Mr.G
Holofractale de l'hypervérité
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- 4 Sept 2011
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L'acide est une drogue puissante. Qui; sans une expérience des psychédéliques, de la façon dont se déroule un trip et comment ça tourne un peu là haut dans sa tête; peut créer de la réalité en brut sous les yeux hallucinés de voyageur non-confiant.
J'ai remarquer ça dans un festival, le Tribe Gathering. C'était le second jours, en début d'après midi. Je n'avais pas dormis et j'enchaînais les cartons. J'étais rarement seul, festival oblige. Je me suis retrouvé à allez m'éloigner un peu pour allez passez une envie pressante. Arriver contre l'arbre j'ai vu des mondes s'ouvrir devant mes yeux, des gens avançant vers moi. Sortant de la rivière et des buissons près de moi.
Auditivement c'était n'importe quoi. J'entendais les voix de mes amis, qui se parlaient entre-eux, avec moi. Je passais cette vague en encaissant le tout, je n'avais même pas encore pissez. Et ça passa, car j'ai toujours une sécurité mentale, je sais quel drogue j'ai prit et même si parfois c'est pas facile, je savais encore où j'étais et pourquoi j'étais face à cette arbre.
Ouai, auditivement, le LSD, c'est parmi les plus fort que j'ai pu testez. A l'Ozora j'ai pu me rendre compte de la puissance des hallucinations auditive.
J'étais là sous les panneaux de la grande scène, la musique lourde et massive secouant le peuple de trance. Et d'un coup j'bam.
J'entendais tout le monde présent qui me parlais et non pas comme un truc de mouche ou d'abeille. Qui bourdonne. Non.
Un mots, un bout de phrase étaient prononcer chacun à son tour par quelqu'un. Et comme quelques seconde avant j'avais lancer une perche mentale de type Bérézina. Comprenez :
- A balle d'acide je me suis mit à réfléchir sur un sujet que je sais difficile mais que j'ai envie d'améliorer car bah ça me travaille et je veux évoluer. Comme je suis pas très sociale non plus et que j'angoisse un peu dans la foule bah c'était facile pour mon esprit de ... m’agresser.
Et ça l'était au début, d'entendre sa propre voix mental devenir tour à tour quelqu'un d'autre. Surtout qu'au début, c'était plutôt les mauvaises vibes qui m'ont sauté dessus, le pourquoi j'arrivais pas.
Mais ce qui est bien quand on sait pourquoi on arrive pas ou au moins qu'on à quelques piste. Bien ça fait moins mal.
Et comme j'aime jouer avec mon mental (Des fois je fait des truc trop malsain a balle d'acide mais c'est un peu mon trip je crois)
J'ai du lui dire un truc du style : mais toi qui est si malin, donne les moi, les réponses!
La réponse était à hauteur de l’agression. Je fût transpercer de part en part. Par les mots, par l'émotion. L'Ozora me parlait. Mes muscles se crispaient et se tendaient, j'étais envahis de plaisir.
Mais c'est toujours un plaisir éphémère, dur de maintenir une ligne directrice mental sous acide, pourtant l'édito était bon!
Alors j'ai commencer à faire un débat interne, nanana et je ne comprenais pas ce que ce viethomme me disait.... Et comme j'avais pas envie d'être saouler par la présence de ces voix en premier plan.
Je l'ai est reléguer au second, voir au troisième.
J'avais donc à ce moment là deux voix qui débattaient dans le fond de mon esprit et mon esprit clair qui entendais le tout, comme on entendrais une discutions dans une pièce pas trop lointaine. Et c'était plaisant car relaxant et aussi enrichissant car la discutions entendu n'était pas vaine.
Je crois que je suis amoureux de l'acide. Et pourtant l'acide à tendance à être violent chez moi mais qui aime bien châtie bien... Comme on dit.
Car être à balle d'acide à un léger désavantage.
Déjà quand on enchaîne les cartons vient le problème du repos. Combien de fois en festival je me suis entendu dire; le lendemain de la perche, vers midi généralement; Bon allez je vais me couchez et là ça devient pas possible car déjà le temps que tu ailles te couchez tu peux être embarquer dans mille et une nuit (Ouai l'acide c'est comme un compte).
Et bin généralement si je suis fatigué. Je deviens presque psychotique. Je regarde plus personne, le moindre contact, même d'une brindille devient alors une agressions. Je suis au bord de la crise de la larme et des fois même je pleure. Attention hein. Je m’effondre pas directement. Mais passez 24h...48h...
Faut dire que j'ai un lourd passif que je traîne encore un peu et c'est dur de sortir de sa boucle. L'acide ne met pas tout le monde en position fœtal.
Mais ça, aussi, souvent, c'est car je fais le fifou. Je prend des prods par dessus, autre que de la kétamine. Mais quand je fais une soirée Ac!D et que j'ai facile de me reposer, là c'est une toute autre histoire.
Finalement le setting que je préfère le plus et ça va vous semblez peut être incongru mais c'est me retrouvez à balle d'acide après la soirée où on a était dans un after avec principalement des gens que je connais. Et là, souvent on me laisse tranquille en plus. Car j'ai besoin d'être tranquille car je ne comprend aucune discutions, je suis incapable de communiquer et là visuellement. C'est n'importe quoi.
L'arc-en-ciel qui défile devant mes yeux, la pièce changeant de couleur tout le temps en un énorme dégradé. Tout les gestes de chaque personne qui est séquencer, des toiles d'araignées spirale autour des coudes en mouvement et les têtes des gens dans ma vision périphérique qui deviennent des rectangles bleu qui tourne avec des triangles sur la tête. Parfois j'arrive à me faire oubliez et je phase alors de longue seconde, comme sur cette bouteille d'eau.
La lumière passait sur elle et arrivait à mon oeil et je l'analyser pour voir la bouteille. Je remontais le processus de création visuelle. La bouteille s’amincissait. Jusqu'à ce qu'elle soit presque plate avec un mince filet de lumière passant sur elle, remontant la source lumineuse, faisant disparaître la bouteille et tout ce que je voyais autour. Mais j'ai déphaser, j'sais plus pourquoi. Car j'étais avec des gens et que rester phaser sur une bouteille c'est pas possible, elle se fait kidnapper. Et être avec des gens sous acide.
C'est si simple! Et si compliquer ... Car ça dépend de l'ambiance. Quand l'ambiance est sereine, l'acide est d'une facilité, je vous jure, tout le monde déconne, souris, s’entraide et pense au autre, ah cette teuf et cette micro-pointe. L'avantage du petit comité.
Mais ça peut virer au catastrophique. Comme tout récemment où moi j'étais un peu nerveux, on était dans le métro Parisien, j'étais jamais venu. J'avais déjà errer seul dans Bruxelle sous MxE et ça avait était un peux compliquer alors que le Metro Bruxellois est tout cool. Paris faut être un peu plus au tacquet si on veut pas restez sous terre. Bref.
J'avais sûrement prit les meilleurs carton que j'avais jamais prit, doser à 100µg. Leurs qualités était incontestable. Je m'étais jamais prit une claque pareil avec juste un carton. Et donc le lendemain bah il fallait pas me faire chier. C'était un peu tendu avec un pote qui lui aussi était bien arraché et on a était faire une course à deux, au bout de même pas 200 mètres il était perdu. On a polémiquez un peu avec quelques noms d'oiseaux.
Je me suis rendu compte qu'on prend beaucoup sur soi sous acide, pour avoir cette facilité. Mais après on peut pas tous tenir aussi longtemps et souvent quand y'en a un qui craque, il engraine plus ou moins les autres. J'ai souvent cru que c'était moi, la culpabilité ... Mais en faite non. Tout le monde peut pourrir une ambiance. J'vais arrêtez de me flagellez là dessus.
Car quand l'ambiance est bonne, je repense à Crazy Astronaut, quel nuit, une nuit importante. L'acide permet de sentir la fraternité universelle, ce genre de délire. Tu te sens soudé au gens avec qui tu trip, au bord de la télépathie par moment. Parfois plus qu'au bord. Et a Crazy Astronaut, les yeux fermez devant le son, de sentir tout ces gens, quand des empires se bâtissent devant tes yeux fermer. Non pas voir une solution magique mais des possibilitées. Et s'enfuir tous ensemble sans avoir rien dit pour. Voir la boucle, la répétition dans la soirée et s'en amusez. Se retrouvez tous ensemble pour ne rien dire.
Ces long silence, qui n'en sont pas. La connexion, le partage. Ecoutez le silence, sa propre respiration, ceux des autres. Se remettre à parlez comme si le blanc n'avait jamais existé.
La confiance que l'on donne et que l'on reçoit. Subir une sale monté et de savoir qu'ils sont là, eux. Merci vous, les gens qui comptez. :heart:
J'ai remarquer ça dans un festival, le Tribe Gathering. C'était le second jours, en début d'après midi. Je n'avais pas dormis et j'enchaînais les cartons. J'étais rarement seul, festival oblige. Je me suis retrouvé à allez m'éloigner un peu pour allez passez une envie pressante. Arriver contre l'arbre j'ai vu des mondes s'ouvrir devant mes yeux, des gens avançant vers moi. Sortant de la rivière et des buissons près de moi.
Auditivement c'était n'importe quoi. J'entendais les voix de mes amis, qui se parlaient entre-eux, avec moi. Je passais cette vague en encaissant le tout, je n'avais même pas encore pissez. Et ça passa, car j'ai toujours une sécurité mentale, je sais quel drogue j'ai prit et même si parfois c'est pas facile, je savais encore où j'étais et pourquoi j'étais face à cette arbre.
Ouai, auditivement, le LSD, c'est parmi les plus fort que j'ai pu testez. A l'Ozora j'ai pu me rendre compte de la puissance des hallucinations auditive.
J'étais là sous les panneaux de la grande scène, la musique lourde et massive secouant le peuple de trance. Et d'un coup j'bam.
J'entendais tout le monde présent qui me parlais et non pas comme un truc de mouche ou d'abeille. Qui bourdonne. Non.
Un mots, un bout de phrase étaient prononcer chacun à son tour par quelqu'un. Et comme quelques seconde avant j'avais lancer une perche mentale de type Bérézina. Comprenez :
- A balle d'acide je me suis mit à réfléchir sur un sujet que je sais difficile mais que j'ai envie d'améliorer car bah ça me travaille et je veux évoluer. Comme je suis pas très sociale non plus et que j'angoisse un peu dans la foule bah c'était facile pour mon esprit de ... m’agresser.
Et ça l'était au début, d'entendre sa propre voix mental devenir tour à tour quelqu'un d'autre. Surtout qu'au début, c'était plutôt les mauvaises vibes qui m'ont sauté dessus, le pourquoi j'arrivais pas.
Mais ce qui est bien quand on sait pourquoi on arrive pas ou au moins qu'on à quelques piste. Bien ça fait moins mal.
Et comme j'aime jouer avec mon mental (Des fois je fait des truc trop malsain a balle d'acide mais c'est un peu mon trip je crois)
J'ai du lui dire un truc du style : mais toi qui est si malin, donne les moi, les réponses!
La réponse était à hauteur de l’agression. Je fût transpercer de part en part. Par les mots, par l'émotion. L'Ozora me parlait. Mes muscles se crispaient et se tendaient, j'étais envahis de plaisir.
Mais c'est toujours un plaisir éphémère, dur de maintenir une ligne directrice mental sous acide, pourtant l'édito était bon!
Alors j'ai commencer à faire un débat interne, nanana et je ne comprenais pas ce que ce viethomme me disait.... Et comme j'avais pas envie d'être saouler par la présence de ces voix en premier plan.
Je l'ai est reléguer au second, voir au troisième.
J'avais donc à ce moment là deux voix qui débattaient dans le fond de mon esprit et mon esprit clair qui entendais le tout, comme on entendrais une discutions dans une pièce pas trop lointaine. Et c'était plaisant car relaxant et aussi enrichissant car la discutions entendu n'était pas vaine.
Je crois que je suis amoureux de l'acide. Et pourtant l'acide à tendance à être violent chez moi mais qui aime bien châtie bien... Comme on dit.
Car être à balle d'acide à un léger désavantage.
Déjà quand on enchaîne les cartons vient le problème du repos. Combien de fois en festival je me suis entendu dire; le lendemain de la perche, vers midi généralement; Bon allez je vais me couchez et là ça devient pas possible car déjà le temps que tu ailles te couchez tu peux être embarquer dans mille et une nuit (Ouai l'acide c'est comme un compte).
Et bin généralement si je suis fatigué. Je deviens presque psychotique. Je regarde plus personne, le moindre contact, même d'une brindille devient alors une agressions. Je suis au bord de la crise de la larme et des fois même je pleure. Attention hein. Je m’effondre pas directement. Mais passez 24h...48h...
Faut dire que j'ai un lourd passif que je traîne encore un peu et c'est dur de sortir de sa boucle. L'acide ne met pas tout le monde en position fœtal.
Mais ça, aussi, souvent, c'est car je fais le fifou. Je prend des prods par dessus, autre que de la kétamine. Mais quand je fais une soirée Ac!D et que j'ai facile de me reposer, là c'est une toute autre histoire.
Finalement le setting que je préfère le plus et ça va vous semblez peut être incongru mais c'est me retrouvez à balle d'acide après la soirée où on a était dans un after avec principalement des gens que je connais. Et là, souvent on me laisse tranquille en plus. Car j'ai besoin d'être tranquille car je ne comprend aucune discutions, je suis incapable de communiquer et là visuellement. C'est n'importe quoi.
L'arc-en-ciel qui défile devant mes yeux, la pièce changeant de couleur tout le temps en un énorme dégradé. Tout les gestes de chaque personne qui est séquencer, des toiles d'araignées spirale autour des coudes en mouvement et les têtes des gens dans ma vision périphérique qui deviennent des rectangles bleu qui tourne avec des triangles sur la tête. Parfois j'arrive à me faire oubliez et je phase alors de longue seconde, comme sur cette bouteille d'eau.
La lumière passait sur elle et arrivait à mon oeil et je l'analyser pour voir la bouteille. Je remontais le processus de création visuelle. La bouteille s’amincissait. Jusqu'à ce qu'elle soit presque plate avec un mince filet de lumière passant sur elle, remontant la source lumineuse, faisant disparaître la bouteille et tout ce que je voyais autour. Mais j'ai déphaser, j'sais plus pourquoi. Car j'étais avec des gens et que rester phaser sur une bouteille c'est pas possible, elle se fait kidnapper. Et être avec des gens sous acide.
C'est si simple! Et si compliquer ... Car ça dépend de l'ambiance. Quand l'ambiance est sereine, l'acide est d'une facilité, je vous jure, tout le monde déconne, souris, s’entraide et pense au autre, ah cette teuf et cette micro-pointe. L'avantage du petit comité.
Mais ça peut virer au catastrophique. Comme tout récemment où moi j'étais un peu nerveux, on était dans le métro Parisien, j'étais jamais venu. J'avais déjà errer seul dans Bruxelle sous MxE et ça avait était un peux compliquer alors que le Metro Bruxellois est tout cool. Paris faut être un peu plus au tacquet si on veut pas restez sous terre. Bref.
J'avais sûrement prit les meilleurs carton que j'avais jamais prit, doser à 100µg. Leurs qualités était incontestable. Je m'étais jamais prit une claque pareil avec juste un carton. Et donc le lendemain bah il fallait pas me faire chier. C'était un peu tendu avec un pote qui lui aussi était bien arraché et on a était faire une course à deux, au bout de même pas 200 mètres il était perdu. On a polémiquez un peu avec quelques noms d'oiseaux.
Je me suis rendu compte qu'on prend beaucoup sur soi sous acide, pour avoir cette facilité. Mais après on peut pas tous tenir aussi longtemps et souvent quand y'en a un qui craque, il engraine plus ou moins les autres. J'ai souvent cru que c'était moi, la culpabilité ... Mais en faite non. Tout le monde peut pourrir une ambiance. J'vais arrêtez de me flagellez là dessus.
Car quand l'ambiance est bonne, je repense à Crazy Astronaut, quel nuit, une nuit importante. L'acide permet de sentir la fraternité universelle, ce genre de délire. Tu te sens soudé au gens avec qui tu trip, au bord de la télépathie par moment. Parfois plus qu'au bord. Et a Crazy Astronaut, les yeux fermez devant le son, de sentir tout ces gens, quand des empires se bâtissent devant tes yeux fermer. Non pas voir une solution magique mais des possibilitées. Et s'enfuir tous ensemble sans avoir rien dit pour. Voir la boucle, la répétition dans la soirée et s'en amusez. Se retrouvez tous ensemble pour ne rien dire.
Ces long silence, qui n'en sont pas. La connexion, le partage. Ecoutez le silence, sa propre respiration, ceux des autres. Se remettre à parlez comme si le blanc n'avait jamais existé.
La confiance que l'on donne et que l'on reçoit. Subir une sale monté et de savoir qu'ils sont là, eux. Merci vous, les gens qui comptez. :heart:
