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Le craving

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion jo69
  • Date de début Date de début
Tout dépend de la dose mise dedans....il était grave dilué.

En tous cas tous ceux qui ont goutté s'en sont très bien porté.
Et surtout il n'y avait ni innocents, ni incultes et que des gens au courant.

De mémoire je veux pas dire de conneries mais on été de l'ordre de 350mg/ 8L un truc du genre.
 
ça fait quelques temps, je me rappelle plus exactement mais on était dans les 8/12 oui ce qui correspond au dosage moyen oui....

Surtout que les gens qui étaient là connaissaient tous les RC, c'est pas un détail....Ils savaient tous de quoi on parlait.

Effectivement quand je dit pour rigoler, ça peut paraître un peu tout fou, mais en réalité c'était quand même calculé.
 
psychotrique a dit:
Connard.:weed:

Nan je disais ça comme ça, je connais même pas le dosage du 4HO, j'ai toujours trouvé ce RC inutile vu que les champis sont très facilement accessibles via le net...
 
C'est pas tout à fait pareil Captain....
 
L'addiction peut avoir une base psychologique et/ou une base biologique. Pour la base biologique, la dysbiose intestinale (déséquilibre de la flore bactérienne intestinale) est une nouvelle piste. De nombreuses neurones y sont présentes et quantité de neurotransmetteurs y sont produits (c'est le premier cerveau dans le développement de l'embryon, aux premiers stades nous sommes un intestin et des glandes endocrines). Si l'environnement intestinal est toxique son potentiel est très diminué, et par exemple la production de dopamine baissera, d'où l'appel à la substance, l'addiction latente. Tant que la dysbiose est là, entretenue par une alimentation inadaptée par exemple (ça peut aussi être un stress permanent au boulot, etc.), il est très dur de se libérer.

http://www.uclouvain.be/480955.html
 

J'aime me lire prodiguer des conseils tout en faisant l'inverse de ce que je préconise. C'est frustrant... Ça rajoute beaucoup de crédit a mes propos c'est fou!
 
Merci pour ce lien tarto! Je vais lire ca ce soir! Franchement ca me fait chier de lire certains posts ici vu que la plupart des membres étaient arrivés pour se renseigner sur les psychés etc... Et que l'histoire se répète un peu beaucoup depuis des années, franchement j'ai pas grand chose à dire à part que, les RC il faut commander pour les avoir, c'est pas un dealer que tu peux voir dans la soirée, tu dois attendre, 3, 4 jours voir plus, utilisez ca comme garde fou sérieusement, c'est plus facile de lutter contre le craving d'un site que d'un numero de téléphone je trouve, dites vous qu'avec ces 20€ vous pourriez acheter de quoi faire un putain de bon repas, j'en sais rien, et achetez des stims en festival genre du gros speed bien crasseux au moins la descente est tellement longue et merdique que ca évite d'y retourner trop souvent (pour moi en tous cas), à moins d'avoir des benzos mais ca deviens encore plus glauque. Et puis les pochons de RC ca peut durer quand même assez longtemps et ca c'est problématique, surtout vu les prix. Franchement je comprends le kiff des stims, j'y ai gouté mais j'ai eu la bonne idée de me débarrasser très tôt notamment grace à certains qui en avaient fait les frais avant moi.

Ce n'est pas un jugement de valeur, vraiment pas, (je le souligne parce que ca fait vraiment ca mais non, si je dis ca c'est parce que ca me fait chier de lire ce que je lis ici) ce qui me connaissent le savent, jetez moi ces merdes, commandez des samples a la limite quand l'été arrive et vous laissez pas dépasser par ca, serieux 1/5 de gramme de 2-fma par exemple t'as assez pour deux festivals. Franchement c'est super vicieux, genre la came on sait que ca l'est, c'est diabolisé par tout le monde mais les stims vachement moins et pourtant des exemples de gens qui y ont laissé des plumes on en a à la pelle.

Womby : Des grosses bises à vous deux, si tu pouvais dire à chandlou de m'envoyer un p'tit mail ca me ferait plaizir d'avoir des nouvelles normalement il a toujours mon adresse (des nouvelles de toi aussi btw même si on a moins échangé).
 
c'est plus facile de lutter contre le craving d'un site
Justement, ce qui m'a fait souvent céder à mes pulsions c'est qu'en trois clics je pouvais commander. Un quart d'heure après je regrettais ma connerie (mais j'allais pas non plus annuler). Je me suis fait interdire le paiement par paypal/CB sur mon site habituel donc ça devrait m'aider.
 
Yo @sludge. Si je peux me permettre, pour revenir sur la question de l'abstinence alcoolique, perso je trouve que ce n'est pas tout noir ou tout blanc.

Je sais que pendant longtemps, le discour des psys/médecins était qu'il n'était pas possible de reboire une goutte d'alcool sous peine de replonger illico-presto mais depuis quelques années, ça a évolué (du moins dans certains centres,psy,medecins).

Pour tout te dire je l'ai moi-même expérimenté tout ça puisque j'étais/suis (j'sais plus trop) considéré comme alcoolique. J'ai fait un seuvrage forcé d'un mois et demi à l'hosto après une pancréatite aigue puis j'ai rebu à ma sortie pour finalement opter (le choix était assez basique puisque ma vie était en jeu) pour l'abstinence pendant 5 ans (aucune goute d'alcool, aucun produit hormi ma metha).

Après cette période j'ai reconsidéré ma dépendance avec ma psy. Je m'étais rendu compte que certe j'arrivais à tenir mais que cette vie d'abstinent n'était pas celle que je voulais : plus de bar, plus de resto, plus de soirée entre pote, plus de pinard au repas, bref ma vie était devenue très fade.
J'ai donc décidé de reboire occasionnelement, et même de me prendre des cuites parfois. Au début j'ai vachement flippé de ne plus réussir à maitriser ma conso mais avec le soutien de ma psy (qui avait compris mon choix) et grace aux nombreux gardes-fous que j'avais mis en place (nana, enfants, travail, activité artistiques etc.), j'ai finalement réussi, une fois de plus, à changer de vie. J'ai choisi de me faire confiance et d'arréter de me prendre la tête avec l'alcool (en étant abstinent, la prise de tête lié à la non consommation était devenu néfaste pour moi, c'était clairement un frein à mon avancée).

Après plusiseurs années, je suis très content de mon choix même s'il était _ à priori_ très risqué.
Si j'avais écouté les médecins, mes proches et certains psys, j'aurais continué ma vie d'abstinent mais j'aurais probablement terminé par faire une dépression ou pire.
Donc tu vois, dans mon cas, les choses n'étaient pas noires ou blanches, il y avait un compromis à trouver et je crois que je l'ai trouvé.

J'me dis parfois que peut-être que "ça ne durera qu'un temps" avant que je perde le controle mais bon, ça commence à faire plusieurs années. Et j'ajoute à ça le fait que je suis parfaitement conscient de mon talon d'achile. Je suis conscient de ma faiblesse avec l'alcool, j'arrive à cerner les moments ou il faut que je fasse gaffe etc...
J'ai également pensé qu'en cas de coup dur, j'avais des risques de replonger. Je le pense encore mais quelque part, j'me dis que mon expérience me rend plus fort parcequ'encore une fois, je suis conscient de mes faiblesses (contrarement aux gens qui, en cas de coup dur, vont peut-être se mettre à picoler et ne pas sentir le danger derrière).
Pour tout te dire, il y a quelques mois, le coup dur est arrivé (genre le truc bien bien cradingue) et bizarement j'ai réussi à gérer ma conso sans trop de pb.

Donc voilà, j'pense que tout est possible et que chaque personne a son histoire.
Je trouve que cette problématique de dépendance est quand même vraiment très subjective (même si elle génère énormément de problèmes que nous avons tous en commun).
 
Tu sais les anciens alcooliques qui peuvent reprendre "un verre à l'occaz" sans replonger... c'est quand même plus de l'exception que de la règle.
Ca dépend des drogues évidemment, mais pour l'alcool j'ai pas tellement l'impression que ca soit courant ceux qui arrivent à en reprendre et que "tout reste correct"...

Puis bon, quand on passe par tout ca pour en sortir, je pense qu'en général vaut mieux pas prendre de risque...
 
@Gleskorry oui j'suis completement d'accord. Mais j'ai tellement souffert de ce soit-disant état de fait (genre c'est comme ça pour 100% des gens) que maintenant j'peux pas m'empécher de nuancer le propos. Même si mon cas est probablement un peu à part.

ps : toute ces années d'abstinence étaient nécessaires cela dit.
 
GuyGeorge a dit:
Attend un peu, comme tu dit, que les choses s'améliorent dans ta vie, comme ça peut être que ta conso disparaîtra comme par magie! T'en est sur? Est-ce que tu crois que c'est à cause de facteurs extérieurs que tu consommes?

Selon certaines études, l'environnement (social, etc) pourrait être une cause importante de l'addiction:
The Likely Cause of Addiction Has Been Discovered, and It Is Not What You Think*|*Johann Hari


tartopom a dit:
L'addiction peut avoir une base psychologique et/ou une base biologique. Pour la base biologique, la dysbiose intestinale (déséquilibre de la flore bactérienne intestinale) est une nouvelle piste. De nombreuses neurones y sont présentes et quantité de neurotransmetteurs y sont produits (c'est le premier cerveau dans le développement de l'embryon, aux premiers stades nous sommes un intestin et des glandes endocrines). Si l'environnement intestinal est toxique son potentiel est très diminué...

Prendre des suppléments en probiotiques pourrait peut-être améliorer ces problèmes du coup ?


aure a dit:
Yo @sludge. Si je peux me permettre, pour revenir sur la question de l'abstinence alcoolique, perso je trouve que ce n'est pas tout noir ou tout blanc.

Ca dépends pour qui.
Un bon ami avait arrêté complétement l'alcool pendant 7 ans (avec le programme des A.A) et il a reprit "pour voir" (en espérant qu'un seul verre lui referait l'effet qu'il avait connu au tout début de sa conso). En l'espace de 2 mois, il est retourné dans une consommation destructrice (et y est toujours presque 8 ans plus tard)... :(

D'un point de vue extérieur (je l'ai vu pendant son abstinence et après), sa santé mentale et physique était nettement meilleur dans la période "sans".


papi a dit:
Franchement ca me fait chier de lire certains posts ici vu que la plupart des membres étaient arrivés pour se renseigner sur les psychés etc... Et que l'histoire se répète un peu beaucoup depuis des années, franchement j'ai pas grand chose à dire à part que, les RC il faut commander pour les avoir, c'est pas un dealer que tu peux voir dans la soirée, tu dois attendre, 3, 4 jours voir plus, utilisez ca comme garde fou sérieusement, c'est plus facile de lutter contre le craving d'un site que d'un numero de téléphone je trouve...

Ce qui est traître avec les RC's, c'est qu'en général sur les shops, ils proposent toute une palette de produits différents (psychés mais aussi stims, benzos, etc) et en plus parfois ils filent des échantillons gratos...du coup, très facile de se mettre dans la merde juste parce qu'on a ça qui traîne dans un coin (et pis après tout, c'est gratuit ça serait con de le jeter, hein)...

Au contraire IRL, c'est pas tous les jours que tu croises un dealer qui propose un menu avec les différentes catégories !
Et je trouve que c'est plus traître le coup du clic pour commander, tout simplement parce que la pulsion est plus vite assouvie par ce moyen !
Pour aller pécho, déjà faut réussir à joindre le gars (si t'as son phone) puis sortir et affronter le froid, l'environnement (parfois hostile) du lieu de deal et réussir à pas se faire arnaquer, à éviter les flics en rentrant, etc...
Et puis un numéro de téléphone, tu peux toujours l'effacer (si tu le connais pas par cœur), alors que le shop avec google va réussir à l'oublier... :lol:
 
@Jhi-dou
Ca dépends pour qui.
Oui, c'est exactement pour cela que je dis que ce n'est pas tout noir ou tout blanc.
 
Jhi-dou a dit:
Prendre des suppléments en probiotiques pourrait peut-être améliorer ces problèmes du coup ?

Je pense que ça peut être une béquille mais que les causes sont en amont (hygiène de vie, alimentation, psycho etc.). Une supplémentation va peut être estomper un symptôme mais ça repartira probablement dès l'arrêt du traitement. La médecine panacée n'existe pas, ce qui compte c'est de prendre conscience des mécanismes homéostatiques, autrement dit le fait que le corps (dans son ensemble, en comptant son cortège de bactéries, le biote) cherchera un équilibre durant toute son existence, jusqu'à l'apoptose. Si on donne n'importe quel carburant, par exemple de la junk food au corps, il va quand même se débrouiller pour garder son homéostasie. Pour continuer l'exemple de la junk food, il pourra équilibrer par de l'obésité, de la dépression, de l'agressivité, et tout un tas de joyeusetés.
 
Punaise, après une semaine complètement clean (et même une tentative foireuse d'arrêter la clope), le craving qui revient puissance 10. J'ai du LSA et de la MXE sous la main mais je suis moyennement chaud pour les hallucinogènes et dissociatifs vue la dernière rouste que je me suis pris avec mixie ("je suis là, et c'est important. je suis là, et c'est important..."). Mais c'est bien le craving de stims qui m'obsède.

Je viens de passer une petite commande de trucs assez "doux" (MPA etc), j'essaie de m'en foutre, de me dire que ma pause doit être prolongée, mais je me rends compte que le seul truc que j'attends c'est la réouverture de mon shop pour faire une huge commande de stims/benzos avec au milieu du caddie quelques psychés pour faire bonne figure. Que j'attends impatiemment de m'en foutre pleins les narines, pour me détester ensuite :/
 
T'es bien dedans. Sérieux va falloir que tu trouves une bonne raison de mettre le hola et de t'y tenir. Personnellement moi le craving était le plus ouf quand ma libido revenait vu que j'avais fait l'association binge solo/porno. Du coup le truc pour faire passer le craving c'était de faire retomber la libido. Mais quoiqu'il en soit il faut s'empêcher de céder à la pulsion d'achat. Sinon c'est mort.
 
Des raisons j'en ai un paquet, mais j'ai l'impression d'alterner entre euphorie et moments de déprime depuis le début de ma pause. Très satisfait d'avoir à nouveau un sommeil naturel par exemple, mais un mal fou à m'investir dans certains projets, un manque de motivation flagrant pour les cours (le fait de les suivre à distance aide pas), une recherche de boulot qui avance pas parce que je me vois mal demander des congés dès le début d'un contrat pour aller passer des partiels. Donc un état un peu stationnaire, d'où l'envie de combler avec des stims. Bref, des montagnes russes émotionnelles, l'espoir fou de pouvoir commander et m'en tenir à une conso occasionnelle.

PS : c'est pas un appel à l'aide ou à l'épaule sur laquelle pleurer ; juste un ressenti à un instant T. Chuis pas si désespéré, mais je me rends compte que la drogue occupe une large place dans mon esprit. Donc au delà de la conso elle-même, c'est cette fixation (centration diraient les addictos) qui me gêne. L'envie de consommer n'est qu'occasionnelle, et compensée par la remémoration des aspects négatifs, mais l'intérêt est là.
 
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