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Guest
Avant toute chose je tiens à dire que j'ai déconné ce soir là, mon set & setting était bon (parents pas là et Ipod chargé à bloc) mais j'ai merdé au niveau du temps, en gros je me suis fait surprendre par la montée...
Produit : 2c-I et cannabis
Dose : un gros para...
Moi : 19 ans, 1m88, 78kg
22H je gobe mon para de 2c-I dans la cage d'escalier d'un pote pendant qu'il roule un joint. On sort pour fumer, on croise un jeune avec qui on échange quelques phrases. 23H je quitte Paris pour rentrer chez moi en moto, ça va être short niveau temps, ma mâchoire a déjà commencé à se contracter.
La moto :
J'ai lâché un pote à Argenteuil, j'ai oublié de lui récupérer mon sac, je commence à sentir les hallus monter. Je pénètre tout seul dans de longs tunnels, les dimensions sont dingues, je ne sens pas encore que je suis en pleine montée mais la moto et mon corps m'échappe de plus en plus. Aucun problème pour conduire, je respecte les limitations de vitesse, en fait je ne fais que suivre les lignes blanches. J'ai l'impression de faire un avec la moto, j'ai juste envie de rentrer chez moi. Je sors de l'autoroute et m'arrête à un feu rouge, putain le bitume est vivant, tout commence à onduler et à devenir très coloré, heureusement il ne me reste plus que 5 minutes de route et je suis chez moi. Plus jamais ça !
Le gros du trip :
Minuit je suis enfin arrivé à destination et j'hallucine sévère, j'appelle mon pote pour le rassurer. J'ai froid, je me couche tout habillé dans mon lit, couette remonté jusqu'au menton, mon ipod m'expulse loin, très loin. Je claque des dents, des hallus de voiture et de car de police me traversent la tête, je dois empêcher le bad trip, j'ai chié mon set and setting en fin de compte, je suis un gros con et va falloir rattraper cette erreur ! J'ouvre les yeux, ma lampe part en sucette, des ondes s'en échappent comme pas permis. Je me recroqueville sur moi même, j'ai maintenant chaud aux jambes, je descend mon jean jusqu'aux chevilles, puis mon slip, mais je garde mon pull. Le contact de ma couette est exquis, je me tortille dans tous les sens, mes mains filent sur tout mon corps, j'hallucine de plus en plus (j'aurais enchainé des phases chaud/froid toute la soirée).
Il doit bien se passer une heure pendant laquelle je prend sur moi même, je me résonne, j'en ai trop pris et maintenant faut assumer. J'arrive à descendre de mon lit, faut que je sorte, j'ai envie de voir la rue partir en couille. J'appelle un pote (Paul) qui est à une soirée pas loin de chez moi, il est surbourré au téléphone, moi je me marre et lui dit que j'arrive. Je me lève, m'appuie sur mon mur et me laisse tomber par terre en rigolant à moitié, je parle tout seul, je rigole, je grimace....je suis juste fou hallucinant chez moi.
Je descends mes escaliers, tout est plus profond, je suis dans une nouvelle dimension, le hall d'entrée de mon immeuble n'est plus rectangulaire mais carré. Dans la rue tout est vivant et tout ondule, je marche vite, ma trajectoire est bien droite, les visuels sont oufs, avec ou sans lunette de soleil (ouai j'étais en mode lunette de soleil à 1H30 du mat'). Je retrouve mon pote, il est effectivement surbourré. On pénètre dans un jardin très bien aménagé, c'est vraiment joli, la baraque est énorme, les amis de mon pote sont aussi arrachés que lui...ça va être stylé cette soirée !
La soirée :
Je salue les gens, Il y a des particules de je ne sais quoi partout dans l'air, les couleurs varient beaucoup, les gens hésitent en me regardant, ouai faut dire mes pupilles doivent avoir passer le centimètre de diamètre...
J'observe les gens, leur comportement alcoolisé, je me marre beaucoup. On me parle, je répond des phrases précises et profonde (enfin j'ai l'impression). Les gens sont étonnés, c'est marrant de les voir réfléchir. Quand t'es bourrés tu dis de la merde et l'interlocuteur rigole, là je voyais dans leur regard qu'il leur fallait quelques secondes pour analyser mes phrases.
-"mais ça t'a apporté quoi la fac si t'y restes qu'un an ?"
-" ça m'a enrichi culturellement"
-"heu comment ça ?"
-"ba j'ai découvert la fac, je me suis remis à dessiner, j'ai rencontré Paul (qui est un sacré personnage), et puis je t'ai rencontré toi là..."
(là ya un blanc)
-"ah ouai ok"
Le 2c-I c'est quand même super fluide, ça fait plaisir de choisir les bons mots et d'avoir les idées claires, j'ai aussi l'impression que le temps passe au ralenti.
La soirée continue, je tire 3 ou 4 lattes sur un joint, ça m'embrouille l'esprit, les hallus s'accentuent, mon pote se met à jouer du saxophone, il m'achève psychologiquement, je sens le bad arriver, je lui dis d'arrêter avec l'aide des autres qui lui crient "ta gueule" depuis 2 minutes.
Je vais aux toilettes, je me cale sur les wc et regarde le carrelage se mouver, des dragons et des serpents apparaissent et se tortillent dans tous les sens, je pissote vite fait et vais retrouver le groupe (j'aurais pu rester des heures à regarder le carrelage). On me propose une bière, je me surprend à la boire en entière (ouai d'habitude je ne suis pas trop bière quand je suis foncedé). Là c'est le moment où toutes les personnes présentent doivent boire une gorgée de cointreau, je suis réticent mais j'accepte enfin de compte. Wahou ! tous les gens tiraient une sale gueule en avalant leur gorgée alors que moi je déguste la mienne. Impression de boire un miel d'oranger très liquide et fort en goût, c'est bon ça !
Je me cale avec un mec pour rouler un joint, je galère car j'ai l'impression que le joint fond. On fume en dansant, enfin je bouge sur place en me dandinant et j'observe mon pull marin vivre, le kiffe. La soirée continue avec des hauts et des bas, je sens bien que le bad n'est pas loin mais je m'autogère, j'évite tout ce qui peut m'être nuisible.
Rah j'ai encore envie de pisser donc retour aux toilettes, le carrelage vit encore plus, impossibilité de pisser mais je sais que je peux y arriver. Là c'est le moment révélation sur le monde, nous évoluons dans un monde où il y a une réalité, celle de tous les jours. Toutes les consciences humaines sont reliées à celle-ci, en gros on est tous sur la même longueur d'onde quoi. Ensuite il y a les drogues, ces petites molécules qui te font quitter la réalité hihi...chacun choisi sa substance et sa dose, chacun s'éloigne de la réalité comme il le souhaite, après faut juste tenir le trip et assumer les "brain dammages"...Après cette analyse je continue de plus belle, je pense maintenant au côté social, aux relations qui m'aideront plus tard dans la vie vis à vis de notre société, quitter la réalité d'accord, mais pas au point de ne plus pouvoir entretenir un dialogue avec une personne, se faire un maximum d'ami pour découvrir un maximum de personnalité, de mode de vie, de consommation...puis j'arrive enfin à uriner et là c'est juste jouissif, mais vraiment !
Je commence à sortir mon portable pour filmer le carrelage et ma tête dans le miroir, mon pote m'appelle, je décroche et lui dis que j'arrive. Je retrouve le groupe, je me sens bien et vaillant alors que les autres sont tous affalés dans des fauteuils, Là je commence à écrire et dessiner les pensées que j'ai eu au wc. Je libère mon côté artistique, Nico commence à dessiner avec moi, il gribouille vite fait des trucs et s'arrête, il hésite : "euh...je sais pas trop quoi dessiner là". Je récupère le crayon, vu comment mon esprit est "open" je n'ai aucun mal à transformer une feuille de papier parsemer de trait en un dessin psychédélique bien dément. Nico qui au départ avait dessiner sa chambre et s'était appliqué à mettre la date et à signer au dos de la feuille me demande s'il peut garder l'œuvre enfin de compte, je me marre, je me sens bien, très vivant, je partage mon savoir, mes connaissances et j'aime ça (j'ai d'ailleurs compris ce soir là que mon avenir sera portée sur la créativité, sur et certain !). Pendant que je dessinais Nico a éternué à côté de moi, il se mouche et moi j'ai l'impression d'avoir de la morve sur mon doigt, le crayon dégouline, ma main gauche devient humide alors que je dessine de la main droite...
Je rigole beaucoup, la soirée se termine avec des joints devant l'exorciste, je rentre chez moi au bout de 30 minutes de film, j'ai un besoin de musique et de déconnexion important.
Chez moi :
5H du mat' je suis dans ma cage d'escalier, les marches me paraissent infini, d'un coup j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un devant moi, je flippe violemment, c'est plus qu'une baffe dans mon esprit, c'est comme si un poids lourd me percutait à pleine vitesse (ouai je suis un peu con de monter mes escaliers dans le noir avec en plus des lunettes de soleil..). Enfin arriver chez moi je verrouille la porte d'entrée (oui légère parano), je m'allonge sur le parquet de ma chambre sans même me déshabiller, les Pink Floyd sature ma conscience, je perds pieds, la réalité n'existe plus, mon corps n'existe plus, il n'y a plus que ma conscience livrée aux envolés lyriques du final de Confortumbly Numb, comme si deux fluides de musique sortaient de mes 2 orbites pour se perdre dans un trou noir sans fin ---> l'hyperespace.
J'ai faim, je n'ai pas mangé depuis bientôt 13H et mon ventre me le fait sentir. je me relève difficilement (ah oui je suis parti loin quand même là), j'enlève mon manteau et me fait des pâtes. Ce sont mes spaghettis, je les prépare amoureusement, je vais leur donner vie en 10 minutes. Bon en fait c'est dégueu, ce sont des pâtes très pâteuses mais je mange quand même, enfin non, je me rempli la bouche abondamment, des spaghettis ressortent et pendent sur mon menton, je rigole comme un con, oui c'est ma minute con et le pire c'est que ça m'amuse...
J'enchaine sur le pc, je phase quelques minutes puis vais rouler un blunt. Je fume la moitié en regardant le lever de soleil, c'est juste beau. J'arrête la musique et écoute le chant des oiseaux, c'est magnifique, leurs piaillements saturent toute ma rue, tout mon quartier et surtout ma tête.
J'ai mal au crâne ---> allez I go dodo. Un petit lexomil et je me réveil encore un peu explosé vers 14H30.
Bon vous n'aurez pas d'autres Tr avant quelques temps, là j'arrête les conneries, c'est décidé !
Kiss
Produit : 2c-I et cannabis
Dose : un gros para...
Moi : 19 ans, 1m88, 78kg
22H je gobe mon para de 2c-I dans la cage d'escalier d'un pote pendant qu'il roule un joint. On sort pour fumer, on croise un jeune avec qui on échange quelques phrases. 23H je quitte Paris pour rentrer chez moi en moto, ça va être short niveau temps, ma mâchoire a déjà commencé à se contracter.
La moto :
J'ai lâché un pote à Argenteuil, j'ai oublié de lui récupérer mon sac, je commence à sentir les hallus monter. Je pénètre tout seul dans de longs tunnels, les dimensions sont dingues, je ne sens pas encore que je suis en pleine montée mais la moto et mon corps m'échappe de plus en plus. Aucun problème pour conduire, je respecte les limitations de vitesse, en fait je ne fais que suivre les lignes blanches. J'ai l'impression de faire un avec la moto, j'ai juste envie de rentrer chez moi. Je sors de l'autoroute et m'arrête à un feu rouge, putain le bitume est vivant, tout commence à onduler et à devenir très coloré, heureusement il ne me reste plus que 5 minutes de route et je suis chez moi. Plus jamais ça !
Le gros du trip :
Minuit je suis enfin arrivé à destination et j'hallucine sévère, j'appelle mon pote pour le rassurer. J'ai froid, je me couche tout habillé dans mon lit, couette remonté jusqu'au menton, mon ipod m'expulse loin, très loin. Je claque des dents, des hallus de voiture et de car de police me traversent la tête, je dois empêcher le bad trip, j'ai chié mon set and setting en fin de compte, je suis un gros con et va falloir rattraper cette erreur ! J'ouvre les yeux, ma lampe part en sucette, des ondes s'en échappent comme pas permis. Je me recroqueville sur moi même, j'ai maintenant chaud aux jambes, je descend mon jean jusqu'aux chevilles, puis mon slip, mais je garde mon pull. Le contact de ma couette est exquis, je me tortille dans tous les sens, mes mains filent sur tout mon corps, j'hallucine de plus en plus (j'aurais enchainé des phases chaud/froid toute la soirée).
Il doit bien se passer une heure pendant laquelle je prend sur moi même, je me résonne, j'en ai trop pris et maintenant faut assumer. J'arrive à descendre de mon lit, faut que je sorte, j'ai envie de voir la rue partir en couille. J'appelle un pote (Paul) qui est à une soirée pas loin de chez moi, il est surbourré au téléphone, moi je me marre et lui dit que j'arrive. Je me lève, m'appuie sur mon mur et me laisse tomber par terre en rigolant à moitié, je parle tout seul, je rigole, je grimace....je suis juste fou hallucinant chez moi.
Je descends mes escaliers, tout est plus profond, je suis dans une nouvelle dimension, le hall d'entrée de mon immeuble n'est plus rectangulaire mais carré. Dans la rue tout est vivant et tout ondule, je marche vite, ma trajectoire est bien droite, les visuels sont oufs, avec ou sans lunette de soleil (ouai j'étais en mode lunette de soleil à 1H30 du mat'). Je retrouve mon pote, il est effectivement surbourré. On pénètre dans un jardin très bien aménagé, c'est vraiment joli, la baraque est énorme, les amis de mon pote sont aussi arrachés que lui...ça va être stylé cette soirée !
La soirée :
Je salue les gens, Il y a des particules de je ne sais quoi partout dans l'air, les couleurs varient beaucoup, les gens hésitent en me regardant, ouai faut dire mes pupilles doivent avoir passer le centimètre de diamètre...
J'observe les gens, leur comportement alcoolisé, je me marre beaucoup. On me parle, je répond des phrases précises et profonde (enfin j'ai l'impression). Les gens sont étonnés, c'est marrant de les voir réfléchir. Quand t'es bourrés tu dis de la merde et l'interlocuteur rigole, là je voyais dans leur regard qu'il leur fallait quelques secondes pour analyser mes phrases.
-"mais ça t'a apporté quoi la fac si t'y restes qu'un an ?"
-" ça m'a enrichi culturellement"
-"heu comment ça ?"
-"ba j'ai découvert la fac, je me suis remis à dessiner, j'ai rencontré Paul (qui est un sacré personnage), et puis je t'ai rencontré toi là..."
(là ya un blanc)
-"ah ouai ok"
Le 2c-I c'est quand même super fluide, ça fait plaisir de choisir les bons mots et d'avoir les idées claires, j'ai aussi l'impression que le temps passe au ralenti.
La soirée continue, je tire 3 ou 4 lattes sur un joint, ça m'embrouille l'esprit, les hallus s'accentuent, mon pote se met à jouer du saxophone, il m'achève psychologiquement, je sens le bad arriver, je lui dis d'arrêter avec l'aide des autres qui lui crient "ta gueule" depuis 2 minutes.
Je vais aux toilettes, je me cale sur les wc et regarde le carrelage se mouver, des dragons et des serpents apparaissent et se tortillent dans tous les sens, je pissote vite fait et vais retrouver le groupe (j'aurais pu rester des heures à regarder le carrelage). On me propose une bière, je me surprend à la boire en entière (ouai d'habitude je ne suis pas trop bière quand je suis foncedé). Là c'est le moment où toutes les personnes présentent doivent boire une gorgée de cointreau, je suis réticent mais j'accepte enfin de compte. Wahou ! tous les gens tiraient une sale gueule en avalant leur gorgée alors que moi je déguste la mienne. Impression de boire un miel d'oranger très liquide et fort en goût, c'est bon ça !
Je me cale avec un mec pour rouler un joint, je galère car j'ai l'impression que le joint fond. On fume en dansant, enfin je bouge sur place en me dandinant et j'observe mon pull marin vivre, le kiffe. La soirée continue avec des hauts et des bas, je sens bien que le bad n'est pas loin mais je m'autogère, j'évite tout ce qui peut m'être nuisible.
Rah j'ai encore envie de pisser donc retour aux toilettes, le carrelage vit encore plus, impossibilité de pisser mais je sais que je peux y arriver. Là c'est le moment révélation sur le monde, nous évoluons dans un monde où il y a une réalité, celle de tous les jours. Toutes les consciences humaines sont reliées à celle-ci, en gros on est tous sur la même longueur d'onde quoi. Ensuite il y a les drogues, ces petites molécules qui te font quitter la réalité hihi...chacun choisi sa substance et sa dose, chacun s'éloigne de la réalité comme il le souhaite, après faut juste tenir le trip et assumer les "brain dammages"...Après cette analyse je continue de plus belle, je pense maintenant au côté social, aux relations qui m'aideront plus tard dans la vie vis à vis de notre société, quitter la réalité d'accord, mais pas au point de ne plus pouvoir entretenir un dialogue avec une personne, se faire un maximum d'ami pour découvrir un maximum de personnalité, de mode de vie, de consommation...puis j'arrive enfin à uriner et là c'est juste jouissif, mais vraiment !
Je commence à sortir mon portable pour filmer le carrelage et ma tête dans le miroir, mon pote m'appelle, je décroche et lui dis que j'arrive. Je retrouve le groupe, je me sens bien et vaillant alors que les autres sont tous affalés dans des fauteuils, Là je commence à écrire et dessiner les pensées que j'ai eu au wc. Je libère mon côté artistique, Nico commence à dessiner avec moi, il gribouille vite fait des trucs et s'arrête, il hésite : "euh...je sais pas trop quoi dessiner là". Je récupère le crayon, vu comment mon esprit est "open" je n'ai aucun mal à transformer une feuille de papier parsemer de trait en un dessin psychédélique bien dément. Nico qui au départ avait dessiner sa chambre et s'était appliqué à mettre la date et à signer au dos de la feuille me demande s'il peut garder l'œuvre enfin de compte, je me marre, je me sens bien, très vivant, je partage mon savoir, mes connaissances et j'aime ça (j'ai d'ailleurs compris ce soir là que mon avenir sera portée sur la créativité, sur et certain !). Pendant que je dessinais Nico a éternué à côté de moi, il se mouche et moi j'ai l'impression d'avoir de la morve sur mon doigt, le crayon dégouline, ma main gauche devient humide alors que je dessine de la main droite...
Je rigole beaucoup, la soirée se termine avec des joints devant l'exorciste, je rentre chez moi au bout de 30 minutes de film, j'ai un besoin de musique et de déconnexion important.
Chez moi :
5H du mat' je suis dans ma cage d'escalier, les marches me paraissent infini, d'un coup j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un devant moi, je flippe violemment, c'est plus qu'une baffe dans mon esprit, c'est comme si un poids lourd me percutait à pleine vitesse (ouai je suis un peu con de monter mes escaliers dans le noir avec en plus des lunettes de soleil..). Enfin arriver chez moi je verrouille la porte d'entrée (oui légère parano), je m'allonge sur le parquet de ma chambre sans même me déshabiller, les Pink Floyd sature ma conscience, je perds pieds, la réalité n'existe plus, mon corps n'existe plus, il n'y a plus que ma conscience livrée aux envolés lyriques du final de Confortumbly Numb, comme si deux fluides de musique sortaient de mes 2 orbites pour se perdre dans un trou noir sans fin ---> l'hyperespace.
J'ai faim, je n'ai pas mangé depuis bientôt 13H et mon ventre me le fait sentir. je me relève difficilement (ah oui je suis parti loin quand même là), j'enlève mon manteau et me fait des pâtes. Ce sont mes spaghettis, je les prépare amoureusement, je vais leur donner vie en 10 minutes. Bon en fait c'est dégueu, ce sont des pâtes très pâteuses mais je mange quand même, enfin non, je me rempli la bouche abondamment, des spaghettis ressortent et pendent sur mon menton, je rigole comme un con, oui c'est ma minute con et le pire c'est que ça m'amuse...
J'enchaine sur le pc, je phase quelques minutes puis vais rouler un blunt. Je fume la moitié en regardant le lever de soleil, c'est juste beau. J'arrête la musique et écoute le chant des oiseaux, c'est magnifique, leurs piaillements saturent toute ma rue, tout mon quartier et surtout ma tête.
J'ai mal au crâne ---> allez I go dodo. Un petit lexomil et je me réveil encore un peu explosé vers 14H30.
Bon vous n'aurez pas d'autres Tr avant quelques temps, là j'arrête les conneries, c'est décidé !
Kiss