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[TR ACID] L'experience qui changea ma vie

crazydiamond

Glandeuse pinéale
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7 Avr 2010
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Bonsoir les perchés ! Je suis nouveau ici et je vous présente mon trip, celui qui a changé ma vie… je ne le partage pas à grand monde car c’est pas le genre de truc qu’on raconte à n’importe qui, au moins ici je sais que les gens me comprendront plus ! Attention c’est un peu long ;)

Ma première expérience lysergique

Festival de Dour juillet 2009, un concert psychédélique de Gong en attente (mon groupe préféré ! ils se reformaient pour fêter leurs 40 ans, bref), une envie latente d’essayer le LSD depuis un bon moment… Mes précédentes expériences psychédéliques étaient : champottes (mexicains puis equadoriens), 2 fois les truffes, 1 fois la mescaline (San Pedro, qui était déjà assez fort !), et tester le LSD une fois dans ma vie était quelque chose que je voulais faire depuis quelques années, mais qui me faisait peur jusqu’à là… le trip à la mescaline a été LE trip qui m’a permis de me dire : « ça y est je suis prêt pour l’acide ». J’adore le rock psyché et prog experimentale 60’s 70’s, l’époque où ils trippaient tous à ça, et ça se ressent fortement dans la musique. Bref je voulais comprendre d’où venait leur inspiration. Revenons au festival. On délire sur l’idée du concert, prendre un trip, avec J qui a déjà essayé quelques fois, et P plusieurs fois. Rapide à trouver... au final… on se retrouve avec 3 « Hofmann », réputés pour être fort…

18h30 : on retrouve P et des autres. Elle a déjà pris sa moitié une heure auparavant.
« c’est cool, en fait ils sont moins fort que ce que je pensais… »
« on peut le prendre en entier alors ? »
« ça devrait aller ouais ! »

Ce que je vais raconter dans ce texte est tout ce que je me rappelle avoir vu ou qui m’a marqué. Pour ce qui est des heures, je ne suis pas certain de l’exactitude, la perception du temps est modifiée, mais j’arrive parfois à m’en rappeler. J’ai sûrement oublié des choses, mais le principal y est : 11h de trip c’est difficile à résumer en quelques lignes. En aucun cas je ne fais pas l’éloge du LSD, c’est une drogue à prendre avec précaution je pense. Ceci n’est que la vision de mon trip à travers mon cerveau intoxiqué à l’acide lysergique diéthylamide.
19h : prise du buvard en entier, avant le début du concert de Gong planifié à 20h30. P prend sa deuxième moitié. Les premiers effets se font ressentir au bout de 30mn, avec l’envie de bouger ou faire quelque chose de ses mains. Jo n’arrête pas de jongler depuis un moment. C’est le début du concert d’I AM : les basses étaient peut être un peu trop fortes, désagréable pour nous 3 dont les effets augmentaient. Nous nous dirigeons vers la scène de Gong, environ une heure avant. Je m’allonge sur le sol, P me dit de me détendre car j’ai l’air tendu. Je sens un changement dans ma perception, en regardant les nuages qui grossissent et rétrécissent. Le bleu du ciel est différent, beaucoup plus intense.
« Fumes un joint, bois une bière ! T’es super tendu !» me dit P.
« Non je ne préfère pas mélanger, je ne sais pas encore à quoi m’attendre»

Je n’avais pas envie de mélanger autre chose, déjà qu’on avait bu plusieurs bières dans la journée, genre 12h – 16h. Je continue à scotcher les nuages allongé. P (fille) embrasse J (mec), surprise. Effet bizarre, j’aimerai être avec une fille à ce moment là aussi, ça équilibrait les choses. Ca me traverse l’esprit mais au final je repars sur les nuages qui sont vraiment de plus en plus intéressant.

20h30 : On s’approche de la scène, Gong entre en scène, commence à jouer. Je suis super excité de les voir, mais ça n’a pas l’air de plaire à J et P, qui commençent à bader… ils s’éloignent de la scène, me laissant seul. Cependant mon mental est peut être fragile à ce moment, je n’arrive pas à profiter pleinement du concert sachant que les deux qui étaient avec moi n’étaient pas à mes côtés. Et les chansons que Gong jouaient ne m’atteignent pas plus que ça. La foule m’opresse un peu ainsi que la chaleur. Je reçois un message de J pour savoir si tout va bien. J’ai le portable dans la main mais je n’ai pas l’impression de l’avoir, je n’ai pas de sensation de poids. Ca me rappelle la mescaline : « tu l’as, mais tu l’as pas ». Je réponds que oui je vais bien mais qu’ils me manquent. Je me retourne et je les vois un peu plus loin. Je rejoins J et P, on se pause dans l’herbe un peu plus éloigné de la scène… Je sens que les effets s’accentuent et commence à réaliser que le trip qu’on avait pris allait sûrement être très fort… peut être aurais-je dû en prendre que la moitié pour voir ? Il faut qu’on change d’endroit. Je n’ai pas envie de rester voir Gong jusqu’à la fin. Pourtant je sais que j’adore ce groupe et que c’était pour eux surtout que j’étais venu au festival… Il faut qu’on aille au camping, j’essaye de motiver les autres qui finalement acceptent pour l’équilibre du groupe. Evitons le bad trip c’est mieux !

Le sol était comme vivant, il respirait, s’écartait légèrement. Je demande à P de lui tenir la main pour me rattacher à quelque chose, je me sens tout de suite mieux, avec un contact humain qui puisse me comprendre. Par contre elle m’a répété trois ou quatre fois que je lui écrasais la main, alors que je n’avais pas la sensation de contracter ma main… Etrange. A ce même moment, le ciel se couvre et il commence à faire sombre, prêt à pleuvoir à tout moment. On sort du festival, il fait de plus en plus noir. Marcher et croiser toute une foule de personne est un peu bizarre, je suis vraiment impatient d’arriver au campement. On arrive quand même à rigoler un peu. Mais ces nuages noirs m’inquiètent. On s’arrête aux toilettes au passage, et remplir les bouteilles d’eau : ça donne soif l’acide. Une fille m’aborde et me demande un stylo : le contact avec une autre personne du monde réel vient de se faire, c’est étrange car je n’étais pas préparé à communiquer avec qqun que je ne connaissais pas. Pas de stylo, elle repart. On part, on arrive à la tente.

22h. Il pleut : arrivé à temps. On s’installe sous la tonnelle des voisins qui ne sont pas là. P prend du whisky, je n’arrive pas à comprendre comment elle puisse faire le mélange, moi je n’étais que seulement soulagé d’être au calme, j’allais peut être enfin pouvoir profiter de mon trip. P est vraiment fracasse, j’espère qu’elle ne fera pas de la merde.

Après je ne suis plus trop sûr. D’autres personnes nous rejoignent, peut être vers 22h30-23h. Je suis perché, j’ai les yeux fermés et j’hallucine. C’est très coloré, des arcs en ciel, des lumières intenses rouges, bleues, et vertes. Ca tourne, beaucoup de spirales, c’est magnifique. En même temps je remarque que ma sensation de touché a changé. Caresser la paume ou le dessus de la main est vraiment étrange, comme si on le sentait sans le sentir. Je demande à C de me toucher la main, c’est bizarre mais agréable. La sensation est encore plus troublante les yeux fermés. Toucher les joues malgré ma barbe donne une impression d’after shave, ca me rappelle l’effet des champignons ou la mescaline. Le ciel n’est plus noir, il est pourpre à un endroit, rose à un autre, blanc, vert… les contrastes sont supers. J dit la même chose du ciel à ce moment… on éclate de rire. Je referme les yeux, je respire profondément. C’est agréable, je me sens très bien. Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux. P a essayé de rouler un joint, une catastrophe. J’essaye de le rattraper mais c’est très difficile de rouler… en plus à moitié dans le noir. Je n’ai toujours pas envie de fumer ni de boire. J et P sont toujours ensemble depuis le début du trip. J’aimerai bien être avec une fille pour l’embrasser aussi pour voir la sensation que cela pourrait produire. Mais bon je ne veux pas m’attarder dessus, après tout je peux profiter du trip « on my own ». Je ne veux pas être à la place de J qui au final passe plus de temps à s’occuper de P qui ne tient plus debout et qui est fracasse, ça m’aurait fait bader.

Minuit – 1h je pense, J et P vont se coucher, les autres sont partis je ne sais plus où, peut être vers les concerts. Moi je ne suis pas vraiment fatigué, je suis perché. C veut faire un tour, ça me va, j’ai envie de me promener et de profiter du trip dont l’intensité semblait diminuer. Elle est gentille C, elle me fait marrer. On se ballade dans le camping, je regarde le ciel et les nuages, contrastes très élevés pourpres et noirs. Je décris la scène à C qui doit se demander ce que je raconte… Par moment il est difficile de communiquer sur ce que l’on ressent, comment expliquer les choses, alors que ce sont des sensations jamais eu auparavant ? On traverse à travers le camping pour « que ce soit plus marrant », c.à.d. slalomer entre les tentes avec les fils tendus de partout. Je ne suis pas tombé, c’est comme si je devinais où étaient les ficelles dans le noir. On squatte des chaises sous une tonnelle. C finit par me demander ce qu’on avait pris… « ah tu savais pas que c’était du LSD ? » Elle comprend mon perchage et me demande si ça ne craint pas. Je me sens bien donc non, je gère mieux qu’au début même si j’ai conscience de la puissance du trip auparavant. Le ciel change toujours de couleurs, c’est assez beau.
1h30 - 2h : C se fait chier et pars vers sa tente se coucher, elle ne veut pas aller vers les concerts toute seule. Je rentre donc dans notre tente ou J et P sont couchés à l’arrache dans l’entrée… P a l’air un peu mal en point, elle avait pas mal picolé en plus de ça ! Elle dort. Je propose à J de fumer un joint, pensant enfin que c’était « the perfect moment to roll a joint », car je sentais moins la puissance du trip. Il est d’accord, je roule. C’était toujours difficile de rouler, faire qqch de précis est compliqué car les muscles sont tendus. J’y arrive, on fume. Je ferme les yeux, allongés dans l’herbe de l’entrée. Les hallucinations yeux fermés étaient bien plus fortes que ceux que j’avais eu qqes heures plus tôt. Comme la mescaline, c’était redécouvrir le joint d’une certaine manière, et ré-intensifier le trip. Je pensais que ça allait plutôt me poser… Couleurs, fractales, prismes, arc en ciel, spirales, formes psychédéliques, étoiles, étincelles… Je repense à mon pote avait qui j’avais essayé la mesca, me dit qu’il aimerait. J’ai repensé à l’album Rainbow Dome Music de Steve Hillage, avec ses 2 chansons instrumentales de 20mn. Encore une fois je comprends les tournures de la chanson, c’est exactement l’ambiance que je peux ressentir les yeux fermés… On couche P dans un compartiment de la tente, puis J se couche aussi. Moi je sens que l’effet s’intensifie…

2h30 : je sors de la tente, j’ai envie de me promener seul. Le camping est quasi vide car la plupart des gens sont aux concerts, choses que je ne pouvais pas faire car je craignais de me retrouver mal comme quand on est parti. Il y a un peu de vent, un ciel pourpre, et des nuages… mais les nuages captent mon attention. Ils passent très vite au dessus de ma tête, s’ouvrent et se referment. Je peux apercevoir de la lumière derrière les trous des nuages. Le ciel est plus clair maintenant, violet clair, les nuages sont blancs. Ils continuent de passer vite… mais maintenant ils se transforment en très gros visages ou en personnes. Je vois qqun jouer du piano, en fumant un cigare. Je vois des groupes de personnes qui se promènent. Je vois des formes, des objets, il y a de la vie la haut… Par contre j’ai mal au cou, à force de rester la tête en l’air, mais c’est si beau… je me force. J’ai les mains dans les poches, poings fermés, et je me rends compte que ma mâchoire est serrée et me fait un peu mal. J’ouvre grand la bouche. Mes lèvres sont sèches. Je sens tous mes muscles contractés. Je garde mon calme toujours, je contrôle la chose. Je me retourne pour regarder l’autre partie du ciel… Là c’est différent : une pluie d’étoile filante, laissant des trainées de couleurs de l’arc en ciel… un feu d’artifices de lucioles. Ca s’intensifie, je me rends compte de la puissance du trip qu’on avait prit, mais là je savourai ces moments contrairement au début. Je pense à Syd Barret, j’ai quand même une petite crainte de rester perché à vie, même si tout ce que je vois est magnifique. Je garde toujours mon calme, ça va bien se passer. Je raconte ça à J à travers la tente qui a l’air de s’en foutre. Je me barre donc tout seul, vers les toilettes, j’ai envie de pisser. Je marche, et la je vois la montagne en face au loin, avec des arbres dessus. Le vent faisait danser les feuilles… Ca semblait être un genre de peinture sur tout le fond, je venais de comprendre que les arbres pouvaient devenir intéressant et catalyser le trip… Je vais vers les toilettes, croise des gens mais je m’en tape, je fixe toujours mon regard vers l’horizon, c’est plus intéressant. C’est très lumineux dans les toilettes, même si c’est crade ça me dérange pas, je pense aux arbres qui m’attendent, j’ai envie de me poser tranquillement. Je ressors, et là ça a changé : c’était comme dans un dessin animé. Le sol était pastel, les couleurs des tentes ressortaient et les gros objets devenaient une couleur. Un peu comme en 2D. Je suis perché, je m’en rends compte. A ce moment là je pense à Alice au Pays des Merveilles, à la chanson White Rabbit de Jefferson Airplane qui est directement influencé par Alice aux Pays des Merveilles et par le LSD. C’est marrant. Ca me saoule de croiser des gens même si dans le fond je m’en fous, je n’ai juste pas envie de parler avec eux, je pourrais les effrayer et je pourrais avoir du mal à parler. J’ai toujours les poings serrés et la mâchoire contracté, c’est parfois chiant mais bon je n’ai pas à parler alors je m’en fous.

3h30 je pense. Je reviens vers la tente. Il y a un arbre pile devant moi. Je le fixe. Ca bouge, ca brille, c’est très beau… Je scotche 20-30mn sur l’arbre. L’arbre est en vie. La silhouette d’un homme apparait sur ma gauche. Est-il réel ou le fruit de mon imagination ? Je l’ignore. Il fait trop sombre, je ne vois pas son visage et son chapeau n’arrange pas la chose. Il fume et me tend une cigarette, je tourne la tête rapidement vers la gauche et il disparait… Je suis conscient que je vois des personnes irréelles, mais je garde toujours mon calme, je suis plus un spectateur qu’un acteur. Je veux me promener encore, voir des arbres. Au pied de cet arbre la sensation était très étrange, je pouvais sentir la puissance de l’arbre. Beaucoup de personnes étaient autour, je n’avais pas envie que les gens me voient seul à scotcher sur un arbre. Je me promène, les buissons sont intéressants, le ciel est toujours beau, lumineux. Un nuage passe, je reconnais la silhouette… Jim Morrison en nuage me salue, ça me fait sourire.

4h30, il pleut. Je rentre à la tente. J ne dors pas et a envie de pisser. Je roule un joint, ça ne peut que me stimuler. On fume avec J. Il s’arrête de pleuvoir, on va faire un tour dehors… Je lui raconte un peu tout ce que j’avais fait et vu depuis que je les avais laissés dans la tente, je lui dis de regarder l’arbre. Il le trouve intéressant, on scotche à deux. Ca me fait plaisir et je lui dis car au moins je ne suis pas le seul à avoir l’air con à bloquer sur un arbre. Ma conscience est claire et tranquille. On repart vers la tente, J se recouche, moi je n’ai toujours pas envie de me coucher, en plus le joint a fait son effet. Je m’assois à côté de la tente, pile en face de l’arbre, et je me dis que c’est comme une peinture vivante et qu’il doit y avoir pleins de petits détails à observer, 30mn auparavant ne m’avait pas suffit. C’est beau et intense. Ca vit de tous les côtés. L’arbre se transforme en un gros animal vert, puis en un autre. Je dirai un mélange de castor, de chien, de cerf, avec des pattes, des yeux, des bouches… Le tout changeant au rythme de formes psychédéliques comme on peut en apercevoir sur certaines peintures ou affiches 60’s. A ce moment je me sens comme un « artiste », j’avais envie d’écrire ce que je voyais, et surtout dessiner. Si j’avais de quoi dessiner, je suis sûr que je le pourrais, enfin dans ma tête, c’est déjà tellement dur de rouler un joint, alors dessiner avec précision sachant que je ne sais pas dessiner à la base, ça aurait pu être assez compliqué.

Là il est vraiment difficile de décrire en détails car il y en a vraiment beaucoup, j’ai dû mal à tout analyser. Si j’essaye de me concentrer, l’arbre redevient « normal » (normal est un bien grand mot car il y a toujours du mouvement). Je fixe, ca rebouge. Maintenant l’arbre devient une sorte d’écran de projection géant : comme la vision d’une camera de surveillance. Des ouvriers qui travaillent à la chaîne dans une usine où ils semblent mettre de la viande en boîte. Ils n’ont pas l’air heureux. Des gens les surveillent, c’est étrange et ça n’a pas l’air de bien se passer. La vidéo se trouble. Après je ne suis plus sûr de l’ordre dans laquelle les choses sont arrivées car les mêmes vidéos revenaient tout le temps : scènes de passage à tabac, plusieurs personnes donnant des coups à des personnes au sol ; grand restaurant avec un orchestra de jazz, une table ronde avec une quinzaine de personne autour en costar, fumant des cigares et semblant très riche ; un bar avec un joueur de piano ; des scènes de sacrifices Incas ; les ouvriers, le restaurant, le bar, les sacrifices… ça revenait souvent, mais je gardais toujours mon calme, cherchant à comprendre un message. Je ne pouvais pas distinguer les visages des gens, on aurait plutôt dit des images de synthèse, avec un écran de projection de mauvaise qualité. Je ferme mes yeux. Les reouvre. L’arbre brille, verdoie intensément, et relaisse place aux vidéos… ca commençait à être bizarre de voir toujours les mêmes choses. Je trouve que le LSD est vraiment une molécule très puissante et je me demande comment ce qu’on voit peut être si réel. C’est comme si le LSD jouait avec vous… et ces deux personnes, avec leur chapeau, fumant des cigares et apparaissant sur ma gauche… ils sont repassés plusieurs fois, mais je n’ai jamais réussi à distinguer leur visage. Il pleut. Je retourne sous la tente.

5h30, il pleut encore, je rentre dans le compartiment de la tente avec J et P et je me mets dans mon sac de couchage. Je ferme les yeux, j’y repense, je suis encore éveillé et je n’ai pas envie de dormir. C’est tellement magique, j’ai envie d’en profiter jusqu’au bout. Je n’aurai sûrement plus l’occasion de retenter ce genre d’expérience, et je ne sais pas si ça m’intéresserait de le refaire. J’ai toujours des hallucinations les yeux fermés mais moins intenses qu’avant. Il s’arrête de pleuvoir, je m’habit et je roule un dernier joint. Je sens que les effets de l’acide sont de moins en moins forts mais je reste quelque peu troublé par la réalité des images que je venais de voir. Je veux comprendre. Il est toujours difficile de rouler. J’ai toujours la mâchoire contracté. Ce pétard je vais le fumer dehors, seul face à l’arbre qui voulait tant communiquer avec moi. Je scotche… les mêmes scènes reviennent, je revois les mêmes formes animales et psychédéliques comme avant. Qqun passe, me dit bonjour, j’essaye de répondre « bonjour », j’étais surpris. Il ne reste pas, je continue à regarder l’arbre. Je continue à réfléchir sur le LSD, j’ai toujours une crainte de rester perché, mais je garde toujours mon calme. Je sens que c’est de moins en moins intense. D’ailleurs je pensais que la descente du LSD était assez dure, en fait pas du tout, dans mon cas c’est plutôt en douceur. Je dois me concentrer maintenant pour voir les hallus, mais ça commence à devenir vraiment fatiguant pour ma tête et mon esprit. Il est 6h environ, commence à faire jour, j’ai envie de dormir, mais une partie de moi a encore envie de rester à admirer les choses comme elles sont jusqu’au bout. Je ne reprendrais sûrement jamais de trip. Les images me fatiguent. Je crois qu’il est temps de me poser tranquillement dans la tente, installé dans mon sac de couchage, et profiter des dernières hallus les yeux fermés et essayer de remettre un peu d’ordre dans la journée et la nuit que je venais de passer.

6h30 : je rentre dans la tente, m’installe comme prévu. Il fait froid. Je ferme les yeux, essaye donc de remettre l’histoire dans l’ordre, puis abandonne. Je le ferai demain, avec J, c’est mieux. Les hallus les yeux fermés sont terminées, c’est vraiment la fin du trip. Il est peut être sage de dormir. Il est 7h, Je m’endors.
Lendemain, 11h-12h, direct pensée à la veille. C’est long. Le trip était vraiment fort, c’est ce qu’on a conclu avec J. Je n’ai pas profité de Gong, mais dans un sens je m’en rappellerai toute ma vie. J’ai commencé à écrire cette expérience en rentrant du festival, le lundi soir, 2 jours après. Je crois que le LSD est vraiment puissant et qu’il faut le prendre avec précaution. En reprendre ? Je ne sais pas, pas plus envie que ça pour le moment (tout comme la mescaline). C’était vraiment une bonne expérience, et si un jour je réessaye, ce ne sera pas dans des conditions de festival avec plein de monde que je ne connais pas, mais au calme, dans la nature, avec qqes personnes avec qui je m’entends bien. Ces 11h de perchage m’ont encore appris beaucoup de chose, mais encore différentes des champignons, de la mescaline ou des truffes. Elles m’ont encore changé la perception de la nature et des choses qui nous entoure. Je ne suis pas fou ni schizo, mais comment rester inchangé après de telles expériences où l’on se rend compte du monde dans lequel on vit ? Je prends une photo de l’arbre qui m’avait tellement raconté de chose la veille.

Aujourd’hui ça fait 4 jours. Mon moral ou mon humeur n’a pas été affecté les jours précédents, même si je repense parfois à ce que j’ai vu. Contrairement à la mescaline ou j’étais irritable la semaine qui a suivi, et les truffes ou le moral étant bizarre durant qqes jours. Je regarde les arbres différemment, et cherche à découvrir ce qu’il pourrait se cacher de l’autre côté, les formes qui jouent avec le LSD. Putain de voyage psychédélique.
Mercredi 5 août. Ca fait un moment maintenant… mais j’y repense. En bien. Contrairement à la mescaline ou la semaine qui suivait n’était pas la plus joyeuse, bien que ca s’était quand même relativement bien passé. Bref, on parle d’autre chose. Ce que le LSD m’a apporté… non, en fait je ne sais pas si je peux dire qu’il me l’a apporté, ou s’il a modifié ma vision des choses… Tellement de choses sont devenues différentes. Regarder les nuages a une toute autre signification. Tout ce qu’on peut voir à travers les nuages… ces morceaux de cotons sont tellement uniques… j’ai parfois l’impression qu’il y a comme une communication qui se fait entre moi, mon esprit, et la grandeur céleste… en me focalisant, j’arrive à voir des choses, des formes, et comme sous LSD, l’impression qu’ils « respirent ». Ils bougent sans cesse, et ils sont là, pour nous. Je peux les regarder sans bouger, sans penser, juste admirer ce moment présent unique, laissant un arrière goût acide de buvard sous la langue. Allongé dans l’herbe, c’est le top. Sacré Hofmann je me dis. Je repense toujours à tout ce que j’ai pu apercevoir dans ce ciel, qui n’avait jamais autant été vers moi en 23 ans. Les arbres… les arbres sont eux aussi très différents d’auparavant. Je n’ai jamais été aussi proche de la nature que sous LSD, même si la mescaline faisait aussi vivre et respirer les plantes, les rendant heureuses en qqes sortes. Mais là c’est différent, vraiment. Je peux regarder un arbre, et je peux en même temps sentir la nature. Pas autant qu’en étant perché, mais quand même, ma vision de la vie forestière est changée. Les arbres ne sont pas que de simples arbres. Ils sont une essence, une puissance, un esprit, qui s’il pouvait, communiquerait. L’arbre cherche toujours à nous communiquer, mais nous sommes peut être trop conditionnés ou civilisés pour se rendre compte que l’on vient directement de la nature. Le LSD permet de faire revivre ce pont, entre l’Homme et la Nature. Hofmann, l’a dit, je suis d’accord. Je n’ai pas besoin de ça pour sentir la nature, c’est fait, je la ressens. On en revient toujours aux hallucinogènes, pourquoi agissent-ils comme cela, et pourquoi le LSD modifie-t-il les choses de la sorte, les rendant si réelles ? Et pourquoi à si faible dose ? Hofmann cherchait à utiliser le LSD comme antidépresseur à faible doses pour forcer le dépressif à s’ouvrir et renouer contact avec la nature… Ma nouvelle passion : les nuages et les arbres. Tout ce flux m’inspire. Pourquoi je ne l’avais jamais remarqué avant ? Faut-il un déclic de la sorte pour que tout ce qui était fondé bascule ? Jusqu’où peut-on aller dans ces genres de voyages psychédéliques ? En fait, je n’ai pas envie de savoir… ou pas trop… en fait je ne sais pas. Le temps passe pour le moment et c’est bien comme ça. LSD, à quoi tu joues ?
Dimanche 31 août 2009. Près de deux mois après l’expérience. Je n’ai pas envie de relire ce récit pour mettre à jour certaines choses, je n’en ai plus envie. Pas mal de choses ont changées. Mon esprit et ma conscience semblent plus clair. J’ai toujours des petites pensées en regardant les arbres et les nuages, ça je pense que ça restera à jamais, mais l’admiration que je lui portai jusqu’à présent est moindre. Retour à la normalité en quelques sortes, la vie, celle où on doit faire avec, celle qu’on a connu, son environnement, ses avantages, ses inconvénients, ses bonheurs et ses moments de tristesses, ses hauts, ses bas, son flot, ses aléas, ses planifications, ses choses communes, ses sentiments, ses décisions, ses enseignements, ses preuves, ses arrivées, ses départs… Toutes ces choses auxquelles dans le fond on ne se rend pas forcement. Mais il faut faire avec, et accepter. LSD, accélérateur de conscience depuis 1940 !

Lundi 25 janvier 2010. 5 mois que je n’ai pas écris sur mes dernières pensées et l’after-trip. J’y pense moins souvent, mais les souvenirs sont toujours là, inoubliables. J’ai eu une remontée d’acid il y a un peu plus d’un mois (décembre). Après une journée fatigante avec un léger petit déjeuner le matin, une journée de déménagement sans manger, un retour à 18h30 l’estomac vide, un coca et un twix, un pétard, et là bim : j’ai un coup de barre, je ferme les yeux en me calant dans mon lit avec de la musique. J’arrive à revoir les formes et spirales que je pouvais voir durant le trip, en moins intense. Je me rememorais ces bons souvenirs en essayant de redessiner dans ma tête ce que je voyais, et au final j’avais l’impression d’y être ! quelques minutes passent, je décide de rouvrir les yeux mais j’ai un pressementiment que ca va bouger et tourner autour de moi, tellement j’étais reparti dans un mini trip. J’ouvre les yeux, et la en effet, les lignes droites ne le sont plus, et le cadre de la porte se tortille. Je lève les yeux vers le plafonier en le fixant : ses courbes sont en léger mouvement, et l’intensité de la lumière varie tout en passant du jaune à un vert clair pour passer en bleu clair puis rose clair aussi. Je prend conscience que je suis en train de vivre une remontée d’acid, un « flash back » comme on appelle ça. Je savais que c’était possible, mais je pensais qu’il fallait en prendre beaucoup pour ça. Je suis d’un côté content de pouvoir revoir des choses, mais d’un autre côté ça me fait peur. Je repense à Syd Barrett. Mon cœur s’accélère et commence à battre fort. La spirale du bad trip ! J’ai pris peur car c’était innatendu, et je ne voulais pas rester dans cet état que je n’ai pas voulu donc pas contrôlé. C’était parti les yeux fermés… Je me dis que le fait d’être à jeun ne doit pas aider et il me semble qu’on peut avoir des hallucinations légères en étant en hypoglycémie. Je me dis « faut que j’aille faire chauffer de l’eau pour faire des pâtes ». Je me suis levé et ai bu un verre d’eau, c’est redescendu tout de suite, et j’ai fait à manger. Etait-ce donc un flash back ou une fatigue et estomac vide de la journée ? Ca m’a fait bizarre en tout cas, j’étais un peu troublé. Je suis allé me renseigner un peu plus sur le phénomène du flash back dont il n’y aucune preuve scientifique mais que des recherches ont été faite, on n’explique pas trop la chose (il pourrait y avoir des résidus qui se fixent dans les graisses et qui pourraient être relarguées par la suite, en faible quantité donc, rapport avec le fait d’avoir dépensé mais pas manger de la journée, j’ai donc consommé de la graisse sur laquelle il y aurait eu quelques microgrammes de LSD ? mais ça n’a jamais été prouvé).

Mercredi 7 avril 2010. Ca va faire 10 mois… et j’y repense tout le temps. J’y pense au moins une fois par jour, même si c’est qu’un instant. Et c’est ce soir que je vous publie mon histoire. Ca m’a beaucoup changé, en bien, j’ai une toute autre approche de la vie maintenant, de la nature et de tout ce qui nous entoure… Et je crois qu’avec ce trip, j’ai enfin eu ce que je voulais. Un vrai voyage psychédélique et intense, après les champis en entrée et la mesca en plat principal, il me fallait le dessert, et j’ai été bien servi. J’ai compris l’ambiance hippy et perché des zikos de l’époque, les dessins psychés, enfin tout l’univers en 11h de trip. Je n’ai aucune envie de retester les hallucinogènes prochainement (ça peut sûrement changer mais je ne me sens pas encore « prêt » et j’ai peur d’être déçu).

J’ai aussi eu quelques remontées (genre 4 ou 5), et j’ai l’impression que c’est qqch que j’arrive à contrôler, dans un environnement bien particulier. Fatigué de la journée, un pétard de beuh assez forte, un rainbow dome musik au casque, je ferme les yeux et je revois ces formes et spirales… si je me concentre dessus au rythme de la musique, cela s’intensifie jusqu’à devenir comme les hallus d’un trip en bien sûr moins intense et moins forte. Si je continue de regarder ces formes pendant 10-15 mn, je vois plein de petites spirales… et là si j’ouvre les yeux, les petites spirales sont encore actives et donc les choses bougent… hier c’était mon poster qui flottait sur le mur avec les choses qui changeaient de plan ! La première fois ça m’a vraiment fait flipper, enfin ça vous arrive vous des remontées de ce genre ?? Ces Hofmann devaient être vraiment forts non ? parait-il même des Hofmann 2000 mais j’ai pas vu la plaquette en entier pour voir si c’était vrai, en tout cas c’était un Hofmann car j’avais eu un bout de soleil (j’ai vu dans certains TR que ça faisait dans les 400µg pour un Hofmann, alors un 2000 ??)

J’espère que vous avez aimé mon roman lysergique très personnel, moi à chaque fois que je la relis j’ai l’impression de la revivre, et j’ai oublié (dans ma tête) très peu de choses de ce trip (et j’ai pas tout écrit…). Les commentaires et impressions sont les bienvenues ;)
 

Atlantis

Holofractale de l'hypervérité
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Bonjour et merci pour ton Tr.

N'oublie pas de passer par l'étape présentation, ici :
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Et après cela, Bienvenue @ toi !
 
D

Deleted-1

Invité
J'aime comment tu appréhendes ton trip, on sent que tu es sur de toi, je m'attendais à un bad trip mais non..tant mieux.
 
S

Styloplume

Invité
Un énorme merci pour ce TR qui donne de l'espoir.
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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Ouai, merci pour l'experience. Tout ce temps devant un arbre... des heures non ? en plus avec une probable dilatation du temps...

J'ai bien aimé les update 2 jours 2 mois 7 mois aprés... ca donne vraiment une dimension suplémentaire : pas seulement l'experience, mais ce qu'elle implique dans la vie, ce qui est tout aussi important !

et bienvenu sur psychonaute :)
 

StrangeDays

Sale drogué·e
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8 Oct 2006
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joli TR mec, ça donnerait presque envi d'en reprendre :)
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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2 Avr 2010
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Merci pour ton TR, très intéréssant à lire. Aussi bien le pendant que l'après.
 

crazydiamond

Glandeuse pinéale
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merci pour vos commentaires, content que ça vous ai plu :)

personne n'a rien à dire de mes remontées? ça vous arrive à vous des remontées aussi puissantes? vous arrivez à les contrôler comme moi je les contrôle? (cad se mettre dans un état qui fait qu'on se sent repartir dans une autre dimension?)

pour ce qui est de l'arbre ouais, j'ai vraiment passé du temps devant, je crois que c'est la chose la plus marquante que j'ai vu avec la pluie d'étoiles filantes aux trainées arc en ciel!
j'ai quand même pris une belle claque avec ces 11h de trip, mais c'est plus sur le long terme (cad jusqu'à maintenant). Autant avec le San Pedro ça avait duré 15h (long!), mais c'était pas aussi intense que ce trip là (malgré les visions "réelles" provoquées par la mesca).

le fait d'avoir relu mon TR hier (je l'ai qqe peu modifié pour le "grand public") m'a bien remis dedans, j'en ai rêvé toute la nuit et c'est la première chose à laquelle j'ai pensé ce matin en me réveillant...

ah et aussi, ça vous est déjà arrivé de rêver un trip?
une fois alors que je n'avais pas fumé d'herbe depuis une semaine (bien connu pour bloquer les rêves) j'ai rêvé, et dans le rêve j'avais mes muscles super tendu et la mâchoire serrée comme un vrai trip, j'étais raide comme un bâton et je glissant sur le dos sur le sol d'une fôrêt d'arbres à gros fruits rouges éclatants, et des étoiles comme je n'en avais jamais vu. même dans le rêve je me disais que j'étais sous acide... quand je me suis reveillé j'étais effectivement tout raide, poings et mâchoire serrés... troublante experience, vive la DMT naturelle du cerveau :D
 
D

D.F.

Invité
Sympa ton TR ^^

Perso pour les remontées ça n'a absolument rien à voir. J'en tape pas mal, mais c'est des micro flashback qui durent de 1 a quelques secondes. Un truc qui bouge, une sensation de s'enfoncer... Mais jamais un vrai retour dans le trip. Enfin, avec la fumette + une musique je suis bien reparti une fois : Magnifique sensation de flotter et quelques visus les yeux fermés, mais rien de plus.

Par contres les rêves de trip j'en ai déjà fait quelques uns et le plus surprenant, c'est que ça fait bien depuis le mois de novembre que j'ai pas passé une journée sans fumer et depuis quelques temps je me souviens de certains rêves et assez bien même. o_O
 
D

Deleted-1

Invité
crazydiamond a dit:
personne n'a rien à dire de mes remontées? ça vous arrive à vous des remontées aussi puissantes? vous arrivez à les contrôler comme moi je les contrôle? (cad se mettre dans un état qui fait qu'on se sent repartir dans une autre dimension?)

Des remontées aussi puissante non, mais ça se travail effectivement. Mes plus grosses remontées se font après fumé (plutôt douille) et en me calant avec de la sik. Sinon même sobre je repars des fois, mais c'est moins intense dans ce cas là.
 

crazydiamond

Glandeuse pinéale
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7 Avr 2010
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j'aime pas tirer des douilles... même pour la salvia je dois me forcer et j'arrive jamais à les couler en une fois!

bon ben la prochaine remontée que je contrôle, je vous préviens ;) (là j'ai un peu mal à la tête et ça pompe assez d'énergie quand je fais ça)

allez tiens je vais me balancer un heroin du velvet à fond, ça fait longtemps (enfin... une semaine max), laura m'a donné envie ^^
 
D

Deleted-1

Invité
Euh les douilles c'est vraiment si t'as envie de redécoller...

HEROIN, "she is my wife, and she is my life".............................bonne écoute
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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Putain, les rêves trippé!
Tu fais bien d'en parler, c'est l'occasion, ca me perturbe trop ! content de pas être le seul!
Moi c'est des rêves ou je fais un trip, genre j'ai bouffé des champis ou du LSA, et c'est... ultra réaliste. En général, je le sais dans le rêve, même si je peux l'oublier ( comme en vrai enfaite.. j'oublie que je suis sous champis... ). Et tout part en couille, ca voyage sec, en me reveillant ya un drôle de retour a la réalité, trés brusque, mais avec l'arriève gout d'avoir trippé.
Je sais pas comment interpreter sbordel!

Les flash back, je ne peux rien en dire.
 
G

Guest

Invité
Quetzal a dit:
Je sais pas comment interpreter sbordel!

En même temps, je me rappele avoir lu que les rêves ne sont en définitive que la manifestation de notre cerveau qui met un peu d'ordre dans nos souvenirs en les remettant à jour, et que de fait il n'y a strictement rien de plus à interpréter que pour une défragmentation de disque dur.
 

ToTo

Holofractale de l'hypervérité
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22 Oct 2008
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Sympa le Tr.

Héhéhé, j'ai assisté au concert de gong, je t'ai ptet croiser.
Mais t'as bien fait de bouger, j'etais clean pour le concert et pour rien au monde je n'aurais voulu etre percher.
Intense, mais plein de gens trop motivé/dechirer autour.
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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Ouai tiax, jsuis assez d'accord avec toi, mais je parle pas d'interpreter le contenu du rêve, mais le comment/pourquoi je me retrouve dans un trip. Comment, pourquoi, comme ça, une nuit parmi tant d'autre, je prend des substances et je m'invente un trip, c'est assez fort... parce que mon cerveau arrive a reproduire cet état sans substances. Il faut voir si les rêves ont une partie créative ou sont uniquement basé sur les souvenirs...
 

Soma

Holofractale de l'hypervérité
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Quetzal a dit:
Il faut voir si les rêves ont une partie créative ou sont uniquement basé sur les souvenirs...

Holà... Perso, j'me souviens jamais de mes reves (trop de fumette sans doute), mais je sais que les rêves de copine sont assez dingues, rien à voir avec des souvenirs. C'est totalement "créatif" comme tu dis, carrément irréaliste.
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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Quesque vous appelez trop de fumette? moi je suis 1 petard par jour + soirées , et ca va, ^ca dépend un peu des périodes. Mais pas vu de gros lien de corrélation, idem que les périodes sans mari. La corrélation, je la vois bcp plus avec la salvia!
Ya juste les reprises de fumette, premier soir drole de nuit mais au contraire je me souvien de plein de passage.

Si les rêves sont créatif, est ce du mimétisme les rêves psyché? ou une reel recréation de l'état correspondant ? no se!
 

Crazy_French

Elfe Mécanique
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Je pense que lors d'un rêve, on réutilise d'une manière ou d'une autre se qu'on à vécut dans la journée. Je pense aussi que des sentiments fort comme l'amour, ou l'extase devant un texte/musique ect... peut influencé un rêve. En gros j'ai plus l'impression pas de vraiment revivre ma journée, mais de vivre d'autres moments irréels en fonction de ce que j'ai vécut. Après y'a forcement un rôle de l'imaginatif mais influencé par ce qu'on à fait, ce qu'on fait, ce qu'on à prit. C'est du moins ça dque je vois de ma fenêtre.
 
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