Imaginons : vous avez une blouse blanche, un labo, des assistant·es et un gros budget. Il y a cette réponse que vous vous êtes toujours posé à propos des drogues. Ou alors, vous souhaitez déconstruire un mythe. Peut-être que vous avez juste plein de petites interrogations. En tous cas, vous allez rondement mener une super étude qui va apporter une réponse claire et nette. Mais au fait, quelle est la question de recherche ? Et quel protocole permettrait d’y répondre ?
Moi :
- peut-on tripper un animal en le touchant ?
—> vingt tripé·es caressent chacun cinq chiens de différentes taille et pilosité pendant dix minutes, puis on mesure les taux de LSD dans le sang de ces derniers.
- est-ce que ça change quelque-chose de cuisiner la ketamine ?
—> études à deux bras randomisés en double-aveugle, ké nature contre ké recuisinée, tous les échantillons finement broyés pour masquer la différence. Dans chaque bras, cinquante usager·es occasionnelles, sans permatolétance. Batterie de tests psychométriques (effets subjectifs), monitorage des fonctions vitales (effets corporels), et des taux de ke dans chaque fluide du corps (cinétique du produit).
- est-il si courant de fumer des clopes imaginaires sous datura ?
—> 1000 personne prennent de la datura. Questionnaire préalable approfondi sur caractéristiques sociales, habitudes, personnalité. Chacune est surveillée par deux infirmier·es, et observé par 1 psychologue et 1 sociologue qui relèvent non seulement le geste de fumer, mais aussi les autres gestes stéréotypiques et globalement l’ensemble des symptômes exprimés. Ceux-ci sont ensuite rapportés au résultats du questionnaire pour chercher des corrélations entre les caractéristiques des personnes et de leurs délires.
Et vous ?
Moi :
- peut-on tripper un animal en le touchant ?
—> vingt tripé·es caressent chacun cinq chiens de différentes taille et pilosité pendant dix minutes, puis on mesure les taux de LSD dans le sang de ces derniers.
- est-ce que ça change quelque-chose de cuisiner la ketamine ?
—> études à deux bras randomisés en double-aveugle, ké nature contre ké recuisinée, tous les échantillons finement broyés pour masquer la différence. Dans chaque bras, cinquante usager·es occasionnelles, sans permatolétance. Batterie de tests psychométriques (effets subjectifs), monitorage des fonctions vitales (effets corporels), et des taux de ke dans chaque fluide du corps (cinétique du produit).
- est-il si courant de fumer des clopes imaginaires sous datura ?
—> 1000 personne prennent de la datura. Questionnaire préalable approfondi sur caractéristiques sociales, habitudes, personnalité. Chacune est surveillée par deux infirmier·es, et observé par 1 psychologue et 1 sociologue qui relèvent non seulement le geste de fumer, mais aussi les autres gestes stéréotypiques et globalement l’ensemble des symptômes exprimés. Ceux-ci sont ensuite rapportés au résultats du questionnaire pour chercher des corrélations entre les caractéristiques des personnes et de leurs délires.
Et vous ?