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Pourquoi vous prenez des drogues ?

QuasiSevré

Glandeuse pinéale
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4 Fev 2013
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Y a une question de tempérament aussi, t'a des gens qui on aucun besoin de sentir "ailleurs" et d'autre pour qui c'est leur "kiff" d'être ailleurs,en gros.
Pis c'est pareil pour l'addiction, ta des tempéraments addictes ou pas du tout, en gros
 

papi

Holofractale de l'hypervérité
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14 Mai 2008
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Je me pose la question quand je suis sous dissos souvent "pourquoi je fais ca?" autant l'acid, tout ca, de temps en temps ca va, mais genre se la mettre à la mixie tout seul je trouve ca malsain quand même, alors la réponse, ce serais "par pure compulsion?" Parce que ca me dérangerais pas de rester sobre et qu'être pété à l'alcool, au cannabis, au dissos mais j'ai du mal à résister, ca m'apporte rien mais c'est comme ca, mon excuse c'est qu'une bonne partie de l'humanité fait la même chose que moi alors ca va j'ai le droit et "il y a pire que moi".

Et schtroumpfette excuse moi mais je pense que le coup de "j'aime bien décompresser le week end" c'est bidon sachant que je doute que tes consos se limitent au week end...
Après voila j'ai peut etre une vision des choses assez froide mais j'ai plus 16 ans et je vois plus les hallucinogènes comme un truc de ouf qui te révèle ton ame et je sais pas quoi et je pense que c'est assez con.

Après, je dit pas que je vois la drogue comme quelque chose "pour oublier" parce que je pense que c'est ni une bonne solution et qu'en plus ca marche pas vraiment alors vraiment c'est juste par habitude et parce que je dois bien aimer ca, bon je fais quand même attention à mes arrières quand même.

héhé YOLO (j'ai pas trop de réponses a cette question mais c'est ce qui me vient a l'esprit, la drogue c'est de la merde).
 
S

Styloplume

Invité
Je me suis beaucoup drogué pour cherher Dieu (et c'est sans doute pas fini) et pour sortir de cette chiante réalité.

Pourquoi je me drogue de moins en moins : parce que la drogue ça me fragilise, en vrai, et que la réalité c'est pas mal non plus.

+1 pour le post de Schtroumpfette, au passage. Quand on parle de conso, le réflexe de base c'est de se justifier (ce qui en soi est louche, si on avait que des bonnes raisons de proder on aurai pas à se justifier). Ouais mais là je kiffe ton pavé, parce que oui dans la pyramide des besoins y'a plein d'autres trucs et la drogue n'est au fond qu'un détail dans la vie. Bien dit !
 

wolfifi

Alpiniste Kundalini
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3 Fev 2013
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Quelle realité... La drogue est pour moi comme un maitre qui te révèle des techniques, qui te balances des gros coups dans ta geule, et te laisse le choix d'en retirer ce que tu veux. Ma vie serais bien fade sans elle.
 

or@nge

Banni
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15 Sept 2010
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Vous vous en posez beaucoup de questions.......

Certains se trouvent des raisons qui les innocentent, d'autres aiment se faire du mal, certains profitent au maximum d'un potentiel de plaisir, d'autres feront tout pour bader et se complaisent là dedans, y en a même qui disent qu'un bad est positif.....

Pour répondre quand même:
Moi, c'est simplement parce que je prends tous les plaisirs qui me sont proposés, je suis simplement épicurien et la drogue est une, parmi tant d'autres façon de prendre du plaisir.

Pourquoi j'aime le sexe? Je sais pas, j'aime c'est tout...
Pourquoi j'aime le sucre, l'amertume de la bière? Je sais pas, j'aime c'est tout...
Pourquoi j'aime un état de lucidité détériorée? Je sais pas j'aime c'est tout....

Ma façon d’apprécier? Rester dans des sensations agréables dans un état d'esprit agréable. J'évite donc de bader en gardant des doses raisonnables et en évitant de me poser des questions à la con comme celle ci^^.
 

elpablow

Neurotransmetteur
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16 Mai 2012
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Quand je me drogue c'est que je n'ai rien de mieux à faire (où alors j'élimine les autres options pour qu'il ne me reste que ça) malheureusement c'est souvent le cas.
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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Il est vrai que ce serait horrible de se poser systématiquement et bêtement la question "pourquoi est ce que je prends de la drogue ??" à chaque prise de drogue.
Cependant quoi qu'en disent certains, il y a toujours une raison, et déplacer cette raison, ou croire que cette raison est à un niveau purement superficiel ou encore confondre l'effet et la cause ("la drogue me fait du bien", "ça permet de décompresser", "ça fait voyager", etc) c'est se mentir à soi-même. Je pense qu'il vaut mieux ne pas savoir pourquoi que se mentir ou chercher des excuses. Si l'on se ment, on ne comprends du coup jamais la cause réelle et l'on permet à la boucle de se perpétrer; ainsi cela créé beaucoup des choses du genre que l'on décide d'arrêter, que c'est dur, qu'on galère à arrêter, qu'on a arrêté un temps et au final on en revient à se droguer, mais avec "bonne conscience" ("oh j'ai arrêté 2 mois, je peux bien reprendre pendant 2 mois encore").
Au final beaucoup d'excuses, mais aucune lucidité sur soi et le produit, et une boucle sans fin.
Je préfère que l'on dise très franchement qu'on se drogue parce qu'on en a besoin, ou parce qu'on sait pas, cela est vraiment sincère.
Se droguer parce que ça nous fait du bien, c'est induit dans le fait de prendre de la drogue, et si ce n'est plus le cas, alors la drogue a finalement pris le dessus sur l'être, mais les raisons restent les mêmes.
Je pense que lorsqu'on comprends vraiment le "pourquoi", on a plus besoin de prendre compulsivement de la drogue, seul ou pour se sociabiliser, ou pour triper à plusieurs. A ce moment la prise de drogue devient soit totalement inutile, car on a déraciné et changé en soi ce qui nous faisait prendre la drogue de cette manière, soit, si finalement dans cette prise de drogue on a vraiment trouvé 'quelque chose', on va utiliser la drogue comme outil initiatique ou outil de travail/méditation.

Dire que "l'on ne prends pas de drogue" est une aberration, étant donné que notre incarnation dans le monde physique nous oblige à nous droguer, à cause des limites de la matière : boire du café, du thé, des infusions de plantes, des huiles essentielles, des médicaments pour certains, boire de l'eau, se nourrir... ou hors de la consommation, faire du sport, avoir des rapports sexuels, Faire tout court en fait, avoir une activité que nous aimons et répétons, et faisons évoluer. La vie en fait :)

Perso je ne prends plus de drogue de manière compulsive ou sociabilisante depuis plus d'un an, suite à une magnifique prise de kétamine (paradoxalement!) où j'ai eu l'impression de passer à un stade complétement "autre". J'ai ainsi compris dans la racine la raison profonde qui m'amenait à prendre de la drogue et à revenir sans cesse dessus. Je pense que c'est une chose commune à tous les êtres humains, et nous sommes tous amenés tôt ou tard à le comprendre, par un moyen ou un autre. Bien évidemment, ceci ne serait pas explicable par de simples mots interprétables de 1000 manières, beaucoup s'y sont essayés sans succès.
Depuis j'ai repris 2 fois des champignons pour initier des amis à une prise profonde et saine de psychédéliques, et ai fumé de l'herbe plusieurs fois, le tout complétement différemment d'avant.

Je ne pense pas que lorsqu'on arrête totalement on a vraiment forcément compris les causes, car ce qui a une réelle valeur là dedans, c'est surtout la manière de le faire et dans quel but/direction, si cela touche quelque chose d'artificiel (donc sans but profond) ou d'authentique, si c'est compulsif ou pas, si l'on se donne 'bonne conscience' ou pas, etc. D'ailleurs j'ai rencontré beaucoup d'anciens drogués qui jugeaient les gens se droguant, ce qui est bien une preuve de leur amertume face à la drogue, donc d'une incompréhension personnelle face à cela.

Bien sûr, les mauvaises langues et les premiers à se mentir pourront aisément, et prendront un malin plaisir, à dire que je me donne 'bonne conscience' tout le long de ce que je dit, il n'empêche que tout ça ce sont des choses que j'ai vraiment compris, aussi évident que lorsque j'ai appris à marcher ou à nager étant enfant, et que cela fait bien longtemps que je ne me donne plus de raisons artificielles à ma prise de drogue.
D'ailleurs, lorsque je me droguais beaucoup, je le faisais en mode "rien à battre", sans limites, parce que la drogue c'est psychédélique, et que plus t'en prends plus t'en as ! Puis à force j'y ai trouvé des choses à vraiment explorer en y mettant des mots dessus, j'ai bouclé dessus, et ai fini par sortir de la boucle (et entrer dans une autre certainement) compulsive. Pour cela je me suis aidé d'autres pratiques, comme la musique, la méditation, les plantes. D'autres drogues, en somme.
 
J

Ji-doo

Invité
De-Ephe a dit:
Dire que "l'on ne prends pas de drogue" est une aberration, étant donné que notre incarnation dans le monde physique nous oblige à nous droguer, à cause des limites de la matière : boire du café, du thé, des infusions de plantes, des huiles essentielles, des médicaments pour certains, boire de l'eau, se nourrir... ou hors de la consommation, faire du sport, avoir des rapports sexuels, Faire tout court en fait, avoir une activité que nous aimons et répétons, et faisons évoluer. La vie en fait :)

Désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
Si l'on peut devenir dépendant de la nourriture (de l'eau, je ne pense pas) et en faire une consommation compulsive, c'est néanmoins à la base un besoin nécessaire pour vivre (tu ne peux pas rester plus de 2 mois sans nourriture, et plus de quelques jours sans mettre ta santé et ta vie en péril).
Donc comparer ce genre de choses à une drogue, je ne vois pas bien.
Une drogue, c'est quelque chose qui t'aide à vivre parfois, qui t'apporte du plaisir (et aussi de la souffrance selon la conso), et bien d'autres choses encore...mais ce n'est pas quelque chose qui naturellement (de base) est indispensable au maintient de la vie.

Après, c'est clair qu'il y a des tas d'autres addictions auxquelles on ne pense pas toujours (jeux, internet, sexe compulsif, sucre, etc).
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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Je disais ça dans un sens plus large que celui qui nous restreint dans notre condition, car nous pouvons certainement vivre sans nourriture, voire sans boire, même si c'est très rare et que cela demande d'arriver à une certaine réalisation.
Par définition, la nourriture est une drogue. Et comme avec la drogue, on peut avoir avec la nourriture des comportements compulsifs (gourmandises, boulimie, etc) comme des comportements sains (se nourrir juste de ce dont on a besoin). Mais je comprends ce que tu veux dire, c'est sûr que l'eau ce n'est pas de la MDMA ni du 2-CB.
Les drogues qui sont abordées sur ce forum sont juste un autre type de besoin/d'envie, qui sont présentes dans les consommations humaines depuis que l'homme existe. Certains animaux se droguent aussi, ceux qui sont sauvages ont des raisons naturelles de le faire, certains animaux domestiques répètent les comportements compulsifs de l'homme (le chien, le rat...).
Si prendre de la drogue c'est pour se faire plaisir ou souffrir (l'un n'ayant pas sans l'autre), alors il n'y a aucun intérêt à en prendre, et ce serait retrancher l'homme uniquement dans son instinct le plus primaire alors qu'il est bien plus (cela vaut pour d'autres espèces que la nôtre évidemment).
 

Craps

Elfe Mécanique
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17 Juil 2012
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Si on raisonne ainsi, alors tout devient drogue, le sport, la musique, la lecture...
La nourriture n'est pas une drogue, c'est les usages déraisonnés que certaines personnes en font qui peuvent être assimilé à des comportements addictifs.
Une drogue n'est pas définie par son usage puisque n'importe qu'elle source de plaisir ou de récompense entraîne chez l'homme des usages excessifs.
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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Bah oui, tout est drogue, et je ne vois pas ça négativement. Ce qui est, du moins, peut être, négatif, ce sont les comportements face à cela. Quelqu'un qui passe tout son temps à faire du sport ou à lire, même s'il sera vu extérieurement comme "sain", ne sera pas du tout équilibré. Il vivra son truc, certes, et à fond, mais ni plus ni moins qu'un héroïnomane, dans un autre domaine.
C'est juste que je ne met pas d'échelle verticale aux choses en général, cela permet de voir les choses avec plus de justesse et d'en éviter les égards ou jugements (positifs ou négatifs). Même chez les drogués, on a tendance à trouver ça un peu "mal" la drogue, et ils se disent souvent, avec culpabilité, qu'ils devraient faire quelque chose de plus "positif". Mais avoir une telle compréhension des choses fait qu'on en a qu'une connaissance de surface, et sans aller au bout du truc, on ne comprend finalement jamais le "pourquoi"; et arrivé 40 ans, on se dit que c'est parce qu'on était jeune et qu'on voulait faire la fête, blabla...
Ce sont des exemples que je cite après, mais de manière globale, émettre des jugements de valeur sur les choses que l'on fait ou les gens que l'on voit, ou sur soi, nous empêche d'en avoir la compréhension totale et finalement nous plonge dans ce que nous n'aimons pas.

On a tous rencontré des ex-drogués qui chient sur la drogue, insultent les drogués, gardent de l'amertume par rapport à cela... Et je fais le lien avec toute chose à partir de cela !
 

CannaManPeace

Alpiniste Kundalini
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17 Sept 2012
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Tiens, allez je vais essayer de répondre...honnêtement.

Pourquoi ?
Parce que j'aime atteindre la ''Dark Side of My Mind'' comme j'aime appeler l'état ''Trippé''.

Parce que les barres entre potes, quoi...et les liens qui se tissent !!

Parce que après un Trip mon moral est remonté pour 3 semaines...

Parce que ça m'a ouvert à la tolérance (ouais, j'essaye d'être moins con qu'avant), l'empathie (ça me l'a plutôt exarbée, je l'avais déjà), le lacher-prise (surtout au taf, ''laisse couler, respire Bro'')...

Je travaille encore sur ce foutu côté caractériel qui ressort encore très (trop) souvent malgré tout...mais je progresse.

Mais par contre ça ne m'a pas encore assez lobotomisé pour me faire décrocher de mon acharnement sur le sport !
Qui pour le coup me bouffe parfois réellement (ouais, les vieux à la piscine qui nage la brasse au milieu du bassin ça me fait fumer les naseaux !!), et a un certain côté très addictif !


Peacee
 
M

Mushin

Invité
Trop manger n'importe quoi n'importe comment ça flingue les organes vitaux (cholestérol, obésité qui flingue les articulations, le cœur, etc etc), dilate ou contracte l'estomac, ce qui fausse la sensation de satiété et peut nuire aux besoin énergétiques de son métabolisme individuel, etc.

Faire trop de sport dérègle la chimie cérébrale avec un effet de dépression/anxiété/agressivité lorsqu'on a pas sa dose. Ou le faire mal sans un minimum de précautions peut conduire aux blessures parfois définitives.

Trop lire avec une lumière insuffisante ou trop violente abîme la vue, surtout si on ne prend pas ça en compte et qu'on ne fait rien au niveau alimentaire pour stimuler l'entretien des "blessures" et usures oculaires.

Même rester trop longtemps au soleil est toxique !

"Drogue" encore un mot sur lequel on met le concept qu'on veut au final.

Donc ouais, diaboliser ou encenser les prods psychoactifs juste parce qu'on nous a fait manger depuis des générations que "la drogue" c'est strictement le mal, c'est réducteur à mes yeux. Mais c'est clair qu'on ne peut pas non plus dire que c'est sain et safe, au même titre que certains comportements jugés sains et safes deviennent destructeurs si on nie certains risques.

Alors pourquoi je prends des produits psychoactifs? Tellement de raisons allant de la simple race qu'on se met pour s'exploser le crâne et décrocher, à la pure recherche/connexion mystique/spirituelle, en passant par le plaisir d'écouter et redécouvrir certains films/musiques/idées avec la pensée et les perceptions altérées. Vivre autrement la sexualité aussi, comme faire des soirées S&M ouvre d'autres horizons de volupté physique, faire l'amour sous prod avec un être respecté, réceptif, avec qui l'intimité est déjà très développée sans prod, reste une expérience qui ouvre d'autres horizons ^^.

Et puis j'ai même pas un an d'ancienneté dans les psychédéliques et dissos (qui sont plutôt mes favoris), y'a de quoi faire, par simple curiosité et envie de multiplier les expériences de vie, sans pour autant ne pas faire tourner sa vie autour de ça, j'arrivais très bien à cogiter sans psychédélique ou disso et me mettre une race avec un bon whiskey de temps en temps il y'a un an ^^.

C'est ni bien ni mal à mes yeux, tant que le bateau ne prends pas l'eau et que les conséquences ne dépassent pas nos capacités à faire face.


La bonne journée! Faîtes de beaux voyages ^^
 

De-Ephe

Alpiniste Kundalini
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16 Oct 2012
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Tu as vu juste Mushin :)
Après au niveau des déséquilibres, ils sont non seulement physiques, mais aussi au niveau de la conscience en premier lieu, donc de l'esprit. Un érudit de lecture aura une tendance peut être à ne jurer que par les livres, donc par son savoir, sans jamais faire appel à sa véritable connaissance (l'archétype du mec à lunettes !). Le sportif extrême n'aura que cet unique besoin, et aura souvent un esprit de compétition très naturel. Je n'ai rien contre tout ça bien sûr, j'adore discuter avec un érudit ou apprendre d'un sportif (même si je n'ai jamais pu côtoyer des cas extrêmes non plus...), mais dans la drogue nous retrouvons les mêmes choses. Y'en a qui verront leur vie "ruinée" par une compétition de lancer de javelot complétement ratée après des années d'entraînement, d'autres auront leur vie ruinée par la drogue.

Enfin, on s'éloigne quelque peu, mais j'adore parler par analogie, cela remet les choses à leur place, dans le Vide.

Que ce soit la drogue, la nourriture, ou le sport, ce ne sont que des moyens, et s'ils sont vécus comme des fins en soi, alors le chaos et le désespoir pointent toujours leur nez, afin de faire comprendre de ne pas utiliser quoi que ce soit comme un fin, et que la fin n'existe pas, il n'y a que des directions, et des outils nous permettant de cheminer dans ces directions et d'atteindre des buts, qui nous permettront d'aller toujours plus loin dans cette direction...
 

Anaclitique

Sale drogué·e
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8 Mar 2012
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826
Jhi-dou a dit:
Désolé, mais je ne suis pas du tout d'accord avec toi.
Si l'on peut devenir dépendant de la nourriture (de l'eau, je ne pense pas) et en faire une consommation compulsive, c'est néanmoins à la base un besoin nécessaire pour vivre (tu ne peux pas rester plus de 2 mois sans nourriture, et plus de quelques jours sans mettre ta santé et ta vie en péril).
Donc comparer ce genre de choses à une drogue, je ne vois pas bien.
Une drogue, c'est quelque chose qui t'aide à vivre parfois, qui t'apporte du plaisir (et aussi de la souffrance selon la conso), et bien d'autres choses encore...mais ce n'est pas quelque chose qui naturellement (de base) est indispensable au maintient de la vie.

Après, c'est clair qu'il y a des tas d'autres addictions auxquelles on ne pense pas toujours (jeux, internet, sexe compulsif, sucre, etc).

La "drogue" en soi certes n'est pas quelque chose de naturellement indispensable au maintient de la vie, mais les neurotransmetteurs sur lesquels elle influe oui.
En ce sens, la boulimie qui serait un "dérèglement" d'un besoin naturel, ne serait pas si différente d'une dépendance à une drogues qui aurait "déréglé" les neurotransmetteurs qui sont bien vitaux à la base et sans lesquels on ne pourrait pas vivre.

Enfin je dis ça peut-être juste parce que je suis une ancienne anorexique et boulimique, et que ce genre de propos renvoie à beaucoup de choses qui m'ont énormément énervée, les propos qui viennent te dire que ce n'est qu'une question de volonté pour t'en sortir parce que la bouffe n'est pas une "drogue"... Ok, soit, mais la dopamine dans mon cerveau n'en est pas une non plus à la base.
Oui j'étais vraiment une droguée de la bouffe quand je sortais à une heure du mat' pour me prendre 5 menus au Mc Drive avant d'aller les dégueuler. Et je n'ai aucun mal à comparer ça au fait d'aller chercher sa dose, vraiment.

Après il y a dépendance physique et dépendance psychologique, ça c'est clair.

En tout cas il n'y a pas de "drogues" (comportement, produits...) plus légitimes que d'autres auxquelles devenir dépendant. Mais là il me semble qu'on ne parle pas de dépendance dans ce topic mais juste du fait de prendre des "drogues", alors je ferme la parenthèse.

D'ailleurs pour répondre à la question de base : je n'en sais fichtrement rien.

ps: Je crois qu'on peut devenir dépendant de l'eau, ce comportement s'appelle la potomanie (dépendance si bien sûr ce comportement n'est pas motivé par un problème physiologique sous-jacent).
 
J

Ji-doo

Invité
J'ai bien précisé qu'il pouvait y avoir des dépendances alimentaires (compulsion, etc), mais juste que la nourriture et l'eau nous sont indispensables pour rester en vie (ou ne pas mourir, comme vous voulez).
Celui qui arrive à apporter la preuve qu'il continue à vivre juste en se nourrissant de l'énergie du soleil et de l'air depuis des années, bah ok...je reverrai surement mon raisonnement ^_^
A l'inverse, j'ai un ami qui était gravement alcoolique (plusieurs litres/jour).Puis, il a réussi à arrêter pendant 7 ans.
Il est resté bien vivant, c'est un fait (et même un peu plus qu'avant je dirais).
 
M

Mushin

Invité
On est biologiquement inadapté à la survie basée sur des ressources énergétiques primaires, il faut l'avouer. Pour le moment. (Perspectives du Transhumanisme bio médical, mais bon, c'est que de la supposition en terme de disponibilité grand publique, je suis aussi d'accord)
 

Lesbos

Elfe Mécanique
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3 Juil 2012
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La grande question !
Il faut sûrement une bonne connaissance de soi pour y répondre. En tout cas, vos réponses sont intéressantes.
 

Craps

Elfe Mécanique
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17 Juil 2012
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Pour répondre à la question, j'ai toujours été curieux et avide de nouvelles expériences.
Mais je place les psychédéliques au dessus de tout car ils me permettent de tirer des enseignements et un nouveau point de vue sur les choses du fait de leur capacité à tout remettre en question.
Les milliards d'informations traitées obligent le cerveau à un tri, sans que nous nous en rendions compte le cerveau prends de nombreux raccourcis. Les psychédéliques ont ce pouvoir immense de mettre en veille tout ce qui est relatif à notre expérience, nos jugements de valeurs, pour se concentrer sur ce que les choses sont vraiment et non pas sur comment nous les voyons à travers le prisme de toute notre existence.
J'aime accéder à ces nouveaux schémas de pensée.
 
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