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Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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16 405
Héhé, bonne question ! En vérité, pour produire X kg de protéines animales (un boeuf imaginons), il faut un certain nombre de céréales (ce sont plutôt les céréales et légumineuses qui remplacent la viande, pas les légumes). En vérité il faut plus que X Kg de protéines végétales. C'est à dire que réduire la consommation de viande augmenterait en réalité la quantité de ressources alimentaires disponibles. ;)

Les élevages intensifs sont responsables de la pollution mais aussi de la désertification des sols à cause des immenses monocultures de soja notamment (en Amérique), destinées à l'alimentation du bétail. Toutes ces céréales nourriraient beaucoup plus de monde que la viande issue de l'usage de ces cultures.
 

Perkel

Glandeuse pinéale
Inscrit
2 Jan 2013
Messages
192
Produire de la viande, au contraire, ça demande énormément de ressources: pour un kilo de boeuf, il faut entre 7 et 10kg de céréales ou soja, 100.000L d'eau (pour un kilo!! contre 900L pour 1kg de blé), etc.
Une réduction de l'élevage industriel permettrait donc une augmentation des ressources et pourrait nourrir la population mondiale (après, le côté économique de la chose, c'est différent, mais on pourrait théoriquement résoudre les problèmes de sous-nutrition!).
 
M

Mushin

Invité
http://www.insectescomestibles.fr/blog/devenir-entomovores-pourquoi/ a dit:
Devenir entomovores : pourquoi ?

Pourquoi manger des insectes: aspects nutritifs


Les insectes c’est plus de 2.000 espèces comestibles, toutes potentiellement intéressantes d’un point de vue nutritionnel. D’une part pour leur teneur en protéines de bonne qualité, d’autre part pour les divers nutriments, vitamines, minéraux et oligo-éléments qu’ils contiennent.
Les insectes comestibles peuvent être une importante source de protéines. Ils sont en effet nutritivement équivalents aux autres aliments protéinés tout en ayant des spécificités qui les rendent bien plus attrayants.
Premièrement, les insectes contiennent au moins autant de protéines que les autres viandes et sont tout aussi riches en acides aminés essentiels (que notre corps ne peut produire par lui-même) propres aux produits carnés.
Il faut aussi dire que la production de protéines d’insectes a un impact très faible sur l’environnement par rapport aux autres protéines d’origine animale. Parmi leurs nombreux avantages:
- efficacité de conversion de l’aliment en protéine: 10 kg de matière organique ingérée donnent seulement 1.3 kg de viande bovine, contre 6 kg de viande d’insectes
- tout est bon dans l’insecte: 90% de la production issue des élevages peut être convertie en aliments, tandis que ce ne sont que 50% d’une carcasse de bœuf ou de porc qui finissent sur les étals
- faible taux d’émissions de gaz à effets de serre des insectes par rapport aux autres élevages, surtout concernant les élevages bovins et porcins
- faible quantité de rejets de déchets, ces quelques déchets étant en outre réutilisables et très appréciés en tant qu’engrais par exemple
- rapidité du cycle de reproduction des insectes
- faible superficie nécessaire pour un élevage d’insectes qui, pouvant s’élever verticalement, permet une optimisation de l’espace particulièrement utile et adapté aux zones urbanisées
- faible coût d’investissement par rapport aux infrastructures nécessaires pour d’autres animaux
Deuxièmement, en plus d’être nettement plus saines pour notre santé et celle de notre planète que les apports en protéines issus d’autres animaux, les protéines d’insectes sont de bien meilleure qualité que celles d’origine végétale, issues du soja par exemple. La faiblesse de ces dernières réside surtout dans leurs faibles taux en acides aminés essentiels qui sont pourtant indispensables à notre corps car il ne peut les produire par lui-même. Le soja transgénique s’étant banalisé en Amérique, ses plantations monopolisant les terres arables tout en accélérant le défrichement du poumon vert de notre planète afin de pouvoir en cultiver…

Paradoxalement, les steaks de soja sont vendus comme étant une solution pour réduire l’impact carbone de notre alimentation sans avoir à passer par la consommation de protéines animales. Pourtant, on vient de voir que les véritables bienfaits du choix du soja pour le respect de notre planète restent à prouver!
Bref, si vous souhaitez consommer de la protéine durable, de bonne qualité, saine pour votre corps aussi bien que pour la planète: mangez des insectes!

Mais les protéines ne sont pas les seuls nutriments intéressants présents dans les insectes.
Ainsi, les lipides (graisses) d’insectes, lorsqu’il y en a, sont souvent de très bonne qualité. Ils sont en effet constitués de nombreux acides gras insaturés et oméga 3. D’autres viandes comme certains morceaux de bœuf présentent au contraire de forts taux en acides gras saturés et en cholestérol.
Les taux en lipides sont très variables en fonction des insectes considérés. Prenez les criquets, sauterelles et fourmis qui sont relativement pauvres en graisses (taux inférieur à 5g/100g) peuvent être considérés comme des viandes maigres. Ce sont les bodybuilders des insectes : que du muscle! D’autres, comme les grillons et vers à soie, sont de composition intermédiaire (entre 5g-10g/100g). Tandis que certains, comme les vers de farine et termites, sont de vraies viandes mi-grasses (supérieur à 10g/100g) voire même grasses (supérieur à 20g/100g).

Puis, la viande d’insecte contient… des fibres! Cette spécificité est due à la présence chez les insectes d’un « exosquelette » rigide (cuticule) majoritairement composée de chitine. De par son rôle de fibre alimentaire non assimilable par notre organisme cette cuticule comestible permet, entre autres, de faciliter le transit intestinal. Un peu comme les fibres présentes dans les aliments végétaux et céréaliers mais qui font généralement défaut aux autres viandes animales. Notez que les rares cas d’allergies alimentaires aux insectes sont généralement dus à cette cuticule chitineuse, tout comme pour les crustacés. Ceux qui ont des antécédents familiaux d’allergie ou sont eux-mêmes allergiques aux crevettes devraient donc demander conseil à un médecin/nutritionniste.


Voir la pièce jointe 13535

Attention, les valeurs au poids sec sont bien différentes que celles des aliments frais car toute l’eau contenue dans ces derniers a disparu et ne restent donc que les éléments nutritifs en eux-mêmes. La matière sèche permet ainsi une comparaison objective des valeurs nutritives relatives à chaque denrée.
Ne négligeons pas non plus les arachnides (araignées et scorpions) dont les espèces comestibles ont également de remarquables propriétés nutritives. D’ailleurs, il est souvent dit qu’une mygale grillé vaut un steak de viande rouge en termes de nutriments.
Ensuite, n’oublions pas que les insectes sont aussi source de
- diverses vitamines notamment des groupes A, B1, B2, E et K.
- des minéraux comme le Calcium (parfois même en quantité équivalente à celle du lait) le Phosphore, le Sodium et le Potassium
- ainsi que quelques oligo-éléments dont surtout du fer et du zinc
Les insectes sont donc des aliments nutritivement complets et équilibrés, leur intérêt ne se limitant pas à être une source de protéines écolo et bon marché.
Si vous souhaitez profiter de toutes ces qualités, faîtes tout de même attention à la façon dont vos insectes sont préparés. Par exemple s’ils sont frits ce sont quasiment tous les bénéfices nutritionnels qui passent à la trappe. Comme pour tous les autres types d’aliments, le mieux reste donc de les préparer par vous-même lorsqu’ils sont frais, après les avoir passés au congélateur, rincés et égouttés avant de les faire griller à votre convenance: four, plancha, poile, vous n’avez que l’embarras du choix!
Ceci dit les insectes déshydratés constituent une très bonne alternative car la déshydratation permet de conserver les propriétés nutritionnelles des aliments. Remplacer de banales chips par de croquants criquets: un bon plan pour prendre soin de votre ligne!
Vous pouvez aussi réduire les insectes secs en poudre afin d’en saupoudrer vos diverses préparations culinaires ou même l’incorporer dans la confection de biscuits et autres pâtisseries à forte valeur ajoutée pour votre santé!

Pour aller plus loin : http://entomovores.ze-forum.com/index.php



Mais c'est clair qu'aujourd'hui mon plus gros problème ce n'est pas manger ou non de la viande, "oh les pauvres tits nanimaux..." (tout est vivant, pourquoi ce serait "moins pire" de manger de la salade quand on a compris que chaque espèce, de la faune et de la flore, fait partie de la vie? Ces préoccupations de "ne pas tuer un animal mais arracher sans soucis dla salade" c'est dla réflexion pas terminée et adaptée à une zone de confort, de mon point de vue de jeune con ^^), mais le problème est surtout de connaitre son origine, ce qu'elle a bouffé et dans quelles conditions, etc, ça a déjà été dit.

Le truc cool avec les insectes, c'est qu'on peut les élever à la maison (y'a deja des boites qui élaborent des dispositifs d'élevage "design" et individuels pour élever ses propres insectes Unconventional kitchen appliance breeds insects for food : TreeHugger //////// Grasshopper breeder up for design award and educating western palates | Art and design | theguardian.com). Ça se reproduit vite, demande peu d’énergie à l'entrée pour un rendement nutritionnel maximum à la sortie, etc.

Quelqu'un a une recette testée et approuvée par ses papilles? Que pensent les végétariens de psycho de ce type d'alimentation?
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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Ce n'est pas du végétarisme, mais je n’exclurais pas de goûter. Dans les repas de famille et compagnie, je m'autorise généralement les fruits de mer, et j'ai même bouffé un escargot dernièrement ! La raison que je me fais est que mon végétarisme est surtout lié aux conditions d'exploitation de l'animal. Mais j'aurais du mal à élever justement des insectes, ou à acheter moi-même des fruits de mer par exemple. De toutes façons je trouve déjà tout ce qui me convient dans l'alimentation végétarienne (et des putains de plats succulents tout le temps, grâce à ma chérie qui cuisine plus volontiers que moi).
 
D

D.F.

Invité
J'sais pas, mais en tant que vilain omnivore si j'y étais contraint, je crois que je préférerais le végétalisme pur et dur à l'entomophagie... J'ai déjà drastiquement réduit ma conso de viande depuis que je vis seul : avant y'en avait à chaque repas, c'était vraiment trop. Maintenant c'est une à deux fois par semaine max, surtout de la volaille ou du poisson. La viande rouge c'est 3-4 fois dans l'année à tout casser. Pareil pour les oeufs, si j'en mange 2 par semaine c'est énorme. En fait le seul truc que j'arrive vraiment pas à lâcher sont le lait et le fromage... le craving de calcium c'est démoniaque. ._.

Au moins y'a un avantage dans la région, c'est qu'il y a quelques boucheries/épiceries qui ne se fournissent que chez les éleveurs de la région (pâturages), on connaît bien la provenance de la viande et même si je doute que les bêtes soient abattues plus humainement que celles élevées en batteries, on sait qu'elles ont passé leur vie à se balader librement dans la montagne et pas enfermées dans une cage puante. D'ailleurs ce qui est assez incroyable c'est que le kilo de viande de la région d'excellente qualité chez un boucher local n'est pas plus cher que la semelle immonde provenant d'élevages intensifs vendue en grandes surfaces...
 

Sludge

Holofractale de l'hypervérité
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17 Sept 2011
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C'est aussi ma consommation de produits laitiers qui me pose un gros problème de conscience. Étant donné que tous les fromages que j'achète viennent du Leclerc (ceux de la Biocoop ou de Brin d'Herbe sont vraiment chers). Et que j'ai des gros doutes sur les conditions d'exploitation ayant menés à leur production. En même temps je me frustrerais beaucoup à arrêter...

J'achète quand même de temps en temps un fromage bio, et ça pourrait suffire, rester un luxe qu'on s'accorde de temps en temps, mais ça demanderait de changer un peu les habitudes à nouveau... L'idéal serait de pouvoir acheter directement au producteur et évincer l'intermédiaire (c'est déjà ce qu'on fait avec les fromages de chèvre mais je n'ai pas visité l'exploitation... C'est loin de chez moi et c'est généralement en coup de vent qu'on va les acheter, en allant voir la famille).

Bon pour le lait par contre, qu'on achète de temps en temps uniquement pour cuisiner (je n'en prends plus en boisson), c'est du local et bio !

De toutes façons mon objectif pour le futur c'est de me passer des magasins pour la plupart des biens de consommation courants. Ca permet aussi de quasi supprimer les emballages et donc les déchets.
 
D

D.F.

Invité
Yep pour les produits laitiers c'est ce que je fais, j'achète tout dans une ferme de la région. Non seulement c'est moins cher qu'en grande surface, mais c'est bien meilleur.
Et puis une fois que t'as goûté au lait cru du coin, plus moyen de revenir à la bonne vieille bouteille UHT qu'on croirait coupée à la flotte. :x
 

Crounz

Holofractale de l'hypervérité
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8 Juil 2013
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Je sais plus où j'avais vu ça et je sais pas si c'était des bullshits, mais j'étais tombé sur un reportage disant que la viande (surtout la cuite) était tout sauf digeste et bonne pour la santé (la drogue aussi mais bon...)
 
D

D.F.

Invité
Bah les protéines sont des éléments indispensables à la bonne santé et la viande en est une source abondante - même si elle n'est de loin pas la seule - et je ne pense pas que de la viande de bonne qualité, en quantité raisonnables (c'est à dire plutôt 1-2 fois par semaine qu'à chaque repas) pose de problèmes digestifs particuliers chez une personne en bonne santé. Après il a déjà été démontré qu'un régime élevé en viande, surtout rouge, était un facteur déclencheur de divers cancers touchant le tube digestif.

Finalement je pense que c'est exactement la même chose qu'avec la drogue : c'est surtout dans l'excès que ça devient mauvais et c'est un fait que nous consommons beaucoup trop de viande.
 

Raøul

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Crounz

Holofractale de l'hypervérité
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Don_Fouinardo a dit:
Bah les protéines sont des éléments indispensables à la bonne santé et la viande en est une source abondante - même si elle n'est de loin pas la seule - et je ne pense pas que de la viande de bonne qualité, en quantité raisonnables (c'est à dire plutôt 1-2 fois par semaine qu'à chaque repas) pose de problèmes digestifs particuliers chez une personne en bonne santé. Après il a déjà été démontré qu'un régime élevé en viande, surtout rouge, était un facteur déclencheur de divers cancers touchant le tube digestif.

Finalement je pense que c'est exactement la même chose qu'avec la drogue : c'est surtout dans l'excès que ça devient mauvais et c'est un fait que nous consommons beaucoup trop de viande.


C'est clair que consommer des choses indigestes de façon raisonnée ne pose pas de problème de santé, mais après on peut quand même se poser la question du pourquoi , surtout si ces choses indigestes ne produisent pas plus d'effets que les autres produits non-indigestes qui fournissent autant de protéines.

Par exemple, si je pouvais enquiller 3 nuits blanches en mangeant des yaourts, je crois que je ne taperais plus de stims
 
D

D.F.

Invité
A mon avis la consommation de viande est plus une question d'évolution que de moeurs. Les premiers hommes n'étaient pas sédentaires et ne connaissaient pas l'agriculture, ils n'avaient d'autre choix que de se nourrir de la cueillette de denrées sauvages et de la chasse. Dans ce contexte, il n'était probablement pas possible de produire assez d'énergie pour survivre sans chasser et consommer de la viande.

L'utilité de la consommation de viande à notre époque est très discutable, mais dans le passé elle était probablement indispensable et je ne pense pas qu'elle soit particulièrement indigeste, dans des quantités toujours raisonnables.
 

Crounz

Holofractale de l'hypervérité
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Après je sais pas moi. J'ai juste un vague souvenir d'un truc que j'avais vu. Mais je pense qu'il doit être assez facile de répondre à cette question (le côté indigeste de la viande) via le oueb. D'ailleurs de mémoire, il était dit que le côté indigeste de la viande était surtout du à la cuisson.
Mais encore une fois ça se trouve s'était qu'un vulgaire doc propagandaire pour une secte new-age.
 
D

D.F.

Invité
Je sais pas, après ça dépend aussi des gens je pense. Pour reprendre l'exemple des produits laitiers : Une grande proportion de la population adulte présente une intolérance au lactose, une trop grande consommation, voire la consommation tout court de produits laitiers va les rendre malades systématiquement. D'autres dans mon genre peuvent s'enfiler 2 litres de lait cru et 200gr de Gruyère dans l'après-midi (sortie alpage avant-hier ._.) et ne pas ressentir la moindre gêne. Après quant à savoir si ça vient de l'habitude de consommer beaucoup de produits laitiers ou de la génétique, c'est une autre histoire...
 
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