L’évolution de votre rapport aux drogues avec l’âge

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Acacia

𝓥𝓪𝓹𝓸𝓾𝓻𝓸𝓾𝓼 𝓢𝓱𝓪𝓭𝓮𝓼蒸気の色合い
Bienvenus les psychos, pour ce topic hebdo, cette semaine, je nous invite à réfléchir à l’influence que peut avoir notre age sur nos consommations, et plus intéressant encore, l’évolution de cette relation !


Pour ma part, je répondrais plus tard à la question le temps de mieux rassembler mes pensées, de plus je n’ai que 20 ans environ, mais si il y a une chose que je peux noter c’est que j’étais incroyablement insouciant ado à ne pas avoir peur des ops et leur risque de dépendance, mélanger alcool et Z drugs etc … certaines terreurs qui sont venues avec l’experiences m’ont bien calmés et montré l’importance de la RdR dans les faits .

A vous !
 
De 13-22 ans Je fumais de lherbe car c’était une defonce facile, pas parce que jaime fumer de lherbe. J’ai jamais été un gros fumeur, mais il fallait apprendre que j’aimais pas trop ça pour arrêter. Maintenant je fume 1-4 fois par an, souvent pour les moment intimes, car en publique je suis catastrophique.

J’ai testé d’autres drogues qui n’ont pas collé.

Je buvais un peu tout les jours pendant longtemps, j’adore mais j’ai arrêté complètement pour ma santé qui est fragile.

Avant je prenais des psychédéliques et le md 6-8 fois par ans. Depuis que j’ai découvert les RCs et arrêté l’alcool je prends ces drogues 1-2x par mois, en rajoutant les dissos mais je suis pas convaincu de ces derniers sur leurs effets sur ma santé physique.

Je ne vois pas pourquoi ralentir ou changer car dans la trentaine et j’ai trouvé un bon rythme qui me convient. J’aimerais prendre plus de drogues car j’adore être defoncé, mais vu ma fragilité je ne peux pas le pousser. Du coup entre deux voyages je retrouve des états drogués en étant sobre (sexe, caresses, amour, amitié, rêves, hypnogogie, musique, lecture, art etc).

En gros les étapes ont été (en les additionnant):

1. j’aime bien être defoncé tout court
2. je choisi ce que j’aime en fonction de la defonce
3. je choisi ce que j’aime en fonction des effets secondaires négatifs sur mon corps/cerveau
 
J'ai eu beaucoup de mal à trouver une réponse car tous les changements que je voyais pouvaient être attribués à d'autres facteurs que l'âge, tels que tout simplement avoir davantage de connaissances et d'expériences.

J'ai quand même pu identifier un truc, je suis moins perméable aux effets de groupe. Je le suis toujours de fou pour les consos qui me plaisent mais par contre, je ne vais plus me laisser entraîner par les autres dans des consos qui me déplaisent. Par exemple je ne fume plus du tout de cannabis, et je ne me mets plus mal avec l'alcool. Je pense pouvoir l'attribuer à l'âge car ça vient de davantage d'assurance et de connaissance de soi.
 
J'ai récemment hébergé un mois et demi un couple de marginaux. Ça a très bien commencé et ça a très mal fini.
Ils sont tombé dans la coke. Quelle drogue de merde, on dit de la came mais à mon sens la C est bien plus diabolique... à tout prendre je préfère niquer mon corps que ma tête, je préfère être en chien que vriller complètement.

Ça affaiblit tellement cette merde, surtout fumée. Ça m'en a radicalement écœuré... ça dégrade la personnalité en un laps de temps très réduit. C'est la drogue des fils de pute à mes yeux, pas étonnant que ça marche autant chez les "élites".

Après je peux pas juger trop sévèrement non plus, je vis la même pestilence avec la tize, c'est juste que c'est plus lent comme processus. Par contre le reste... m'en passe sans souci. J'ai eu du mal à lâcher le cannabis quotidien (des années pour réussir à en décrocher, avec pas mal d'essais à 2/3 semaines), mais au final mon seul vrai dragon c'est la bouteille.

Ça anesthésie. Je ne me laisse plus devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un de factice, mais j'apprécie oublier qui je suis, ce que je vis.

Présentement je vis dans une maison fantôme qui n'a même plus de porte d'entrée, je fume des mégots ramassés par terre, je bois un verre d'alcool à 70 rallongé à l'eau du robinet, ma bouffe vient des restos du coeur, je n'ai plus aucune famille et mes quelques amitiés sont très précaires. Je ne crois plus vraiment en grand chose.

Et pourtant je ne suis pas malheureux, je pense m'endormir sans grande aigreur ou contrariété. Alors que quand j'avais mes trips et ma kéta mensuels, et les douze de beuh ou de pilon, la junk food et l'espoir, je pleurais comme une pute.

La vie est un phénomène perturbant.
 
Salut,

Alors personnellement, et je trouve ca plutôt positif, avec l'âge, j'ai perdu cette "fougue" qui me poussait à consommer chaque jour sans me soucier des conséquence, résultat : plus de dépendance aux substances (sauf cette satanée dépendance à la methadone que je suis en train d'arrêter).

J'ai par exemple arrêté ma conso quotidienne à 500mg/ 1G par soirée, j'ai également arrêté la mdma tous les weeks end et la cocaine pareil.

Avec l'âge et même si je n'ai que 24 ans, j'ai remarqué une énorme différence avec l'adolescence où je mixais les prods, l'alcool etc.

J'ai donc multiplié les risques et ai du me faire peur plusieurs fois pour être + sage.
Je fais désormais analyser mes prods et réfléchis aux conséquences sur ma santé et mes obligations avant de prodder.

Paradoxalement, avec la découverte des RC, j'ai fait mes premiers voyages aux urgences suite à des comportements irresponsables qui malheureusement, et je l'ai compris grâce a mes soignants, sont dus à mon trouble borderline.

Enfin, la drogue n'est plus une "obsession" pour palier à un mal-être mais bien un plaisir personnel, après une période de travail, un petit "voyage". J'ai compris que mes comportements passés ont eu d'énormes conséquences sur ma vie, énormément de personnes ont quitté ma vie .

Heureusement c'est du passé
 
Je vais être le seul du thread jusque là mais perso, c'est de pire en pire haha !

En vrai je crois que le fait d'avoir plus d'expérience n'aide pas quand je me retrouve à faire de la merde. Clairement je me dis "Mooouuaaiis j'ai vu pire" et du coup j'y vais. Plus aucune retenue avec les stimulants c'est terrible. Je sais que je vais pouvoir assumer le lundi même si ça fait 5 semaines que je tape des prods seroto tous les week end, ce genre de trucs. Ah si quand même, à force je commence à me dire que je devrais respecter la sainte pause des 6 semaines, mais je le fais à peu près jamais. 
Sinon j'hésite un peu plus à faire des mélanges cons. Je sais qu'à une époque ça m'intéressait de trouver le bon stim-disso-psyché-downer mais plus maintenant. Je me contente d'un truc dont je sais que les interactions sont pas trop dangereuses type stim-stim-stim-alcool-cannabis. Peut être qu'à ce niveau là je me suis calmé. 

Ou sur les psychés aussi. J'ai moins tendance à reprendre des trucs que j'aime pas, j'ai aucun mal à jeter un truc naze. Typiquement à une époque j'aurais gardé ma DMXE pour la collec. En fait je l'ai jetée. De manière générale je sais mieux ce qui me plait et je vais pas aller spontanément sur des trypta ou des lysergamides juste pour le fun. En ça une certaine baisse de conso je crois, mais remplacée par ce que je sais aimer (et qui est bien plus nocif par ailleurs).

Nan du reste je vois pas ma conso de cannabis réduire. Enfin j'ai du en finissant les études/commençant le taf car on peut pas fumer en journée mais c'est tout. Et je compte pas tellement arrêter. En ce qui concerne l'alcool c'est bien pire qu'avant aussi, même si je réduis petit à petit en ce moment. 

Enfin voilà sur le global, je me calme pas bien au contraire, l'expérience servant d'excuse pour se mettre plus cher.
 
je vois pas ma conso de cannabis réduire. Enfin j'ai du en finissant les études/commençant le taf car on peut pas fumer en journée

Le travail c’est la santé !
 
Ah bon ???? Et la droj ses quoi ???!!??
 
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