On ne peut s'en prendre qu'à sois-même.
C'est ce qui apparaît souvent dans les quelques post que j'ai lu. Il y a la responsabilité de nos actes.
Pour la culpabilité, je irai un peu plus loin. On peut s'en prendre qu'à soi, c'est clair, mais n'en rester que dans la logique du coupable (accuser le gourou, le média, ou s'en prendre à soi), ça voile d'autres aspects du Réel puisque c'est assez égo-centrique.
Après, les TR sur les mauvaises expériences sont moins présents mais ils existent tout de même. Car lorsqu'on a été chamboulé par un hallucinogènes, on a pas trop le réflexe d'aller l'écrire et de le crier sur les toits. Le rapport à la souffrance est intime, et je ne le montre pas. C'est une forme de pudeur...
Je prends mon cas, lorsque j'ai été désaxé quelques mois par les plantes, je trouvais que c'était parfaitement normal. Mai je ne l'écrivais pas pour mettre en garde les autres, car je pars du principes que chaque drogue modifient nos structures de penser, nos configurations psychique et que les troubles sont inhérents à la consommation. Mais je n'ai pas de jugement moral sur la souffrance (je ne la trouve pas juste ou injuste), elle fait partie de la vie et elle est productrice de plein de bonne chose selon le mode avec laquelle elle peut être appréhendée!
Donc quelqu'un qui souffre, même un proche, je ne vais pas m'attarder ou m’apitoyer sur ses troubles, c'est naturel. Ça ne veut pas dire pour autant que je vais me réjouir de ce qu'il endure, ni le laisser se griller. Mais il est lui seul capable de produire des choses émanant de sa souffrance, et la solution pour se rééquilibrer et sortir dune situation toxique ne viendra que de lui!
La souffrance est la manifestation d'une situation toxique, où le corps et l'âme donnent des signaux au sujets. Et voir l'enfer, tomber bas, ça peut (comme ça peut foirer) transcender une personne! Le problème, c'est que la souffrance peut rendre aveugle. Moi-même lorsque j'y étais confronté, je ne me suis pas rendu compte de toutes les choses magnifiques que j'ai produit, parce ça virait au nombrilisme et au jugement moral (c'est injuste ce qu'il m'arrive), alors que de l'extérieur, j'étais hyper-actif, je voyageais une fois par mois dans plein de pays différents, j'expérimentais des tas de choses.
On le vois peut-être mieux quand l'orage est passé! Et je pense que l'on peut apprendre à se responsabiliser et à devenir humain lorsqu'on galère. Ce n'est pas une vérité, mais une possibilité.
Et puis on est vivant à travers la souffrance, la vie se manifeste même si c'est dur à supporter!
L'influence d'internet m'est devenu complètement secondaire quand j'étais confronté à la Vie à travers ses turbulences et ses phases chaotiques! Et l'homme est programmé pour vivre ces intensité et ces douleurs! C'est depuis le confort comme impératif catégorique que l'on a jugé que la souffrance devait être banni de l'homme, alors qu'il est naturellement fait pour la vivre.