Zora
Elfe Mécanique
- Inscrit
- 13 Mar 2014
- Messages
- 352
En France, chaque centre et chaque médecin à son protocole donc on trouve tous les cas de figure. La plupart du temps, je trouve les protocoles trop rigides dans le sens où c'est le sujet demandeur de soins et de substitution qui doit se plier au protocole alors que perso, je pense que c'est le protocole qui devrait s'adapter au sujet. Je ne dis pas non plus qu'il faut faire de la prise en charge "freestyle", je pense que le cadre est important (voire très important) mais qu'il faut savoir adapter en fonction des situations et des individus.
C'est typiquement le genre de truc qui m'énerve. A mon sens, quand quelqu'un est sous traitement de substitution, on ne devrait pas le contrôler pour autre chose que les opiacés, sauf dans le cadre d'un programme de soin clairement établi entre le médecin et le patient.
Je suis complètement d'accord avec toi sur la notion de respect de la vie privée.
J'espère que ton nouveau médecin sera au top dans l'exercice de son art et qu'il sera à ton écoute.
Je trouve ça lamentable !!
Je pense que ça n'a rien à voir avec la pharmacie. La délivrance de Méthadone (comme pour tous les autres médocs classés comme stupéfiants) se fait selon des règles strictes (ordonnances sécurisées, durée limitée, pas de renouvellement possible ect...) mais c'est le médecin qui décide si la délivrance doit être quotidienne ou hebdomadaire ou autre. La durée maximale de prescription de la Métha est de 14 jours maxi.
Notion de "bas seuil" et de "haut seuil" :
Schématiquement, voilà comment ça se passe dans le centre de ma région mais je le rappelle, chaque centre à sa façon de faire (ça me fait bien rire la notion d'égalité des soins en France, bref, je m'égare...)
Lors de l'induction de la Métha, le personne substituée bénéficie d'une délivrance quotidienne avec des contrôles urinaires réguliers + entretiens médicaux, infirmiers, éventuellement psycho, assistante sociale... Le "bas seuil" correspond à un cadre assez "serré".
Lorsque les contrôles urinaires sont négatifs, que la dose de métha n'est pas trop élevée (de 60/70mg /jour), que la personne substituée se sent prête et que l'équipe est ok, alors la personne substituée peut passer en "haut seuil", c'est à dire en délivrance hebdomadaire, ce qui correspond à un cadre plus souple.
Si une personne est suivie en haut seuil et qu'elle dérape, on ressert le cadre et la personne rebascule en suivi "bas seuil".
Dans les deux cas, la baisse ou l'augmentation de la dose et la durée des palliers de la métha se fait en accord entre la personne substituée et le médecin + équipe.
Lorsque la personne substituée est bien stabilisée, elle peut passer en "relais médecin de ville"- il s'agit de consultation avec un médecin généraliste habilité à prescrire la métha sur 15 jours, dans cette phase le cadre s'assouplit encore un peu plus (et là, il devient possible de faire une décroche selon un protocole personnel et exotique mais je sais que cela est très mal perçu par le monde médical et j'en reviens à mon histoire de pouvoir médical que j'ai évoqué un peu plus haut)
Quand quelqu'un débute un sevrage avec de la Métha, personne ne peut dire combien de temps le sevrage va durer parce que ça dépend d'une multitudes de paramètres.
J'espère avoir été assez claire dans mes propos, si ce n'est pas le cas, il faut me le dire pour que je précise.
Tumbleweed :
Quand tu verras ton médecin, essaye de négocier avec lui un cadre plus souple.
Ne te fais pas de "mourron" et ne somatise pas. Si jamais, à un moment, c'est trop difficile : MP !
Que la force soit avec toi (LOL)
Prend soin de toi et reviens nous donner des news.
Tumbleweed a dit:quelques dépistages urines les 3 premiers mois tous positifs au THC dont un aux amphétamines sur lesquels il a fermé les yeux dans son rapport, il me faisait relativement confiance et ne m'a jamais fliqué, ce que je redoutais pas mal... Je voulais arrêter l'héro oui mais pas qu'on empiète sur ma vie privée...
C'est typiquement le genre de truc qui m'énerve. A mon sens, quand quelqu'un est sous traitement de substitution, on ne devrait pas le contrôler pour autre chose que les opiacés, sauf dans le cadre d'un programme de soin clairement établi entre le médecin et le patient.
Je suis complètement d'accord avec toi sur la notion de respect de la vie privée.
J'espère que ton nouveau médecin sera au top dans l'exercice de son art et qu'il sera à ton écoute.
Tumbleweed a dit:je demande un traitement et on me le prescrit par dose journalière depuis maintenant 6 ans
Je trouve ça lamentable !!
Je pense que ça n'a rien à voir avec la pharmacie. La délivrance de Méthadone (comme pour tous les autres médocs classés comme stupéfiants) se fait selon des règles strictes (ordonnances sécurisées, durée limitée, pas de renouvellement possible ect...) mais c'est le médecin qui décide si la délivrance doit être quotidienne ou hebdomadaire ou autre. La durée maximale de prescription de la Métha est de 14 jours maxi.
Notion de "bas seuil" et de "haut seuil" :
Schématiquement, voilà comment ça se passe dans le centre de ma région mais je le rappelle, chaque centre à sa façon de faire (ça me fait bien rire la notion d'égalité des soins en France, bref, je m'égare...)
Lors de l'induction de la Métha, le personne substituée bénéficie d'une délivrance quotidienne avec des contrôles urinaires réguliers + entretiens médicaux, infirmiers, éventuellement psycho, assistante sociale... Le "bas seuil" correspond à un cadre assez "serré".
Lorsque les contrôles urinaires sont négatifs, que la dose de métha n'est pas trop élevée (de 60/70mg /jour), que la personne substituée se sent prête et que l'équipe est ok, alors la personne substituée peut passer en "haut seuil", c'est à dire en délivrance hebdomadaire, ce qui correspond à un cadre plus souple.
Si une personne est suivie en haut seuil et qu'elle dérape, on ressert le cadre et la personne rebascule en suivi "bas seuil".
Dans les deux cas, la baisse ou l'augmentation de la dose et la durée des palliers de la métha se fait en accord entre la personne substituée et le médecin + équipe.
Lorsque la personne substituée est bien stabilisée, elle peut passer en "relais médecin de ville"- il s'agit de consultation avec un médecin généraliste habilité à prescrire la métha sur 15 jours, dans cette phase le cadre s'assouplit encore un peu plus (et là, il devient possible de faire une décroche selon un protocole personnel et exotique mais je sais que cela est très mal perçu par le monde médical et j'en reviens à mon histoire de pouvoir médical que j'ai évoqué un peu plus haut)
Quand quelqu'un débute un sevrage avec de la Métha, personne ne peut dire combien de temps le sevrage va durer parce que ça dépend d'une multitudes de paramètres.
J'espère avoir été assez claire dans mes propos, si ce n'est pas le cas, il faut me le dire pour que je précise.
Tumbleweed :
Quand tu verras ton médecin, essaye de négocier avec lui un cadre plus souple.
Ne te fais pas de "mourron" et ne somatise pas. Si jamais, à un moment, c'est trop difficile : MP !
Que la force soit avec toi (LOL)
Prend soin de toi et reviens nous donner des news.