Hey mes ptits pandas,
Entretenez-vous une forme de spiritualité ? Tournée vers une obédience particulière, ou vous suivez votre petit syncrétisme perso ? A moins que vous n'ayez rangé la spiritualité dans la case "machins inutiles" avec vos vieilles cassettes de Francis Lalanne ?
Et d'ailleurs, pour vous, ça consiste en quoi la spiritualité ? Comment la définiriez-vous ? C'est quelque chose qui se vit en commun, ou qui reste cantonné à votre intimité ?
Et enfin, y a-t-il un lien entre vos expériences psychonautiques et votre vécu spirituel ?
De mon côté, la question de la foi s'est posée très tôt, et j'ai fini par l'accepter comme une évidence. Ce qui s'est révélé moins évident, c'est de construire le rapport à cette foi, car je n'ai jamais tout à fait adhéré à l'idée d'une ou plusieurs divinités.
Je me suis donc fabriqué ma petite grille de lecture mi-animiste mi-bouddhiste, mais surtout très psychologisante, sur la base de vécus intérieurs spontanés et d'expériences psychédéliques. Je ne conçois pas de divinité en soi, extérieure à l'esprit humain, j'ai une posture plutôt matérialiste voir nihiliste concernant l'univers objectif, tout état du réel n'étant que transitoire dans un monde aux lois complexes composé à 99% de vide.
Par contre du côté du vécu subjectif c'est une toute autre histoire, l'esprit humain me semble spontanément animiste de par sa nature symbolique, et il m'apparait important de s'éduquer, d'apprendre à être à l'écoute de nos projections, sans craindre de les personnifier sous la forme d'entités/esprits ou de les laisser se manifester sous la forme de visions/intuitions/sentiments magiques... Le vécu religieux (ou plutôt numineux) me semble inhérent à la psychologie humaine, et s'en couper totalement c'est s'assurer un retour du refoulé par des voies irrationnelles (anxiété, obsessions, whatever). Attention je ne dis pas qu'il faut aller à la messe tous les dimanches ou qu'il ne faut pas conserver un certain détachement et des bases rationnelles solides, juste que laisser un peu de place à la magie ne fait pas de mal ^^
En dehors de toute cette conceptualisation, j'ai repris la méditation depuis 2 mois, et j'aime bien assister à des offices religieux (peu importe la doctrine) de temps en temps, tous ces gens concentrés sur un rituel commun dans un but positif ça me fait me sentir bien. Toutes façons je crois pas en Dieu mais en l'amour parce que chui un sale hippie tavu
Entretenez-vous une forme de spiritualité ? Tournée vers une obédience particulière, ou vous suivez votre petit syncrétisme perso ? A moins que vous n'ayez rangé la spiritualité dans la case "machins inutiles" avec vos vieilles cassettes de Francis Lalanne ?
Et d'ailleurs, pour vous, ça consiste en quoi la spiritualité ? Comment la définiriez-vous ? C'est quelque chose qui se vit en commun, ou qui reste cantonné à votre intimité ?
Et enfin, y a-t-il un lien entre vos expériences psychonautiques et votre vécu spirituel ?
De mon côté, la question de la foi s'est posée très tôt, et j'ai fini par l'accepter comme une évidence. Ce qui s'est révélé moins évident, c'est de construire le rapport à cette foi, car je n'ai jamais tout à fait adhéré à l'idée d'une ou plusieurs divinités.
Je me suis donc fabriqué ma petite grille de lecture mi-animiste mi-bouddhiste, mais surtout très psychologisante, sur la base de vécus intérieurs spontanés et d'expériences psychédéliques. Je ne conçois pas de divinité en soi, extérieure à l'esprit humain, j'ai une posture plutôt matérialiste voir nihiliste concernant l'univers objectif, tout état du réel n'étant que transitoire dans un monde aux lois complexes composé à 99% de vide.
Par contre du côté du vécu subjectif c'est une toute autre histoire, l'esprit humain me semble spontanément animiste de par sa nature symbolique, et il m'apparait important de s'éduquer, d'apprendre à être à l'écoute de nos projections, sans craindre de les personnifier sous la forme d'entités/esprits ou de les laisser se manifester sous la forme de visions/intuitions/sentiments magiques... Le vécu religieux (ou plutôt numineux) me semble inhérent à la psychologie humaine, et s'en couper totalement c'est s'assurer un retour du refoulé par des voies irrationnelles (anxiété, obsessions, whatever). Attention je ne dis pas qu'il faut aller à la messe tous les dimanches ou qu'il ne faut pas conserver un certain détachement et des bases rationnelles solides, juste que laisser un peu de place à la magie ne fait pas de mal ^^
En dehors de toute cette conceptualisation, j'ai repris la méditation depuis 2 mois, et j'aime bien assister à des offices religieux (peu importe la doctrine) de temps en temps, tous ces gens concentrés sur un rituel commun dans un but positif ça me fait me sentir bien. Toutes façons je crois pas en Dieu mais en l'amour parce que chui un sale hippie tavu