shankara
Sale drogué·e
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- 25 Oct 2011
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Tout commence avec une goutte. Après avoir cherché au parking camion, on finit par trouver un français qui nous gratifie tous d’une goutte brune très mentholée. On descend, direction le son. Sensient passe à l’Alchemy Circle. La musique est expérimentale, parfois géniale, parfois cheesy, je n’arrive pas à savoir si j’adore ou déteste ce qu’il fait.
[video=youtube;_F15IxdA2Cc]
Au final on se décide à bouger, après avoir dansé sur le sable à côté d’un mec sur échasse déguisé en oiseau et qui ressemblait étrangement à un CRS de deux mètres de haut. Pas terrible pour une montée d’acide.
On passe sur la scène principale, la grosse dark nous fait fuir, on finit par se balader un peu au Sacred Fire, coups d’oeils émerveillés sur toutes ces lumières, l’arbre à vœu, la scène ronde où des gens rentrent en transe sur des percus (retour à Woodstock) et on finit par s’ échouer devant un bar vide, à constater que le bordel n’est toujours pas monté. Ça fait bientôt trois heures quand même.
On se met une petite trace de ké pour la route, retour au Dance Temple. Toujours dark mais le bpm est moins violent, on se remet une trace (plutôt une poutre pour le coup…arf :retard
et on se rapproche des enceintes. Là, on perd F en pleine montée de Md (lui pas moi), et d’un coup, c’est le mindfuck total. On est sur du sable, encore, je jette mes baskets et me mets à danser, complètement démembrée, soudain pleine d’une énergie nouvelle. Seulement, à chaque fois que j’ouvre les yeux, je me rends compte que je rentre à moitié dans les gens, mais le sol penche complètement, tout tangue autour de moi et mes pieds flottent à moitié. Quand je ferme les yeux, je me trouve projetée dans un monde coloré et joyeux, je surfe sur des patterns multicolores tandis que le son me masse le crâne. On dirait que la goutte fait son petit effet…quatre heures après, la coquine ! De plus en plus de monde apparaît autour de moi lorsque j’ouvre les yeux, les gens semblent sortir du sol, pousser comme des champignons !
Là, une petite blonde me saisit le bras et me dit en français (ce qui, du coup, me fait phaser, dans un festoche international) : « Oh j’ai la même moumoute que toi » (j’avais sur le dos un genre de peau de mouton en synthétique, mmbref) Du coup, vu l’ambiance de folie dans laquelle je baignais déjà depuis un bon moment (des mois, me semblait-il) j’ai cru rêver, vraiment, vivre un rêve extrêmement lucide mais bien irréel. Je lui ai raconté n’importe quoi, bien sûr, elle aussi, sûrement, devant moi des gens jumpaient sur une estrade qui semblait flotter dans les airs par l’opération du Saint-Esprit et j’ai fini par en avoir marre d’être collée à autant de monde même si pour moi, à l’instant où ça se passait, on faisait tous partis d’un genre de syndicat de fous et on se serrait tous les coudes à force de sourire et de danse pour consolider le grand n’importe quoi ambiant.
Du coup on a fini par bouger sur la pelouse, profiter du vent et des étoiles au-dessus de nous, récupérer F au passage qui badait à moitié à cause du son et on est tous allés au chill.
Là, le son était juste grandiose. Complètement révolutionnaire à mes yeux, j’aurais voulu écouter ça tous les weekends sur un mur si possible…L’ambiance était magique, plein de happy people serrés autour du petit mur, mais dans une folie plus « calme » qu’au dance temple, un genre de sagesse et de bienveillance émanait des danseurs. Le ciel s’était couvert de fractales et on est restés là à triper, faire des anges dans le sable et fumer.
En rentrant dans la tente on entendait encore le son du dance temple, la basse me procurait un délicieux massage crânien et je suis parti loiiin… Je voyais le lsd comme une grosse pieuvre dont les tentacules hissaient des caisses, et ces caisses c’était différents éléments de ma personnalité, des souvenirs, etc…que la pieuvre réorganisait, en jetant certains trucs, et si je le souhaitais je pouvais voir certains souvenirs d’une toute autre façon, d’un point de vue complètement nouveau et j’ai compris pas mal de trucs sur mon attitude, et mes relations avec diverses personnes. Après j’ai pu assister à des scènes de films assez drôles mettant en scène des gros chépers, avec des plans larges et des visus à couper le souffle…tout venait de façon très fluide, j’ai essayé de noter ce qui m’en restait le lendemain mais bon...restait pas grand chose :roll:
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Au final on se décide à bouger, après avoir dansé sur le sable à côté d’un mec sur échasse déguisé en oiseau et qui ressemblait étrangement à un CRS de deux mètres de haut. Pas terrible pour une montée d’acide.
On passe sur la scène principale, la grosse dark nous fait fuir, on finit par se balader un peu au Sacred Fire, coups d’oeils émerveillés sur toutes ces lumières, l’arbre à vœu, la scène ronde où des gens rentrent en transe sur des percus (retour à Woodstock) et on finit par s’ échouer devant un bar vide, à constater que le bordel n’est toujours pas monté. Ça fait bientôt trois heures quand même.
On se met une petite trace de ké pour la route, retour au Dance Temple. Toujours dark mais le bpm est moins violent, on se remet une trace (plutôt une poutre pour le coup…arf :retard
et on se rapproche des enceintes. Là, on perd F en pleine montée de Md (lui pas moi), et d’un coup, c’est le mindfuck total. On est sur du sable, encore, je jette mes baskets et me mets à danser, complètement démembrée, soudain pleine d’une énergie nouvelle. Seulement, à chaque fois que j’ouvre les yeux, je me rends compte que je rentre à moitié dans les gens, mais le sol penche complètement, tout tangue autour de moi et mes pieds flottent à moitié. Quand je ferme les yeux, je me trouve projetée dans un monde coloré et joyeux, je surfe sur des patterns multicolores tandis que le son me masse le crâne. On dirait que la goutte fait son petit effet…quatre heures après, la coquine ! De plus en plus de monde apparaît autour de moi lorsque j’ouvre les yeux, les gens semblent sortir du sol, pousser comme des champignons !Là, une petite blonde me saisit le bras et me dit en français (ce qui, du coup, me fait phaser, dans un festoche international) : « Oh j’ai la même moumoute que toi » (j’avais sur le dos un genre de peau de mouton en synthétique, mmbref) Du coup, vu l’ambiance de folie dans laquelle je baignais déjà depuis un bon moment (des mois, me semblait-il) j’ai cru rêver, vraiment, vivre un rêve extrêmement lucide mais bien irréel. Je lui ai raconté n’importe quoi, bien sûr, elle aussi, sûrement, devant moi des gens jumpaient sur une estrade qui semblait flotter dans les airs par l’opération du Saint-Esprit et j’ai fini par en avoir marre d’être collée à autant de monde même si pour moi, à l’instant où ça se passait, on faisait tous partis d’un genre de syndicat de fous et on se serrait tous les coudes à force de sourire et de danse pour consolider le grand n’importe quoi ambiant.
Du coup on a fini par bouger sur la pelouse, profiter du vent et des étoiles au-dessus de nous, récupérer F au passage qui badait à moitié à cause du son et on est tous allés au chill.
Là, le son était juste grandiose. Complètement révolutionnaire à mes yeux, j’aurais voulu écouter ça tous les weekends sur un mur si possible…L’ambiance était magique, plein de happy people serrés autour du petit mur, mais dans une folie plus « calme » qu’au dance temple, un genre de sagesse et de bienveillance émanait des danseurs. Le ciel s’était couvert de fractales et on est restés là à triper, faire des anges dans le sable et fumer.
En rentrant dans la tente on entendait encore le son du dance temple, la basse me procurait un délicieux massage crânien et je suis parti loiiin… Je voyais le lsd comme une grosse pieuvre dont les tentacules hissaient des caisses, et ces caisses c’était différents éléments de ma personnalité, des souvenirs, etc…que la pieuvre réorganisait, en jetant certains trucs, et si je le souhaitais je pouvais voir certains souvenirs d’une toute autre façon, d’un point de vue complètement nouveau et j’ai compris pas mal de trucs sur mon attitude, et mes relations avec diverses personnes. Après j’ai pu assister à des scènes de films assez drôles mettant en scène des gros chépers, avec des plans larges et des visus à couper le souffle…tout venait de façon très fluide, j’ai essayé de noter ce qui m’en restait le lendemain mais bon...restait pas grand chose :roll:
