait un peu penser à un mix de Tardi et Bilal.
PinkieDeL
Holofractale de l'hypervérité
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Dites, pour ceux qui touchent leur bille et qui s 'amuseraient a faire des vidéos psyché, j'ai un track en cours (le dernier dans le post "creation fruity loop")
Et pour le faire circuler un peu mieux (genre je recherche fortune gloire célébrité et groupies qui me lanceraient leur string et tout et tout) j'aimerai bien le faire tourner sur youtube/daillytruc etc, mais une image fixe c'est pas forcement très beau...
En sachant que j'sortirai pas d'album et que j'risque pas de gagner des sousous avant pas mal d'année c'est surtout pour le fun (en plus je les joue que très rarement en dj-set vu que ma compo et mes mix sont rarement compatible)...
Bref, si ça branche l'un d'entre vous de se taper un petit délire faites moi signe :)
Et pour le faire circuler un peu mieux (genre je recherche fortune gloire célébrité et groupies qui me lanceraient leur string et tout et tout) j'aimerai bien le faire tourner sur youtube/daillytruc etc, mais une image fixe c'est pas forcement très beau...
En sachant que j'sortirai pas d'album et que j'risque pas de gagner des sousous avant pas mal d'année c'est surtout pour le fun (en plus je les joue que très rarement en dj-set vu que ma compo et mes mix sont rarement compatible)...
Bref, si ça branche l'un d'entre vous de se taper un petit délire faites moi signe :)
Saankan
Holofractale de l'hypervérité
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Self destruction is the path to redemption.
Destroy life.
Let hatred fuel my mind, let it flow and consume me, since
I hate life, I hate myself and will
Use its raw power to strengthen my arm.
I am the son of a wolf and the moon,
Where I strike, none shall be left alive,
Where I go, I bring pain and sorrow,
I live by the sword, and will die by the sword.
Death I embrace you, so you can empower me,
Through your realm I went by,
Once dead I now roam free,
Born again, great equalizer, due to obliterate this plane.
I shall cremate this world, burn down all that still defies thee,
To you I shall return, for I truly belong nowhere but to entropy
Swift is my progression, bringer of coercion,
I destroy life.
Merci vix' au passage. Celui-ci est bien moins réussi. mais j'assume, et je suis très très déchiré.
Destroy life.
Let hatred fuel my mind, let it flow and consume me, since
I hate life, I hate myself and will
Use its raw power to strengthen my arm.
I am the son of a wolf and the moon,
Where I strike, none shall be left alive,
Where I go, I bring pain and sorrow,
I live by the sword, and will die by the sword.
Death I embrace you, so you can empower me,
Through your realm I went by,
Once dead I now roam free,
Born again, great equalizer, due to obliterate this plane.
I shall cremate this world, burn down all that still defies thee,
To you I shall return, for I truly belong nowhere but to entropy
Swift is my progression, bringer of coercion,
I destroy life.
Merci vix' au passage. Celui-ci est bien moins réussi. mais j'assume, et je suis très très déchiré.
Ca fait longtemps que j'avais pas fait de mise à jour sur les créations de Loütrasse et moi. Voici donc :
En teuf dans une ancienne colonie de vacances abandonnée :
A Sedan avec Totoro pour le festival Chimeria :
D'autres trucs en vrac :
En teuf dans une ancienne colonie de vacances abandonnée :
A Sedan avec Totoro pour le festival Chimeria :
D'autres trucs en vrac :
Supervixen
Holofractale de l'hypervérité
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Rien de travaillé là-dedans (mais ça passerait dans Vice). CEPENDANT, cette photo atteste 1) qu'il neige 2) que je possède un buste en cire (1,5€ à Noz) 3) éventuellement, que je suis vaguement déchirée. Si quelqu'un, en passant, arrivait à me dire qui c'est (oui je sais le flash c'est une monstruosité mais il fait nuit et c'est pour le genre), il recevra son poids en sucettes toussa.
edit : alors un pote a suggéré Karl Marx, mais Darwin ça colle aussi.
edit : alors un pote a suggéré Karl Marx, mais Darwin ça colle aussi.
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Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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woo , ca doit etre génialement trippant de savoir dessiner comme ca !
Je trouve celui la particulièrement bien réussi
un entremélage de concepte transformé visuellement a la perspective déformée mais harmonieuse!
(THC + autre chose ? :p )
Je trouve celui la particulièrement bien réussi
un entremélage de concepte transformé visuellement a la perspective déformée mais harmonieuse!
(THC + autre chose ? :p )
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Deleted-1
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ThC principalement, avec une année de psyché en abondance par dessus arf, oui ça développe la créativité de partir loin :D
L'harmonie c'est une forme d'équilibre, après ma méthode est : fumer, me caler dans mon lit avec mes écouteurs, partir, laisser les "flashs" visuels arriver, et paf j'ai plus qu'à retranscrire sur papier ce que j'ai vu dans mon esprit, après c'est juste de la construction imaginative...et du dessin.
L'harmonie c'est une forme d'équilibre, après ma méthode est : fumer, me caler dans mon lit avec mes écouteurs, partir, laisser les "flashs" visuels arriver, et paf j'ai plus qu'à retranscrire sur papier ce que j'ai vu dans mon esprit, après c'est juste de la construction imaginative...et du dessin.
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Deleted-1
Invité
Supervixen a dit:Rien de travaillé là-dedans (mais ça passerait dans Vice). CEPENDANT, cette photo atteste 1) qu'il neige 2) que je possède un buste en cire (1,5€ à Noz) 3) éventuellement, que je suis vaguement déchirée. Si quelqu'un, en passant, arrivait à me dire qui c'est (oui je sais le flash c'est une monstruosité mais il fait nuit et c'est pour le genre), il recevra son poids en sucettes toussa.
C'est Molière !!!
Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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Laura Zerty a dit:
basiquement la meme méthoque que moi. Sauf que moi c'est au piano :P
Jdoi avouer, parfoi je reste coincé dans mes mélodies mentales et j'ai la flemme d'aller les projeter sur le réel de mon calvier. Mais ca vaut la peine de se lever quand meme! on en est content aprés