Altered_State a dit:
Sa l'héro je sais que sa se trouve très facilement, on m'en a déjà proposé mais sa c'eszt jamais et je ne reviendrai jamais sur cette décision. Je suis plutot du genre mode éco pour ma consommation donc ca va ^^ Et c'est vraiment pour tester une fois donc pas de risque de dépendance.
Altered_State,
tu es un grand garçon, tu n'as pas besoin de te justifier sur l'utilisation ni la fréquence de ta consommation.
Mais je me dis d'une part que tu aimes jouer avec le feu, car comment peux tu affirmer que c'est pour une fois ( tu as des dons de voyances) quand on parle d'un produit addictif,
d'autre part l'addiction est manifeste dés la première fois, si tu à aimé l'effet.
Après ce que tu peux gérer avec plus ou moins de facilité et de résultat c'est ta réaction à l'addiction, et cela est très nettement lié aux conditions existentielles, psycho affectives et d'autre paramètre de ta vie dans l'instant présent (ce en quoi je rejoins Chandler), que tu ne peux absolument pas maîtriser, dans leurs aspects évolutifs, sur la durée de ta vie .
Bon on peut rester optimiste et penser que tu en reste sur une seul fois, juste pour l'essai, je ne suis pas Dieu ( ouppsss que ça me fait bizarre d'utiliser ce mot ;o) ) et je ne suis pas capable de te dire ce qui se passera pour toi.
je peux toutefois te raconté ce qui s'est passé pour moi (bon je parle toujours de l'héro, mais pour cette fois je ne pense pas que cela fasse de différence) :
Les premières fois ou j'ai pris de l'héro, je devais avoir je pense, environ 15 ou peut être 16 ans, j'ai plusieurs souvenirs qui s'embrouillent un peu dans ma tête pour leurs chronologies.
J'en avais acheté un képa, et j'en ai eu pour plusieurs rails (c'est un peu figé dans ma mémoire et je me demande même si je les ai pas shooté, j'ai carrément un bug mémoriel), je sais plus combien.
Je ne sais plus si j'avais connaissance du danger d'addiction, il me semble, bien qu'a cette époque, la structure de mon esprit, ne percuté pas vraiment sur ce genre de notion.
J'ai donc consommé mon produit, en écoutant les Doors (je ne sais plus exactement pourquoi, car j'étais branché à fond, Led Zeppelin, Black Sabbhat et Deep Purple, il me fallait du qui cartonne et qui bouge bien, les Doors c'était pour les cool, moi j'étais un speed [je suis mort de rire quand j'écris ça et que je me revois penser ces trucs à l'époque] )
Je me souviens que j'ai étalé la conso sur au moins 15 jours, peut être un mois (pas par sagesse, mais simplement naturellement, au grès de mon désir).
J'avais super aimé, j'avais découvert les Doors, je supporté aucune autre musique dans cet état, le hard rock, ça me faisait carrément flipper. J'en avais même déduit que les Doors c'était une musique faite spécialement pour l'héro, ce qui au passage m'expliquait pourquoi, je n'aimais pas jusque là (vraiment quand on est jeune on se trouve de ces justifications ;o) ).
Mon képa s'est épuisé, le temps à passé, l'expérience est enfouit depuis longtemps quelque part dans ma mémoire comme un truc super bon, parmi tout les autres trucs super bon que tu expérimentes
à la chaîne, quand tout est toujours nouveau pour toi à cet age et qu'il y à profusion dans les opportunités de découverte.
J'ai 17 ans, 18 ans, 19 ans., j'ai un peu mûri, les notions de dépendance et de déchéance ont pris un sens pour moi.
Je ne suis pas encore très tolérant (je dirais maintenant, que j'étais un jeune coq impétueux) .
Pour avoir vu l'état de mort vivant dans lequel se mettaient les consommateurs d'héro, je les considèrent tous comme des larves, sans intérêt, des pauvres ratés en me plaçant bien au dessus de « ça », moi qui consomme du lsd, qui ai compris les grand mystères de la vie et de la mort, et qui carbure au speed à 200 à l'heure en espérant dépasser la vitesse de la lumière et transcender la structure atomique de l'univers.
Avec les Baba cool qui fument du shit avec leur « c'est cool » avec lesquels, la seule relation possible et de rouler et de fumer des pétards à répétition, en restant perché (ça y est, je m'y met moi aussi au mots du 21 em siècles;o) ) chacun dans son monde, complètement béa, et les Junkies de 40 kilos qui pu la mort, avec lesquels tu peux pas aligner plus de 3 mots, parce qu'ils piquent toujours du nez, et se réveillent parfois en demandant , « hé mec, tu sais ou y 'en a ? », je suis devenu anti consommateur de produit et anti produit qui te ramollissent le cerveau et qui te transforme en zombie accro à sa dose.
Au point même que j'arrétte totalement de consommer des produis et que je m'oriente vers la voie
du naturel et du respect du corps.(Donc déjà deux raisons majeurs puissamment rédhibitoire de ne jamais retoucher à l'héro et donc de pouvoir en devenir dépendant, je considère, du haut de ma suffisance, les Junkies comme le contre exemple absolu, à éviter absolument, et je suis arrivé à la conclusion, que de se droguer était totalement en disharmonie, avec une attitude authentique de respect de soi même et de la vie, d'un point de vue biologique et spirituel).
Autant dire que je suis VACCINER contre l'héro.
Suite de l'histoire, … paisible, j'ai 20 ans, 21 ans j'ai mis de l'eau dans mon vin, je suis beaucoup moins abrupt, les circonstances de la vie (ces fameuses circonstances sur lesquelles on à aucune prise, aucunes maîtrises) me font retrouver un ami avec lequel on fumait des pétards le week-end des années auparavant, qui était parti bosser à Paris et qui revenait, muté, dans la région.(il ne revenait pas seul, il avait embarqué l'héro avec lui dans ses veines de Junkie) .
Et bien la, contre toute attente, pourtant vacciné contre la mort, saint dans ma tête, bien dans ma vie, aimé et super amoureux d'une nana super canon qui me faisait rêver, physiquement, affectivement, intellectuellement, (on s'aimait quoi),
blam, bada bam, je me met à me shooter avec mon pot et plonge profondément, pour 4 ans, dans l'enfer de l'addiction à l'héro.
Tu m'aurais dit ça à 17 ans, je t'aurais ri au nez.
Voilà, c'est l’histoire d'un jeune qui était persuadé à 900 % que l'héro c'était de la merde et qu'il était suffisamment conscient et intelligent pour ne jamais, jamais en prendre et encore moins devenir un Junkie (tout ces Junkies auquel je rend hommage ici, tout ceux que j'ai connue, et tout ceux qui en sont mort, et à tout les autres aussi ) .
(Je reconnais que j'ai un peu abuser sur le pavé, c'est sortit comme ça d'un coup, j'ai pas maîtrisé ;o)