Neuronal
Holofractale de l'hypervérité
- Inscrit
- 21/8/11
- Messages
- 1 385
J'étais arrivé avec un pote à la wig party, soirée psytrance de malaad', dans l'espoir de lui faire tester la MD.
Je lui avait décrit avec détails ma première expérience magique sous MD, et il me fait confiance mais ça ne l'empêchait pas d'avoir "peur", sans raison valable, enfin bon.
Larry m'avait dit qu'il venait, et après un appel il m'a indiqué qu'il arrivait un peu plus tard.
Il arrive, et il veut trouver son dubble-acid (tandis que moi je voulais surtout de la MD) alors on commence à chercher sur le parking, mais j'aime bien parceque genre on dois chercher mais il court presque.
Pis un moment il fait "j'ai pas trop envie d'aller voir les gens, si quelqu'un d'autre pourrait y aller", mais l'air trop pas convaincant, et sans insister.
En fait, par nature j'ai un peu du mal à aller voir les gens surtout les groupes et encore plus les gens agités qui rigolent fort et qui hurlent en étant bourrés (y en avait pas mal d'une manière générale dans la teuf, et ça me faisait un peu chier parceque je m'attendais à ce qu'il y ait beaucoup plus de hippies. Surtout que c'était un peu mon excuse pour inciter mon pote à venir et à kiffer sa MD. En plus, juste avant que Larry arrive y avait un bourré abruti-à-mort qui est venu nous voir pour nous raconter une blague sur notre petite taille, mais genre le mec qui mets 2 heures à parler à 2 cm de ta gueule, trop la colère contenue - ou cible en attente pour coup de boule-; et ce comme une ironie du sort batarde de Dieu l'enfoiré, puisque quelques minutes avant encore je répétait à mon pote pour la énième fois que les bourrés-cocaïnés-agressifs-boulets devaient être moins nombreux/plus rares dans cette soirée.) MAYbweff.
Donc, on marchait limite en courant en fesant le tour du parking, trop la remise en question de Larry parcequ'il devait payer son ticket.
Après genre on attendait comme des cons pendant que lui étant dans la queue pour acheter son ticket (puisque nous l'avions déjà). Par logique, nous devrions être en train de chercher sans lui, chose censée être possible. Mais le truc c'est ce que j'ai trop un problème de compréhension de l'autre qui fait que j'arrive trop pas à détecter les craignos/boloss vs régloss'.
Sauf les racailles, je sais je sais.
En plus, Larry était déjà un peu perché et qui plus est avec des potes à lui, ce qui à contribué à lui donner un aspect un peu asocial de mon point de vue, puisqu'une fois qu'il avait trouvé et pris son acide en mode Neuronal est invisible, il me dit qu'il a trouvé, et genre "démmerdez-vous" enfin il l'a pas dit ça mais bon. Et il entre avec ses potes.
Et j'étais un peu bloqué, fin bon.
Plus tard on était en train d'attendre sur le parking avec un pote, trop la peur d'aller voir les gens.
Mais à un moment je dis qu'il faut se lancer et on commence à marcher.
Comme par enchantement, direct on voit 2 filles plutôt mignones qui nous proposent de la MD, et même un acide.
Une des deux à un sourire bloqué et l'autre dit qu'elle est sous MD.
Plus tard, je paranoyais sur ça en me disant "c'est une technique d'arnaque manipulatoire, genre 1 des deux doit faire genre qu'elle est sous MD pour estomper les soupçons".
Mais non, en fait elles étaient réglos (et elles en avaient l'air aussi).
J'achète 2 paras, et mon pote 1 buvard (elles n'en avaient qu'un).
Après ça me fait rire parceque déjà en temps normal on me dit "prends un demi prends un demi" alors que j'avait testé un entier et j'ai trouvé ça pas mal, mais pas assez puissant (enfin celà dit c'est sur le plan introspectif, sur le plan festif c'est vrai qu'il faut faire gaffe -I think-). Mais là elles nous disaient "prends un quart". aha.
Un peu plus tard, on prends chacun un demi.
Mais ensuite je suis resté près de 30 minutes à essayer de convaincre mon pote de prendre son para.
Le pire c'est qu'il n'avait aucun motif qui justifiait sa "peur", et à chaque fois qu'il avait des inquiétudes je les faisait disparaître par un contre-argument. Le meilleur pour moi, et qui pourtant le convainquait pas, c'était que ce mélange pouvait être comme un système de sécurité anti-bad pour le LSD.
Trop le bouclier/conflit interne, genre "je veux, mais il faut pas".
Enfin bon, j'ai fini par prendre le mien (minuit) tandis que lui a caché le sien, afin de peut-être le prendre ensuite dans la soirée (ce qu’il n’aura pas fait finalement. Je nique le suspense je sais)
J'étais content finalement car j'avais l'impression qu'il avait fait le bon choix, genre ça le permets de m'observer tripper et de voir qu'il n'y a aucun souci.
On entre donc dans la salle.
Je sens les effets de la MD jusqu'à 2-3 heures environ.
Extrêmement léger comparé à ma première fois, c'était peut-être pas des 100 mg car je pense pas avoir développé de grande tolérance après une seule fois ya 2 mois.
C'est limite si j'arrivais pas à voir si la montée était réelle ou placébo.
Mais bon j'ai quand même fini par ressentir du bonheur, l'amour des gens, et un "pic" d'extase plutôt léger, et bizarrement calmant au lieu d'être stimulant.
C'est vers 2-3 heures que je commence à sentir les effets du LSD.
Et là: le blocage. Je dansait et puis spontanément (c'est vraiment le mot) je suis resté immobile, à observer les décorations et le vjing.
A partir de ce moment, la teuf me rendait un peu angoissé et paralysé sur la zic.
C'était totalement l'inverse de la MD, c'est passé du coke à l'âne.
La danse me rendait perplexe, j'arrivait pas à comprendre pourquoi danser.
J'étais immobile à observer les décos et le vjing qui me faisaient tripper.
Finalement je me rendais compte que j'aimais aussi la musique, mais c'était que de la contemplation, j'arrivais VRAIMENT PAS à danser.
Au bout d'un moment, c'est devenu de plus en plus angoissant.
Je sais pas si c'est ça qu'on peut appeller une boucle, mais j'étais trop bloqué sur l'idée qu'il fallait que je danse car c'est l'environnement qui m'y oblige, mais en même temps j'arrivait pas.
Je me sentais bien mieux en dehors de la "scène", même si tous les gens qui circulaient autour de moi me faisaient psychoter. En fait, ça me rappellait trop quand j'étais enfant et qu'on m'amenait dans des lieux avec beaucoup de gens agités genre gares etc. et que ça me faisait un peu peur, comme si j'allait me faire agresser. C'était ça.
J'ai imaginé alors que ma mauvaise sensation incompréhensible (ressemblant à une descente de MD, mais impossible en moins de 4 heures... non ?) était dûe à une contradiction/conflit entre l'émotion (MD) et la pensée (LSD). Quand mon pote me demandais si j'avais encore les effets de la MD, je lui répondais "je pense" en voyant mon extrême sensibilité à la beauté des femmes, mais avec du recul ça ressemble aussi à la sensibilité perceptuelle du LSD.
Quelques effets étranges du LSD quand même (que je considère comme positifs) comme à un moment donné, une impression de déjà-vu A-BU-SEE. Pensez à 2 miroirs face à face, le reflet se répète à l'infini.
C'était trop ça, impression de déjà-vu originelle, genre "on a toujours été là", "j'ai l'impression qu'on a déjà été là, et que j'avais une impression de déjà vu, et ainsi de suite"...
Aussi, quand on marchait sur la terrasse où il y avait beaucoup de monde, j'ai eu soudain l'impression que ça correspondait trop à un souvenir d'une école primaire, mais genre une école où j'ai jamais été (à priori*). Et surtout, c'est pas juste "ça me rappelle quelque chose", c'est vraiment "j'ai l'impression que c'est ICI", où "tous ces gens SONT les élèves de l'école etc."
* trop le mec qui remets en question ses propres souvenirs. Excellent. Ou pas.
Mbraïef sacadreyf sok'spalidem pozogamz' itrwef, finalement à la fin de la soirée j'étais ultra-crevé mais je ressentais pas vraiment de descente.
D'ailleurs jusqu'à aujourd'hui, j'ai pas ressenti de carence sérotinienne (malédiction, je l'ai dit, le destin va croire que je me vante et il va me punir, demain ultra-aïe).
Tout ça, c'était juste une expérience, pour voir. Tester la peur des confiseries.
Maintenant je sais que le LSD, pour moi, convient pas trop à la teuf, ce qui m'empêche pas de kiffer la zic mais posé, tranquille en intérieur avec peu de monde.
Ironie du sort dans tout ça: c'est moi qui a pris la MD, et pourtant c'est moi qui a baddé.
Je lui avait décrit avec détails ma première expérience magique sous MD, et il me fait confiance mais ça ne l'empêchait pas d'avoir "peur", sans raison valable, enfin bon.
Larry m'avait dit qu'il venait, et après un appel il m'a indiqué qu'il arrivait un peu plus tard.
Il arrive, et il veut trouver son dubble-acid (tandis que moi je voulais surtout de la MD) alors on commence à chercher sur le parking, mais j'aime bien parceque genre on dois chercher mais il court presque.
Pis un moment il fait "j'ai pas trop envie d'aller voir les gens, si quelqu'un d'autre pourrait y aller", mais l'air trop pas convaincant, et sans insister.
En fait, par nature j'ai un peu du mal à aller voir les gens surtout les groupes et encore plus les gens agités qui rigolent fort et qui hurlent en étant bourrés (y en avait pas mal d'une manière générale dans la teuf, et ça me faisait un peu chier parceque je m'attendais à ce qu'il y ait beaucoup plus de hippies. Surtout que c'était un peu mon excuse pour inciter mon pote à venir et à kiffer sa MD. En plus, juste avant que Larry arrive y avait un bourré abruti-à-mort qui est venu nous voir pour nous raconter une blague sur notre petite taille, mais genre le mec qui mets 2 heures à parler à 2 cm de ta gueule, trop la colère contenue - ou cible en attente pour coup de boule-; et ce comme une ironie du sort batarde de Dieu l'enfoiré, puisque quelques minutes avant encore je répétait à mon pote pour la énième fois que les bourrés-cocaïnés-agressifs-boulets devaient être moins nombreux/plus rares dans cette soirée.) MAYbweff.
Donc, on marchait limite en courant en fesant le tour du parking, trop la remise en question de Larry parcequ'il devait payer son ticket.
Après genre on attendait comme des cons pendant que lui étant dans la queue pour acheter son ticket (puisque nous l'avions déjà). Par logique, nous devrions être en train de chercher sans lui, chose censée être possible. Mais le truc c'est ce que j'ai trop un problème de compréhension de l'autre qui fait que j'arrive trop pas à détecter les craignos/boloss vs régloss'.
Sauf les racailles, je sais je sais.
En plus, Larry était déjà un peu perché et qui plus est avec des potes à lui, ce qui à contribué à lui donner un aspect un peu asocial de mon point de vue, puisqu'une fois qu'il avait trouvé et pris son acide en mode Neuronal est invisible, il me dit qu'il a trouvé, et genre "démmerdez-vous" enfin il l'a pas dit ça mais bon. Et il entre avec ses potes.
Et j'étais un peu bloqué, fin bon.
Plus tard on était en train d'attendre sur le parking avec un pote, trop la peur d'aller voir les gens.
Mais à un moment je dis qu'il faut se lancer et on commence à marcher.
Comme par enchantement, direct on voit 2 filles plutôt mignones qui nous proposent de la MD, et même un acide.
Une des deux à un sourire bloqué et l'autre dit qu'elle est sous MD.
Plus tard, je paranoyais sur ça en me disant "c'est une technique d'arnaque manipulatoire, genre 1 des deux doit faire genre qu'elle est sous MD pour estomper les soupçons".
Mais non, en fait elles étaient réglos (et elles en avaient l'air aussi).
J'achète 2 paras, et mon pote 1 buvard (elles n'en avaient qu'un).
Après ça me fait rire parceque déjà en temps normal on me dit "prends un demi prends un demi" alors que j'avait testé un entier et j'ai trouvé ça pas mal, mais pas assez puissant (enfin celà dit c'est sur le plan introspectif, sur le plan festif c'est vrai qu'il faut faire gaffe -I think-). Mais là elles nous disaient "prends un quart". aha.
Un peu plus tard, on prends chacun un demi.
Mais ensuite je suis resté près de 30 minutes à essayer de convaincre mon pote de prendre son para.
Le pire c'est qu'il n'avait aucun motif qui justifiait sa "peur", et à chaque fois qu'il avait des inquiétudes je les faisait disparaître par un contre-argument. Le meilleur pour moi, et qui pourtant le convainquait pas, c'était que ce mélange pouvait être comme un système de sécurité anti-bad pour le LSD.
Trop le bouclier/conflit interne, genre "je veux, mais il faut pas".
Enfin bon, j'ai fini par prendre le mien (minuit) tandis que lui a caché le sien, afin de peut-être le prendre ensuite dans la soirée (ce qu’il n’aura pas fait finalement. Je nique le suspense je sais)
J'étais content finalement car j'avais l'impression qu'il avait fait le bon choix, genre ça le permets de m'observer tripper et de voir qu'il n'y a aucun souci.
On entre donc dans la salle.
Je sens les effets de la MD jusqu'à 2-3 heures environ.
Extrêmement léger comparé à ma première fois, c'était peut-être pas des 100 mg car je pense pas avoir développé de grande tolérance après une seule fois ya 2 mois.
C'est limite si j'arrivais pas à voir si la montée était réelle ou placébo.
Mais bon j'ai quand même fini par ressentir du bonheur, l'amour des gens, et un "pic" d'extase plutôt léger, et bizarrement calmant au lieu d'être stimulant.
C'est vers 2-3 heures que je commence à sentir les effets du LSD.
Et là: le blocage. Je dansait et puis spontanément (c'est vraiment le mot) je suis resté immobile, à observer les décorations et le vjing.
A partir de ce moment, la teuf me rendait un peu angoissé et paralysé sur la zic.
C'était totalement l'inverse de la MD, c'est passé du coke à l'âne.
La danse me rendait perplexe, j'arrivait pas à comprendre pourquoi danser.
J'étais immobile à observer les décos et le vjing qui me faisaient tripper.
Finalement je me rendais compte que j'aimais aussi la musique, mais c'était que de la contemplation, j'arrivais VRAIMENT PAS à danser.
Au bout d'un moment, c'est devenu de plus en plus angoissant.
Je sais pas si c'est ça qu'on peut appeller une boucle, mais j'étais trop bloqué sur l'idée qu'il fallait que je danse car c'est l'environnement qui m'y oblige, mais en même temps j'arrivait pas.
Je me sentais bien mieux en dehors de la "scène", même si tous les gens qui circulaient autour de moi me faisaient psychoter. En fait, ça me rappellait trop quand j'étais enfant et qu'on m'amenait dans des lieux avec beaucoup de gens agités genre gares etc. et que ça me faisait un peu peur, comme si j'allait me faire agresser. C'était ça.
J'ai imaginé alors que ma mauvaise sensation incompréhensible (ressemblant à une descente de MD, mais impossible en moins de 4 heures... non ?) était dûe à une contradiction/conflit entre l'émotion (MD) et la pensée (LSD). Quand mon pote me demandais si j'avais encore les effets de la MD, je lui répondais "je pense" en voyant mon extrême sensibilité à la beauté des femmes, mais avec du recul ça ressemble aussi à la sensibilité perceptuelle du LSD.
Quelques effets étranges du LSD quand même (que je considère comme positifs) comme à un moment donné, une impression de déjà-vu A-BU-SEE. Pensez à 2 miroirs face à face, le reflet se répète à l'infini.
C'était trop ça, impression de déjà-vu originelle, genre "on a toujours été là", "j'ai l'impression qu'on a déjà été là, et que j'avais une impression de déjà vu, et ainsi de suite"...
Aussi, quand on marchait sur la terrasse où il y avait beaucoup de monde, j'ai eu soudain l'impression que ça correspondait trop à un souvenir d'une école primaire, mais genre une école où j'ai jamais été (à priori*). Et surtout, c'est pas juste "ça me rappelle quelque chose", c'est vraiment "j'ai l'impression que c'est ICI", où "tous ces gens SONT les élèves de l'école etc."
* trop le mec qui remets en question ses propres souvenirs. Excellent. Ou pas.
Mbraïef sacadreyf sok'spalidem pozogamz' itrwef, finalement à la fin de la soirée j'étais ultra-crevé mais je ressentais pas vraiment de descente.
D'ailleurs jusqu'à aujourd'hui, j'ai pas ressenti de carence sérotinienne (malédiction, je l'ai dit, le destin va croire que je me vante et il va me punir, demain ultra-aïe).
Tout ça, c'était juste une expérience, pour voir. Tester la peur des confiseries.
Maintenant je sais que le LSD, pour moi, convient pas trop à la teuf, ce qui m'empêche pas de kiffer la zic mais posé, tranquille en intérieur avec peu de monde.
Ironie du sort dans tout ça: c'est moi qui a pris la MD, et pourtant c'est moi qui a baddé.