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Magie collective sous DXM

RaoulDuke2

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12 Août 2010
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Salut.
Je poste un récit d'expérience, qui n'est pas écrit par moi, mais par un de mes amis avec lequel j'ai vécu une expérience incroyable sous DXM. C'est une histoire bien narrée avec des airs de déclaration d'amour à mes autres amis et moi. Personnellement ça m'as ému, et puis pour vous, je pense que vous allez lire des vérités et des choses sur la vie, que vous connaissez peut être en tant que drogués psychédéliques, mais qui font quand même plaisir à lire. Donc voici l'histoire de mon ami:

Qui n'a jamais rêvé d'être un super-héros, de se glisser dans la peau d'un animal ou encore dans celle d'un personnage célèbre pour son impact dans l'histoire de l'humanité ? Pour ma part, une seule et unique nuit m'a permis d'accomplir chacun de ces fantasmes.
Tout a commencé, un jour de mois d'août de l'année 2010, un samedi, un jour qui aurait pu paraître banal, ordinaire pour des gens normaux, mais pas pour nous, nous sommes loin d'être des gens normaux. Nous autres occidentaux naissons tous selon le même modèle de l'être humain avide et égoïste dans une société de consommation sans pitié, sans amour ni égard pour l'autre, sans réelle amitié, sans sentiments, une société factice.
En somme, quel est le sens de la vie ? Pourquoi vivons-nous, respirons-nous, mangeons-nous, buvons-nous pour un jour mourir ? Quel est notre but sur terre ? Ces questions, les humains sont probablement les seuls à se les poser, ce qui fait de nous des êtres uniques, mais est-ce que cela fait de nous des êtres supérieurs ? J'en doute. « Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme. »
Chevauchant ma bicyclette, je fonce lentement mais surement vers ma destinée, ce pourquoi j'ai atterri dans ce monde. Je rencontre la troupe, nous réunissons tout ce dont nous avons besoin puis nous voilà en route, en route vers cette forêt qui, au fond de moi, m'effraie un peu, mais qui est à la fois la seule chose qui occupe mon esprit depuis plusieurs jours.
Il nous faut réunir assez de bois pour que notre feu de camp tienne au-delà du lever du soleil. La petite troupe s'active, telle une colonie de fourmis où chacun sait ce qu'il a faire. L'heure tant attendue approche à grands pas. Il est environ 19 h 30, c'est la distribution des médicaments. Ce n'est pas sans appréhension que je commence à avaler chacune de ces petites capsules rouges qui renferment un liquide blanc à l'allure peu ragoutante. Une semaine auparavant, gober 12 capsules s'était révélé inefficace, mais cette fois, j'espérais de tout mon cœur qu'une vingtaine de pilules serait amplement suffisante.
J'observe mes compagnons en train de consommer leur dose, logiquement inférieure à la mienne, leur poids étant inférieur au mien, mais la puissance des effets se devait d'être à peu près égale. Satané poids, terrible vecteur de quolibets, je ne pouvais pas croire qu'une masse adipeuse légèrement supérieure à ce que l'on considère comme « normal » pouvait me priver de la libération que je voulais offrir à mon esprit.
Doucement mais sûrement, les plaquettes de tuxium se vident, cependant "Bernard" a du mal, ça ne passe plus, le goût de la menthe poivrée et de l'eucalyptus qui gicle dans la bouche à la moindre bouchée le répugne à juste titre. Nous essayons de le soutenir, "Damien" l'aide à passer cette épreuve en lui donnant des précieux conseils qui lui permettent de finir petit à petit sa dose. Nous mangeons, je m'occupe du feu, j'ai l'impression d'être un peu saoul. "Sébastien" m'effraie en me menaçant avec des bouts de bois enflammés, je cours en croyant sauver ma vie, je suis parano. Mes souvenirs deviennent de plus en plus diffus, de plus en plus confus.
Je me balade autour du campement. Après l'avoir observé en train de déféquer dans les bois grâce à une lampe de poche, je vois Bernard grimper dans un arbre, il demande à "Ludovic" de venir l'aider à descendre, il nous dit qu'il nous cherche depuis des heures... Seigneur, comment est-ce possible ? Je crois que je deviens fou, je n'ai pas senti la montée pourtant je suis déjà très loin. Comment un vulgaire sirop pour la toux peut-il créer une confusion si intense dans mon esprit ? Je lâche prise, je me laisse aller.
Je pars dans la forêt, Sébastien assure ma couverture, pour nous c'est un long voyage qui commence. Je m'arme d'un solide bâton, pour me défendre de je ne sais qui. Soudain je me trouve face à l'ennemi : un inquiétant squelette accroché à un arbre. Je le transperce.
Je me réveille, ce trip semble n'être qu'un enchainement de rêves plus étranges les uns que les autres, comme si je revivais plusieurs fois le même moment, mais d'une manière différente, je suis confus, je commence à me poser une foule de questions. Que m'arrive-t-il ? Que fais-je ici ? Pourquoi ai-je consommé cette substance à l'incroyable puissance psychédélique ?
Parfois je reviens à moi, je tente de communiquer avec Ludovic, qui lui n'a rien consommé, il s'occupe de nous, pour un observateur extérieur au trip, il aurait pu passer pour quelqu'un de sadique, tentant de nous rendre fou, mais avec du recul je me rends compte qu'il nous a permis d'aller au fond du voyage, il nous a amené à nous poser les bonnes questions et à mieux appréhender le produit.
Je suis couché, Ludovic me demande pourquoi j'ai tué le squelette, je ne sais quoi dire, j'essaye de me défendre tant bien que mal, il était déjà mort, j'en suis convaincu. "Alexandre" s'est transformé en une horrible bête sauvage tentant de protéger son ultime capsule de dextrométhorphane qu'il finira par perdre. Il voit un horrible bébé difforme, nous sommes tous allongés poussant des cris abominables, j'ai l'impression que les choses tournent mal.
Ludovic et Damien mettent en scène la mort d'Alexandre, Bernard et moi sommes terrifiés, je n'ai jamais senti une telle émotion auparavant, c'était affreux. Mais le fait de découvrir que ce n'était qu'une supercherie, qu'Alexandre était encore en vie, m'a donné un bonheur au moins deux fois supérieur à la peur que sa mort m'avait donné.
Les actions s'enchaînent rapidement mais le temps peine à s'écouler, je demande souvent l'heure à Ludovic, et chacune de ses réponses me rendent fou, le temps ne signifie plus rien. Combien de temps avons-nous passé dans cette forêt ? Quelques heures ? Plusieurs jours ? « Ça me paraît plutôt une vie entière... Le genre de zénith qui ne se reproduit jamais ».
Je m'empare d'une lampe de poche, qui s'avère être un téléphone pour mon cerveau, ça sonne. « Allô ? Allô ? ». Je suis le général de Gaulle, lançant fièrement l'Appel du 18 juin 1940.
« Tu es Spider-man ! » me dit Ludovic. J'observe mes bras et je comprends qu'en effet je suis l'homme araignée, lançant ma toile à travers la forêt.
Soudain nous sommes en ligne, allongés par terre, « Vous vous transformez en liquide ! » nous dit Ludovic, et effectivement, nous nous transformons en liquide. Ludovic nous étrangle avec un doigt, Bernard et moi trouvons les fameux "escaliers du bonheur", nous faisons un « trip avatar », chose qui n'existe pas, mais qui prend son sens dès que Ludovic nous emmène dans un endroit isolé avec un bout de bois enflammé. Nous le suivons en ayant confiance en lui. Il tape son bâton contre un rondin pour faire s'envoler des petites braises rouge. Toute la troupe reste sans voix, émerveillée face à ce spectacle divin.
Je ne peux pas détailler chaque moment car mes souvenirs sont assez vagues, mais chaque instant était unique, et cette ambiance était renforcée par des distorsions visuelles et une appréciation des distances catatonique.
Je vais abréger mon histoire.
Nous sommes différents, nous sommes uniques. Peut-être le chainon manquant de la race humaine, une race d'êtres borgnes et sans aucun but, mais nous ne sommes pas humains, nous sommes des animaux, l'être humain est une bête affreuse, nous ne faisons pas partie de cette espèce, plus maintenant. Le tuxium est loin d'être une drogue, c'est effectivement un médicament, et ce médicament m'a soigné, m'a sauvé la vie. J'ai trouvé le réel sens de la vie, j'ai trouvé un but, j'ai compris ce qui était important dans la vie... Merci d'avoir participé à ma renaissance, pour cela je ne vous oublierai jamais les mecs.
 
D

Deleted-1

Invité
Ah la dissociation de l'égo...c'est quelque chose d'assez phénoménale quand même, prendre un avis neutre par rapport au Tout, j'aime. Moi aussi je voulais écrire un Tr comme celui-ci lors de mes premiers trips au DXM mais en fait non, avec le temps on redevient vite "l'être humain avide et égoïste dans une société de consommation sans pitié, sans amour ni égard pour l'autre, sans réelle amitié, sans sentiments".
Ce texte a t-il été écrit très peu de temps après le trip ?

Pour avoir autant d'hallu vous avez bouffé plus d'un gramme chacun ?
 

RaoulDuke2

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oui le tr a été écrit genre le lendemain du trip.
Et non, on a pas pris un gramme chacun^^
On avait un "groupe plateau 2" qui tournait à 6 mg/kg et un groupe plus perché (plateau 3 oui, en fait sur le coup j'pensais pas être aussi haut, mais quand on fait la liste du nombre d'halus, ouais on était sacrément haut perchés) qui tournait à 9mg/kg.
Mais le set & setting a probablement beaucoup joué, et nôtre sitter nous a provoqué pas mal de trucs.
Bref, je suis triste de me rendre compte qu'avec le temps on redevient "normaux". Le lendemain oui, on se disait que c'était nous les normaux, et qu'on était plus sains que n'importe qui, qu'on avait vécu la vraie vie... mais là on recommence à se dire qu'y faut pas être net pour se saccager le cerveau au tuxium!^^
Mais on va recommencer, c'est sur, et on va passer un temps de nôtre vie à jouer à l'ascenseur en passant du paradis idyllique à la terrible réalité.
C'est un style de vie, et on aime ça (on aime tous ça par ici de toutes façon =) )
 

RaoulDuke2

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Aah quelle horreur! J'viens de m'apercevoir que dès que j'essaie d'écrire Tux***,le mot se transforme en "médicament". Pourquoi une telle censure!! xD
Nan c'est pas grave, c'est une simple constatation.
C'est à cause de quoi? Une histoire de "faut pas mettre des noms de marque", ou c'est pour éviter que ceux qui veulent s'informer trouve directement le nom du médicament qu'ils vont pouvoir gentiment demander au pharmacien? ^^
 
D

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Invité
RaoulDuke2 a dit:
Mais on va recommencer, c'est sur, et on va passer un temps de nôtre vie à jouer à l'ascenseur en passant du paradis idyllique à la terrible réalité.

Yo la réalité n'est pas si terrible, c'est juste pas toujours très rose (plutôt rouge des fois même, "if you want blood you've got it"...).

On aime pas la pub sur psychonaut arf...tu marques Tux ou grosse bille rouge archi méga dégueu et ça passe =).
 

RaoulDuke2

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ah oui en effet en me relisant "terrible réalité" est un peu fort quand même.^^
Oui bille rouges qui m'ont filé une terrible envie de vomir, et que je pourrais surement pas reprendre vu que c'est de pire en pire à chaque fois.
 

Donkey Bird

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Ah franchement vive le Pul-----ane en comprimé 30mg.

Surtout éviter la version sirop, le maltitol donne la chiasse, testé et approuvé par deux potes. :lol: (Ils étaient dans les bois en camping sauvage en plus les pauvres, ahah la misère!)

Sinon cool pour le TR :wink:
 

RaoulDuke2

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Bon, pour compléter le trip report plutôt bien écrit par mon pote, je vais faire la liste (affreusement longue oO) des halus et action improbable qui me sont arrivées.

-Après avoir pris ma dose, j'ai envie de chier. Je vais donc derrière un buisson et lutte comme un salop pour évacuer, mais rien à faire. En fait, c'est juste le mélange menthe poivrée, glycérol, eucalyptus du Tux qui provoque un chaos sans nom dans mon ventre et le fait terriblement gargouiller.
-Je monte en haut d'un arbre (sur une branche de 2m de haut) et il m'est impossible d'en redescendre. J'appelle mon sitter à l'aide pour qu'il me fasse descendre.
-Je me promène dans le bois (un balade qui parait terriblement longue mais ou je vais à 10m du camp grand maximum). En revenant vers le campement, je vois deux silhouettes de filles près du feu (leurs têtes), qui se renversent et disparaissent comme des fantômes. Horreur! C'était juste les genoux d'un de mes potes.
-Nous trippons sur la musique, on se frotte comme des bêtes immondes. Je lèche le ventre d'un de mes amis. Plus tard, je colle mon visage contre son buste et je crois être capable d'entrer à l'intérieur de son corps. Plus tard, je crois que nous avons échangé nos corps (toujours le même pote).
Plus tard, nous nous frottons en écoutant de la musique et je crois que nous avons fais l'amour.
(non! je ne suis pas homosexuel, j'ai juste une connexion spirituel intense avec se pote à chaque trip).
-Avec un autre amis nous écoutons de la musique. Nous disons "exact, musique!" en même temps. Nous nous rendons compte que nos cerveau son connecté.
-Je crois que l'un des mes amis est mort.
-Je crois qu'il y a une piscine dans la forêt.
-Le campement est encerclé par des frontières bien précises (qui n'existent pas en vrai). Lorsque l'on en sort on est "dehors", dans un autre monde.
- Je regarde le campement et je vois des dizaines de lits (comme des lits de camp, des matelas), parfaitement alignés devant le feu. La forêt autour de ce feu parait immense et sombre.
-J'entends une musique et reconnais la musique du jeu "Donkey Kong". Aussi tôt, des images du jeu vidéo apparaissent dans ma tête.
-Je crois voir un escalier au milieu de la forêt, des sortes de petits rectangles fluos espacés d'au moins d'eux mètres. je saute de marche en marche, en faisant des bonds gigantesques. En bas des escaliers, je crois voir une route qui s'avère être un tas de buissons.
-Je crois que je deviens liquide.
-Je m'emmêle dans un câble d'écouteurs, et je crois que mon ami (qui lui croit s'être changé en spider man) m'attrape avec sa toile.
-Je deviens incapable d'uriner. On me dis que c'est normal. J'essaie d'y arriver en forçant comme jamais car j'ai peur que ma vessie explose, àcause du fait que je risque d'être plein sans m'en rendre compte.
-L'ami avec lequel je suis connecté et moi, nous nous prenons pour des hommes préhistoriques. Nous nous mettons nus, et gambadons dans la forêt et tournons accroupis autour du feu.
-Je vois l'un de mes amis de changer en "prêtre païen, et il bénit un morceau de bois.
-Nous essayons de dormir mais c'est impossible. J'essaie d'avoir des visions yeux fermés pour passer le temps, mais j'abandonne parce qu'elles sont vilaines et n'ont aucun sens (je vois des bouts de papier et des boites de conserve).
-Je crois que l'herbe est une moquette, toute lisse. Je la touche longtemps pour confirmer cette impression.
-Je regarde en l'air, il y beaucoup de feuilles d'arbres au dessus de moi avec des petits "trous de ciel". D'un coup, le ciel s'étire et les feuilles se transforment en ciel avec des nuages, il n'y a plus d'arbres au dessus de moi.

C'est à peu près tout, mais c'est déjà beaucoup trop!^^
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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RaoulDuke2 a dit:
Nous autres occidentaux naissons tous selon le même modèle de l'être humain avide et égoïste dans une société de consommation sans pitié, sans amour ni égard pour l'autre, sans réelle amitié, sans sentiments, une société factice.

"Une société factice" ? Quoi-ce une vraie société, occidentale ou pas ? [insert answer here]

Et décréter que les occidentaux sont tous automatiquement égoïstes et incapables d'aimer ou d'éprouver des sentiments... WTF. Les gens que je côtoie, et que j'aime (voui voui) sont tout à fait... bien. Sensibles, respectueux, aimants et aimables. Même sans DXM dans le sang.

A part ça, j'aime bien ce TR, mais je suis surprise par la noirceur du regard que ton pote porte sur son propre entourage ! Sans vouloir tomber dans la psycho à deux balles, pour voir si peu d'amour autour de lui, c'est peut-être qu'il a lui-même du mal à en éprouver et en donner... Ou bien il était encore sous l'effet du dextro lorsqu'il a rédigé son texte ?
 

5tr4t0

Holofractale de l'hypervérité
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Moi c'est plutôt la façon dont c'est formulé qui me fait tiquer. Ça sonne quand même un peu pseudo-rebelle genre "la société elle est trop pourrie"
Mais sinon j'ai bien aimé le TR. J'avais encore jamais pensé à faire du théâtre sous psychés ^^
 
D

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Invité
RaoulDuke2 a dit:
-Nous trippons sur la musique, on se frotte comme des bêtes immondes. Je lèche le ventre d'un de mes amis. Plus tard, je colle mon visage contre son buste et je crois être capable d'entrer à l'intérieur de son corps. Plus tard, je crois que nous avons échangé nos corps (toujours le même pote).
Plus tard, nous nous frottons en écoutant de la musique et je crois que nous avons fais l'amour.
(non! je ne suis pas homosexuel, j'ai juste une connexion spirituel intense avec se pote à chaque trip).

Alors là avant que je fasse un truc comme ça défoncé...ba...inimaginable pour moi. J'ai déjà smacké mon meilleur pote sur la bouche, on s'est dis "je t'aime", mais ça c'est arrêté là.

Toutes ces hallus avec du DXM...incroyable !
 

RaoulDuke2

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Alors là avant que je fasse un truc comme ça défoncé...ba...inimaginable pour moi. J'ai déjà smacké mon meilleur pote sur la bouche, on s'est dis "je t'aime", mais ça c'est arrêté là.

Oula mais attend correction!^^
Ce que j'ai dis peut prêter à confusion.
"je crois qu'on a fais l'amour". C'est juste qu'on "dansait" allongé, et on se frottait, et mon cerveau m'a dit: "vous venez de faire l'amour". Du coup oui, pendant un instant, je croyais qu'on avait fait l'amour et je demandais à tout le monde si c'était le cas, mais en fait non!^^
Voilà, c'est plus clair comme ça =)
 

NeoNono

Holofractale de l'hypervérité
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J'ai l'impression que le DXM pousse à ce genre de situation, à la fin du Trip, on s'est enlacé avec un ami et après ça a donné un truc du genre :

[Gros Vide]

Montée de la parano pour moi, il veut mon cul. Obligé. Il est sympa quand même ... Je vais pas lui faire de peine. Bon Juste un ptit coup et puis ... Non, merde. JE SUIS PAS PD. Allez un ptit peu ... (Là, il brise le silence)

"Tu veux pas ...

-Non, non. J'y ai pensé moi aussi mais c'est une mauvaise idée

-Ahh .. Euh okay.

-Ouais, ouais. Vaut mieux qu'on aille nous coucher. Genre, euh. Chacun sa chambre. Ouais pour bien descendre toussa."

Quelques minutes après, gros bad pour lui qui a duré le reste du trip (1h, heureusement). Je le revois encore frapper à ma porte ... (C'est fini, il va me violer). On en a reparlé depuis, il avait pas du tout capté que j'avais peur de lui, bien sûr. J'étais tout seul dans ma parano homophobe.
 

RaoulDuke2

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mais je suis surprise par la noirceur du regard que ton pote porte sur son propre entourage !

Pas sur son propre entourage, là ça parle de la société en général.

Sinon, pour justifier un peu l'histoire racontée là, l'esprit est un peu celui du trip et du lendemain( et oui, en effet, le Tr a été rédigé le lendemain du trip.)
A savoir, on s'est dit plusieurs chose du style: "Aah mais quelle horreur! on va se taper un vie vilain, avoir un vieux travail, être payé trois pièces pour acheter de la saloperie inutile, on ferais mieux de rester ici dans la forêt, manger ce qui nous faut pour vivre, avoir le minimum de confort, cultiver des champignons..." ce genre de conneries.
On avait aussi la mort contre tous les gens "normaux", qui nous prendrait pour des gros cons, des saloperies de drogués qui se saccagent le cerveau dans la forêt. On avait envie de leur enlever l'énorme balais qu'ils ont dans le cul, et leur filer des gros psychés pour leur montrer la vie.On pensait un truc du style(petit texte que j'ai écrit aussi le lendemain ou surlendemain du trip, et qui, pour le coup, me parait vachement vrai et plus positif que ce Tr.):

" "trip" signifie voyage, et comme tout voyage, le voyage psychédélique est une évasion, qui nous mène vers des horizons merveilleux, ou l'on voit des choses magnifiques, des paysage inconnus et incroyablement beaux. Ce voyage nous détend, nous rend heureux, et remplit nôtre esprit de souvenir inoubliables.
Nous ne sommes pas des dro...gués, mais de simple explorateur en quête d'évasion, d'un coin de paradis, et il suffit de goûter aux produits psychédéliques pour se rendre compte que ce paradis est là tout près, dans nos esprits, aux côtés de nos meilleurs amis.."
 
D

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Invité
J'ai mal ciblé, je cible plus :

RaoulDuke2 a dit:
Je lèche le ventre d'un de mes amis.

Plus tard, nous nous frottons en écoutant de la musique

C'est trop des barres !

RaoulDuke2 a dit:
A savoir, on s'est dit plusieurs chose du style: "Aah mais quelle horreur! on va se taper un vie vilain, avoir un vieux travail, être payé trois pièces pour acheter de la saloperie inutile, on ferais mieux de rester ici dans la forêt, manger ce qui nous faut pour vivre, avoir le minimum de confort, cultiver des champignons..." ce genre de conneries.

On avait envie de leur enlever l'énorme balais qu'ils ont dans le cul, et leur filer des gros psychés pour leur montrer la vie.

T'inquiètes j'ai déjà pensé à ça tellement de fois ! ce que je voulais (moins maintenant), c'était mettre du 2c-I dans le verre de mes parents à table...=) (ou à la cantine dans un broc d'eau ça peut être marrant aussi..."oh la jolie équation qui s'écrit toute seule sur le tableau qui ondule et fond comme pas permis)
 

RaoulDuke2

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mettre du 2c-I dans le verre de mes parents à table...=) (ou à la cantine dans un broc d'eau ça peut être marrant aussi...

Énorme l'idée dans le pot d'eau. Faudrait que j'y pense à la fin de cette année xD.
L'horreur, tout le monde défoncé, sans savoir de quoi ça vient, le gros bad.
Mais j'pense que t'as droit à une enquête policière dans le lycée après ça, surtout si y'en a un ou deux qui part en couilles, voire décède (Aaah ouais, finalement nan, j'vais peut être pas faire ça en fait.
 
D

Deleted-1

Invité
Laisse tomber le massacre que ça serait, et toi devant ça en train de te marrer...alala
 

Supervixen

Holofractale de l'hypervérité
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ça traverse l'esprit de beaucoup, mais balancer un hallucinogène à quelqu'un sans prévenir, c'est juste pas possible. C'est un peu comme si la personne se retrouvait projetée dans un film qu'elle ne connait pas, dont elle ne sait pas si elle va pouvoir sortir, et c'est à mon avis bien trop perturbant pour que la victime puisse profiter du "trip" ("cauchemar" semble plus adéquat). Une expérience de ce genre aurait plutôt comme résultat d'achever la réputation des "drogués" (paye ta phobie collective : "iiih maintenant il y en a PARTOUT ils en mettent dans les plats des cantines siii j'te jure")et de la drogue elle-même.
 
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