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Calanonyme

Elfe Mécanique
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9 Jan 2014
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Je pense pas qu'on rejette complètement cette idée. La seule chose qu'on rejette (aux chiottes) c'est cette étude qui n'a pas la légitimité de tirer ce genre de conclusion.

C'est une question qui mérite d'être creusé, surtout quand à côté on a des études qui tendent à montrer que la consommation raisonnable (genre un le soir devant Netflix c'est raisonnable, 6 étalés sur une journée ça l'est moins, et pas besoin d'avoir un doctorat pour remarquer que ça nuit à la productivité) de cannabis à un impact moindre sur le développement du cerveau et qu'il n'est pas forcément synonyme d'échec scolaire chez les lycéens contrairement à ce que beaucoup affirment.
Le problème reste le même, un lycéen consommateur régulier et en échec fera toujours plus parler de lui (c'est facile de designer la vilaine drogue comme responsable de la procrastination d'un pauvre adolescent a l'origine si serieux et rigoureux) que la majorité qui associe très bien cannabis et études sans que ça ait le moindre impact. C'est la que normalement les etudes apportent des réponses solides, mais c'est presque honteux d'en oublier une pareille. J'oserai même pas publier un tel torchon de peur de perdre toute crédibilité dans le monde scientifique :mrgreen:

Et pourquoibla consommations régulière de cannabis ne serait pas un résultat d'une situation sociale moins avantageuse ? (Plus de temps libre, moins de budget pour les loisirs donc qu'on remplacerait partiellement par le cannabis qui reste relativement bon marché, etc...) il y a tellement de facteurs en prendre en compte qu'étudier cela avec un échantillon de 900 personnes d'un même pays c'est idiot.

Faudrait que je cherche des études avec des échantillons représentatifs de la population et non orientées. Mais quand ça touche a l'impacte du cannabis sur l'evolution sociale c'est de suite un travail fastidieux de bibliothèquaire ^^

Si je m'en tiens à mon année de terminale par exemple, tout les gros fumeurs (une quinzaine de personne) ont décroché leur diplôme du premier coup. Tout ceux qui sont passé au rattrapage ou l'ont raté ne consommaient rien. J'aurai du étudier ça en suivant un protocole scientifique, on aurait eu une étude tout aussi légitime et qui conclue l'inverse :mrgreen:
 

no_id

Psycho disparu·e
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3 Jan 2013
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meme 1 par soir ça ne me parait pas raisonnable niveau productivité, enfin ça doit dépendre des gens et de la ou tu bosse

L'histoire du lycéens en échec qui tartine c'est surtout l'oeuf ou la poule qu'il faut se poser comme question...
 

Sandman

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Kronenberg a dit:
Bilan : à raison d'une consommation de cannabis 4 fois par semaine, les sujets finissent dans une classe sociale inférieure à celle de leurs parents tout en ayant des problèmes relationnels (comportement antisocial et violences conjugales en tête).

Je pense que les chercheurs se sont trompés dans les résultats parce qu'ils étaient défoncés.

Ils ont confondus cannabis et alcool.
 

Calanonyme

Elfe Mécanique
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Ouais comme j'avais précisé, 1 par soir quand j'étais en licence d'info c'était absolument pas un problème. Par contre quand je commence ma PACES à la rentrée je tire un trait sur la fumette car je sais très bien que ça nuira a mon assiduité et ma motivation. Je pense que dans la grande majorité des cas, la consommation s'adapte à la situation sociale/professionnelle et ce n'est pas cette situation qui se détériore a cause de la consommations de cannabis.

Après que le cannabis puisse jouer un rôle de catalyseur et accélèrer une détérioration de sa situation je veux bien y croire aussi, mais qu'il soit le responsable principal de celle-ci dans la majorité des cas (comme ce qu'essaie de faire croire l'étude) me semble etonnant.


Apres je parle pas des cas isolés, je parle pour une population.



Bon ça m'énerve d'être sur mobile, j'aimerai bien trouver des documents concrets a ce sujet :(
 

Plante Verte

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Alors je vais développer un peu plus mon premier post.

C'est normal que l'on tombe dans une "classe sociale inférieure" en fumant un produit qui est interdit dans cette société (et qui par conséquent te marginalise). C'est normal d'avoir un cerveau qui fonctionne de manière moins performante quand on prend de la drogue quotidiennement (oh putain révélation!).

Moi ce que j'aimerais soulever plutôt que l'absurde résultat de cette étude. C'est ce terme de "classe sociale", c'est un terme a gerber, que l'on utilise pour diviser les humains afin de considérer que certains sont mieux que d'autres, sur qu'elle échelle ? Principalement celle du frique... C'est un terme complètement débile qui tend à nous mettre en compétition, et qui est à la base d'une éducation basé sur le lavage de cerveau. A l'école on est en classe, pour finir dans la meilleure classe, tout ça pour? Avoir la classe!
Ouais j'ai pas fini de jouer le rôle du hippie "Ohhhh la société moderne", parce-que quel est le but de l'étude ? Dire que le cannabis c'est mal ? Quel intérêt ? Rendre plus coupable et marginaliser encore plus leurs usagers ? Alors que l'on sait très bien que ceux qui on des abus avec n'importe quel produit sont des personnes plus sensibles/fragiles/bléssés, et ça sert à rien de les enfoncer d'avantages. Et que l'on sait très bien que dire "ceci est mal" à un jeune de va ni l'encourager dans un sens, ni dans l'autre, mais plutôt attiser sa curiosité.

Je refuse d'utiliser le terme sus-cité qui n'a aucun intérêt et ne peut apporter de bonheur à strictement personne. D'ailleurs pour moi ça n'existe pas. Il y a des barrières invisibles entre les gens mais que l'on peut tous sentir, alors que tout ça c'est imaginaire, c'est à chacun de prendre la responsabilité du monde qu'il veut voir et créer.

Peace!
 
J

Ji-doo

Invité
Calanonyme a dit:
la consommation raisonnable de cannabis à un impact moindre sur le développement du cerveau et qu'il n'est pas forcément synonyme d'échec scolaire chez les lycéens contrairement à ce que beaucoup affirment.


Le truc, c'est que beaucoup commencent au collège aussi...et je suis pas si sûr que le cannabis ne perturbe pas les processus d’apprentissage...perso j'étais pas une lumière avant de commencer à fumer, mais mon bulletin scolaire à méchamment chuté quand j'ai commencé à fumer entre les cours. Puis j'ai perdu tout intérêt pour l'école, je pense que le cannabis (au moins dans mon cas) à pas mal jouer sur l'ambition (démotivation).


Plante Verte a dit:
A l'école on est en classe, pour finir dans la meilleure classe, tout ça pour? Avoir la classe!

Accessoirement, ça peut aussi servir à obtenir un métier qui te plaît...et faire autre chose que de la manut' ou des boulots alimentaires.


Plante Verte a dit:
Ouais j'ai pas fini de jouer le rôle du hippie "Ohhhh la société moderne", parce-que quel est le but de l'étude ? Dire que le cannabis c'est mal ? Quel intérêt ? Rendre plus coupable et marginaliser encore plus leurs usagers ? Alors que l'on sait très bien que ceux qui on des abus avec n'importe quel produit sont des personnes plus sensibles/fragiles/bléssés, et ça sert à rien de les enfoncer d'avantages. Et que l'on sait très bien que dire "ceci est mal" à un jeune de va ni l'encourager dans un sens, ni dans l'autre, mais plutôt attiser sa curiosité.

C'est toujours étonnant de voir a quel point le sujet déchaîne les passions...
Perso j'ai pas bien regardé de détail de cette étude (elle est p'être bidon), mais je vois ce type de réaction dès qu'on commence à pointer du doigt des effets négatifs pour cette drogue. On informe bien sur les effets secondaires d'autres types de produits ici, et je me demande pourquoi c'est si difficile de faire pareil avec la weed ?
 

snap2

Psychopstick
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Petite explication de la pharmaco du cerveau qui provient d'un super site qui m'a appris les bases de la pharmacologie et des neurosciences. En plus chaque page est disponible en trois niveaux de difficulté et en plusieurs points de vue (psychologie, neurologie, chimie, etc). Je le conseille vivement!

Le cannabis

La sensation d’euphorie légère, de relaxation et de perceptions auditives et visuelles amplifiées que produit la marijuana s’explique presque entièrement par son action sur les récepteurs cannabinoïdes. Ces récepteurs sont présents un peu partout dans le cerveau et une molécule endogène qui s’y lie naturellement, l’anandamide, a été identifiée. On est donc en présence du même cas de figure qu’avec les opiacés qui se lient directement sur les récepteurs aux endorphines, nos morphines naturelles.

L’anandamide participe à la régulation de l’humeur, de la mémoire, de l’appétit, de la douleur, de la cognition et des émotions. Lorsqu’on introduit du cannabis dans l’organisme, son ingrédient actif, le Delta-9-tetrahydrocannabinol (ou THC), peut donc perturber toutes ces fonctions.

Le THC commence par se fixer sur les récepteurs CB1 de l’anandamide. Ce récepteur modifie alors l’activité de plusieurs enzymes intracellulaires, dont l’AMPc dont il diminue l’activité. Moins d’AMPc signifie moins de protéine kinase A. La baisse d’activité de cette enzyme affectera les canaux potassiques et calciques de façon telle que la quantité de neurotransmetteurs relâchés sera diminuée. L’excitabilité générale des réseaux de neurones s’en trouvera donc elle aussi amoindrie.

Toutefois, dans le circuit de la récompense, on observe comme pour les autres drogues une augmentation de la libération de la dopamine. Comme pour les opiacés, cet accroissement paradoxal s’explique par le fait que les neurones dopaminergiques de ce circuit ne possèdent pas de récepteurs CB1 mais sont inhibés par des neurones GABAergiques qui eux en possèdent. Le cannabis va donc provoquer une levée de l'inhibition des neurones au GABA et par conséquent activer les neurones à dopamine.

Enfin, la perte de récepteurs CB1 au niveau des artérioles cérébrales des consommateurs chroniques provoque la réduction du flux sanguin et, par conséquent, de l’apport en glucose et en oxygène. Ceci se traduit principalement par des troubles de l’attention, des capacités mnésique et de d’apprentissage

Bonjour pharmaco, au revoir préjugés :mrgreen:
Désolé, mais j'en peux plus des gens qui disent que le THC n'a aucune influence néfaste et ne provoque pas d'addiction. C'est une drogue à dopamine comme les autres drogues à dopa après tout.
 

Dimitrip

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Nan mannnn la beuh c naturel tu vois :weed:

Moi franchement cette étude ne m'étonne pas plus que ça, je fume depuis un petit bout de temps pratiquement quotidiennement, je sais très bien que jamais j'aurais le salaire de mon daron et je suis antisocial au possible. Par contre pour la violence ça m'étonne un peu par contre... Mais au final de savoir ça ça apporte quoi? Bah que dalle, c'pas par ce qu'on est dans une "classe sociale" inférieure qu'on va pas être heureux dans notre vie... Le pognon en masse c'pas ça qui va rendre quelqu'un heureux, au pire il pourra se bercer dans des illusions mais ça s'arrête là.
 

Sandman

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Dimitrip a dit:
Moi franchement cette étude ne m'étonne pas plus que ça

Cette étude dit aussi que 60% des fumeurs développent une autre addiction.

Ça c'est ma préféré:

"although cannabis and alcohol dependence have comparable effects on economic and social problem."


C'est pas parce que c'est marqué "étude" que c'est sérieux.
 

Calanonyme

Elfe Mécanique
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Jhi-Dou, effectivement, consommer des psychoactifs de manière récréative avant que son cerveau ait terminé de se développer correctement c'est de toute évidence mauvais, a éviter et avec des répercussions au long terme possibles.


Je pense quand même qu'on est d'accord pour dire que le Cannabis pardonne beaucoup (quand je vois les quantitées fumées par certains des l'âge de 14h , qui aujourd'hui n'en gardent aucune séquelle visible et s'épanouissent/reusissent leur vie au moins tout aussi bien que la moyenne).
C'est pourtant assez souvent ce vilain garnement qui est pointé du doigt pour justifier un échec scolaire ou professionnel (et pas forcement a juste titre).

Toi lar exemole, en toute sincérité, tu penses que tu serai allé au bout de tes études qui semblaient de toute évidence pas te convenir ou tu penses que la cannabis a peut-etre seulement accéléré quelque chose de latent et qui serait arrivé un jour ou l'autre ? (J'imagine que ça remonte assez pour que tu ne puisses pas me donner une réponse je comprendrais). Mais tout ça pour dire, dans le second cas, est-il vraiment justifié de dire que cet échec scolaire est du uniquement à une consommation de cannabis mais que ce n'est pas plutôt l'élève qui l'a pleinement provoqué ? :)



Je pense pas qu'on soi beaucoup ici défendre aveuglément le cannabis et à mettre sous silence ses dangers qui sont biens réels. La seule chose qu'on défend c'est l'information fiable, et si les réactions peuvent laisser transparaître une espèce d'apologie un peu idiote du Cannabis, c'est uniquement que la lecture de cet étude qui se permet quelques raccourcis donne juste envie de réagir en tournant ça a la dérision et en en rajoutant un peu :)

Si une étude avec un protocole et un échantillon fiable avait mené à des résultats similaires, aucun doute que les réponses auraient été bien différentes (mais en bons emmerdeurs que vous êtes vous vous serez indignés sur le mot "classe sociale" , arguant qu'il est flou et reflète en rien l'épanouissement et la satisfaction personnelle qui sont des critères de réussite plus importants. Faut pas oublier qu'on est sur Psychonaut quand même :p )


je fume depuis un petit bout de temps pratiquement quotidiennement, je sais très bien que jamais j'aurais le salaire de mon daron et je suis antisocial au possible.

Ah parce-que c'est le cannabis qui as fait de toi quelqu'un d'antisocial ?
C'est le cannabis qui t'as poussé à revoir tes objectifs à la baisse ou tu as toujours jugé qu'un salaire modeste et une vie simplement à ton image était préférable à une vie a se fatiguer a faire quelque chose que l'on n'aime pas forcément pour "réussir socialement" ?


Encore une fois si tu te reconnais mieux dans le 2 eme cas, quel est le principal moteur de cette décision ? Toi ou le mechant cannabis qui as puisé toute motivation ? :D

J'exagere les choses, mais c'est uniquement pour dire que trop souvent cette drogue est pointée du doigt et pas a juste titre. Ce genre d'études véhiculent des idées fausses et c'est la désinformation qui est dangereuse pas l'inverse
 
J

Ji-doo

Invité
Calanonyme a dit:
Toi lar exemole, en toute sincérité, tu penses que tu serai allé au bout de tes études qui semblaient de toute évidence pas te convenir ou tu penses que la cannabis a peut-etre seulement accéléré quelque chose de latent et qui serait arrivé un jour ou l'autre ? (J'imagine que ça remonte assez pour que tu ne puisses pas me donner une réponse je comprendrais). Mais tout ça pour dire, dans le second cas, est-il vraiment justifié de dire que cet échec scolaire est du uniquement à une consommation de cannabis mais que ce n'est pas plutôt l'élève qui l'a pleinement provoqué ? :)

Tout ce que je sais, c'est que c'est dans les périodes où j'ai complétement arrêté que j'ai réussi à aller jusqu'au bout de ce que j'entreprenais (niveau études). Par exemple, j'ai repris un CAP des années après avoir été déscolarisé, et j'ai été jusqu'au bout et l'ai obtenu. Environ 3-4 ans plus tôt, j'avais commencé un BEP que je n'ai jamais fini (mais je fumais tous les jours). Pourtant, les deux types de diplômes préparés étaient des choix délibérés.


Calanonyme a dit:
Ah parce-que c'est le cannabis qui as fait de toi quelqu'un d'antisocial ?

Je sais que tu poses la question à Dimitrip, mais perso quand j'ai fumé j'ai plutôt tendance à l’introspection et à me renfermer sur moi-même, à vouloir rester tranquille chez moi, etc. A l'inverse, la prise d'alcool (qui a aussi un paquet d'effets négatifs :twisted:) me désinhibe et me rends plus sociable, plus bavard, etc. J'ai un pote pour qui c'est identique, c'est même pire: quand il a fumé, il devient quasi-autiste et je peux le griller direct au son de sa voix (qui devient presque inaudible), on dirait un agneau. Par contre le lendemain, l'égo revient en force et ça se voit aussi, il est vachement agressif et polémique sur tout. D'ailleurs, vous avez jamais remarqué cet effet "rebond" du bédo (enfin c'est p'être plus flagrant chez les fumeurs occasionnels) ?
 

Plante Verte

Alpiniste Kundalini
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Moi perso le cannabis me rend beaucoup plus sociable car il me permet de m'exprimer plus fluidement, et avec moins de gène. C'est différent pour chacun. Ya que quand je pars sur des effets anxiogène que ça peut me bloquer, mais ça c'est quand je surdose ou que mon s&s est mauvais ou la variété mal adapté!

@Jhi-dou: Mais pour en revenir à ta réponse à mes propos, je ne renie pas l'école et les études, mais l'esprit de compétition dans lequel elle te place, je me suis permis une simplification pour faire un bon jeu de mot, et ainsi mettre en valeur l'importance démesuré que l'on accorde aux titres honorifiques qui ne sont au final que imaginaires. D'autres part si le sujet me touche plus qu'un autre c'est peut-être car je n'ai jamais été consommateur d'autre chose que de weed, donc je me sens plus directement concerné qu'une même étude portant sur l'hero ou la cocaïne par exemple. Mais ce qui me fait particulièrement bondir, c'est la conclusion sur les classe sociales que donne cette étude et qui de mon point de vue la décrédibilise. D'autre part je ne suis pas contre le fait de dire qu'une conso de canna régulière c'est mauvais, ça me paraît même évident ça se passerait presque d'études.

Peace!
 

Calanonyme

Elfe Mécanique
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Voilà, il semble donc qu'à cet époque tut te cherchais un petit peu au niveau professionnel, tu nageais dans le doute et avait l'impression de faire du surplace.

Rien permet de l'affirmer mais il est possible que le cannabis ait juste accéléré ton décrochage qui était de toute manière inévitable, alors qu'on aurait tendance naturellement à le designer comme unique responsable. Chaque cas est unique, motivé par plusieurs facteurs dont on a pas forcément conscience. Si quelqu'un poursuite des études qui l'interesse et pense vraiment avoir trouvé sa voie, je pense qu'il est capable de faire preuve d'assez de maturité et de bon sens pour au moins limiter ce qui pourrait nuir a sa réussite et dont il a conscience. Si il ne le fait pas c'est qu'il est de toute évidence pas si motivé que ça a aller jusqu'au bout.




Moi aussi faire des études en informatique c'était un choix délibéré. Ben ça m'aura 2 ans à accepter le fait que je ne voulais pas travailler dans ce domaine et qu'il fallait vraiment que je dise à mes parents que je ne m'épanouissait pas la dedans.(j'ai tendance a laisser trainer les choses qui me posent problème par peur d'y être confronté et bien ça m'aura coûté 2 ans de ma vie, c'est de loin ma plus grande faiblesse. Je fuis le conflit constamment et le repousse au point de m'embourber dans des situations d'autant plus compliqué avec le temps, jusqu'au moment faire le canard n'est plus possible).

Durant la période de décrochage ou j'allais progressivement moins en cours je fumais plus de joints, j'avais plus de temps libre et ça me permettait peut-être de moins penser à mon inévitable déscolarisation et la confrontation avec les parents).

Un spectateur extérieur qui n'a aucune idée de ce que pense un mec introverti, qui ne se livre pas et qui décroche il voit quoi ?

Simplement un mec qui vient moins, qui fume de plus en plus et qui décroche complètement, logique ! :)

Ben non, en fait c'est simplement un mec qui chaque jour se rend compte un peu plus que ce qu'il fait ne lui convient pas, qu'il a encore perdu une année scolaire en mettant 6 mois pour en prendre conscience, qui vit mal cette étape de transition frustrante et qui décompresse en fumant un peu plus qu'habituellement.



C'est pour ça qu'il me semble difficile de tirer des conclusions indiscutables sur l'impact du Cannabis sur la scolarité ou le travail.
L'un agit sur l'autre et l'inverse est tout à fait possible on rajoute à ça les centaines de facteurs propres à chacun... :/

Tient faudrait une étude pour savoir si les étudiants qui ne sont pas satisfaits du système scolaires, qui appréhendent leur poursuite étude et qui ne vivent pas bien cette étape ont aussi une tendance à fumer plus de cannabis qu'un étudiant lambda. Etudier la question avec un angle d'approche différent serait intéressant aussi, les conclusions pourraient être surprenantes. Et corrigez moi si je le trompe, ça n'a jamais été vraiment fait.

D'ailleurs ca me fait vaguement penser au fameux parc au rat, qui critiquait vivement les etudes pour comorendre les phenomenes d'addiction chez lez rats en utilisant que des individus a l'origine slciables (des rats quoi :D ) en situation d'isolement dans une cage.

Bien sur les résultats étaient complètement alarmants (faut dire que seul enfermé dans une cage avec comme seule distraction un stock illimité de cocaïne ou d'héroïne, moi aussi j'appuie frénétiquement sur le bouton sans meme manger :mrgreen:). Alors que les rats qui vivaient dans un environnement agreable et entourés de leurs amis ratou etait beaucoup moins sujetva des problemes d'addiction et allaient jusqu'q supporter le sevrage grace au soutient moral apporté par un environnement sain.

C'est ce qui arrive quand on oublie (intentionnellement peut-etre) des facteurs qui peuvent avoir une influence énorme et donner une interprétation des résultats complètement différents. On se retrouve avec des conclusions prématurées et alarmistes d'où l'indignation de certains au sujet de l'étude :)



Bon maintenant faut que je dorme , j'suis encore en train de me faire des crampes aux pouces.
 

Thas

Neurotransmetteur
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Je suis certain que Kronenberg doit bien se marrer en voyant la polémique qu'il a lancé ^^ :)
Concernant les études à proprement parler, sachez qu'avec un (gros) poil de volonté on arrive à tout. J'ai repris des études à 30 piges afin de valider mes acquis. Ecole de renommée internationale (SUPINFOCOM/Valencienne) pour ceux qui connaissent, entrée sur concours, niveau B+2 ou expérience pro (mon cas), puis 2 ans d'études avec soutenance devant jury pro et ben je l'ai eu mon diplôme...malgré le fait que je fumais quotidiennement des produits bien plus fort que ce que je consommait auparavant vu que je m'approvisionnait uniquement en hollande.
Comme je l'ai dit dans un autre post, le cannabis moi ça me calme car je suis très speed de nature sans être violent pour autant. J'ai même dépassé le quart de siècle de vie commune avec ma compagne...avis aux amateurs de relation longue durée !!
Je vous souhaite à tous une excellente journée ;)
 
J

Ji-doo

Invité
Calanonyme a dit:
Voilà, il semble donc qu'à cet époque tut te cherchais un petit peu au niveau professionnel, tu nageais dans le doute et avait l'impression de faire du surplace.

Rien permet de l'affirmer mais il est possible que le cannabis ait juste accéléré ton décrochage qui était de toute manière inévitable, alors qu'on aurait tendance naturellement à le designer comme unique responsable. Si quelqu'un poursuite des études qui l'interesse et pense vraiment avoir trouvé sa voie, je pense qu'il est capable de faire preuve d'assez de maturité et de bon sens pour au moins limiter ce qui pourrait nuir a sa réussite et dont il a conscience. Si il ne le fait pas c'est qu'il est de toute évidence pas si motivé que ça a aller jusqu'au bout.

Non non, clairement j'aurai préféré faire le premier diplôme (qui était lié à un truc artistique qui me correspondait bien) et j'ai niqué mon année en fumant tous les jours (plus lent, mémoire à court terme baisée, concentration difficile, pas de motivation). Pour moi, c'est évident que le cannabis me rend moins performant, y'a aucun doute là dessus !
 

Calanonyme

Elfe Mécanique
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Allez, avoue que tu mens, que tu dis ca par pur esprit de contradiction et pour salir l'image de la plante des dieux qui guérit tout les maux, t'es à la botte du lobby pharmaceutique enfoiré ??!



Un peu plus sérieusement, c'est évident que le cannabis rend moins productif et qu'il a plus ou moins d'influence sur la motivation selon les personnes, on est pas tous égaux face au bedo (c'est moche comme rime, désolé) :mrgreen:


Ce qui serait intéressant c'est de savoir l'impact general du Cannabis sur la "reussite sociale" mais aussi l'epanouissement personnel, etc... selon la fréquence de consommation, si celle-ci est plus la cause de ces differences sociales ou si c'est différences sociales qui mènent a une consommation en général plus importante, etc...

L'étude aborde le sujet d'un angle unique et se concentre uniquement sur la situation sociale. Le mec qui se tue au boulot, vit avec une pression constante, ne s'épanouit pas dans ce qu'il fait mais a un salaire généreux est-it forcément plus enviable qu'une personne avec une situation modeste, qui se permet plus de moments tranquilles pour décompresser et se complaît dans sa situation ? Évidemment que non.

Je vois pas d'interprétation utile de l'étude sur les risques du Cannabis en fait :)
 

amicale_du_pc

Holofractale de l'hypervérité
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j'ai complètement arrêté de fumer (tout) et mis à part le temps d'adaptation (sevrage), c'est la même chose au niveau de la conscience et de la perception avant ou après. Donc cela revient au même. D'où l'expression reprise par la langue française: c'est kif kif. Donc à un mec faut savoir si c'est kif kif avec ou sans.
 

Kronenberg

Sale drogué·e
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Calanonyme a dit:
Le mec qui se tue au boulot, vit avec une pression constante, ne s'épanouit pas dans ce qu'il fait mais a un salaire généreux est-it forcément plus enviable qu'une personne avec une situation modeste, qui se permet plus de moments tranquilles pour décompresser et se complaît dans sa situation ? Évidemment que non.

Hors-sujet: ce n'est pas le but de cette étude : on y parle pas de bonheur ni d'épanouissement, mais uniquement de statistiques.

Ces dernières concluent que :

- 51,7% des utilisateurs réguliers de cannabis issus de classe moyenne se sont retrouvés (à 38 ans, donc) dans une classe sociale inférieure à celle de leurs parents, contre seulement 14,4% pour ceux n'ayant jamais consommé de cannabis.

- En revanche, 33,1% des sujets issus de classe moyenne n'ayant jamais employé de cannabis ont connu une mobilité ascendante, contre seulement 6,9% des utilisateurs réguliers de cannabis.

Après, pour savoir si tout ce beau petit monde (fumeurs ou non) est heureux ou épanoui, il faudra refaire une étude :D
 

Dimitrip

Alpiniste Kundalini
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Je pense qu'au niveau des études, c'est qu'à force de passer ses journées à fumer des pilons, on se fait sa propre vision du monde et que du coup ce que la "société" nous propose devient quelque chose qui n'a plus vraiment de sens pour nous, on se fait un idéal et on a pas spécialement envie de faire un truc qui va probablement nous casser les couilles, ça rend assez exigent la beuh je trouve moi ^^ Le problème de toutes manières n'est pas le cannabis mais la raison profonde pour laquelle on le consomme.
 
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