Je n'aime pas l'expression "fausse croyance" pour désigner une croyance qui s'avère fausse.
Pour l'expliquer ne sais pas quels sont les bons termes, alors je vais utiliser les miens.
L'adjectif "faux" n'a pas le même périmètre selon qu'on le place avant ou après le substantif (nom commun).
Avant, il s'applique à la nature du substantif, et après, à son application.
Par exemple, un piano en plastique est un faux piano ; et un piano faux est désaccordé.
Une fausse croyance, ça devrait vouloir dire que : ce qui est présenté comme une croyance est en fait autre chose, par exemple un jeu d'acteurice pour donner l'impression qu'on croit à quelque-chose. Une personne qui joue l'idiote est une fausse croyante (l'inverse d'une fausse sceptique).
On devrait plutôt dire : une croyance fausse, car une vraie croyance peut être fausse. C'est le propre de la croyance.
Ce détail est plus important qu'il n'en a l'air. En disant fausse croyance plutôt que croyance fausse, on déplace le critère de vérité : de la vérification vers la sincérité. Et ce faisant, on traite cellui qui se trompe de menteur, au moins envers ellui-même.