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Codéine et subutex

grivois

Psychonaut
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22 Fev 2011
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Oh ! THE RETOUR ;)


Bah Supervixen, j'ai un peu trop minimisé la chose visiblement, tout le monde peux se tromper.


Cool que tu repasses par là ;)
 

NukaCola

Glandeuse pinéale
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25 Déc 2012
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Merci de ta réponse Supervixen, en effet je ressens à nouveau les effets de la codéine. Ça me permettra de ne pas refaire l'erreur et de gâcher à nouveau quelques euros à l'avenir
 

5tr4t0

Holofractale de l'hypervérité
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18 Août 2009
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Perso quand j'ai commencé mon traitement à la métha il y a 2 mois après avoir passé 2 ans à sniffer ma bupré, et bien 2 semaines plus tard quand j'ai pissé pour le test il s'est avéré positif, à ma grande surprise.
J'ai halluciné, et l'infirmier aussi, d'autant plus que j'avais pas pris de prods entre temps.
 

HexagonSun

Neurotransmetteur
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22 Nov 2014
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Bonjour à tous.

J'ai une question.

Dans un post récent, sur un autre thread, j'ai évoqué le fait que ma psychiatre m'avait prescrit de la buprénorphine pour lutter contre la forte dépression pharmaco-résistante dont je souffre depuis des mois, toutes les classes d'anti-dépresseurs ayant échoué.
Je prends donc 0,4 mg de buprénorphine générique tous les matins, depuis vendredi dernier.
Le problème est que je me réveille dans la nuit, un peu plus tôt chaque jour et manifestement en manque : douleurs, transpiration, malaise général. Quand je prends la dose de buprénorphine dans les heures qui suivent, ces symptômes disparaissent, ce qui semble confirmer qu'il s'agit bien de manque. Pourtant la demi-vie de la buprénorphine en prise sublinguale est de ~37 h.
Je suis surpris, dans la mesure où, à l'époque où je prenais de la codéine (100 mg/jour, eqv. 0,4 mg de buprénorphine), je ne ressentais pas les symptôme de manque avant 48 h minimum, alors que la demi-vie de la codéine est de 2~4 h. Comment peut-on expliquer ce prodige ?
Je pose donc la question à ceux qui auraient pris de la buprénorphine : est-ce normal ? Y a-t-il une explication à ce phénomène ?
Précision : je n'étais pas accro aux opiacés au moment de la mise en place de ce traitement.
Note : Je confirme que la buprénorphine peut avoir un effet anti-dépresseur, sur certaines personnes en tout cas. C'est mon cas et je dois dire que, sans être spectaculaire, le progrès est sensible.

Merci à vous si vous pouvez expliquer ce phénomène ou me donner des pistes de compréhension.
 

Sandman

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6 Nov 2015
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HexagonSun a dit:
Bonjour à tous.

J'ai une question.

Dans un post récent, sur un autre thread, j'ai évoqué le fait que ma psychiatre m'avait prescrit de la buprénorphine pour lutter contre la forte dépression pharmaco-résistante dont je souffre depuis des mois, toutes les classes d'anti-dépresseurs ayant échoué.
Je prends donc 0,4 mg de buprénorphine générique tous les matins, depuis vendredi dernier.
Le problème est que je me réveille dans la nuit, un peu plus tôt chaque jour et manifestement en manque : douleurs, transpiration, malaise général. Quand je prends la dose de buprénorphine dans les heures qui suivent, ces symptômes disparaissent, ce qui semble confirmer qu'il s'agit bien de manque. Pourtant la demi-vie de la buprénorphine en prise sublinguale est de ~37 h.
Je suis surpris, dans la mesure où, à l'époque où je prenais de la codéine (100 mg/jour, eqv. 0,4 mg de buprénorphine), je ne ressentais pas les symptôme de manque avant 48 h minimum, alors que la demi-vie de la codéine est de 2~4 h. Comment peut-on expliquer ce prodige ?
Je pose donc la question à ceux qui auraient pris de la buprénorphine : est-ce normal ? Y a-t-il une explication à ce phénomène ?
Précision : je n'étais pas accro aux opiacés au moment de la mise en place de ce traitement.
Note : Je confirme que la buprénorphine peut avoir un effet anti-dépresseur, sur certaines personnes en tout cas. C'est mon cas et je dois dire que, sans être spectaculaire, le progrès est sensible.

Merci à vous si vous pouvez expliquer ce phénomène ou me donner des pistes de compréhension.

J'dois mal comprendre...

Si c'est pas le cas ta psychiatre est une personne dangereuse qui doit cesser d'exercer right now.

Ouais nan j'dois encore être à la masse.
 

Lotre

Holofractale de l'hypervérité
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30 Nov 2011
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Tiens t'es sûr pour la demie-vie de la bupré ? J'ai grave la flemme d'aller faire une recherche là mais c'est pas plus court ?
Sinon tu es peut-être métaboliseur rapide, on sait jamais, y'en a genre 1% dans la population. Ça se prend pas en deux fois / jours normalement ? J'y connais rien au TSO par bupré.

Edit :
Absorbée en 8 min, pic plasmatique à 90 min. Demi-vie courte : 2 à 5 heures. Mais du fait de sa forte fixation aux récepteurs μ et de sa lente dissociation, l'effet pharmacologique d'une prise s'étend à plus de 24 heures. Attention à l'effet de 1er passage hépatique si absorbée autrement que par voie sublinguale.

@Sandman
Des essais cliniques effectués à la Harvard Medical School au milieu des années 1990 ont montré qu'une majorité de dépressifs unipolaires non psychotiques avec une dépression réfractaire aux antidépresseurs classiques et à l'électroconvulsivothérapie pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine. La dépression clinique ne fait pas partie des utilisations approuvées des opioïdes, mais des médecins commencent à en réaliser le potentiel antidépresseur lorsque le patient ne tolère pas ou est résistant aux antidépresseurs conventionnels.
Source wikipedia.

Elle prend peut-être le gros risque de prescrire hors AMM mais elle a l'air de savoir ce qu'elle fait.

Autre lien (english) :
Q&A: Buprenorphine for Treatment Resistant Depression? | Psychiatric Times
 

Sandman

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6 Nov 2015
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Pas de possibilités ni d'espoirs de guérisons alors. Traitement à vie.
Enfin cache misere à vie.
Et le jour ou tu tape un vrai need les répercussions psychiques bats les couilles.

On fini par se dire que tant qu'ils sont heureux dans leur défonce tout vas bien ?

Bah je le savais pas mais j'me soigne moi.
Quel visionnaire je fais...

Edit: ha et je savais pas que l'éléctro existait encore. Ouais y'a du chemin à faire.
 

Lotre

Holofractale de l'hypervérité
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30 Nov 2011
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De la bouche d'infirmiers en psy, l'electro est très utilisée et considérée comme très efficace. Après je pense que c'est pas comme avant, une sorte de torture, mais j'ai pas vu comment ça se passe.

Dans ma citation il y a écrit
pouvaient être soignés avec succès avec la buprénorphine

Veulent-ils dire par là qu'il sont guéris ? Je ne sais pas, et j'en doute. Mais j'ai appris il y a peu à mon grand étonnement que la méthadone et le subutex auraient une action sur l'équilibrage des taux de sérotonine, dopamine et noradrénaline.
 

HexagonSun

Neurotransmetteur
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22 Nov 2014
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Salut à tous,

C'est à moi qu'à été prescrite la buprénorphine pour ses effets anti-dépresseurs. Ma psychiatre a doublé le dosage – 2 × 0,4 mg, soit 0,8 mg tous les matins – pour pallier les symptômes de sevrages en fin de nuit.

Ça a fonctionné quelques semaines mais, ces derniers jours, l'effet antidépresseur a commencé à diminuer. Peut-être est-ce dû au développement d'une tolérance à la buprénorphine, ou bien est-ce environnemental – j'ai de "bonnes" raisons d'être dépressif, malheureusement.
Quoi qu'il en soit, il vient de se passer un phénomène étrange : ma pharmacie s'étant retrouvée en rupture de stock, on ne m'a délivré qu'une boite au lieu de deux. Je devais passer retirer la boite manquante avant le weekend, seulement voilà : j'ai oublié. Je me suis donc retrouvé sans rien. Pour ne pas être en manque, je me suis dit "qu'à cela ne tienne, je vais prendre un peu de codéine (150 mg), ça devrait faire l'affaire". Le résultat a été assez spectaculaire. La première prise de codéine m'a plus abruti qu'autre chose, m'a rendu encore plus dépressif, mais a également provoqué un urticaire plutôt gênant. Hier soir, dimanche, j'ai tout de même repris une dose de codéine (100 mg) qui n'a eu rigoureusement aucun effet.
Ce qui est intéressant, c'est qu'à l'époque où je prenais régulièrement de la codéine, il y a des années, les symptômes de manque survenaient au bout de 48h minimum. Là, le syndrome des jambes sans repos apparaît deux petites heures après la prise. Pour résumer, prendre de la codéine en cas de rupture de buprénorphine est une mauvaise idée.
Là, il est 4h du matin, j'ai pris 0,4 mg de buprénorphine (les boites contenant 7 comprimés, comme je les prends par deux, il me restait un comprimé). J'espère que ça va être suffisant pour contrecarrer les symptômes de manque, surtout le syndrome des jambes sans repos, qui est carrément intenable. La pharmacie ouvre dans 5 heures.

La buprénorphine a clairement un effet anti-dépresseur, mais il est évident qu'elle rend intolérant aux autres opiacés, et pendant un long moment. Ce ne serait pas gênant si le manque ne survenait pas si vite, tout en rendant intolérant aux autres opiacés pendant si longtemps. Je suppose que tout cela est dû à ses propriétés à la fois agonistes (faible) du récepteur opiode µ et antagonistes des récepteurs κ et δ.

En tout cas, quand votre pharmacie gère mal ses stocks et que vous oubliez de vous approvisionner avant le weekend, vous êtes dans une sacrée merde... À bon entendeur !
 

Ghikal

Glandeuse pinéale
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4 Août 2016
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La buprénorphine a clairement un effet anti-dépresseur, mais il est évident qu'elle rend intolérant aux autres opiacés, et pendant un long moment. Ce ne serait pas gênant si le manque ne survenait pas si vite, tout en rendant intolérant aux autres opiacés pendant si longtemps. Je suppose que tout cela est dû à ses propriétés à la fois agonistes (faible) du récepteur opiode µ et antagonistes des récepteurs κ et δ.

Je pense plutôt que c'est du a l'action faiblement agoniste sur le récepteur mu mais avec une très forte affinité, qui fait que même avec une faible concentration de molécules de bupré dans le sang, la forte affinité empêche d'autres molécules opiacés agonistes de se fixer = Manque.
 

Lotre

Holofractale de l'hypervérité
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30 Nov 2011
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Perso je pense que c'est la nature antagoniste des récepteurs κ et δ qui met en manque brutalement un utilisateur d'opiacés classiques. Mais je pense ça sur des bases empiriques + vagues souvenirs de lecture donc me trompe-je peut-être. Peut-être que quelqu'un qui lit pubmeb pourra nous éblouir de son savoir.
 

Against

Neurotransmetteur
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9 Fev 2017
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Mr Sandman a dit:
J'dois mal comprendre...

Si c'est pas le cas ta psychiatre est une personne dangereuse qui doit cesser d'exercer right now.

Ouais nan j'dois encore être à la masse.

Sandman j'ai connu ça aussi, première prescription de bupré après grosse dépression et consommations d'alcool en grande quantité, qui a stoppé le jour de ma prescri (bon j'en prenais déjà régulièrement avec des potes, il sont vérifiés mes dires dans un bocal et hop prescri. Grâce a ça je n'ai plus consommé d'alcool pendant 2 ans, jusqu'à mon sevrage..!
 

the_seeker

Sale drogué·e
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14 Avr 2009
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Salut Against.
Du coup maintenant tu ne prends plus ni alcool ni buprénorphine ?
Et plus de dépression ?
(Juste par curiosité hein ! La bupré anti-dépresseur me semble risquée mais bon à voir si ça fonctionne pourquoi pas...)
 

Against

Neurotransmetteur
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9 Fev 2017
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Salut Seeker,

Je ne prends plus de bupré depuis 3 semaines (ça va faire l'objet d'un post), je ne déprime plus du tout depuis plus de 6-7 ans et je bois maintenant de l'alcool avec modération :)
J'ai aussi arrêté de fumer du tabac \o/ le seul truc qui me chagrine actuellement c'est mes prises de codéine depuis 3 semaines - 1 mois depuis mon sevrage bupré.
 

the_seeker

Sale drogué·e
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14 Avr 2009
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Je vois, il te reste encore un truc sous la dent !
Bon là t'as pas 36000 solutions, va falloir que tu baisse progressivement la codéine et que tu l'arrete.
Tu en prends combien et à quelle fréquence ?
 

no_id

Psycho disparu·e
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3 Jan 2013
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HexagonSun a dit:
Bonjour à tous.

J'ai une question.

Dans un post récent, sur un autre thread, j'ai évoqué le fait que ma psychiatre m'avait prescrit de la buprénorphine pour lutter contre la forte dépression pharmaco-résistante dont je souffre depuis des mois, toutes les classes d'anti-dépresseurs ayant échoué.
Je prends donc 0,4 mg de buprénorphine générique tous les matins, depuis vendredi dernier.
Le problème est que je me réveille dans la nuit, un peu plus tôt chaque jour et manifestement en manque : douleurs, transpiration, malaise général. Quand je prends la dose de buprénorphine dans les heures qui suivent, ces symptômes disparaissent, ce qui semble confirmer qu'il s'agit bien de manque. Pourtant la demi-vie de la buprénorphine en prise sublinguale est de ~37 h.
Je suis surpris, dans la mesure où, à l'époque où je prenais de la codéine (100 mg/jour, eqv. 0,4 mg de buprénorphine), je ne ressentais pas les symptôme de manque avant 48 h minimum, alors que la demi-vie de la codéine est de 2~4 h. Comment peut-on expliquer ce prodige ?
Je pose donc la question à ceux qui auraient pris de la buprénorphine : est-ce normal ? Y a-t-il une explication à ce phénomène ?
Précision : je n'étais pas accro aux opiacés au moment de la mise en place de ce traitement.
Note : Je confirme que la buprénorphine peut avoir un effet anti-dépresseur, sur certaines personnes en tout cas. C'est mon cas et je dois dire que, sans être spectaculaire, le progrès est sensible.

Merci à vous si vous pouvez expliquer ce phénomène ou me donner des pistes de compréhension.

Quand j'étais sous subu je devai en taper 2 fois dans la journée et j'ai un peu augmenter les doses a cause de ce probleme.... Malgré effectivement la demi vie de au moins 36h.... A la fin j'avai l'impression d'a chaque fois passer une demi journée en début de manque, j'ai du arreter a cause de ca (oh merci d'ailleur).
 
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