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MD + LSD = Contradiction Emotion/Pensée

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2011
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J'étais arrivé avec un pote à la wig party, soirée psytrance de malaad', dans l'espoir de lui faire tester la MD.
Je lui avait décrit avec détails ma première expérience magique sous MD, et il me fait confiance mais ça ne l'empêchait pas d'avoir "peur", sans raison valable, enfin bon.

Larry m'avait dit qu'il venait, et après un appel il m'a indiqué qu'il arrivait un peu plus tard.

Il arrive, et il veut trouver son dubble-acid (tandis que moi je voulais surtout de la MD) alors on commence à chercher sur le parking, mais j'aime bien parceque genre on dois chercher mais il court presque.
Pis un moment il fait "j'ai pas trop envie d'aller voir les gens, si quelqu'un d'autre pourrait y aller", mais l'air trop pas convaincant, et sans insister.

En fait, par nature j'ai un peu du mal à aller voir les gens surtout les groupes et encore plus les gens agités qui rigolent fort et qui hurlent en étant bourrés (y en avait pas mal d'une manière générale dans la teuf, et ça me faisait un peu chier parceque je m'attendais à ce qu'il y ait beaucoup plus de hippies. Surtout que c'était un peu mon excuse pour inciter mon pote à venir et à kiffer sa MD. En plus, juste avant que Larry arrive y avait un bourré abruti-à-mort qui est venu nous voir pour nous raconter une blague sur notre petite taille, mais genre le mec qui mets 2 heures à parler à 2 cm de ta gueule, trop la colère contenue - ou cible en attente pour coup de boule-; et ce comme une ironie du sort batarde de Dieu l'enfoiré, puisque quelques minutes avant encore je répétait à mon pote pour la énième fois que les bourrés-cocaïnés-agressifs-boulets devaient être moins nombreux/plus rares dans cette soirée.) MAYbweff.

Donc, on marchait limite en courant en fesant le tour du parking, trop la remise en question de Larry parcequ'il devait payer son ticket.
Après genre on attendait comme des cons pendant que lui étant dans la queue pour acheter son ticket (puisque nous l'avions déjà). Par logique, nous devrions être en train de chercher sans lui, chose censée être possible. Mais le truc c'est ce que j'ai trop un problème de compréhension de l'autre qui fait que j'arrive trop pas à détecter les craignos/boloss vs régloss'.
Sauf les racailles, je sais je sais.
En plus, Larry était déjà un peu perché et qui plus est avec des potes à lui, ce qui à contribué à lui donner un aspect un peu asocial de mon point de vue, puisqu'une fois qu'il avait trouvé et pris son acide en mode Neuronal est invisible, il me dit qu'il a trouvé, et genre "démmerdez-vous" enfin il l'a pas dit ça mais bon. Et il entre avec ses potes.
Et j'étais un peu bloqué, fin bon.

Plus tard on était en train d'attendre sur le parking avec un pote, trop la peur d'aller voir les gens.
Mais à un moment je dis qu'il faut se lancer et on commence à marcher.
Comme par enchantement, direct on voit 2 filles plutôt mignones qui nous proposent de la MD, et même un acide.
Une des deux à un sourire bloqué et l'autre dit qu'elle est sous MD.
Plus tard, je paranoyais sur ça en me disant "c'est une technique d'arnaque manipulatoire, genre 1 des deux doit faire genre qu'elle est sous MD pour estomper les soupçons".
Mais non, en fait elles étaient réglos (et elles en avaient l'air aussi).
J'achète 2 paras, et mon pote 1 buvard (elles n'en avaient qu'un).
Après ça me fait rire parceque déjà en temps normal on me dit "prends un demi prends un demi" alors que j'avait testé un entier et j'ai trouvé ça pas mal, mais pas assez puissant (enfin celà dit c'est sur le plan introspectif, sur le plan festif c'est vrai qu'il faut faire gaffe -I think-). Mais là elles nous disaient "prends un quart". aha.
Un peu plus tard, on prends chacun un demi.
Mais ensuite je suis resté près de 30 minutes à essayer de convaincre mon pote de prendre son para.
Le pire c'est qu'il n'avait aucun motif qui justifiait sa "peur", et à chaque fois qu'il avait des inquiétudes je les faisait disparaître par un contre-argument. Le meilleur pour moi, et qui pourtant le convainquait pas, c'était que ce mélange pouvait être comme un système de sécurité anti-bad pour le LSD.
Trop le bouclier/conflit interne, genre "je veux, mais il faut pas".
Enfin bon, j'ai fini par prendre le mien (minuit) tandis que lui a caché le sien, afin de peut-être le prendre ensuite dans la soirée (ce qu’il n’aura pas fait finalement. Je nique le suspense je sais)
J'étais content finalement car j'avais l'impression qu'il avait fait le bon choix, genre ça le permets de m'observer tripper et de voir qu'il n'y a aucun souci.

On entre donc dans la salle.
Je sens les effets de la MD jusqu'à 2-3 heures environ.
Extrêmement léger comparé à ma première fois, c'était peut-être pas des 100 mg car je pense pas avoir développé de grande tolérance après une seule fois ya 2 mois.
C'est limite si j'arrivais pas à voir si la montée était réelle ou placébo.
Mais bon j'ai quand même fini par ressentir du bonheur, l'amour des gens, et un "pic" d'extase plutôt léger, et bizarrement calmant au lieu d'être stimulant.

C'est vers 2-3 heures que je commence à sentir les effets du LSD.
Et là: le blocage. Je dansait et puis spontanément (c'est vraiment le mot) je suis resté immobile, à observer les décorations et le vjing.
A partir de ce moment, la teuf me rendait un peu angoissé et paralysé sur la zic.
C'était totalement l'inverse de la MD, c'est passé du coke à l'âne.
La danse me rendait perplexe, j'arrivait pas à comprendre pourquoi danser.
J'étais immobile à observer les décos et le vjing qui me faisaient tripper.
Finalement je me rendais compte que j'aimais aussi la musique, mais c'était que de la contemplation, j'arrivais VRAIMENT PAS à danser.
Au bout d'un moment, c'est devenu de plus en plus angoissant.
Je sais pas si c'est ça qu'on peut appeller une boucle, mais j'étais trop bloqué sur l'idée qu'il fallait que je danse car c'est l'environnement qui m'y oblige, mais en même temps j'arrivait pas.

Je me sentais bien mieux en dehors de la "scène", même si tous les gens qui circulaient autour de moi me faisaient psychoter. En fait, ça me rappellait trop quand j'étais enfant et qu'on m'amenait dans des lieux avec beaucoup de gens agités genre gares etc. et que ça me faisait un peu peur, comme si j'allait me faire agresser. C'était ça.
J'ai imaginé alors que ma mauvaise sensation incompréhensible (ressemblant à une descente de MD, mais impossible en moins de 4 heures... non ?) était dûe à une contradiction/conflit entre l'émotion (MD) et la pensée (LSD). Quand mon pote me demandais si j'avais encore les effets de la MD, je lui répondais "je pense" en voyant mon extrême sensibilité à la beauté des femmes, mais avec du recul ça ressemble aussi à la sensibilité perceptuelle du LSD.

Quelques effets étranges du LSD quand même (que je considère comme positifs) comme à un moment donné, une impression de déjà-vu A-BU-SEE. Pensez à 2 miroirs face à face, le reflet se répète à l'infini.
C'était trop ça, impression de déjà-vu originelle, genre "on a toujours été là", "j'ai l'impression qu'on a déjà été là, et que j'avais une impression de déjà vu, et ainsi de suite"...
Aussi, quand on marchait sur la terrasse où il y avait beaucoup de monde, j'ai eu soudain l'impression que ça correspondait trop à un souvenir d'une école primaire, mais genre une école où j'ai jamais été (à priori*). Et surtout, c'est pas juste "ça me rappelle quelque chose", c'est vraiment "j'ai l'impression que c'est ICI", où "tous ces gens SONT les élèves de l'école etc."
* trop le mec qui remets en question ses propres souvenirs. Excellent. Ou pas.

Mbraïef sacadreyf sok'spalidem pozogamz' itrwef, finalement à la fin de la soirée j'étais ultra-crevé mais je ressentais pas vraiment de descente.
D'ailleurs jusqu'à aujourd'hui, j'ai pas ressenti de carence sérotinienne (malédiction, je l'ai dit, le destin va croire que je me vante et il va me punir, demain ultra-aïe).

Tout ça, c'était juste une expérience, pour voir. Tester la peur des confiseries.
Maintenant je sais que le LSD, pour moi, convient pas trop à la teuf, ce qui m'empêche pas de kiffer la zic mais posé, tranquille en intérieur avec peu de monde.

Ironie du sort dans tout ça: c'est moi qui a pris la MD, et pourtant c'est moi qui a baddé.
 
L

Larry_Golade

Invité
Mwerf, désolé si j'ai eu l'air un peu asocial, j'avais pas mal fumé avant de venir et je déteste vraiment la quête de prods sur le parking. Je pensais que tu cherchais que de la MD, si j'avais su je t'aurais montré le mec qui m'a vendu les cartons.

En fait avec mes potes on est pas restés longtemps, j'en initiais un au LSD, il a forcé la dose par ma faute, je pensais qu'il le gérerait sans risque et il s'est mangé un bad monumental. On l'a ramené à l'appart où on pionçait en pleine crise de panique, avec délire paranoïaque, envies suicidaires et tout le toutim. Vu que tu y as déjà été tu sais que c'est pas à côté du Bikini...et il a pas débloqué tout du long. On a cru le perdre, c'était affreux. Il a fini par vaincre son bad mais je me pardonnerai jamais.

En tout cas ouais, ça ressemble bien une boucle ce que t'as vécu, mais assez petite pour que tu cèdes complètement pas à la panique. Styloplume a vécu quelque chose de similaire au Hadra, l'effet "machine à laver", comme si on était condamnés à danser jusqu'à la fin des fins.

La combinaison MD/LSD m'a l'air un peu hasardeuse quand tu peux pas maîtriser le dosage (et comment le faire quand on ignore la qualité du produit ?), moi aussi ça m'a un peu empêché de danser la fois où j'ai mélangé.

Enfin bon du coup soirée "moyenne" pour nous deux :( .
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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J'adore ce combo. Les souvenirs sont un peu flous, mais je me souviens voler sur des planètes de sons et de couleurs, les dents serrées. Plus aucune conscience du monde extérieur, plus rien n'existait, autre que ma pensée.
J'arrive tout à fait bien à imaginer cette psychose, cet éloignement du monde, l'indifférence.
...
Enfin bon, c'est cool que ça ce soit bien fini quand même ! Et oui, ça ressemble à un boucle, du moins un pur blocage cérébral sur UN point. Ca monte, ça oppresse, ça continue, la pensée ne part pas, jamais. J'adore ça.
 
L

Larry_Golade

Invité
Ubik a dit:
Ca monte, ça oppresse, ça continue, la pensée ne part pas, jamais. J'adore ça.

MER IL EST FOU.

Je me demandais, tu dois être la seule personne que j'ai entendu dire qu'elle adorait l'aspect angoissant de la boucle. Est-ce que tu distingues ça du bad trip ? Les deux sont indissociables pour moi, et je comprends vraiment pas comment tu fais...
 

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2011
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Larry_Golade a dit:
En fait avec mes potes on est pas restés longtemps, j'en initiais un au LSD, il a forcé la dose par ma faute, je pensais qu'il le gérerait sans risque et il s'est mangé un bad monumental. On l'a ramené à l'appart où on pionçait en pleine crise de panique, avec délire paranoïaque, envies suicidaires et tout le toutim. Vu que tu y as déjà été tu sais que c'est pas à côté du Bikini...et il a pas débloqué tout du long. On a cru le perdre, c'était affreux. Il a fini par vaincre son bad mais je me pardonnerai jamais.

Ah c'est la merde, je compatis.
Déjà qu'aider quelqu'un qui badde fortement doit être chaud, mais en plus si on est soi-même perché... c'est la contagion du bad quoi.

En fait, t'a vécu ce que je redoutes un peu dans le contexte de "faire tester un prod à quelqu'un" (enfin pour l'instant ce serait la MD, donc il y a pas beaucoup de risque de bad mais bon) c'est que la personne fasse un gros bad:
car non seulement on a l'impression que c'est de notre faute (puisque c'est nous qui avons eu l'idée de le faire tester), mais en plus on se dit que ça a fait tout l'effet inverse qu'on voulait: au lieu de faire découvrir les joies du produit, ça va être un peu un genre de traumatisme, genre l'ultime image négative du prod qui fait un putain de bad, et qu'il faudra plus jamais prendre.
Enfin, c'est qu'on ressent, ça va pas forcément être le cas.
D'ailleurs si il prends conscience que dans d'autres environnements ça peut être totalement différent, il pourra peut-être vouloir en reprendre. Mais le seul souci, c'est les réminiscences.
Déjà que je voit des mecs qui ont peur d'un prod alors qu'ils en ont jamais pris, ça doit forcément être bien pire qu'on en a pris et qu'on a baddé.

Enfin, bon rétablissement pour vous tous et notamment pour "lui".
_____________________________________________

Sinon il y aura quand même quelque chose qui me turlupine toujours, c'est la MD.
Bon, déjà les effets ultra-légers, comme je disais je pense (à mon avis) que c'était du moins de 100 mg.
Mais après, c'est quand même bizarre que:
_il y a un genre de pic vers 2h (alors que la prise était vers 00h)
_une heure après quand le LSD démarrait, PLUS AUCUN EFFET (ou du moins perceptible)
_le petit bad de LSD serait t'il dû à une descente de MD finalement ?
Sensationnellement, ce serait logique; raisonnablement, ce serait étrange:
une descente qui démarre à genre 3-4 heures après la prise, rapidos non ?
 

Ubik012

Holofractale de l'hypervérité
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Larry_Golade a dit:
Ubik a dit:
Ca monte, ça oppresse, ça continue, la pensée ne part pas, jamais. J'adore ça.

MER IL EST FOU.

Je me demandais, tu dois être la seule personne que j'ai entendu dire qu'elle adorait l'aspect angoissant de la boucle. Est-ce que tu distingues ça du bad trip ? Les deux sont indissociables pour moi, et je comprends vraiment pas comment tu fais...

Ouais effectivement ça me fait pas bader du tout. Je trouve que c'est un mécanisme de pensée absolument fabuleux. Devant la musique, je trouve encore ça plus facile de se laisser attraper. Ma boucle devient un des sons, et je me laisse porter par ce son, jusqu'à ce qu'il s'efface ou se transforme. Ainsi, ma boucle évolue naturellement, je la laisse complétement m'imprégner.
Je sais pas du tout comment décrire ça, ce n'est que du ressenti au final, une manière d'appréhender la chose aussi peut etre..
Genre une fois je partais vraiment sur une grosse remise en question, mais je sais pas.. je trouvais ça totalement logique de vivre ça, alors j'ai laissé ma pensée se faire..

Sinon Neuronal, j'y connais pas grand chose, mais ptetre que c'était un Rc, et pas d'la MD. Aucune idée hein.
 

Donkey Bird

Holofractale de l'hypervérité
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23 Fev 2008
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Je pense Ubik que tu maitrise le lâcher prise nécessaire à cet état de conscience altéré.
Du coup à pas peur !

Au Hadra aussi sous trip, aussi devant le son, je me suis retrouvé à plus danser bloqué dans ma boucle de pensés sur fond de darkpsy sur-violente!
Ce que j'ai fait, comme toi Ubik, j'ai laissé allez ma pensé d'elle même.
Je suis resté debout sur le dancefloor à profiter de la matérialisation visuel de ma penser (synesthésie?). Ou c'était peut-être plus tôt le son que je voyais...
Le son faisait corp avec ma pensé alors? Mhhh
Bon je m'arrête parce que là j'y comprend plus rien.

Mais oui quand on rentre dans la boucle faut en prendre conscience et ce (la) laisser allez.
 
D

Deleted-1

Invité
Ubik012 a dit:
Ouais effectivement ça me fait pas bader du tout. Je trouve que c'est un mécanisme de pensée absolument fabuleux. Devant la musique, je trouve encore ça plus facile de se laisser attraper. Ma boucle devient un des sons, et je me laisse porter par ce son, jusqu'à ce qu'il s'efface ou se transforme. Ainsi, ma boucle évolue naturellement, je la laisse complétement m'imprégner.
Je sais pas du tout comment décrire ça, ce n'est que du ressenti au final, une manière d'appréhender la chose aussi peut etre..
Genre une fois je partais vraiment sur une grosse remise en question, mais je sais pas.. je trouvais ça totalement logique de vivre ça, alors j'ai laissé ma pensée se faire..

Sinon Neuronal, j'y connais pas grand chose, mais ptetre que c'était un Rc, et pas d'la MD. Aucune idée hein.

C'est tout simplement de la transe...
 

Svizdha

Elfe Mécanique
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19 Nov 2010
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350
Mais c'est bien connu, pour être en transe, il faut totalement se laisser aller, y a qu'à voir les derviches tourneurs (ça marche aussi avec de la trance et un carton, ha ha ha). Et dans la drogue, c'est pareil, on sait bien qu'il faut être en confiance avec le prod pour triper sereinement. Ct'à dire, accepter de vivre les pires horreurs/boucles/remises en question, tout comme les meilleurs moments de voyages sur des vagues infinies de son et lumière. Souvent plus facile à dire qu'à faire... même si je me vante souvent d'arriver à gérer puis éloigner mes moments de bad (sauf des fois, c'est trop dur, j'ai plus d'emprise sur rien) en me répétant simplement que j'avais ingéré un truc et que c'était normal.
 
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