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Les usages thérapeutiques de la salvia

LesChampisCmagiK

Neurotransmetteur
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8 Déc 2021
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Il me semble que j'avais lu en me renseignant des potentiels effets contre la dépression et l'addiction.
Ainsi que des effets anti-inflammatoires.
 

snap2

Psychopstick
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6 Mai 2015
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Il y a des autres espèces de sauge qui ont plein d'indications thérapeutiques (surtout la miltiorhizza et la officinalis), mais la divinorum uhm pas vraiment que je sache. Après je pense que les dérives hémisynthétiques des salvinorines comme l'herkinorine (basiquement un opioïde analgésique avec peu de tolérance en utilisation prolongée) peuvent vraiment avoir un gros impact médical.
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Ça ferait un médoc avec un peu trop d'effets secondaires :p
 
P

Phenyl

Invité
snap2 a dit:
Il y a des autres espèces de sauge qui ont plein d'indications thérapeutiques (surtout la miltiorhizza et la officinalis), mais la divinorum uhm pas vraiment que je sache. 

Salvia apiana est intéressante aussi.
 

LesChampisCmagiK

Neurotransmetteur
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8 Déc 2021
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Après pour les effets secondaires pas forcément.
C'est comme le microdosage ça fonctionne peut être, y'a des études assez contradictoires sur le sujet mais c'est pas le sujet.
Peut être qu'il y a un intérêt thérapeutique à des dosages qui ne seraient pas psychoactif comme on l'entend ?
Après j'dis ça, c'est de la pure spéculation !
C'est juste pour dire qu'il n'est pas forcément nécessaire de pousser les dosages sur un produit pour en tirer un bénéfice thérapeutique quelconque.
 

Tridimensionnel

Holofractale de l'hypervérité
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27 Avr 2016
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Oui par exemple l’effet thérapeutique anti-tussif du DXM n’est pas censé coller des hallus à son dosage
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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LesChampisCmagiK a dit:
Il me semble que j'avais lu en me renseignant des potentiels effets contre la dépression et l'addiction.
Ainsi que des effets anti-inflammatoires.
aurrais tu des sources??? refèrence de livres, lien clicable ou autre ?

la salvia divinorum doit avoir des effet térapeutique, vue que toutes les plantes psychotropes en ont.

à moins que ce soit une exception, mais ça m'étonnerais.

toutes les plantes psycho que je connais ont des apllication traditionnel.

sauf la salvia, donc c'est bizzarre.....

peut etre les mexicainnous ont pas tout dit dessus.
 

Grigri

Matrice périnatale
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7 Août 2022
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Bonjour,

J'ai justement lu que la salvia pouvait avoir des effets régulateurs de l'humeur ; quelqu'un aurait une source fiable qui confirmerait cette hypothèse ? 

Merci !
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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5 Fev 2013
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Salut, de mon côté j'avais plutôt vu des études qui montrent un effet négatif sur l'humeur. Mais c'est flou dans ma tête, une recherche sur NCBI avec les mots clefs Salvinorin and mood peut être
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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moi aussi j'ai la mémoire qui flanche, donc je crois me rappeler d'un tread sur lucide state ou plusieurs personne raportait une amélioration de l'hulmeur en post trip de salvia fumé.

perso c'est exactement ça chez moi, et en prime ^^ je bande tres dure.... impossible de savoir pourquoi!
 

Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
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25 Mai 2017
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Dans mon expérience, la Salvia si elle est fumée une faible dose de feuilles suffisent mais je trouve la chique plus appropriée (renseigne toi sur les dosages de feuille en chique), personnellement j'ai trouvé qu'a court terme des petites-moyennes doses de Salvia avaient un effet positif sur mon humeur, très positif bon c'est mon expérience et visiblement la science dit l'inverse .

Et ça dure quelques jours - une semaine max .

Pour cet usage je déconseille fortement les extraits ou meme les feuilles fumées / vaporisées à forte dose, chez moi en tout cas, les effets anti dépresseurs arrivent encore plus fort avec de faibles doses . Aussi l'expérience des effets moyens-forts de la Salvia est extrêmement déstabilisante, ça pourrait du coup plus te perturber que t'aider au niveau de l'humeur.

PS : Je n'ai jamais été un consommateur régulier de Salvia mais j'ai noté que les fois ou j'en fumais beaucoup et souvent je n'avais plus d'effet anti dépresseurs après le trip mais une dissociation et des crises existentielles pas ouf, donc à mon avis meme a faible dose c'est pas viable de fou à prendre régulièrement (chez moi)

Aussi, je ne suis pas bipolaire et j'ai eu besoin d'anti dépresseurs mais jamais de thymorégulateur donc je sais pas s'il y'a un risque de virage maniaque pour le coup ?

Edit : j'ai trouvé ça, mais pas encore lu

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4825947/

Opposite to the effects of other opioid receptor agonists, administrations of κ receptor agonists have been reported widely to be aversive. In healthy humans, this was recorded as anxiety and dysphoria, a milder form of depression [8]. Considerable evidence in animal models confirms aversive, anxiogenic and depressive-like outcomes with κ agonists and the relief from those behaviors with κ antagonists.

Our conclusion is to follow the lead of authors who find it best not to choose a side at this point on the pro- or anti-depressive features of Salv A. We acknowledge the solid evidence for Dyn and activation of the κ receptor that suggests consequences of anxious and depressive behaviors in animal models.

J'ai cru comprendre que par l'augmentation de la Dynorphine due à l'activation des récepteurs opioides Kappa par la Salvia favoriserait la dépression puisque la Dynorphine serait justement liée à des sentiments de dysphorie et tout ...
 

Biquette

Modo vache qui rend chèvre
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5 Fev 2013
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Oui merci, c'était ça la nuance, les fortes doses seraient plutôt associées à une baisse de l'humeur. Pas les petites doses.
 

Ezechiel

Elfe Mécanique
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19 Oct 2011
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Hello, alors pour moi à l'époque, 32 gros trips salviesques et je ne conseillerais pas... Nous étions avec mes potes jeunes et inconscients (30aine, j'en ai 48 now). On ne savait pas que l'usage traditionnel par les autochtones prohibait la combustion de la salvia, ces derniers ne l'utilisant qu'en mastication...

Usuellement je remplissais mon petit bang à Salvia à ras-bord de salvia x 5 à 40, juste avec un fond de tabac. On ne connaissait pas les dosages... Pour moi ça a été 32 breakthrough de dingue, sachant qu'on fumait du cannabis et buvait pas mal également. Les expériences étaient souvent irréelles, dingues, traumatisantes et j'en passe. J'avais l'impression d'être revenu d'un monde bizarre, dément, d'un enfer particulier ou autre, avec sentiment de présences... Parfois j'avais l'impression d'être dans un entonnoir noir vertical placé dans l'espace au milieu du cosmos et dans une gravité irréelle, dans laquelle je tourbillonnais en mouvement ascendant et à l'intérieur de laquelle personne ne pouvait entrer en contact avec moi et dont je ne pouvais ressortir, jusqu'à la fin du trip parfois. Ou des fois des pages d'un livres qui se tourne dont chaque page te décrit la vie que tu aurais eue si tu avais pris tel ou tel chemin plutôt qu'un autre suivant tes choix passés ou futurs...

Des fois, des sensations d'orbiter autour d'une planète ou à l'intérieur d'un "cercle rempli de noir genre espace" et dont les extrémités sont "brillantes comme quelques petites étoiles superposées sur 3-4 rangs " et constituant une barrière infranchissable pour mon esprit ou corps éthéré; et les esprit au-dessus qui essayaient de communiquer avec moi ou inversement.

Ici il faut également signaler qu'après toutes ces expériences, des choses reviennent systématiquement en début de trip, à savoir comme le décrivait Sludge dans son thread "l'homme coupé en deux" à l'époque, à chaque fois une sensation de charcutage à la tronçonneuse du corps en deux, des picotements puissants, que le corps fond complètement. Un pote m'avait également dit qu'il se sentait fondre comme de la cire ou un bonhomme de neige au soleil.

Mais perso, moi chaque fois que je revenais, un puissant sentiment de salut et de sécurité et de bienheureuse chaleur qui m'enveloppait apparaissaient à la fin des trips. Peut-être la sensation d'être enfin revenu à la vie, d'entre les morts?

Les effets euphoriques et de détente post-trip duraient de 20 à 40mn et après j'avais l'impression d'être presque redevenu clean et pouvais continuer à picoler et fumer tranquillou avec les potes, relatant mes expériences  :soulagé: :)

La dernière fois, je m'en souviens très bien (ça devait être 2010-2012), j'étais seul chez moi en journée, assis en tailleur sur mon canapé-lit. Mauvais pressentiment avant de boum le bang, j'allume et paf pendant la montée un esprit frappeur, en tout cas une sacrée force, me projette à l'avant alors que j'étais assis en tailleur  O0O Après ce trip je me suis dit plus jamais cette substance en smoke, vraiment trop flippant, surtout que j'ai pu observer ce qu'il se passait juste avant la décorporation et le début du voyage et j'ai parfaitement vu la projection et le choc, et en me réveillant du trip j'étais choqué, je me souvenais parfaitement (ce qui est rare dans ce genre de trips) de tout le début du trip et j'avais effectivement bougé de ma position initiale...  :exclamation: :eek:
 

PSYCHOCRACK

le gros con avec une chaussure noire
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10 Jan 2007
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Certains pharmacologues sont convaincus que la sauge des devins pourrait ouvrir de nouvelles perspectives dans le traitement des addictions, de la dépression et de la douleur, et ils craignent qu’en cas d’interdiction il ne devienne difficile de s’en procurer et d’en posséder – mais surtout d’obtenir l’autorisation des pouvoirs publics pour des essais cliniques sur des sujets humains.

source: https://www.courrierinternational.com/article/2008/09/25/la-sauge-des-devins-victime-de-son-succes



4. Perspectives : outil thérapeutique de demain ?

Comme nous l’avons vu auparavant, les indiens mazatèques utilisent Salvia divinorum
pour ses nombreux effets curatifs. La découverte de la salvinorine A et de son
interaction avec les récepteurs kappa opioïdes a ouvert une nouvelle voie dans la
recherche scientifique : les potentiels effets thérapeutiques de la salvinorine A.
Ce chapitre présente les différents effets thérapeutiques et secondaires induits par cette
molécule et ses analogues. A noter qu’aucun de ces effets (à par l’effet antidépresseur)
n’a été étudié sur l’homme. Les expériences qui ont permis de montrer le potentiel
thérapeutique de la salvinorine A et de ses dérivés ont été menées soit in vitro, soit sur
des animaux (souris, rats, singes rhésus).

4.1 Effets antidépresseurs

L’effet antidépresseur de Salvia divinorum a été cité pour la première fois en 2001
[65]. Une jeune femme de 27 ans, qui souffrait de dépression depuis son plus jeune âge,
ne trouvait pas de traitement qui lui convenait. Pour évaluer l’intensité des symptômes
dépressifs de cette personne, son thérapeute a utilisé l’échelle d’évaluation de Hamilton
[66] : un questionnaire à choix multiple utilisé pour mesurer l’importance d’une
dépression. Cette femme a expliqué à son thérapeute avoir ressenti des améliorations
après la consommation de feuilles de Salvia divinorum. Une réévaluation de son score
de Hamilton a permis de prouver ses dires, sans cependant prouver scientifiquement
l’authenticité de ce phénomène.
De plus, des recherches menées sur des souris par M. Ukai et son équipe en 2002 ont
montré que les agonistes des récepteurs opioïdes kappa pouvaient avoir des effets
bénéfiques contre la dépression et l’impuissance acquise [51] et pouvaient réduire le
niveau de dopamine dans le cerveau.

4.2 Effets antibactériens

L’utilisation de Salvia divinorum par les indiens mazatèques a permis d’aiguiller les
scientifiques sur d’autres utilisations de Salvia divinorum. En 1998, deux biologistes
ont tenté de démontrer l’activité antibactérienne de Salvia divinorum [67].
Cette activité a été étudiée sur 18 colonies bactériennes grâce à la méthode de diffusion
par disque. Par comparaison avec les échantillons témoins, les 2 biologistes ont pu
déterminer si la présence du mélange extrait par l’acétone affectait ou non le
développement des bactéries.
Les résultats de l’expérience indiquent que cette solution inhibe la croissance de la
plupart des bactéries de forme bacille (voir figue ci-dessous).
Figure 23 - Effets de la salvinorine A sur des bactéries de forme bacille [67]
Dans la même expérience, les scientifiques remarquent que les composantshydrosolubles de Salvia divinorum (rappelons que la salvinorine A n’est pashydrosoluble) n’inhibent pas la croissance des bactéries. De plus, ils constatent que lasalvinorine A n’affecte pas le développement des coccus (bactéries de forme cocci).
Cette expérience réalisée in vitro démontre les effets antibactériens de la salvinorine A.
Cependant, il n’est pas garanti que les résultats in vivo de cette même expérience soit
identiques.

4.3 Effet antispasmodique

De nombreuses études scientifiques ont été menées pour évaluer l’effet antispasmodique
de la salvinorine A.
En 2008, Capasso et al. [68] ont montré que la salvinorine A permet de normaliser la
motilité intestinale chez les souris dans un état physiopathologique. Plus intéressant
encore, cette étude montre que la salvinorine A n’entraine pas d’effets secondaires chez
les souris saines, à l’inverse de certains opioïdes souvent cause de constipation. Cette
molécule pourrait ainsi être utilisée pour le traitement de la diarrhée.
Ce constat a été confirmé en 2009 par Fichna et al. [69], qui expliquent que la
salvinorine A ralentit le péristaltisme naturel (étude réalisée sur des souris).
A noter que l’effet antispasmodique de la salvinorine A n’est pas seulement lié à
l’interaction de cette molécule avec les KOR. Les récepteurs cannabinoïdes CB1
pourraient également être impliqués.
En 2011, une étude a montré que cet effet était également lié à une interaction de la
salvinorine A avec l’oxyde nitrique synthétase [70].
En 2008, Butelman et al. ont montré que l’herkinorine possédait des effets équivalents à

celui du lopéramide chez les singes rhésus [71].

4.4 Effet antalgique

En 2005, McCurdy et al. [48] ont démontré que la salvinorine A possédait un effet
antalgique de faible durée (étude réalisée sur des souris).
De la même manière, le 2-methoxymethyl-salvinorine B possède également un effet
antalgique [44] (étude réalisée sur des rats).

4.5 Effet sédatif

En 2009, Butelman et al. [72] ont montré que la salvinorine A pouvait avoir un effet
sédatif chez les singes rhésus par interaction avec les KOR. Après une injection I.V., les
effets sédatifs apparaissent rapidement (5 minutes) et disparaissent tout aussi
rapidement (diminution de l’effet après 30 minutes et disparition au bout d’une heure).
La salvinorine A n’étant pas hydrosoluble, elle a été dissoute dans une solution
d’éthanol, de Tween 80 et d’eau distillée.

4.6 Sevrage à la cocaïne

Il a été montré que l’utilisation prolongée de drogues comme la cocaïne entraînait une
augmentation du nombre de récepteurs (les KOR). Une sensation de manque et de
dysphorie est alors perçue lorsque ces récepteurs ne sont plus activés. Des antagonistes
pour ces récepteurs, comme pourraient l’être des analogues de la salvinorine A,
permettraient de diminuer cette sensation de manque et éviter les abus liés à cette
drogue [30] (étude réalisée sur des singes rhésus)

4.7 Effet vasodilatateur cérébral

En 2011, Su et son équipe ont montré que la salvinorine A dilatait les artères cérébrales
par activations des récepteurs kappa-opioïdes, des canaux adénosine triphosphate et de
l’oxyde nitrique synthétase [73].

4.8 Effet anti-inflammatoire

En 2011, Aviello et son équipe ont montré que la salvinorine A possédait des effets
anti-inflammatoire modérés in-vivo, par activation des KOR et des récepteurs
cannabinoïdes CB1 [74].

4.9 Autres effets

En 2008, des chercheurs [75] ont montré qu’à faible dose, la salvinorine A pouvait avoir
un effet récompense (caractérisés par une préférence de placement chez des rats). C’est
le premier potentiel d’abus décelé chez cette molécule. A noter qu’à forte dose, la
salvinorine A entraîne plutôt une aversion. Cet effet récompense proviendrait d’une
interaction entre la salvinorine A, les récepteurs KOR et le système endocannabinoïde.
La salvinorine A ne possède aucun effet diurétique, sans doute à cause de sa faible
durée d’action. En revanche, un effet diurétique a été détecté chez son analogue 2-
méthoxymethyl-salvinorine B [76].
De part l’ensemble de ces informations, il faut se demander si la recherche doit
continuer dans cette voie. Certains de ces effets méritent-ils une étude plus approfondie
par les scientifiques ? Les perspectives analgésiques que laisse envisager la salvinorine
A doivent également être prises en compte


source: https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00605352/document


Salvia Divinorum en tant que plante thérapeutique

Les chamans mazatèques n'utilisaient que les feuilles de la plante, après en avoir récolté la quantité voulue, à des fins de guérison et de divination. Les feuilles pressées, moulues ou écrasées sont retirées ou infusées sous la forme d'un thé très acide mauvaise traduction je pensse que le mot amer convient plus). Pour rétablir la régularité et soulager les maux de tête, quatre ou cinq paires de feuilles sèches ou fraîches peuvent servir de dose. La même dose de 4 ou 5 feuilles peut également servir de tonique en cas de faiblesse généralisée, de douleurs et de courbatures. La nature curative de cette plante s'étend également aux infirmités telles que le panzon de barrego (ventre gonflé), une maladie causée par les sorciers. D'autre part, l'hallucination se produit chez un individu lorsqu'une dose de vingt à soixante feuilles est employée.

L'utilisation de Salvia divinorum par les chamans pour provoquer des hallucinations a une ou deux raisons. La plante est utilisée à des fins de diagnostic pour une personne dont l'origine ou la raison de la maladie est inconnue. Les chamans qui utilisent cette plante pour la guérison s'agenouillent généralement devant l'espoir lorsqu'ils escaladent la montagne pour récolter la plante. Le curandero utilise une dose de 100 feuilles pour un patient victime de l'influence de l'alcool et une dose de 50 feuilles pour d'autres patients. Le chaman guérisseur presse généralement les feuilles dans un élixir d'eau pour que le patient le boive ; après quoi le patient est enivré jusqu'à la transe. Les paroles du patient à ce moment-là sont traduites comme étant la cause réelle de la maladie ; un assistant accompagne généralement le Curandero dans un endroit isolé où le processus de guérison du patient est mené. Le patient se débarrasse de sa robe à ce moment-là, en signe de libération de la maladie, et s'endort. Le processus de guérison s'achève le lendemain, après que le guérisseur a baigné le patient.

http://salvia-divinorum78.blogspot.com/

edit:


LesChampisCmagiK a dit:
Après pour les effets secondaires pas forcément.
C'est comme le microdosage ça fonctionne peut être, y'a des études assez contradictoires sur le sujet mais c'est pas le sujet.
Peut être qu'il y a un intérêt thérapeutique à des dosages qui ne seraient pas psychoactif comme on l'entend ?
Après j'dis ça, c'est de la pure spéculation !
C'est juste pour dire qu'il n'est pas forcément nécessaire de pousser les dosages sur un produit pour en tirer un bénéfice thérapeutique quelconque.

oui! il y à un effet thérapeutique à petit dosage la preuve mon dos: https://www.psychonaut.fr/Thread-les-combo-avec-la-salvia?pid=652666#pid652666
 
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