Zak a dit:
Je voulais savoir si certains d'entre vous auraient déjà entendu parler de l'usage de psychotrope dans la prise en charge de certains troubles comme la dysmorphophobie.
J'ai bien pu trouver des articles sur l'utilisation de psychotropes notamment la psyllcibine des champignons ou le LSD pour la prise en charge d'addictions a l'alcool le stress la dépression ou les angoisses, mais quid des idées de dysmorphophobie?
Si l'usage de psychotrope dans un cadre thérapeutique viserait à une reconfiguration de ses réseaux de neurones (via des cartes neuronales qui forment les images qui structurent nos représentations dans notre esprit), tout travail "introspectif thérapeutique" porterait sur le fait de changer sa vision des choses par rapport à son trouble.
Si t'es en dépression, le psyché, la ké ou la MD visera à favoriser une vision positive d'un évènement habituellement jugé négativement, nouveau paradigme positif qui s'agira d'ancrer affectivement/durablement dans ses cognitions, via un renforcement des réseaux neuronaux stimulés par le produit et son apport séroto/dopaminergique.
En gros tu saisis en image éprouvée la joie ressentie sous produit et tu chercheras à la reproduire sobre.
On parle vraiment de reconfiguration de réseaux neuronaux dans
un changement de paradigme, c'est à dire de nos représentations. L'idée étant que si l'on ne peut pas changer la réalité, il est préférable de changer l'idée qu'on s'en fait.
Face à un évènement, reconfigurer ses réseaux de neurones c'est, au lieu se dire " je suis/c'est nul" avec le schéma de pensées typique qui amènera à des avis négatifs dans un entretien de son pessimisme, au contraire favoriser le réseau " c'est cool/ça va aller, je gère point trop n'en faut de pression" en entretenant une succession de pensées positives, dans une logique d'automatisme.
En gros inhiber les automatismes cérébraux pessimistes en favorisant les positifs, via une reconfiguration de ses schèmes cognitifs,
basés sur des cartes neuronales.
Pour la dysmorphophobie, il pourrait s'agir d'un même processus de reconfiguration de son opinion, tout en renforçant son estime de soi d'après ce qui est, ce qu'on est, et non en se comparant à un ou des idéaux tyranniques (omniprésents tout autour de nous).
Sa confiance en soi dépend des structures de ses réseaux de neurones, en lien avec son bain chimique et ses composantes hormonales. Changer l'eau du bain peut aider à retrouver sa confiance, ou la perdre, surtout quand tu prends un psyché et que tu t'attelles à bricoler tout en jonglant avec des outils qui peuvent autant construire que détruire.
Bref avant de taper au marteau ou d'utiliser un tournevis, apprendre à bien s'en servir en prenant le temps de se renseigner, si ça peut éviter des petits bobos