La Lyre de l'Indicible

[TristesPsycho]

Voui, j'ai dû flasher sur son nom dans ta signature.

En plus je savais pas comment tagguer les pseudo avec une espace dedans, ça a dû m'aider à préférer une option plus facile !

 

[Sandman]

Une des pochettes faite à la main pour un de mes albums inachevé. Elle colle parfaitement à l'esprit de ma lyre. Peut-être trouverais-je un jour l'énergie et l'envie d'achever un morceau de cet étrange album pour qu'il serve de liant musical à ce que je cherche à faire ici: lier l'indicible, l'étrangeté, la solitude à quelque chose de l'ordre d'une vision unifiant à la fois des univers imaginaires, des émotions esthétiques et des souvenirs singuliers.

(fait sur Canva, avec des images google parce que je suis pas graphiste)

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Rêver, c'est partir à la conquête de l'espace en radeau,
Créer c'est être dans l'espace sans possibilité d'embarcation pour revenir.

 

[Sorence]

Tu connais le je-ne-sais-quoi et le presque-rien de Jankelevitch ?

 

[Sandman]

@Sorence Non, mais peut-être me feras tu le plaisir de m'en parler à travers ta lyre merveilleusement fluide et limpide ?

 

[TristesPsycho]

Raconte-nous une histoiiiiire

 

[Sandman]

Des plans de mon film préféré "Skinamarink" écrit et réalisé par "Kyle Edward Ball".

 

[Sorence]

@Sorence Non, mais peut-être me feras tu le plaisir de m'en parler à travers ta lyre merveilleusement fluide et limpide ?

Ça va être difficile, parce que je ne me rappelle de « presque rien », sinon justement d’une impression de fluidité et de limpidité fortes agréables après d’assommantes théories du Beau d’inspirations antiques et classiques. Et aussi, ça parlait souvent de musique.

J’ai seulement retrouvé ce cahier central d’un vieux Philo Mag, dont voici l’incipit :

Si ça te chauffe je peux te le faire parvenir, à condition que tu me le renvoies bien sûr.

 

[Sandman]

@Sorence Hum je crois saisir en effet. Pour moi cependant l'indicible n'est qu'une affaire émotionnelle, un agrégats d'émotions plus ou moins profondes autour de mon histoire singulière. Rien qui ne motive le raisonnement.

Je trouve plus de résonnance dans l'art, dans la poésie que dans la philosophie à ce propos. Ou alors on pourrait faire une phénoménologie de ce genre d'émotion mais à quoi bon... On peut s'appesantir sur le sentiment de la nostalgie par exemple mais c'est tout à fait vain quand une image ou une musique parle déjà à travers l'indicible. Au final je préfère relater ça avec mes propres mots.

Cela me rappel cette phrase de Nietzsche: "Nos pensées sont les ombres de nos sentiments, elles sont toujours plus obscures, plus vides, plus simples que ceux-ci."

Si ça te chauffe je peux te le faire parvenir, à condition que tu me le renvoies bien sûr.

C'est gentil mais je dépenserais peut-être plus en colis que pour le bouquin ^^
Et puis je ne lis plus en ce moment. Enfin depuis un moment. Je trouve ça déprimant. La lecture c'est comme un vieux monde passé pour moi.

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Une vidéo sur l'indicible, parfaitement dans le thème de la Lyre:

[video=youtube]

Qui corrobore ce que j'essaye d'exprimer. La contemplation, ce sentiment de solitude et d'étrangeté qui trouve sa place quand tout le reste se tait. Et qui ne trouve sa plénitude que dans l'absence.

 

[Sandman]

Silent Hill 2 joue avec l'indicible pour dévoiler par la musique, l'ambiance, les métaphores symboliques et les dialogues cryptiques la psyché de ses personnages et leurs propre souffrance.

[video=youtube]

[video=youtube]

 

[Sandman]

J'ai enfin retrouvé ce post que j'avais fait il y a un moment.

Il a sa place ici:

Mr Sandman du passé a écrit:

En général j'aime les œuvres qui dégagent une solitude profonde et la dichotomie entre l'environnement naturel (la poésie) et l'urbanisation (l'homme). La déshumanisation, quand cette ambiance prévaut sur la structure. C'est mon coté nihiliste.

Mon peintre préféré:

Hopper :

Certains jeux vidéos me font le même effets :

Des gravures :

Bref je pourrais continuer des heures mais t'as compris l'idée je pense.

Et il y aurait encore des milliards d'autres trucs.
Mais je vais me modérer.

 

[Sandman]

L'indicible est une émotion plurielle, difficile à décrire, parfois intense et parfois passagère. Souvent irréelle, étrange.

Entre la nostalgie, la solitude, le minimalisme, la mélancolie, l'anémoia, la contemplation poétique et le spleen bucolique
Parfois il s'apparente à une forme de frustration face à un idéal inatteignable, des images d'enfance trop pures pour être réelles. Parfois sous forme d'un stress quand l'individu reste allongé dans le noir trop longtemps et que l'énergie en trop s'accumule en sorte de névrose mémorielle. Un peu quand fatigué de sortir on aperçoit une raie de lumière sous la fenêtre. L'esprit se met à rêver et le corps à vivre par procuration.

Le déjà-vu est un indicible fugace. L'anémoia un indicible de l'obsession. 

Ainsi si l'indicible va de la nostalgie la plus simple à la mélancolie la plus indéfinissable il serait présomptueux de dire que le tout formerait une seule émotion complexe et qu'il serait en quelque sorte réservé à une élite de "psychologues des profondeurs".

Si nous devions unifier l'indicible il serait plus juste de dire qu'il s'agit simplement d'une sensibilité poétique, multi factorielle et dont la marque plurielle se résumera différente pour chacun de nous. Chacun(e) peut se constituer un indicible.

Malgré tout il subsiste un lien fort de cette sensibilité: l'isolement. L'indicible est particulièrement intérieur. Il exprime son essence dans le rapport de l'individu bloqué entre le virtuel et le réel, entre la fantaisie d'univers vides et le concret vu comme un lien à la nostalgie, entre l'embrasure d'une vie rêvée et l'impossibilité de communiquer à son sujet.

[video=youtube]

 

[Sandman]

@Sorence, @Acacia, @amicale_du_pc, @TristesPsycho. Les meilleurs ont déjà participé à la Lyre de l'indicible.

Il ne manque plus que @Biquette. Vient me jeter un petit coucou bruh c'est pour garder une trace dans l'histoire de ma Lyre des psychonauts légendaires à l'instant T.

edit: Et @Grivois aussi, même si je sais qu'il passe plus rarement...

Ha merde peut être faut pas que je fasse trop d'@ j'ai du poke tout le monde non ?

Non je ne suis pas en manque d'attention. NON J'AI DIT. Juste je voulais avoir vos pseudo en surbrillance pour un référencement plus classieux c'est tout. Ce sera gravé dans le marbre.

 

[Sandman]

[font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif]Pourquoi l'humour n'a pas sa place dans l'indicible:[/font][/font]

[font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif]Bergson signale également l'insensibilité qui accompagne le rire.[/font][/font][font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif] Pour qu’il y ait du comique, il faut de l’indifférence. “Le rire n’a pas de plus grand ennemi que l’émotion.”[/font][/font]
[font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif]Lorsque quelque chose nous inspire de la pitié ou de l’affection, “il faudra oublier cette affection, faire taire cette pitié.” Bergson conclut ainsi : “Le comique exige donc enfin, pour produire tout son effet, quelque chose comme une anesthésie momentanée du cœur.” Il s’adresse à l’intelligence pure [/font][/font]
[font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif]Autre point important, le comique n'existe pas dans la solitude[/font] [font=Poppins, sans-serif]: “il semblerait que le rire ait besoin d’un écho. Écoutez-le bien: ce n’est pas un son articulé, net, terminé; c’est quelque chose qui voudrait se prolonger en se répercutant de proche en proche, quelque chose qui commence par un éclat pour se continuer par des roulements, ainsi que le tonnerre dans la montagne.” En effet, il est plus rare de rire seul qu’en groupe.[/font][/font]

[font=Poppins, sans-serif][font=Poppins, sans-serif]

[/font][/font]

Art par Dave McKean

 

[TristesPsycho]

J'crois que t'as mis le doigt sur un truc. Idéalement, ma vie alternerait entre le rire et l'indicible.

 

[Sandman]

J'étais à fond sur l'analyse mais ce soir je suis tombé amoureux des probabilités. Concept mathématique très beau et très profond.

Art par Anatoly Fomenko

J'crois que t'as mis le doigt sur un truc. Idéalement, ma vie alternerait entre le rire et l'indicible.

Oui c'est un bon équilibre entre la solitude poétique et le plaisir du partage. Je rajouterais l'émerveillement de la science et l'amour. Avec ça la vie est complète.

 

[Sorence]

Bof

 

[amicale_du_pc]

@Sorence, @Acacia, @amicale_du_pc, @TristesPsycho. Les meilleurs ont déjà participé à la Lyre de l'indicible.
Il ne manque plus que @Biquette. Vient me jeter un petit coucou bruh c'est pour garder une trace dans l'histoire de ma Lyre des psychonauts légendaires à l'instant T.
edit: Et @Grivois aussi, même si je sais qu'il passe plus rarement...
XXX XXX

et Snap... on en a encore besoin si un visiteur se pointe avec une question sérieuse

 

[Sandman]

Bof

 

Pas compris...

 

[amicale_du_pc]

Sorence dit par là que t'es mazo

 

[Sandman]

La sensibilité poétique et l'imagination sont des monolithes de l'indicible. Mais peut-être la synesthésie en est-elle également un des piliers fondateurs...Au moins son premier contact est fondamental lorsque l'esprit de l'enfant l'éprouve avec une ignorance innocente. Je me rappelle quand le prof de musique en primaire nous jouais de la guitare et qu'il nous avait fait la démonstration d'un morceau de flamenco. La question posée était alors d'où pouvait venir le morceau. J'étais alors le seul à avoir répondu de façon exacte à la question. Et quand il m'a demandé pourquoi j'ai simplement dit que les sons me paraissaient "chauds". Il m'avait félicité, cependant non sans cette lueur d'interrogation dans le regard. Peut-être vais-je déjà été en contact avec ce genre de musique, vu que le cerveau garde tout, mais l'association m'avait paru à cet instant plus agréable qu'un simple souvenir.

Art par "Vassily Kandinsky" "Composition VIII"

Sorence dit par là que t'es mazo

Ha d'accord, elle a surement raison.