Trip Report du 10/04/08 :
Psychotrope ingéré : DXM
Médicament utilisé : Tuxium
Dose prise : 300 mg, en somme le second plateau
Poids : 55 kg
Récit :
Nous allons embarquer :
En cette après-midi du 10 avril, je suis rentré des cours vers 13 h 30.
J’avais planifié ce trip depuis un moment déjà et j’avais tout préparé pour. J’ai d’abord mangé légèrement, histoire de supporter la menthe poivrée contenue dans les pilules rouges car mon estomac est plutôt fragile. Bref, une fois mon léger repas achevé, je prends la boite et ingère 10 pastilles de 30 mg avec du jus d’orange. L’inconfort dont on m’avait parlé fut présent mais supportable. Je vous épargne ce que j’ai fait pendant les deux heures d’attente et dirais juste que je me suis calé sur mon lit devant un petit film.
Attachez vos ceintures pour le décollage :
Au bout de deux heures, je ressens l’ivresse caractéristique des premiers effets. Je m’empresse de fermer mes rideaux pour avoir une ambiance plus sereine lors de mon trip. Je me recouche sur mon lit, prends mon baladeur mp3 et me mets à écouter The Field, un groupe de Trip Hop.
Je commence à ressentir des effets plus puissants. Il est 16 heures. Je n’arrive plus à bouger mes jambes. J’ai l’impression d’avoir des fourmis dans les mains. Je ferme les yeux et je commence à faire bouger mes mains aléatoirement et dès qu’elles se touchent, je ressens comme une petite décharge dans tout le bras. Cette « danse » a duré au moins une demi-heure.
Ensuite, j’ai reçu un sms de la part de sval qui me demandait comment ça allait. Je ne sais plus trop ce que je lui ai répondu
Plus tard, une pote sonne à la porte à vers 16 h 45. Je m’efforce de me lever. Je manque de me casser la gueule dans l’escalier. Je décide de descendre sur le cul. Je lui ouvre. Il me demande comment ça se passe. Je crois que je lui ai crié : « chuis bien ! »
Vous pouvez détacher vos ceintures, nous sommes arrivés à une vitesse croisière « paisible » à 3000 mètres du sol :
Mon pote a allumé un jeu vidéo et c’est à ce moment là que j’ai vécu l’intensité du trip.
Je me rappelle que de quelques paroles que j’ai proféré et de quelques actions.
J’ai du dire à mon pote que j’étais au pic et puis je suis parti.
Je me suis d’abord énervé et j’ai fracassé mon coussin puis j’ai l’impression de me noyer dans tout ce qui m’entoure. Mon pote me demande si on peut changé la musique, en l’occurrence bob dylan. Je rampe comme une merde jusqu’à ma chaine hi-fi pour mettre les messes de Mozart. Après avoir lancé la musique ( après 10 minutes en gros), je rerampe jusqu’à mon pieu. Lorsque j’ai tenté de monter dessus, j’eus l’impression d’escalader une montagne. Puis sur mon lit, je me suis à battre des bras en criant : « Putain, j’ai perdu mon manteau épistolaire ! » . Un démon me rit au nez. Mozart me met une claque. Je retombe sur mon lit et des coussins tentent de m’étouffer. Je me débats. Puis finalement, je me suis dit que c’était cool d’avoir des coussins sur la tête. Je me suis mis nager vers les étoiles pour rejoindre Dieu.
J’ai dit alors : « Laure Manaudou, elle fait moins la maline maintenant ! »
Mon pote allume la lumière pour me filmer. Je lance un cri d’outre-tombe face à l’agressivité de cette entité qui veut massacrer mes yeux.
J’ai également ressenti beaucoup de gratouilles. J’avais l’impression d’avoir des moustiques qui s’étaient coincé dans mes cheveux. Le fait de me gratter me faisait beaucoup de bien.
Ensuite, j’ai du triper plus calmement par vague pendant 15 minutes. Par exemple, j’ai fixé le visage de mon pote. Il se trouve que la lumière sur son visage semblait respirer !
On a changé de musique et mis l’album d’un groupe de metal parodique du nom de ultra vomit. J’ai dansé dessus comme un taré pendant 30 minutes. J’en ai encore mal au cou. J’avais vraiment l’impression d’être en communion avec la musique.
Ensuite, mon père se ramène. Nous décidons d’aller chez mon pote…
Nous allons amorcer la descente :
Cette sortie a été merveilleuse. Je me sentais comme une feuille qui s’envolait grâce au vent. Je sentais que j’étais le seul a entendre le chant véritable de la nature. On est arrivé chez mon pote. Je lui a filé des zik’ et je me suis mis à pleurer. Mon état d’esprit arrivait à faire abstraction de tout ce qui était mauvais pour me donner un bien-être que je n’avais jamais ressenti.
Je suis rentré. J’ai remis Bob Dylan. Vous vous rappelez la scène de « fear & loathing in las vegas », où raoul duke prend du lsd dans les chiottes et où tout parait aérien. Je ressentais quasiment la même chose. Je me suis mis à danser.
J’ai mangé. ( raclette, dur…). J’ai regardé le début d’alice au pays des merveilles et je me suis couché dans le même état d’esprit de bien-être.
Post-trip :
Dur retour à la réalité le matin. Je ne ressentais plus le bien-être que j’avais eu.
Niveau psychique : beaucoup de tristesse
Niveau physique : Relans de menthe poivrée assez hard mais pas de diarrhée ni de vomissements.
Conclusion :
Même si le DXM ne rend pas dépendant physiquement. Je comprends que l’on peut être dépendant psychiquement du bien-être qu’il développe.
Pour ma part, je ne me gênerais pour recommencer ce trip merveilleux.
D’ailleurs, nous ferons un troisième plateau dans quelques temps avec Sval. :wink:
Merci d’avoir lu ce TR et bonne journée.
Psychotrope ingéré : DXM
Médicament utilisé : Tuxium
Dose prise : 300 mg, en somme le second plateau
Poids : 55 kg
Récit :
Nous allons embarquer :
En cette après-midi du 10 avril, je suis rentré des cours vers 13 h 30.
J’avais planifié ce trip depuis un moment déjà et j’avais tout préparé pour. J’ai d’abord mangé légèrement, histoire de supporter la menthe poivrée contenue dans les pilules rouges car mon estomac est plutôt fragile. Bref, une fois mon léger repas achevé, je prends la boite et ingère 10 pastilles de 30 mg avec du jus d’orange. L’inconfort dont on m’avait parlé fut présent mais supportable. Je vous épargne ce que j’ai fait pendant les deux heures d’attente et dirais juste que je me suis calé sur mon lit devant un petit film.
Attachez vos ceintures pour le décollage :
Au bout de deux heures, je ressens l’ivresse caractéristique des premiers effets. Je m’empresse de fermer mes rideaux pour avoir une ambiance plus sereine lors de mon trip. Je me recouche sur mon lit, prends mon baladeur mp3 et me mets à écouter The Field, un groupe de Trip Hop.
Je commence à ressentir des effets plus puissants. Il est 16 heures. Je n’arrive plus à bouger mes jambes. J’ai l’impression d’avoir des fourmis dans les mains. Je ferme les yeux et je commence à faire bouger mes mains aléatoirement et dès qu’elles se touchent, je ressens comme une petite décharge dans tout le bras. Cette « danse » a duré au moins une demi-heure.
Ensuite, j’ai reçu un sms de la part de sval qui me demandait comment ça allait. Je ne sais plus trop ce que je lui ai répondu
Plus tard, une pote sonne à la porte à vers 16 h 45. Je m’efforce de me lever. Je manque de me casser la gueule dans l’escalier. Je décide de descendre sur le cul. Je lui ouvre. Il me demande comment ça se passe. Je crois que je lui ai crié : « chuis bien ! »
Vous pouvez détacher vos ceintures, nous sommes arrivés à une vitesse croisière « paisible » à 3000 mètres du sol :
Mon pote a allumé un jeu vidéo et c’est à ce moment là que j’ai vécu l’intensité du trip.
Je me rappelle que de quelques paroles que j’ai proféré et de quelques actions.
J’ai du dire à mon pote que j’étais au pic et puis je suis parti.
Je me suis d’abord énervé et j’ai fracassé mon coussin puis j’ai l’impression de me noyer dans tout ce qui m’entoure. Mon pote me demande si on peut changé la musique, en l’occurrence bob dylan. Je rampe comme une merde jusqu’à ma chaine hi-fi pour mettre les messes de Mozart. Après avoir lancé la musique ( après 10 minutes en gros), je rerampe jusqu’à mon pieu. Lorsque j’ai tenté de monter dessus, j’eus l’impression d’escalader une montagne. Puis sur mon lit, je me suis à battre des bras en criant : « Putain, j’ai perdu mon manteau épistolaire ! » . Un démon me rit au nez. Mozart me met une claque. Je retombe sur mon lit et des coussins tentent de m’étouffer. Je me débats. Puis finalement, je me suis dit que c’était cool d’avoir des coussins sur la tête. Je me suis mis nager vers les étoiles pour rejoindre Dieu.
J’ai dit alors : « Laure Manaudou, elle fait moins la maline maintenant ! »
Mon pote allume la lumière pour me filmer. Je lance un cri d’outre-tombe face à l’agressivité de cette entité qui veut massacrer mes yeux.
J’ai également ressenti beaucoup de gratouilles. J’avais l’impression d’avoir des moustiques qui s’étaient coincé dans mes cheveux. Le fait de me gratter me faisait beaucoup de bien.
Ensuite, j’ai du triper plus calmement par vague pendant 15 minutes. Par exemple, j’ai fixé le visage de mon pote. Il se trouve que la lumière sur son visage semblait respirer !
On a changé de musique et mis l’album d’un groupe de metal parodique du nom de ultra vomit. J’ai dansé dessus comme un taré pendant 30 minutes. J’en ai encore mal au cou. J’avais vraiment l’impression d’être en communion avec la musique.
Ensuite, mon père se ramène. Nous décidons d’aller chez mon pote…
Nous allons amorcer la descente :
Cette sortie a été merveilleuse. Je me sentais comme une feuille qui s’envolait grâce au vent. Je sentais que j’étais le seul a entendre le chant véritable de la nature. On est arrivé chez mon pote. Je lui a filé des zik’ et je me suis mis à pleurer. Mon état d’esprit arrivait à faire abstraction de tout ce qui était mauvais pour me donner un bien-être que je n’avais jamais ressenti.
Je suis rentré. J’ai remis Bob Dylan. Vous vous rappelez la scène de « fear & loathing in las vegas », où raoul duke prend du lsd dans les chiottes et où tout parait aérien. Je ressentais quasiment la même chose. Je me suis mis à danser.
J’ai mangé. ( raclette, dur…). J’ai regardé le début d’alice au pays des merveilles et je me suis couché dans le même état d’esprit de bien-être.
Post-trip :
Dur retour à la réalité le matin. Je ne ressentais plus le bien-être que j’avais eu.
Niveau psychique : beaucoup de tristesse
Niveau physique : Relans de menthe poivrée assez hard mais pas de diarrhée ni de vomissements.
Conclusion :
Même si le DXM ne rend pas dépendant physiquement. Je comprends que l’on peut être dépendant psychiquement du bien-être qu’il développe.
Pour ma part, je ne me gênerais pour recommencer ce trip merveilleux.
D’ailleurs, nous ferons un troisième plateau dans quelques temps avec Sval. :wink:
Merci d’avoir lu ce TR et bonne journée.
