[Sujet de la semaine] La première fois...

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Skruffy
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Skruffy

Holofractale de l'hypervérité
Le sujet de la semaine se décale d'un jour toutes les semaines mais bon c'est ça de déléguer à des stagiaires bénévoles...

Quelle a été votre première fois à la drogue? Qu'est ce qui vous décidé à consommer? Est-ce que c'était une expérience qui préfigurait votre conso? 

Perso, le classique joint mal roulé partagé avec deux potes de lycée. J'ai surkiffé, donc ça a un peu préfiguré ma conso par ce que j'ai continué à kiffer. 

 
Un bang de Salvia à 13 piges fraîchement commandée par mes soins. Dans une petite forêt éclatée pas trop loin de chez moi, avec un pote qui connaissais déjà la beuh.
On s'est fait dérangé par une mamie qui promenait son chien en plein trip, c'était épique.
 
Si on compte pas l'alcool, ma première fois c'était ado, un joint immonde au shit Top budget sur une terasse quand on séchait les cours, un peu par pression sociale, j'ai pas spécialement kiffé et ça m'as confirmé que j'aimais pas les drogues à cette époque.

Donc je dirai que non, ça n'as clairement pas lancé ma conso haha
 
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Si on compte pas l'alcool, ma première fois c'était ado, un joint immonde au shit Top budget sur une terasse quand on séchait les cours, un peu par pression sociale, j'ai pas spécialement kiffé et ça m'as confirmé que j'aimais pas les drogues à cette époque.

Donc je dirai que non, ça n'as clairement pas lancé ma conso haha
Tiens, j'ai quasiment la même histoire. A vrai dire ça m'a même plutôt dégoûtée.

Ensuite je suis directement passée à une conso de lysergamides régulière, quelques années plus tard, dans un tout autre contexte. C'était pas des grosses doses mais c'était hebdomadaire, et rétrospectivement j'étais bien jeune (et assez accro aussi). Heureusement ou malheureusement (?) un incident a interrompu tout ça, et je ne me suis replongée dans ce milieu que plus tard, arrivée en études sup.

Mais j'ai toujours pas retouché un lysergamide depuis. Je crois que j'ai un peu peur que ça me plaise trop et que ce soit un truc dont je n'arrive plus à me passer.
 
Au collège j'ai commencé avec tout ce qui pouvait avoir une influence, des délires genre abuser des boissons énergétiques, puis l'alcool, l'herbe et le shit en 4 eme. Le tout par grosse curiosité (qui est d'ailleurs ma cause principale de conso je crois) mêlé au plaisir de désobéir. Et après au lycée tout un tas de trucs funs.
 
Si on met de côté clope alcool et bédo, j'ai commencé par la muscade au lycée. J'ai eu la bonne idée de prendre ça en semaine avec un pote, le début du trip était marrant, grosse foncedalle et schisme de l'égo façon psychédélique, mais avec une certaine illusion de lucidité.
Mon père a fait la gueule quand il est venu me chercher en bagnole en fin de journée. Puis doublement la gueule quand il a vu mon état pdt le dîner (je pouffais tout seul avec des réponses incohérentes). Le lendemain matin j'étais encore défoncé, en mode grosse grippe et tête dans le cul, j'ai refusé de partir au lycée. Mon père m'a forcé à y aller pour midi, j'avais du mal à enchainer deux phrases, les yeux très rouges et très secs, le visage tiré et la pâteuse. Et la fatigue putain la fatigue. Evidemment y a une meuf que j'aimais bien qui a choisi ce moment pour me causer, j'en ai profité pour ruiner toutes mes chances de la séduire un jour lol. La suite est brumeuse, je me souviens d'une vidéoprojection de soldats russes en cours d'histoire qui sortaient du cadre pour traverser la classe et disparaître dans le mur...

On s'était renseigné sur les dosages avec mon pote, mais on a jamais eu l'idée de se renseigner sur la durée des effets, paie ta surprise quand tu te tapes 3h de montée, 5h de trip et 30h d'effets résiduels dégueus
 
Premier "vrai trip" c'était avec du DXM. J'ai bu une bouteille de Tussidane de souvenir (bonjour le mal de bide....!)
Ce fut une sacrée rouste, le dosage n'était pas très RDR :-D
 
quand j'ai connu la beuh j'étais niché avec un copain sur le Pont du Diable. De l'herbe de Centrafrique je crois... Mon pote connaissait un Noir. C'était roulé en joint comme au mois de juin.

(dites j'en ai assez d'avoir des stats gonflés à bloc sur la Lyre et peu de like... C'est asymétrique comme une perte de notion et d'équilibre en plein trip... Faudrait un peu vous dérouiller, non??)
 
A 13 ans j'ai du boire mes premiers cafés et gouter des fonds de vin .
Ma première vraie expérience avec la drogue, c'était l'été entre ma seconde et ma première, on faisait une soirée et j'ai pour la première fois bu de l'alcool fort (whisky), j'ai dessuite vomi, puis on a coullé des douilles et fumés des joints et LA j'ai compris que vraiment y'avait un truc qui me plairait beaucoup dans ce monde .

Mis à part le cannabis, j'avais pris du DXM, la première fois ça c'était très bien passé, rien de plus à dire à part que je phasais dans mon lit complètement dissocié à visionner . Puis j'ai voulu faire une dose énorme et j'ai eu une expérience limite traumatique .

Mon premier psychédélique ben ... https://www.psychonaut.fr/Thread-LSA-Retour-aux-sources-lysergique
 
Forcément (enfin non mais si) les joints et l'alcool au lycée pour commencer. 

Puis j'ai passé une année à l'étranger après la première, là je crois qu ele premier truc que j'ai pris c'était des canabinoides de synthèse. Enfin je sais que c'était ça mais pas sur de l'ordre, c'est aussi cette année là que j'ai testé la salvia qui m'a laissé de marbre, mais surtout le LSD. 

Là j'ai capté que ça pouvait être vraiment intéressant.

C'était dans un pays très pratiquant, chez un pote un samedi soir. Sa mère nous a emmenés à la messe en fin de perche le lendemain matin. Là j'ai aussi capté qu'en fait Jesus c'est le premier hippie que la terre ai porté. Enfin c'est ce que je me suis dit ce jour là.
 
1er essai psychotropique à 12 ans: sniffer de la colle avec les copains, assis par terre dans une cave, ambiance mobylettes trafiquées et blousons en skaï, on est dans les années 60 !

1er contact cannabique à 14 ans: un ami plus âgé parti au Mexique m'envoie une enveloppe pleine d'herbe marquée du sigle anarchiste (discrétion garantie), un peu perplexe (je n'imaginais pas l'herbe comme ça) je prends une pipe et je fume tout d'un seul coup ensuite black out, je dors tout l'après-midi et au soir je me réveille en disant "ça ne fait aucun effet, ce truc-là".

enfin 1er trip un peu après avec des microdots, le dealer me dit "ceux-là sont très forts, moi-même je n'ai jamais osé les prendre entiers, commence par un quart", bien entendu je ricane et j'en avale directement un entier, 10 minutes après je ne sens toujours rien donc j'en avale un 2ème, c'est le cas concret de l'enfariné qui va s'en prendre plein la gueule, la suite est une autre histoire...
 
Aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours été attiré par la drogue et particulièrement les psychédéliques, avant même d'avoir testé ma première goutte de vin, j'ai jamais compris pourquoi. Quelqu'un dans le même cas ?

Sinon 1er spliff à 14 ans dans la partie abandonnée de l’hôpital Necker, je me souviens encore du chemin du retour tellement j'ai aimé.
1er trip à la salvia vers 16 ans, grosse déception.

Heureusement j'ai pas abandonné et j'ai enchainé avec du DXM un peu après. Quand on veut, ON PEUT.
 
Première cuite vers 12 - 13 ans avec des gamins de mon âge. On gardait le bébé d'un oncle et j'avais la clef de la cave. Les parents m'ont trouvée à 3h du matin beurrée comme jaja en berçant leur mioche qui pleurait. Pas RDR. Mais l'enfant va bien.

Premier joint, une fête, on me propose de tirer. Je sens mon cerveau devenir un nuage. Je verbalise, les gens autour de moi rigolent, et là BAM : la pire anxiété paranoïaque que j'aie jamais connu jusque-là. J'ai passé le reste de la soirée dans le noir, à tenter de maîtriser la tachycardie.

Premier psyché : 25i-nBOMe dosé à la pointe du couteau. Deux redrops. C'était n'importe-quoi mais je me suis beaucoup amusée. Le prod suivant fut du 3-MeO-PCP dosé de la même manière. 

Je pense que tout ça a bien auguré les consos suivantes. Je me traîne toujours une anxiété résiduelle et je consomme surtout des RC. Par contre j'ai fait des progrès en RDR...
 
Première fois assez originale.
C'était en été, j'étais assez jeune, 14-15 ans maximum.
Se tenait chez moi une cérémonie amer-indienne, comme c'était le cas depuis plusieurs années déjà. Lors de ces cérémonies, tout le monde est assis dans un tepee et un maître de cérémonie/chaman/appelleçacommetuveux guide cette dernière avec des chants, des histoires métaphoriques et des tours de paroles/remerciements.
Bien entendu, il y a des plantes supports, des plants guérisseuses et qui illuminent la pensée et le parcours. Ici c'était le peyolt. La personne qui guidait la cérémonie en faisait une petite boulette en mélangeant salive et poudre du cactus, qui étaient distribués à chacun d'entre nous.

Les effets furent nombreux et c'est en prenant par la suite d'autres psychédélique que j'ai bien pu les identifier. Mais l’ampleur des paroles, le tournoiement des flammes au centre du tepee, cet effet magique d'appartenir à un grand tout naturalisé et naturalisant, une enveloppe bucolique et palpable sont sans doute ce qui m'a vraiment plu.

J'ai du mal a considérer que cette fois-ci j'ai pris de la drogue, c'était un peu plus que de la drogue.


Pour la suite c'était du classique, entrecoupé de ces cérémonies parfois. Cannabis, dature, md, lsd et void des rc.
 
Le jour de mon dépucelage est le même jour que mon premier joint.

J'ai d'abord fumer.
 
Premiere cuite à 16 ans.



1er joint à 23 ans.

Premiere Md à 28 ans.

Je m'y suis mis plus tard que la plupart d'entre vous mais depuis je me suis bien rattrapé à grand coup de champis, LSA, 1p Lsd, 2cb, dxm, ketamine, DMT....


Me souviens à 18 piges avoir dit à qui voulait lentendre que je toucherai jamais à la drogue, une vraie Nancy Reagan.

On a vu le résultat
 
Sertraline et alprazolam, prescrits à 17 ans.
Mais j'avais déjà fait l'expérience de codé et morph en hosto, ainsi que proto deux fois en fait.
 
Vers mes 14/15 ans, entre 2 cours y avait une heure de libre, et un ami m'a "initié" fumer du shit. Le premier m'avait rendu tout blanc, et j'avais même vomi !

Et dans la même période, sniffer de l'eau écarlate (j'en ai sniffé sur des mouchoirs imbibés jusqu'à avoir un gros effet, pas safe).

Mon premier taz à 16ans 1/2, c'était un Mitsubishi, il m'avais retourné (et j'ai vomi aussi !).

Ca m'a pas empêché de recommencer.
 
Morning Glory a dit:
Sertraline et alprazolam, prescrits à 17 ans.
Mais j'avais déjà fait l'expérience de codé et morph en hosto, ainsi que proto deux fois en fait.

C'est pas toi qui prenait du LSA au lycée ?
 
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