Paradoxe a dit:
Vus que la dopamine est le centre du plaisir. le simple fait de savoir qu'on s'apprete à prendre une drogue doit le perturber (à moindre echelle qu'une rafalle dut à la cocaine).
Du système de récompense, plutôt, puisque la place du plaisir là dedans est encore discutaillée. Et parmis ces blabla, ce à quoi tu fais référence est l'hypothèse dans laquelle la dopamine (certains récepteurs à dopamine .. gnägnä) ne serait nécessaire que pour vouloir l'objet potentiellement gratifiant (elle précèderait la gratification), et donc elle inciterait à l'action, la gratification en elle même faisant semblerait-il appel à d'autres trüks. Plus l'objet serait labelisé "Haut Potentiel Miam" inside, plus la dopamine te tiendrait en laisse et courirr après.
Ce n'est qu'une hypothèse parmi mült.
Paradoxe a dit:
De la même façon que le fait de manger ou de faire l'amour active le système dopaminergique. Ce qui donne une certaine sorte de dépendance pour toute les drogues, vus que l'addiction est lier à la dopamine.
Oubien je me trompe ? Mais je le vois comme ça
Et justement ça tombe très bien : les dépendances à la bouffe et au popotin ne sont pas rares. Ce n'est pas tant le produit en lui même qui est décisif il me semble, mais davantage la composante psychologique, l'environnement, l'affect associé, les fragilités, et tout l'enrobage. Ca peut expliquer la place importante du rituel par exemple.
Avoir ton nico-patch n'est pas *tout à fait* aussi plaisant que de sortir avec grâce ta clope-aux-courbes-parfaites-et-étudiées pour la porter à tes lèvres-impies, pour enfin en apprécier les vapeurs que ta gorge implore la gourgandine-et-que-c-est-güt.
Donc *potentiellement* tout est addictif, même le pamplemousse. Après, tu associes à x-objet [vivant ou mort-inanimé] une certaine valeur ou pas, tu inhibes ou pas, fonction de ton cortex du devant et du reste, en considérant bien sûr que le risque de dépendance est plus élevé si EN PLUS, le produit lui même est physiquement addicito-miam.
Et tout.
Je lisais d'ailleurs ici il y a une époque pas très reculée, Lambda-1 exprimant une addiction ennuyeuse à la codéine - je crois-, précisant à son interlocuteur Lambda-2 que ça ne devait pas être grand chose (un peu de volonté quoi) comparé à son vécu à lui de dépendance à l'héroïne. En gros et à l'approximation près.
Bien que le degré de potentiel addictif des deux produits soient différents, je trouvais assez vain de comparer deux addictions différentes, chez deux personnes différentes (aux vécus différents, aux fragilités innées pas pareils non plus , etc) en ces termes là. De la même façon que nous ne sommes pas égaux en terme de métabolisme, face à la douleur, etc, il me semble que nous ne soyons pas tous armés ou dénudés de la même façon face aux addictions, quel que soit le produit [qui constitue un facteur xxx aggravant]. La dépendance physique ne dure qu'un temps je crois, en revanche la dépendance psychologique, elle...
J'vous jure avoir vu une écervelée en proie à une crise de panique épileptique kamikaze force 12 à cause d'une boisson cafféinée [dont nous tairons le nom], et même pas pour de la MDPV. C'est pour dire.
Je concluerai en bénissant bien fort l'hédonisme de ton noyau accumbus qui abuse, c'est certain, mais qui te sür-kiffe en laisse mes frères-amen.