Quelles sont les drogues qui te désinhibent, et de quelle façon ?
Excepté le cannabis que je ne consomme plus, toutes me désinhibent en un sens, mais les plus "efficaces" sont :
MDMA: classique, tout est amour, ouvrez grands vos oreilles que je vous dise tous mes secrets.
Alcool : la confiance en soi, ça pète des barrières, pas de malaises dans les discussions et les relations sociales, le monde est une grande aventure.
Psychédéliques : plus complexe, ce n'est que passé le pic d'intensité que cela devient désinhibant. Mon cerveau tourne à plein régime, les idées coulent, ça fuse dans tous les sens, je me sent fou avec le sentiment d'utiliser la vraie puissance de mon cerveau et de pouvoir croquer le monde. Souvent plus comique dans ces cas, des connexions humoristico-logiques se forment dans ma tête et c'est la poilade assurée. Sympa pour un moment en petit comité.
Kratom, opïodes et opiacés : dans la vie comme un poisson dans l'eau, tout est parfait, confiance en moi et paix intérieur. Pas le côté fou et fonceur de l'alcool ou des stims, donc autres contextes : balades, rencontres, détente…
Stimulants : ça passe ou ça casse, anxiété ou libération.
Comment vis-tu les désinhibitions ?
Extrêmement bien ! Je les recherchent d'ailleurs très souvent. Je pense assez bien les maitriser pour ne pas avoir de comportements regrettables sur le coup ou le lendemain, enfin au niveau des relations sociales. Le plus problématique c'est souvent une perte de la notion de santé, de vie et de mort : j'escalade des trucs supers dangereux, je prod bien plus, je me croûte, etc. Sinon toujours bien.
Celles de ton entourage ?
Aucun soucis, tant que cela ne part pas en perte de contrôle totale, mise en danger ou comportement autodestructeur.
Recherches-tu la désinhibition totale ? Ou cherches-tu à te contrôler, voire à l'éviter ?
Jamais, après quelques pertes de contrôle avec l'alcool je mets un point d'honneur à toujours garder la maîtrise de moi-même, ce qui n'empêche pas de se laisser volontairement aller à la dérive.
As-tu déjà regretté des actions, des paroles, influencées par la désinhibition d'un produit ?
Quelques fois des paroles, mais j'ai appris à ne pas y accorder trop d'importance, je fais juste un peu plus gaffe à ce que je dis maintenant. Par contre j'ai déjà regretter que trop de désinhibition me fasse passer à côté d'une rencontre, d'une soirée ou d'une discussion.
Parfois c'est le contraire. La drogue peut nous rendre timides, craintifs, inhibés. Comment le vis-tu ?
Le seul produit qui me fait ça c'est le cannabis. Comme Sandman dès que je me suis rendu compte avec lucidité qu'il amplifiait mes mauvais côtés, j'ai arrêté.