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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

grivois

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22 Fev 2011
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Psilosophia a dit:
Putain je dois être nul mais j'arrive pas à savoir ce que la prise de psychés a changé en moi. J'ai la nette sensation de manquer de recul sur tout ça, il va falloir que je me pense sérieusement sur la question.

Pourtant ces derniers mois ont été saupoudrés de MXE, niveau recul j'ai été servi.

Cordialement...


J'ai la même vision, mais aussi pendant des années et des années je prenais des psychédéliques pas dans un but absolu d'introspection mais de "rallongement" de délires MDMA en free, boite technos, ou en after avec des potes.

C'est seulement une ou deux fois qu'après un trip je m'étais dit : "Tiens, ça m'a fait un truc profond", sans pouvoir dire si c'était négatif, neutre ou positif.
Ce que j'ai perçu c'est l'effacement de ma timidité (mais est ce les prods dans l'absolu ou le changement en vieillissant tout simplement).

Sinon ça n'a pas altéré mes facultés mentales, en tout cas. Et peut être que mon système nerveux en a aussi pris un coup, mais ça je le regretterai dans 20 ans si c'est le cas.

Si ! La DMT (cf mon TR), m'a vachement apporté, niveau mort (plus peur de la mort du tout, mais pas négativement, une névrose en moins) et niveau vertige (peur du vide). Et tout ça en une soirée, sans en faire l'apologie car c'est aussi roulette russe (ça dépend de la personne, son s&s, son moral, mental, age, etc...).
 
D

Deleted-1

Invité
Faudrait qu'un psycho test d'aller chez le psy en ayant prit un ou deux cartons, peu être que ça peut favoriser le développement personnel arf :mrgreen:
 

grivois

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MMMM j'sais pas si je serai capable, un psychologue-vegas-parano huhu
 

The Void

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Hé vous nous faites la plus grosse blague du forum ou j'ai mal compris ??? :rolleyes:


  • La thérapie psycholytique[SUP]65[/SUP], surtout mise en œuvre en Europe, consiste à administrer des doses moyennes de LSD sur plusieurs jours à intervalles de temps réguliers. Les expériences vécues sous LSD servent comme moyen d'expression thérapeutique dans le cadre de discussions collectives.
  • La thérapie psychédélique, surtout mise en œuvre aux États-Unis, consiste à préparer le sujet avant une administration unique et importante de LSD. Cette expérience doit déclencher un choc qui sert ensuite de point de départ à une restructuration de la personnalité.
La première clinique basant ses soins sur l'application du LSD ouvre ses portes aux États-Unis en 1952. Alfred Hubbard l'utilise notamment pour le traitement des dépressions et de l'alcoolisme. Il est aussi utilisé dans certaines études comme adjuvant des psychothérapies[SUP]19[/SUP].
Le LSD trouve aussi d'autres applications médicales plus accessoires[SUP]10[/SUP].
Sandoz[SUP]51[/SUP] le préconise dans les recherches expérimentales sur la nature des psychoses afin d'étudier les déviations du psychisme. Ainsi, avec la découverte des neuroleptiques, il est étudié en psychiatrie puisqu'il est censé induire une psychose artificielle permettant des recherches sur les mécanismes neurochimiques des psychoses naturelles (schizophrénies, etc.). Les recherches sur le LSD ont mis en évidence le rôle de la sérotonine dans la schizophrénie, notamment par le chercheur J.H. Gaddum. De nombreux psychiatres l'ont par ailleurs expérimenté sur eux-mêmes, avec leurs patients, afin de découvrir des voies meilleures pour des traitements efficaces. Les résultats concrets furent assez décevants. Rapidement, cette molécule ainsi que d'autres drogues psychédéliques, furent abandonnées par les psychiatres.
Des observations cliniques américaines[SUP]66[/SUP] sur des patients en fin de vie ont montré que le LSD permettait d'amoindrir des douleurs résistantes aux antalgiques traditionnels[SUP]67[/SUP]. De plus, dans certains cas, l'introspection provoquée par le LSD a permis d'apaiser les patients.
Avec le classement du LSD comme psychotrope par l'ONU, les expérimentations s'arrêtent, pour reprendre à partir du milieu des années 1980. En 1988, la Suisse autorise des thérapeutes à l'utiliser pour traiter des troubles du comportement alimentaire et des états dépressifs[SUP]68[/SUP][SUP],[/SUP][SUP]69[/SUP]. En 1991, la FDA autorise, pour la première fois depuis les années 1970, un protocole d'essai avec des psychédéliques pour un traitement des addictions[SUP]19[/SUP]. Les recherches à venir concernent[SUP]70[/SUP] : le mode d'action des lysergamides pour tenter d'expliquer la différence d'effets entre le LSD et les autres ; le potentiel thérapeutique du LSD et de la psilocybine dans le traitement des algies vasculaires de la face ; le potentiel du LSD dans les thérapies pour des troubles majeurs de l'anxiété.
En 2007, il n'existe pas de pays avec des médicaments utilisant le LSD qui soit autorisé ou commercialisé, même si d'autres dérivés de l'ergot de seigle non-psychotropes ont trouvé des applications médicales.
Le LSD a été utilisé avec succès comme thérapie de l'alcoolisme et de l'héroïnomanie, ainsi que de la douleur, de l'anxiété et de la dépression des patients cancéreux en fin de vie[SUP]71[/SUP]. En 2012, une méta-analyse, qui porte sur 6 études regroupant 536 patients, met en évidence un lien entre une prise unique de LSD et la baisse d'abus d'alcool chez des alcooliques[SUP]72[/SUP].
 

grivois

Psychonaut
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22 Fev 2011
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D'accord d'accord, c'est un beau copié collé.

Je parlais de mon expérience, ça me paraît pas être une blague de dire que le LSD ne semble pas avoir eu un impact réel sur mon psychisme... Pourtant j'suis plus tout jeune, et j'ai commencé très jeune.


(...)met en évidence un lien entre une prise unique de LSD et la baisse d'abus d'alcool chez des alcooliques(...)

CA à mes yeux c'est une grooooossssssssse blague !
 

The Void

Neurotransmetteur
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20 Août 2013
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Considérer que les prods ne nous apportent rien de notable a long terme reste quelque chose de tres subjectif, et la notion d'apport est tres difficile a définir. Je n'y crois pas une seule seconde car tant d'autres expériences personnelles nous prouvent le contraire! Je vais la jouer généraliste, tout simplement parce que je crois que c'est la somme de toutes les expériences qui fait sens.

Que l'on n'ait pas écrit un roman sous le coup de la fureur poétique, rédigé un traité de philosophie ou inventé la psychanalyse (des drogués géniaux), on devrait néanmoins tous pouvoir ressentir le fait que quelque chose s'est inscrit plus ou moins profondément en nous, comme une marque invisible a l'oeil nu, et pourtant indélébile.
Ne peut-on pas considérer que toute modification de perception, du ressenti, etc., n'est pas déja en soi un apport sur le plan individuel? A ce titre, il me semble évident que les prod. ont un impact indéniable sur le psychisme. S'ils sont capables de nous foutre par terre et faire disjoncter, alors l'inverse, c'est a dire provoquer des expériences positives sur notre environnement et notre psyché, est tout aussi vrai.

En tant que déconditionneurs physiques et psychiques, les prods nous ouvrent de nouvelles portes de perception de notre etre et de notre environnement, et nous incitent généralement a etre davantage a l'écoute de notre corps, ce qui est déja un pas de plus vers la connaissance de son fonctionnement et de ses limites. Cecla inclue par exemple la connaissance du circuit de la récompense et tout son jeu hormonal.

Ensuite, les prods permettent une mise a distance de nos sens, ou du moins une remise en question, et cet état nous fait naturellement prendre du recul par rapport a notre machinerie humaine : sa finitude, ses ruses, ses leurres. Et absolument TOUT ce qui nous permet de voir ou d'appréhender le monde différemment (l'Art bien sur, mais aussi un simple changement de perspective en gravissant une montagne, en plongeant pour faire ami ami avec les poissons, etc.) nous permet de prendre du recul par rapport a notre corps et notre perspective tout humaine... donc de se déciller un peu plus.

Par ailleurs, en ce qui concerne le progres scientifique et médical, donc sur un plan social, il faut quand meme rappeler cette anocdote qui est ENOOOORME : le découvreur de la forme hélicoidale de l'ADN l'aurait "vue" sous trip LSD... excusez du peu dans l'interet du produit pour l'Homme...
Certains vont plus loin, et la théorie du singe ivre n'est pas non plus dénuée de sens... (théorie de l'évolution humaine par la consommation de psychotropes).
Ensuite, lu sur ce topic avec le LSD : guérison de l'agoraphobie, du vertige, de la dépendance au cannabis...

Enfin, les prods peuvent dans certains cas nous amener a découvrir d'autres dimensions ou perspectives, ou du moins appréhender d'une maniere "efficace" ou plus "claire" notre finitude. Une conscience aiguisée de notre état microscopique et limité qui s'accompagne paradoxalement de celle, plus évasive, de notre importance transcendantale et de notre relation au cosmos. Le mystere de notre existence s'en trouve conforté, certes, mais il conserve intact toute sa beauté et nous semble plus proche, plus beau, plus clair, plus simple.

En gros, on pourrait dire qu'ouvrir les portes de la perception, c'est faire un pas de plus vers la certitude qu'on ne sait rien, :grin: et cela nous offre ainsi un "acces élargi" a la compréhension du monde. J'irai plus loin en disant que cela ouvre la porte a une sorte d'athéisme mystique, :prayer:capable de nous délivrer des religions tout en réactivant le sens du sacré (du moins dans les sociétés ou l'athéisme est répandu).


Pour conclure, il me semble évident, pour toutes les raisons citées au-dessus, que les prods. ont eu un apport indéniable sur l'Homme.Oui, les prods agissent comme des révélateurs de notre psyché, et si jamais ils ne nous apprennent vraiment rien, c'est parce que notre esprit manque d'analyse ou de curiosité, ce qui est bien dommage, ou encore parce que notre démarche elle meme reste purement consommatrice... ce qui est respectable mais bien partiel.


 

grivois

Psychonaut
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22 Fev 2011
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On dirait bien que tu arrive bien à jauger tout ça, visiblement selon ton expérience (cf ta présentation camarade), ce texte me parle plus que le précédent que tu as posé sur ce topic. (oui les copiés/collés c'est bof, mais c'est mon avis).

J'ai jamais dit le LSD ou autres psychés type DMT (le vertige est parti grâce à cette dernière si tu me citais) n'avaient pas des ressources immenses. Mais ça peux être à double tranchant aussi pour certaines personnes type schizophrène ou autres incompatibles aux psychés (je ne pense pas que ça fonctionne sur 100% de la population majeure générale).

Mais faut croire que c'est tellement subtil sur mon petit être (de ton âge à peu près), que j'arriverai pas à en faire l' "apologie" positive (dans un cadre adapté à la découverte de soi, de l'introspection et du développement personnel à ce niveau) telle que tu la conçois, sans offenses !

Mais comme tu le dis, c'est progressif, c'est le temps de la vie, pour l'améliorer...

Respect, The Void :)
 

Jester12

Elfe Mécanique
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14 Fev 2013
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Sujet intéressant, auquel je ne pense pas pouvoir répondre à l'heure actuelle. Je ne pense pas avoir encore le recul nécessaire à toute cette réflexion, mais la question me plait et je sais que je trouverai la réponse un jour, ma réponse.

Message du coup inutile j'en conçois, mais j'en profite pour te féliciter The Void, ton approche me fascine. ;)
Et merci pour la théorie du singe enivré, je cours me documenter! (Et dire que je mange des champignons portant son nom sans savoir ce que ce cher homme a à dire!)
 

ManX

Glandeuse pinéale
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7 Août 2013
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Neadex a dit:
Si quelqu'un, et certains y arrivent, peut couper ce cordon sans en souffrir, avec ou sans psychédélique, je crois qu'il est arrivé à se rapprocher de ce que Nietzsche appelait le Surhomme. Il a dépassé sa condition d'être humain. La question, c'est la souffrance.

Perso, je ne crois pas qu'une personne qui coupe le cordon avec parent et société est un Surhomme (je pense percevoir ce que tu veux dire mais je n'irai pas jusque là), mais qu'il est devenu un individu. Ce n'est pas parce que quelqu'un à pris un certain recul sur lui même et la société, qu'il est alors arrivé à être un Homme avec un grand H. Cependant, il est en évolution sur son chemin d'individuation (au sens Jungien j'entend). Je n'aime pas en fait le terme Surhomme car il valorise l’ego et tend à faire croire que la réalisation personnelle est la réalisation d'un Moi ultime (alors que de mon point de vue, ce n'est pas le cas).

La question c'est la souffrance (donc l'ego), justement !!
Je vais parler pour moi : j'ai été plutôt inadapté social. Je me suis progressivement retiré du monde, et ça me convenait parfaitement (j'ai réagi en coupant avec famille et société, pour devenir "underground"). Jusqu'au jour ou ça m'a pété à la figure que j'avais bien refoulé certaines choses, je ne souffrait plus en apparence pour moi. Quand c'est sorti j'ai mis un temps certain pour me réadapter et couper avec la fume. en fait je fuyais, c'est bien cette souffrance qui m’empêchait de mener une vie dans ce monde, autour de moi, tel qu'il est. En quoi les autres me gênent ? pourquoi j'ai du mal à les accepter tel quel ? (j'ai bien dit accepter, pas approuver) ben pour moi la réponse était claire, je ne m'acceptait pas moi même, j'étais en plus très sensible, et j'avais du mal à accepter les autres. Quand j'ai pu mieux m'accepter, ben les autres, le monde, m'ont moins posé de problèmes. Ce que je n'acceptais pas chez moi, je ne l'acceptait pas en eux. Je parle bien sur pour moi, je n'en fait pas non plus une généralité.

Une personne m'as dit un jour : "quand tu penses être arrivé, c'est que t'as le nez dedans !"

Bon je m'éloigne du sujet. Donc, il y a une 20aine d'année, j'usais et abusais de tout ce qui pouvait contenir du THC. Voici 20 ans après ma conclusion :

Les - : Ca m'as empêche de bien faire mes études, de me taper certaines nanas, j'avais besoin de tunes alors je dealais, rencontre avec des personnes malsaines, traîner dans la rue à boire l'eau sous les dalles parce que trop trop soif, aller chez le dealer avec 10000 fr en liquide et le cœur qui tapait bien, la peur des flics, passer mon temps à parler de fume ou autre plutôt que de vraiment profiter de la vie, croire que je joue bien de la zique et que je trouve des trucs extra alors que c'était bien pourri, me brouiller avec mes parents, être dénoncé et passer des interrogatoires chez les flics, fuite de la réalité, isolement en groupe restreints de fumeurs, perte de mémoire, déstructuration de la personnalité, addiction, parano, etc...

Les + : Ca a développé mes capacités cognitives au niveau du sensoriel interne (VAKOG). Prise de recul (au début surtout par rapport à la tv, puis pour d'autres choses plus tard), développement de mon self contrôle (peut devenir négatif), savoir mentir (fallait bien cacher le truc), accès à une partie créative de moi même, ouvert certains portes (accès à l'inconscient au sens large, mais improductif la plupart du temps, dommage..), rencontre avec de belles personnes, meilleure connaissance de moi même, trip en écoutant de la musique, curiosité, fous rires (apparemment j'avais besoin de ça pour bien rigoler, je laisse cependant ça dans le +), etc..

Bon, c'est toujours difficile avec mots de bien comprendre et faire passer le message, surtout sur des sujets comme ça...
 

Axoloto

Matrice périnatale
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28 Août 2013
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Après avoir parcouru le topic assez attentivement, il y a quelque chose que ça m’a apporté mais que je ne crois pas avoir vu quelqu’un le relever grandement.


C’est avant tout de comprendre, ou du moins regarder avec un autre regard, les gens qui consomment des drogues. Rien que le fait de distinguer « consommateur » et « toxicomane », deux termes que j’ai lu dans ce post. Dans ma plus jeune jeunesse, je ne nie pas que mes pensées et représentations des drogués ne représentaient que des toxicomanes, comme si la drogue se subissait. Comme la société m’avait gentiment inculquée : « La drogue, c’est mal. »

Je me caricature un peu, mais dans les grandes lignes s’étaient plutôt ça. Je n’arrivais également pas à comprendre comment on pouvait devenir toxico, en reprendre même si ça pouvait entraîner une souffrance, etc.. Je voyais leur consommation comme une simple fuite de la réalité avant d’être un moyen de s’éclater en soirée par exemple.

Heureusement pour moi, avant même de faire mes premières expériences et de rencontrer des personnes consommatrices, j’avais compris que le monde n’était pas soit noir soit blanc, qu’il n’y avait pas soit le mal soit le bien.

Mais les personnes que j’avais rencontrées rentraient tout de même plus dans la catégorie « je consomme pour la défonce » que dans certaines catégories que j’ai pu lire ici qui ressemblent plus à « libérer ses sens ». Il est vrai aussi que je n’ai jamais eu un cercle d’amis consommateurs autour de moi avant d’en consommer moi-même.

Les premières fois que j’ai testé, ce fût par curiosité et aussi pour « voir ce que ça fait de se défoncer, d’être défoncée. » Comme un grand nombre de personne je pense.

Mais je fus surprise en découvrant la « libération des sens » ou la « perte de carapace » évoquée par certain. C’est surtout là que j’ai compris ce que produisaient les drogues sur nous.

Il est vrai que j’avais également peur de la drogue, d’en consommer et donc des gens qui en consommaient. Encore une fois je pense, la plus ou moins subtile et inconsciente propagande la société. Aussi la peur d’avoir entendu des choses telle que « Dès la première fois, on peut rester perchés ! LA PREMIERE FOIS ! », ou toute chose similaire que je pense qu’un grand nombre de personne a entendu au moins une fois au cours de sa vie. Mais la question qui m’intriguait plus était plutôt « C’est quoi ‘rester perché’ ? »

Toutes ses opinions négatives que j’avais pu entendre ou lire ne m’avaient pas empêchées de vouloir tester, voire m’en donnaient encore plus l’envie. Non une envie ‘rebelle’ de ne pas respecter les lois ou les règles mais une envie d’éclaircir les mystères par moi-même.

Dans un premier temps, j’ai appris à connaître et comprendre les personnes qui en consomment. Ma conclusion fut que, je pense, il y a plus de consommateurs que de toxicomanes. (J’espère ne pas me tromper dans ma conclusion.) Et surtout que tout le monde et n’importe qui peut en consommer. Là c’est la phase, encore une fois, sortir des stéréotypes.
Puis en testant, j’ai compris pourquoi on peut vouloir en reprendre, comment il est vrai que ça peut facilement rendre accro.


Tout ceci peut peut-être paraître stupide comme «conséquences globales», mais ça fait réellement partie des choses qui m’ont marquées.

Les conséquences sont aussi que maintenant, j’ai pu me surprendre à ‘défendre’ les consommateurs. Pas défendre dans le sens que j’incite à en prendre. Mais, lors de mon dernier repas de famille (racontage de vie désolée), tandis que la conversation a sans vraiment savoir pourquoi dériver sur « La drogue, c’est mal. Les jeunes qui en prennent blablabla. » Mon frère a, dans sa jeunesse, été arrêté en possession et c’est un sujet qui revient fréquemment chez moi. Je me suis réellement surprise à intervenir, et à intervenir pour contredire.
Tandis que depuis que j’étais jeune, je me disais juste « J’en ai jamais pris, j’y connais rien, j’en pense pas grand-chose, j’en pense carrément rien que ce soit en mal ou en bien. » Et là j’ai compris que ça avait apporté à ma vie quelque chose : une autre vision.



Mais ce n’est, heureusement, pas la seule chose que ça m’a apporté. Là mes propos vont se recouper avec des propos déjà lu.

Un autre point important ça m’a appris à être plus sûre de moi. Lors d’une prise surement un peu trop forte (racontage de vie encore), j’ai senti mon corps et mon cœur s’accélérer, à tel point que j’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque. Et dans un même temps j’avais perdu le contrôle de mon corps et ne contrôlais plus mes gestes, j’ai réellement cru que je n’allais jamais retrouver le contrôle. Une personne inconnue autour de moi à ce moment-là m’a parlé me demandant comment ça allait, ça devait se voir que la réponse serait négative, puis m’a aidé à ‘reprendre le contrôle’ en quelque sorte. Cette expérience m’a apporté deux choses :

- D’abord, le fait qu’un parfait inconnu m’aide dans une situation où j’ai eu peur pour ma vie, m’a, si je peux dire, redonner un peu de foi en l’espèce humaine. Ça peut sembler exagérer comme propos, mais c’est pourtant totalement ce que ça m’a fait ressentir. J’ai bien conscience que c’est principalement le set & setting qui a fait agir comme ça, mais quand même ça m’a réconfortée sur l’Être humain.

- Et ensuite ça m’a fait prendre conscience que je ne suis pas si faible que ça. Qu’en réussissant à reprendre le contrôle de mon corps, et j’ai d’ailleurs ensuite passé la plus fascinante expérience de mon début de vie, j’avais l’impression d’avoir accompli une grande chose pour moi-même. Une expérience marquante et enrichissante, bien que je sache que ça aurait pu mal finir, qui maintenant quand un petit quelque chose me semble difficile m’entraîne à ne pas baisser les bras et à me dire « Si j’ai réussi à reprendre le contrôle ce soir-là, je peux bien réussir à faire ci ou ça. » Cela a entraîné que beaucoup de petites choses qui avant m’auraient affectées, maintenant je me dis « Sérieusement, c’est pas grave. »

Bon ces deux choses que ça m’a apportées, j’ai conscience que j’aurai pu les apprendre d’une autre manière, mais qu’importe ! C’est les psychédéliques qui me les ont apportés et je ne pourrais pas l’oublier.



Puis, peut-être étrangement, ça m’a appris à aimer ‘ma réalité’. Pour recouper avec les propos de Délimuscle, lors de ‘ma libération de sens’ où j’ai par exemple senti l’odeur des arbres, j’ai également pensé « Les arbres existent aussi dans ma réalité, donc je peux continuer à les sentir quotidiennement si j’en ai envie, je n’ai pas besoin d’être sous prod. » Et ça, ça m’a beaucoup apporté.

C’est peut-être en quittant ‘ma réalité’ que j’ai aimé y revenir. J’ai adoré voyagé, voir mes sens totalement libres, mais il est vrai que j’aime être dans ‘ma réalité’. ‘Ma réalité’, qui grâce à ses autres visions que les psychés m’ont apportés, je pense pouvoir améliorer.


Bref ce post est extrêmement long, je vais m’arrêter là.
 

Monkey Die Yunkie

Elfe Mécanique
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18 Sept 2013
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Très beau texte ! Je me reconnais aussi dans certains passages.
Pour moi c'est le cannabis qui à fait office de clef pour ouvrir la porte des perceptions "avancée".
Et mon premier trip n'a fait que certifiés ces faits, mais j'ai aussi observer l'éveil de mes amis proches.
Pour certain ce n'est pas avec le premier trip que l'accès à tout cela se déverrouille, il en faudra plusieurs, alors que d'autres se feront comme une révélation, le trip qui changes tout.
Pour ma part, ma troisième perche ma fait prendre un grand tournant dans ma vie.

J'était déjà "réveillé" vers les 16-17 ans, et mon parcours spirituel c'est fait par graduation, j'en parlais souvent à mes amis, mais ça leurs passaient au dessus de la tête jusqu'à ce qu'ils s'ouvrent, du coup on peut logiquement souffrir de solitude, dépression, on se sent incompris ect... pendant toute notre évolution spirituel.
Et vers mes 18,5 ans, j'ai rencontrer mon double féminin spirituelle, qui a eu à peu près le même parcours spirituelle que moi, donc on se comprenaient en tout points. Et un jour elle ma parler d'un truc.
Ce "truc" fût pour moi le précurseur de tout ce qui m'arrive depuis environ 6-7 mois, de tout ce bonheur que j'ai tant désiré. Elle m'as parler de MDMA, la drogue de l'amour, de la spiritualité, des câlins, de l'affection et de la bonne humeur à foisons !
Suite : 1 perche qui certifie / 1 perche qui expérimente et observe / 1 perche qui change tout.

Tout ce que mon être chère désire en ce monde, on me l'as donner, et si je n'aurai pas pris cette route, je n'aurai jamais eu tout ça, c'est l'un de mes rêves qui se réalise sous mes yeux. La suite fût remplis de beauté et de bonheur, tout un chemin c'est tracer droit vers l'avant pour moi, éclairé de mille feux pour ne pas que je me perdes.


Tout es là et bel et bien là.
Ceci n'est qu'un bref résumé parce que sinon ... :0
Voilà pour moi :) !
 

Xochipilli94

Holofractale de l'hypervérité
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Je ne veux pas "casser" votre délire mais moi j'suis pas d'accord avec vous 2 sur certain point:

- Premierement, quand aux regards sur les toxicomanes, il est vrai que il y a quelque année, j'ai vraiment changé de regard sur les gens qui m'entouraient, une personne pleine d'amour, un peu de la vieille école, et qui s'efforce de garder une certaine droiture pour sa santé et ses actuelles préoccupations, n'a jamais voulu toucher aux drogues, comme moi, sauf que moi je savais qu'en plus j'avais un potentielle addictogene assez important malheureusement, et que je considérais que les drogues devait comme les médicamentseêtre utiliser lorsqu'il y a besoin.
Et puis un beau jour j'ai fait une dépression, j'ai fait un petit virage par l'alcool puis des amis a moi fumeur de canna ont enfin réussi a me faire gouter et c'est assez vite devenue une institution, on a au bout de 2-3*mois tournés à 8-10 joints par jours, tout les jours. Mon regard a changer sur les gens que j'aimais avant, ceux qui m'ont dit que c'était mal, je des est considérés comme des bouffons, et j'est considéré ma plus grande amie comme une vieille meuf.
Avec le temps dans la rue, tu peut d'un simple regard, vous comprendre avec un pur inconnue, si vous êtes défoncés, c'est assez plaisant on a l'impression d'être une très large communauté. Puis après en soirée on commence a considéré les fumeurs occasionnelles totalement stone après 2 joint comme des bouffons, et ainsi de suite, on joue a "qui a la plus grosse".
Bilan des courses, je me suis éloigne de toute mes anciennes fréquentations non fumeuses, et même de ma famille.
Rien de beau vous l'aurez compris.
Et c'est que après avoir beaucoup réduit et espacé ma consommation, que j'ai compris que j'étais un sombre idiot, j'avais délaissé mon amie la plus chère, d'autres potes, sous prétexte qu'il n'y touchait pas, et que au contraire, cet artifice m'avait plus appauvrie qu'autre chose, mais amis avec qui j'avais le plus de point commun: exit, pour des gens dont notre seul point commun était la défonce, des meufs pourris gâtés ultra orgueilleuse, mais "cool". pff.


Tout ça pour vous dire que oui vous avez changé d'avis sur les toxico, mais beaucoup de gens consomment abrutiment pour de l'auto destruction, ou pour leur ego. En quoi je me sentirais proche d'eux. Je me suis mis dans une forme de communautarisme: quoi de plus idiot. Donc peut être que vous avez découverts des gens qui prennent des psychés a but spirituelle, mais personnellement je l'ai toujours su, peut être parce que ma mère était une hyppie.

Donc voilà Axoloto, l'humanité n'est pas toute sombre et les consommateurs ne sont pas tous des illuminés. Il faut faire la part des choses, certes la société est remplie de stéréotype, mais ce caractérisé par opposition a ces stéréotyoes c'est y dependre, ce n'est pas eux qui mettent en danger leur santé, meme si beaucoup d'entre eux le font en gobant plein de saleté tout droit venue de la pharmacie ou de leur alimentation, il auront toujours raison sur un point, la drogue n'apporte rien, tout ce que la drogue te fournie tu peut l'obtenir sans, et la divinisé et la gracier pour ce qu'elle ta apporté c'est perdre du bon sens.
Certe elle apporte des choses mais c'est triste de passer mar la manière forte pour s'intéresser au spiritualisme, mais au bilan, tant mieux.
Donc voilà, la drogue c'est comme les jeux vidéo, on a nos préférences, ont a un point commun si on a joué aux même mais c'est pas pour autant que l'autre sera un bouffon.


Ensuite Monkey, je ne considéré pas la mdma comme une drogue psychédélique, elle n'est qu'un paradis artificiel, et prendre de l'amour d'une manière aussi chimique c'est dénaturer la chose. Enfin bref j'ai toujours refuser la MDMA que je considére égale aux opiacés. Mais ça ne tiens qu'à moi.

Voilà j'espère juste que vous comprenderez qu'il faut pereptuellement faire la part des choses, que peut être que vitre ou votre femme est fermé d'esprit, mais elle vous aime et veut le meilleur pour vous, quoi de plus important.
La rdr est l'art d'eviter au mieux de tomber dans l'absurdité de la drogue

Take care et désolé pour la taille du message :p <3
 

Monkey Die Yunkie

Elfe Mécanique
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Je ne prend pas toujours une drogue a but spirituelle, parfois ça peut juste être pour une "évasion temporaire" comme j'aime si bien dire; mais juste, en regardant avec du recul sur ma vie, je sais que le cannabis m'as permis de me posez certaines questions que je ne me serai pas posez normalement, je dit que certaines drogues non fait qu&#8217;élargir mon champ de perceptions, c'est parce que j'ai fumé un joint ce tel jours, que je me suis axé sur ce destin, car c'est ce joint qui ma fait pensé ceci à ce moment, qui aura pour conséquences ceci dans ma vie présente ou futur. Si il n'y aurai pas eu le joint, la pensé n'aurai pas exister et cet axe n'aurai jamais été tracé sur mon destin.

Ce n'est pas le trip en lui même qui va faire le changement, c'est ce que tu va penser, ce qu'il va te faire penser, c'est ce qu'il va te faire découvrir car avec tes yeux d'humain tu ne le vois pas. Alors le trip va te le faire voir, mais autrement !
 

Xochipilli94

Holofractale de l'hypervérité
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Ça je pense on est tous pareils mais, fondamentalement, le nombre de gens que je connais qui veulent se foutrent une race et qui fantasment sur l'acide ou le speed parce que pour eux c'est ultime défonce.
Et qui reste sur un axe d'auto destruction, ya rien de forcément appréciable, certain ont aussi des bons côtés, mais je ne me retrouvent pas aussi proche d'un amateur de chimie organique ou d'astrophysique.
Voilà je stygmatise pas non plus dans le mauvais sens, j'ai fait beaucoup de bonne découverte sur des gens, ou sur des gens que je connaissais déjà. Mais je pense que je pense qu'il ne faut pas non plus stygmatiser dans le mauvais sens.

Après sinon suis d'accord les psyché font toujours plaisir ;)
 

Monkey Die Yunkie

Elfe Mécanique
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18 Sept 2013
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Comme tu dit,

il y a le bon axe, et le mauvais, et faut pas courir à toute vitesse dans la gueule du loup.. Faut savoir être un minimum RdR.
 

Crounz

Holofractale de l'hypervérité
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8 Juil 2013
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C'est un peu HS et je sais pas si ça déjà été dit, mais je suis partagé sur l'action que les psychés ont à exacerber les divers récepteurs du corps (chakras...).
En fait j'ai l'impression que souvent le développement de notre capacité à ressentir tout un tas de chose se fait plus rapidement que notre avancement global. Et les conséquences que j'ai cru déceller seraient que, à un certain degrés, notre ressenti nous freinerait en nous faisant ressentir des choses que notre avancement personnel n'aurait pas encore assimilé, et qui par un processus de souffrance/plaisir nous aiguillerait vers des voies qui ne mènent nulle part. Une sorte d'asservissement par un ressenti hypertrophié.
Désolé si ce n'est pas très clair
 
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