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Nouveau ici ? Hey jeune psychow ! fais gaffe à ton dos, protège tes abdos...

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion M.Orange
  • Date de début Date de début
Lotre a dit:
Tu comptes te débarrasser des neuroleptiques petit à petit ?

J'aimerais bien ... mais les avis médicaux sont contre. A moins que je ne sorte de ce satané circuit, je n'ai pas trop le choix, hélas.
Ravi de te recroiser, Lotre :)
 
NightWatch a dit:
Pourrais-je un jour retenter les prods ? Je l'ignore, mais au vu de ce qui m'est arrivé, y a de quoi être dégouté ...

Salut NightWatch et merci pour ton témoignage.
Cette question, c'est vraiment pas la priorité à mon avis...tu dois d'abord penser à te soigner, essayer de comprendre ce qui c'est passé, aller vers ce qui t'aide et être patient.

T'es pas le seul a avoir merdé en pensant gérer, ça peut arriver à n'importe qui ! Mais maintenant que tu le sais, tu peux pas faire comme si... ;)
En tous cas, prends soin de toi et fais gaffe..
 
Pouah, j'ai lu tout le topic et ai enfin pris conscience à quel point j'ai pu faire l'abruti ici bas, c'est vrai que certains et moi même en premier ordre ont tendance à banaliser leurs conso et c'est vrai que c'est un putain de mauvais exemple, trop l'impression d'être en petit comité mais le message du gamin de 15 ans là, qui n'en est plus un aujourd'hui certes, ça m'a fais réfléchir.
Il était temps, j'ai l'impression d'être un kevinou coincé dans le corps d'un adulte de 30 piges et ça fais peur.
En même temps je me trouvais bien plus mature à 17 ans que je ne le suis maintenant.
Plus le temps passe, plus je me prod, plus je régresse, j'ai l'impression d'être redevenu ce gamin lobotomisé par une consommation excessive d'amphets, qui m'avait rendu dingue et valu un bannissement du forum.
C'est triste.
 
Bienvenue de nouveau parmi nous NightWatch :yawinkle:
 
Euh non par contre j'suis pas Nightwach XD j'étais Athanasios à l'époque ou Museyda mais ça date.
 
Très bon thread

Je met un posse bleuw
 
Alala, ça me rappel tant de souvenirs.
Les premières perches, un peu faites en mode "j'expérimente un truc, je me demande ce que ça fait", puis l'habitude qui rentre petit à petit, les perches de plus en plus puissantes, des fois encore plus avec un dosage plus faible qu'avant, puis les périodes d'abus "Prendre des stims pour bosser ? Ça passe, c'est mieux que de la K !", puis les soirées qui s'enchaînent, qui deviennent de plus en plus régulières, de moins en moins sobres, les petits concerts à la binouze qui se transforment en gros tekos sous Ké.
Puis, les périodes de galères ou le bedo et la gnole sont la pour te sauver car t'as pas trop le morale.
Jusqu'à la prochaine perche.
Ainsi de suite.
Jusqu'au déclic (mort, hp, bad énorme etc...).
Moi, le déclic ça a été mon hospitalisation (et même pas pour les prods, la gnole, bah ouais, j'étais en galère de prods depuis quelques temps).
Depuis, je suis sous Prozac, et je me suis rendu compte d'un truc : j'ai été pendant tellement de temps dans une espèce de bulle, j'ai l'impression de voir les années que j'ai passé comme une longue soirée qui s'est terminée il y a peu.
J'suis un peu en after en fait ! :unibrow:
 
Percheman a dit:
Depuis, je suis sous Prozac, et je me suis rendu compte d'un truc : j'ai été pendant tellement de temps dans une espèce de bulle, j'ai l'impression de voir les années que j'ai passé comme une longue soirée qui s'est terminée il y a peu.
J'suis un peu en after en fait ! :unibrow:

Je rebondis là-dessus parce que ça me parle énormément. Je peux rien dire sur le topic, je suis à peine en train de commencer à explorer l'univers des psychés, mais oui, c'est un jeu dangereux.
Cet état que tu décris, c'est un truc qui parle probablement à à peu près tous les psychos. Personnellement j'oscille toujours entre euphorie d'avoir accès à ces mondes et culpabilité de perdre l'ancrage au mien. La défonce, c'est l'impression d'ouvrir d'autres portes tout en décrochant de cette réalité-ci, comme si tu laissais ton enveloppe, ton ego le temps de voyager, tripper dans des plans parallèles et en revenir complètement à l'arrache, le temps ayant filé sans que tu t'en rendes compte comme de retour d'une soirée où t'as abusé, avec l'impression de te retrouver comme un gamin qui a fait une connerie, tout en ayant kiffé comme pas possible et avec l'envie d'y retourner dès que tu seras de nouveau en état. C'est ultra paradoxal et difficile à gérer, ça doit être là encore comme dans toute chose une question d'équilibre..
 
Disons qu'une fois sorti de cette bulle d'abus, je pense qu'il est plus simple de gérer sa consommation intelligemment, mais parallèlement, il y a plus de chance d'y retourner, dans cette bulle de folie.
Maintenant, je sais que je peux me rétamer bien comme il faut et que si je prod, je dois gérer et faire plus de temps sans que avec.
Mais, parallèlement, je sais aussi jusqu'ou je peux aller sans trop me brûler les ailes.
Et, je sais que je peux aller assez loin dans une perche, du coup je me laisse moins tenter sur une conso régulière, mais quand je consomme, j'y vais pas de main morte en général.
Difficile de trouver cet équilibre.
Pour ma part, j'ai décidé d'essayer de me tenir à une session de ma trinité favorite par saison (en gros, Ketamine, LSD, Champis).
Et déjà, je trouve ça assez énorme, sur une année.
 
Oui, "faire plus de temps sans que avec", c'est un peu ça.
C'est fun d'être défoncé H24, mais la culpabilité nous rattrape vite, quand tu te rends compte que le temps a filé pendant que t'étais en train de t'envoyer les antennes aux 4 coins de l'univers, et que concrètement, t'as avancé que dalle dans ta vie.
Je suis assez d'accord sur le côté conso forte mais peu fréquente, ça permet au moins de pas décrocher sur la longueur, garder l'ancrage tout en te permettant de tout lâcher et en revenir avec des trucs intéressants sporadiquement. C'est un peu l'approche psychonaute la plus "sage" au final. ;)
 
Pour moi l'approche la plus "sage" serait des petites perches (fin, faible dosage) bien utilisée, et de façon occasionnelle.
Car, prenons l'exemple du LSD, avant j'eusse pu me balancer 500ug dans le crâne sans pression, je pourrais encore actuellement, mais 100 microns me suffisent pour partir bien déjà.
Pourtant, je vais préférer me balancer 300ug, alors que 100 peuvent suffire pour atteindre l'état que je connais, et que je souhaite atteindre.
C'est là, le piège, pour moi.
 
C'est compliqué pour beaucoup de personnes de savoir se réguler dans la découverte de nouveaux prod. Personellement je me fixe des règles stricte ça me permet d'éviter les dérapages, mais je suppose que ça demande beaucoup de volonté et tout le monde n'en est pas forcément capable a certain moment de sa vie.

Conso forte mais peu fréquentes ... c'est aussi un danger, celui de vouloir dépasser ses limites, finir par les dépasser et le regretter (si on peut encore).


Je pense qu'il faut surtout apprendre à aimer la sobriété, sa magie et ses subtilités. Personellement je n'aime pas être perché h24. Même une consommation de weed journalière sur seulement quelques jours ça m'écoeure et je ressent le besoin de sobriété. J'aime qui je suis sans prod, mais j'aime aussi les prod, par contre ça a été beaucoup de travail pour m'aimer moi mais ça a été très facile d'aimer les prod.
Je peux m'estimer chanceux d'avoir fait les choses dans "le bon ordre" je suppose
 
Ca, c'est un peu le fardeau de tout psychonaute, l'envie de tester les limites, aller à l'extrême, tâtonner vers l'intensité. Le tout c'est d'apercevoir où sont ces dites limites avant de se faire peur ou de se perdre, mais disons qu'à mes yeux c'est mieux d'abuser une fois dans la saison avec un bon ancrage et un bon set&settings que de consommer par-ci par-là, en profitant au final à peine de l'expériences des prods tellement tu te paumes.

Après, tout ceci est très personnel. @CookiezSlayer : Oui, aimer la sobriété, c'est en quelque sorte aimer la vie sans artifices, cette vie et cette Terre à laquelle on appartient, qu'on le veuille ou non. C'est important d'être stable et solide de base, de kiffer d'autres choses que l'échappatoire que les prod peuvent t'apporter.
Perso, je vis mes trips spirituellement, et je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis : les substances t'apportent tout sur un plateau, c'est très facile de les aimer, tout est offert très vite. Mais je sais que si j'avais pas tout le travail que je fais sur moi à côté de ça, au fond je ne vivrais même pas le trip de la même façon ; et surtout, ce serait bien lâche d'aller tout chercher constamment dans les prods, au lieu de le considérer comme un approfondissement et une ouverture supplémentaire à l'épanouissement que je travaille déjà au quotidien, sobre. Ca doit être une histoire de faire les choses dans le bon ordre en effet, je sais que si j'étais tombée dans cet Univers quelques années plus tôt, ç'aurait été une fuite et un moyen d'autodestruction complet.
Je suis pareil sinon, je peux pas passer plus de 24-48h sous weed sans avoir envie de tout couper d'un coup, et revenir m'ancrer et me recueillir dans mon état "normal".
 
Malheureusement tout le monde n'est pas un Phoenix ... Surtout qu'il suffit parfois d'un rien pour passer d'une grosse perche a une OD pour certains prod. Et encore plus certains prod ne sont pas ce qu'ils sont supposé être lors de l'achat. Donc a grosse perche = plus gros risques d'OD. Il faut miuex je pense apprendre a connaitre son prod, tout doucement, sans trop de régularité plutot que d'y aller a fond.

Je teste a chaque fois mes nouveaux batch au minimum, quitte a ressentir peu et ajuster, plutôt que de le regretter

Sinon le mieux à mon gout c'est de consommer modérément et occasionnellement sans forcément y attribuer un contexte précis pour éviter une ritualisation (je ne compte plus le nombre de personnes qui me disent ne pas pouvoir aller en teuf sans drogues ... je trouve ça dommage)
 
Je pense que tout abus, a ses raisons, et pas juste "c tro koul detr proD jsu def".
J'me souviens bien, pendant longtemps je disais que la drogue c'était ma copine.
Quand j'y repense, mes abus venaient de mes souffrances.
C'est surtout pour ça, qu'il ne faut pas consommer lorsque l'on va mal, je pense.
Pour ma part, je n'ai jamais eu de gros bad lorsque je consommais en allant mal.
Par contre, je consommais énormement, pour occulter mes souffrances.
C'est là, le vrai danger, pour moi, le bad c'est pas le pire.



Edit : Tout dépend du prod, concernant le risque d'OD. Par contre, j'ai toujours respecté le test avec une légère dose.
Ça permet d'éviter des merdes. Une fois, on m'a vendu du DoC pour du LSD, j'ai bien été content de prendre qu'un tiers de carton, ce jour la.
Si j'avais fait comme avec du LSD dans mes périodes d'abus, j'aurais OD.
Maintenant, il faut garder en tête que une OD, ça arrive pas comme ça en un claquement de doigt. Pour moi, faut abuser, et surtout ne pas se connaître et ne pas connaître le prod.
Le truc qui se rapproche le plus de l'OD, pour moi, c'est une bonne galette.

Edit 2 : Je dit pas que l'OD = juste un vomis. Mais que ce que J'AI fait qui s'en rapproche le plus, c'est un vomis, au cas ou.
 
Tu sembles réussir à gérer plutôt bien cette notion d'équilibre et de modération, j'admire :) On est tous différents, je dois avouer que mon côté extrême me dessert pas mal dans ce genre de trucs, mais je me soigne !
Juste aussi pour la ritualisation, qui devient vite plutôt une affaire d'habitude, voire d'addiction selon le prod, plutôt que de réelle recherche consciente.
 
Percheman a dit:
Je pense que tout abus, a ses raisons, et pas juste "c tro koul detr proD jsu def".
J'me souviens bien, pendant longtemps je disais que la drogue c'était ma copine.
Quand j'y repense, mes abus venaient de mes souffrances.
C'est surtout pour ça, qu'il ne faut pas consommer lorsque l'on va mal, je pense.
Pour ma part, je n'ai jamais eu de gros bad lorsque je consommais en allant mal.
Par contre, je consommais énormement, pour occulter mes souffrances.
C'est là, le vrai danger, pour moi, le bad c'est pas le pire.

Clairement, beaucoup de gens consomment pour combler quelque chose, et il faudrait surtout essayer de fixer ça avant de consommer. Mais c'est pas facile ! La meilleure chose a faire c'est de ne pas consommer quand on va mal oui.. mais ça aussi ça peut paraître (à tord) dérisoire quand on va mal

Oh le bad c'est pas grand chose, ça remet en place parfois :) et surtout c'est pas qu'une question de dosage ... mais ça fait aussi partis du voyage. Je parlais plus de dégats physiques/psychologiques non réversibles.

Phoenix a dit:
Tu sembles réussir à gérer plutôt bien cette notion d'équilibre et de modération, j'admire :) On est tous différents, je dois avouer que mon côté extrême me dessert pas mal dans ce genre de trucs, mais je me soigne !
Juste aussi pour la ritualisation, qui devient vite plutôt une affaire d'habitude, voire d'addiction selon le prod, plutôt que de réelle recherche consciente.

J'ai mis un moment avant de savoir me gérer ! Ma première addiction c'était les jeux videos compétitifs. Ca peut paraître stupide mais c'était plutôt chaud d'en sortir. Quand j'ai approché les drogues, je me suis dit que je devais pas faire la même erreur car en sortir serait encore plus tendu. J'ai décider d'attendre de me sentir prêt avant de consommer. Donc je comprend tout a fait le coté impulsif/extrême qu'il peut y avoir.

J'ai comme toi une énorme envie de sensation extrêmes et de repousser mes limites donc je comprend plutot bien :) Mais au final on trouve aussi des sensation extrêmes avec modération quand on sait y faire et écouter son corps plus que ses pulsions
 
CookiezSlayer a dit:
Mais au final on trouve aussi des sensation extrêmes avec modération quand on sait y faire et écouter son corps plus que ses
pulsions

+1, sauf que ça on le sait pas dès le début hélas.
 
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