legrandoudini a dit:
La jeunesse est en perdition, sherab, en perte de repère, de cadre en quête de toujours plus de liberté de défonce... mais tu penses qu'ils pensaient quoi les parents des 68 ards? "super des jeunes qui écoutent de la bonne musique"? Tu parles! de sacré branleurs oui! ne faisaient que baiser se défoncer, soutenir le régime de Mao en écoutant du rock!
C'est exactement ce que j'ai dit. Que ce phénomène est symptomatique d'une jeunesse en perdition, en manque de repères. Comme l'était déjà la génération 68. Alors les gosses de cette génération là...Alors les gosses des gosses de cette génération là... En fait, le phénomène n'empire pas, il ne fait que se déplacer. Les repères, les gens en manquent et souffrent d'en manquer alors ils se tournent vers de nouveaux Dieux, de nouvelles spiritualités ou des anciennes mises à la mode d'aujourd'hui. C'est ainsi, la liberté fait souffrir. Un enfant à besoin de règles, de limites, de frustrations. C'est un fait pédagogique. Mon expérience n'a rien à voir là-dedans. Je fréquente des enseignants, des psychologues, des médecins, des notaires, des artistes, on pourrait croire des gens de la haute, pour moi ce ne sont que des interlocuteurs ayant du matériel intellectuel à me fournir.
Le Sherab que j'étais il y a 15 ans, il aurait rencontré le Sherab que je suis aujourd'hui, il n'aurait pas fait autant de conneries ! A 20 ans j'ai eu la chance immense de rencontrer un homme hors du commun qui a changé ma vie. Je ne l'ai pas rencontré dans une teuf techno... C'est pas le tout de se cacher derrière des mots et de dire que je généralise, il y a des rencontres qu'on ne peut pas faire si on ne s'en donne pas les moyens. Ensuite, ok, chacun son destin, celui qui veut avoir le destin d'un cafard, libre à lui, est-ce moins enviable qu'un autre destin ? Qu'en sais-je ? Mais il est de mon devoir de dire certaines choses, justement si le Sherab d'il y a 15 ans passe par là !
Que certains ici prennent de façon très personnelle ce que je dis ne fait que prouver que je tombe juste, dans la vérité ou dans l'erreur, mais que je tombe juste là où il faut, là où ça titille le Sherab d'il y a 15 ans, là où ça lui fout les boules.
Au moins, dans les années 60 (et encore assez récemment) on allait en Inde, on rencontrait, qu'on le veuille ou non, des sages, des hommes différents, des cultures différentes. Aujourd'hui, quand je parle de ces teufs technos avec tout le monde habillé en treillis, je crois voir des clones. Bien sûr tout le monde est différent, mais pas aussi différent qu'un parisien et un yogi indien !