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[LSA+DXM]La Montagne Sacrée

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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19 Mai 2008
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J'ai tout préparé. je vais tripper dans mon petit bureau où j'ai installé un matelas au sol, enlevé tous les objets inutiles, décoré d'un tissu maya, un tapis du calendrier inca, mon lapin chaman, quelques livres, etc. Des fruits, du chocolat, du jus d'orange frai.
Je commence par boire le rhum d'HBW avec du coca-cola (Extraction de 5 graines). C'était pas l'idée du siècle; j’enchaîne sur le shooter de DXM (des gouttes, 150mg dans 1 cl); je fini mon cuba-libre-psyché. Ça passe mal. Pas d'envie de vomir, c'est plutôt un mal être indénouable. Je fais les cents pas dans mon petit appart, avec la musique en aléatoire pour rendre le temps moins monotone. Le temps se ralentit; mon corps m'envoie un message unanime sous titrés clairement : "C'est la dernière foi que je tolère cette crasse". Ça vient par vague, chaque foi que je me sent mieux j'ai peur de retomber dans un tourbillon de mal etre physique.
Après 1h15 je finit par allumer le premier petch, pas mal chargé. Aprés deux taf j'allais beaucoup mieux, j'aurai du l'allumer avant! M'enfin bon, maintenant qu'on est en pleine montée, c'est pas plus mal. Tout part vite en puissance, et me voila en plein trip sur le réel, le corps, la perception et la quantification.

Le quantitatif du concept de réel
La connexion, prendre conscience?
La synchronisité? Ou plus loin que celà, le réel se capte dans un procesus, le cjemin du lapin, l'eau qui coule

Ca partait la dessus, mais c'est devenu plutôt un trip du corps tout entier. Je sentais mon corps comme on sent la douleur, mais ce n'était pas désagréable, mon corps était une neutre présence dans le vide, au point que je me croyais nu.

Je vois ou veut en venir le petit jeu de la mort; en fait c'est le jeu de l'immortel, de la transcendance; et j'ai sur le moment les clés, et je passes a travers les portes de la vie, je prend carrément mon pied. C'est le big beams. Le crane enflammé, ca rayonne, ca cartonne. Tout le corps

Je sais pas trop comment j'en suis arrivé la, mais aprés j'ai reçu une espèce "d'immunité antibad", le sentiment de pouvoir traverser jusqu'à la mort sans craintes, une disparition absolue de la peur. Et puis une liberté s'est développée : créer une fontaine de bonheur, évaporer toutes ces petites voies de doutes, tout ce bruit d'oppositions internes, j'ai laissé l'espace entier au son de Pink Floyd. Les clichés continuent! avec un bonheur énorme, qui dérive sur une réflexion personnelle très positives, des élans d'amour, amour sans opposants. Je me laisse complètement aller à cette vague accompagnée de visuels fermés, rougeâtres du soleil qui commence à taper dans la chambre. Mais de tant de clichés et de paradis atteints, naissent plusieurs boucle, sur le bonheur, et sur tout le trip en lui même, encore un truc de processus fractales. Tout ça n'est qu'un trip.

au fond c qu un trip
tut ca s atuodetruit la necessité, par e devoilement du propre vice des clés
et on reviens au début, et à la résolution par recurrence
c'est qu'un trip
par la logique de somme
on ne doit pas tenir compte de l'indeterminé de la beauté? De l'inconnue? Mais il est intégré dans le processus, on phase et donc on somme; c'est limpide, on passe sur les composantes du flux; cartographiés dans ses infinies dimensions
Des cartres de cartes, des ensembles, voila une autre cartes, et un absolut derrière, déplumé. Un skelette d'energie du quetzal, un simple procesus, une relation, un flux, une immanence, une danse géante de la vie, un univers de folie, a planer vert ouvert au dessus de mes cimes!

Et jécris aussi (ioups)^^ :

Bon les gars ya un moment faut arreter d etre hypocrite :D
l'apologie bon bref c'est mal mais c'était le pied, le grand kiff,

[monologue sur l'interet de parler seul]

c'est un echec et une réussite, car au final je trouve le graal, la plénitude, et je dis ; regardez! Et voila, j'aurais résolut.

La réussite de l’échec :
Un échec car je n'ai certainement pas traverser la mort, reconnu satan ou le divin, ou même vraiment philosophé sérieusement; l’ego avait me semble-t-il toujours été la; mais de cet échec surgissait une réussite simple : celle de pouvoir sommer les privilèges de la vie, et celle d'avoir atteint un bonheur simple même a travers le doute et l'inconnue. C'est vivre cette beauté d'acceptation d'une réalité laconique, réalité dont l'absence d'une part d'elle même participe à la danse esthétique.
Quoi qu'il en soi, je riais un peu de toutes ces machines mentales complexes, à me voir moi heureux dans ma plénitude d'amour. Devenir fluide. Je peux lâcher prise, ce n'est qu'un trip et je me laisse aller sans crainte.


Ya un entremêlement de vécu derrière tout ce que je dis, un fond inexprimable, certains verront peut etre de quoi je parle... Mais ce vécu n'est pas secondaire mais bien premier dans cette expérience. Le TR est loin derrière, je le raccroche comme je peux aux mots, mais il me file entre les doigts, je ne peux le saisir, et c'est bien le fond de l'histoire. L'expérience ne se capte pas dans l'instant, elle se construit dans une succession continue au sens mathématique, contenant une infinité de points. Je vois un peu l'Expérience comme un tout, participant à une illumination de l'instant, hic et nunc comme toujours. Bref, pas la durée contre l'instant, mais la mise en valeur des deux. Et cette logique s'étend a toute l'expérience...


Enfin pour en revenir au trip, j'étais peinard dans mes idées, mais le manque de stimuli me faisait stagner; désavantage d'un set&setting intérieur... mais aller dehors, en ville, c'est bof; et je voulais voir si un trip en intérieur, tout peinard, pouvait faciliter l'introspection. Avec le recul, je dirais oui un peu, mais je privilégie largement le trip en nature.

Je me souviens avoir fait un monologue (à voix haute) sur l’intérêt de parler à haute voie, justement. Je ne l'ai pas enregistré, pour pas me stresser, m'encombrer. J'ai beaucoup aimé ce moment de grande réflexion où je me laissais aller à parler. Pensées fractales... Pour moi c'est un peu ça, les psychédéliques; Voir des boucles avec une aisance naturelle, et pas un mal de crâne.

En voulant me lever, je fais un peu une chute de tension, même si j'avais bouffé du chocolat et des mandarines... je galère a mort pour faire réchauffer mes pâtes... Un mini enfer sur le coup, j'étais vraiment mal!

La Montagne Sacrée de Jodorowski


J'arrive à manger un peu, et je mate la deuxième moitié de La Montagne Sacrée de Jodorowski, en fumant. Et la, ce film qui m'avait toujours paru plutôt délirant, devenait plein de sens et de logique.

Ça parle d'un groupe de gens, ayant le pouvoir et l'argent, qui partent a la conquête de la montagne sacrée ou vivent 9 sages immortels. Mais pour y parvenir, ils doivent devenir aussi sage qu'eux. Ils auront un guide, qui prend la parole :

Vous n'échapperez pas à la mort mais deviendrez immortels

les immortels sont un groupes.
Nous devons cesser d’être des individus, et devenir un collectif


Dans une salle représentant un œil, ils brûlent leur argent.
Ensuite ils détruisent l'image du soi, car dans sa confusion et sa faiblesse, le corps ne sait pas ce qu'il dit. Quand il dit, "c'est moi", il oublie le Grand Soi. Ils brûlent une réplique de leur corps.

Ils boivent une soupe, car "les plantes sauvages sont les humbles gardiennes du secret". Soupe qu'ils n'ont pas l'air d’apprécier beaucoup... -> ça me rappel un certain rhum-cola de cet aprem tient ^^

La fleur sait, vous ne devez pas la questionner

-> Deux trips avant,en fin de voyage,j'avais écris spontanément cette phrase : "ce n'est pas une question". On ne passe par la forme interrogative (porteuse d'un but?) mais par l'intégration (immanente dirais-je?) de la connaissance...

Ils font un rituel dans un temple maya, et leur sens se réveillent, ils entendent le fourmillement de la foret, de chaque insecte, du vent dans les feuilles... (-> ou pour moi, les sens décuplés, la fumée qui crée d'infinies subtilités fluides, les détails de la musique qui se détache merveilleusement)
Et les voila a la recherche de la fleur sacrée, le parfum de l'univers, et ensembles ils formeront une fleur, a la recherche de l'eau sacrée.

C'est le moment où le verbe devient chair

Ils sont 9, mais il manque qqun : ils trouvent leur reflet noyé dans l'eau. Ils jettent l'eau contenue dans le seau et enterrent le récipient.
C'est la cérémonie de la mort, le tombeau les recevra avec amour.

Renoncez a tout. Vous connaîtrez le néant. C'est la seule réalité. N'ayez pas peur.

Ils renaissent; leur nouveau corps est l'univers.

Vous serez l'essence, pour la première foi regardez les fleurs.

Avant d'arriver a la fameuse montagne, c'est la grosse fiesta au bar panthéon, ou un tas de voyageurs ont préféré rester plutôt que de continuer leur quête. Un personnage caricatural leur explique que la pierre philosophale c'était du LSD, et le livre des morts un gros trip.
Un homme apparaît, il a le pouvoir de traverser la matière. Il se vente de pourvoir traverser la montagne sacrée. Mais il ne peut aller qu'horizontalement, et ne peut atteindre le sommet. (-> Traverser horizontalement, ne serais pas ce que j'ai fait, quand j'ai anéanti ma peur et décréter que je pouvais mourir et renaître...?)

Le groupe continue son périple dans des scènes d'horreur ou de délire.

Oublie les sommets, et à travers l'amour, atteins l'éternité!

Et les voila qui arrivent enfin, proche du but!
En haut d'une colline, une table avec neuf personnages encapuchonnés...

Surprise! Ce sont des pantins, de vulgaires mannequins; et permis eux se cachait l'homme qui les as conduit jusque la! Tout le monde se met a rigoler de cette bonne blague ! C'est poilant !
Le guide prend la parole :

Je vous ai promis le grand secret et je vous ne vous décevrez pas
Est-ce la fin de notre aventure? Rien a une fin
Nous avons recherché l'immortalité pour être comme des Dieux
et nous voilà mortels, plus humains que jamais.
Si nous ne sommes pas immortels,
au moins nous avons trouvé la réalité.
Nous avons débuté dans un conte de fée,
et nous sommes venus au monde, mais...
Cette vie est-elle la réalité?
Non.
C'est un film!
Zoomback camera!

Nous ne sommes que des images
Des rêves, des photographies
Nous ne devons pas rester ici!
Prisonniers

Nous allons détruire l'illusion
Ceci est Maya [illusion en Inde]!
Adieu à la montagne sacrée
La vie réelle nous attend.



BAMS ! Tout celà n'est qu'un film; mais on le savait tous dejà, non? Sauf que ce sont les personnages du film qui en prennent conscience...

->C'est qu'un trip , écrivais-je plus tôt.

[youtube]fQHQ8akYKyk[/youtube]

Fin du TR.




Une semaine après...
le trip est toujours très présent, notamment parce que j’entretiens la réflexion via l'écriture de ce TR, et que je continue sur les pistes lancées, c'est un élan continu. La beauté devient presque l'outil pour atteindre cet inconnu du monde, et donc le dialogue, et donc l'interaction et le flux. Comme quand on écoute de la musique, et que la beauté émane de cette recherche du son par l'oreille, écouter plus qu'entendre, regarder plutôt que voir. Tout s’emboîte; Les questions qui nous assaillissent perpétuellement ne disparaissent pas mais sont comme résolues, car n'ayant pas lieu d’être. Je retrouve plus facilement le sérénité si on peut dire, mais a un niveau subtile.
Mais le pic de beauté, de bonheur, le Grand kiff continue de laisser comme une traînée de plaisir, qui diminue sans doute avec le temps.
Comme tout mes derniers trips au LSA, celui prend sa valeur dans l’après trip. Le voyage alimente les réflexions plus que ce que je ne l'entrevoyais.

Deux mois ont passés...
L'eau coule sous les ponts; l'important est encore moins exprimable qu'avant; il se dilue dans toutes les composantes de la vie, de ma vision, il faudrait vous en dire de plus en plus pour comprendre de moins en moins!
En plus, il y a un thème qui n'a pas pu être abordé, celui de l'amour-eros...

Quoi qu'il en soi, j'ai quand même envie de dire : depuis, j'ai fait un demi voyage aux champignons. Une demi-heure de calme m'ont permis de rentrer dans une mécanique très bien huilée, où tout s'engendre de manière fluide, où toutes les boucles de réflexions entrent en cohérences; ma volonté se fraye un chemin à travers les paradoxes.
J'atteins cette lucidité que j'accepte de laisser filer... Car je sais que la mémoire ne suffira pas a rendre cette réalité. Ce sont des phases, et j'accepte que ça soit ainsi.
Je me demande vaguement si cette aventure est un chemin sans fin; si il y a un mur ou si je marche vers le Tout... Mais je sais aussi autre chose, d'inexprimable, et qui me rassure énormément.

Je lis L'Oeuvre au Noir de Yourcenar, et tout remonte.
 
S

Styloplume

Invité
Haha, mec, t'as vraiment encore besoin de prendre ces trucs-là? La réalité me semble déjà un trip en soi quand je suis bien dans ma peau... et t'es bien dans ta peau.

C'est marrant, moi je prends de la drogue pour comprendre mes problèmes et m'y confronter... les conclusions magiques sont devenues une spécialité du quotidien (et permetten de comprendre ce qui s'est passé pendant le trip).

Ton récit de la montagne sacrée est génial. Je suis rentré dedans.

J'ai plus de mal à suivre tes réflexions du début, ça me semble assez perché. Tu peux nous en faire une explication par le bas?
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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Haha stylo ^^ merci pour ton commentaire
Alors non j'ai pas besoin de prendre ces trucs la; mes prises de conscience psyché, c'est aussi mon quotidien; mais la il s'agit d'incarner le flux, de faire vivre et respirer l'ensemble!

Le début est en effet trés peu clair; les citations sont pas la pour etre comprise, juste pour montrer un peu l'état d'esprit du moment.
Je dirai que ca ressemble a un début de plateau 2 au DXM; un plateau 2 ou le flux d'idée n'est pas extrèmement rapide (150mg...) mais ou leur pouvoir est démultiplié

Je me place dans des entre deux; entre lucidité et chaos; d'où a mon avis le thème du "paradoxe" qui resurgit toujours

Je suis a la foi dans des reflexions complexes, ou farfelues, ou pertinentes, et à la foi dans ce bonheur qui se suffit (qui rend les choses simples)


Tient, je croyais pas si bien dire quand je parlais de l'Oeuvre au Noir de Yourcenar... c'est tout a fait ca! je recopierai peut etre un passage ^^
 

Quetzal

Holofractale de l'hypervérité
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Quelques passages de l'Oeuvre au Noir... sur cette fameuse somme infinie, ces boucles mathématiques, cette montagne dont le sommet se rejoint en la devalant en hors piste, ces paradoxes qui se fondent comme la glace devient eau... Ces phases qui n'en sont pas, et qui se somment...

Le temps, le lieu, la substance perdaient ces attributs qui sont pour nous leurs frontières ; la forme n'était plus que l'écorce déchiquetée de la substance ; la substance s’égouttait dans un vide qui n'était pas son contraire ; le temps et l'éternité n'étaient qu'une même chose, comme une eau noire qui coule dans une immuable nappe d'eau noire. Zénon s'abîmait dans ces visions comme un chrétien dans une méditation sur Dieu.
[...]
Une métaphore plus fluide s'insinuait en lui, produit de ses anciennes traversées marines. Le philosophe qui tentait de considérer dans son ensemble l'entendement humain voyait sous lui une masse soumise à des courbes calculables, striée de courants dont on eut pu dresser la carte, creusée de plus profonds par les poussées de l'air et la pesante inertie des eaux. Il en allait des figures assumées par l'esprit comme de ces grandes formes nées de l'eau indifférenciée qui s'assaillent ou se relaient à la surface du gouffre ; chaque concept s’affaissait finalement dans son propre contraire, comme deux houles qui se heurtent s'annihilent en une seule et même écume blanche. Zénon regardait fuir ce flot désordonné, emportant comme des épaves le peu de vérités sensibles dont nous nous croyons surs. Parfois, il lui semblait entrevoir sous le flux une substance immobile, qui serait aux idées ce que les idées sont aux mots. Mais rien ne prouvait que ce substratum fût la dernière couche, ni que cette fixité ne cachât point un mouvement trop rapide pour l'intellect humain. Depuis qu'il avait renoncé à confier de vive voix sa pensée ou a la consigner par écrit sur l'étal des libraires, ce sevrage l'avait induit a descendre plus profondément que jamais à la recherche de purs concepts. Maintenant, en faveur d'un examen plus poussé, il renonçait temporairement aux concepts eux-mêmes ; il retenait son esprit, comme on retient son souffle, pour mieux entendre ce bruit de roues tournant si vite qu'on ne s'aperçoit pas qu'elles tournent.

[...]

Il sortait du défilé noir. A la vérité, il en était deja sorti plus d'une fois. Il en sortirait encore. Les traités consacrés à l'aventure de l'esprit se trompaient en assignant à celle-ci des phases successives : toutes au contraire s’entremêlaient ; tout était sujet à des redites et à des répétitions infinies. La quête de l'esprit tournait en cercler. A Bâle jadis, et en bien d'autres lieux, il avait passé par la même nuit. Les mêmes vérités avaient été réapprises plusieurs fois. Mais l'expérience était cumulative : le pas à la longue se faisait plus sûr ; l’œil voyait plus loin dans certaines ténèbres ; l'esprit constatait au moins certaines lois. Comme il arrive a un homme qui gravit, ou peut-être descend, la pente d'une montagne, il s'élevait ou s’enfonçait sur place ; tout au plus, à chaque lacet, le même abîme s'ouvrait, tantôt à droite et tantôt à gauche. La montée n'était mesurable qu'à l'air devenu plus rare et aux nouvelles cimes pointant derrières celles qui avaient semblé barrer l'horizon. Mais la notion d'ascension ou de descente était fausse : des astres brillaient en bas comme en haut ; il n'était pas plus au fond du gouffre qu'il n'était au centre. L'abîme était à la foi par-delà la sphère céleste et à l’intérieur de la voûte osseuse. Tout semblait avoir lieu au fond d'une série infinie de courbes fermées.
 
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