En fait moi dans cette affaire, là où je m'interroge c'est au niveau des promesses, que ce soit du côté des sujets ou des journalistes.
D'un côté je suppose que les sujets ont bien du à un moment ou à un autre signer quelque chose, et je suis à peu près sûr que si ils avaient pris la peine de le lire, ils auraient vraiment compris leurs droits et le cadrage du truc, qui ne leur attribuait à mon avis aucun droit de supervision ou autre. A partir de là, si tu as lu le "contrat" (en fait je ne sais pas bien comment ça fonctionne, mais je n'imagine pas qu'un reportage comme ça puisse se faire sans un consentement écrit des sujets, qui détaille un minimum le fonctionnement du truc), tu sais comment ça va se passer, tu sais ce que tu es en droit de demander ou non.
Du coup, du côté des promesses des journalistes, ça me parait évident que si toutes leurs promesses ne sont que simplement prononcées (IRL ou au téléphone) sans aucune trace écrite, et bin ça reste ça : de simples paroles prononcées, du vent quoi.
Donc en partant de ces principes, si quelqu'un devait être tenté de participer à ce genre de reportage, il faut impérativement lire et comprendre entièrement ce qu'on signe quand on s'engage dans ce genre d'expérience, et surtout imposer d'avoir des accords écrits quand on a des demandes précises et aussi importantes que, par exemple, le droit à l'anonymat. A partir de là, si il y a un problème par la suite, on peut avoir des preuves qu'un truc ne s'est pas passé comme prévu, et avoir un minimum de recours solides. Parce que là, dans ce topic, en gros c'est pareil, on a que du vent, sans aucune preuve à apporter. Je précise que je ne remets aucunement en cause la véracité des propos du témoignage, j'indique juste que sur un plan juridique par exemple, à mon avis ça ne vaut strictement rien.