voyageur
Glandeuse Pinéale
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1.Intro
2.Expérience Précédentes
3.Set & Setting
4.La Forme (pendant le trip, ce qui s'est passé en gros)
5.Le Fond (ce que le trip signifie vraiment, ce que j'en tire)
6.Réflexions Post-Trips (réflexions philosophiques et réflexions sur moi-même)
Intro:
Alors les gars je vous prévient tout de suite, je vais pas décrir en T + 0:00 ou quoique ce soit, plateau 3 il me semble bien cette fois-ci, et ça envoyait trop pour se souvenir des détails précis de ce très vaste et raffiné voyage
Donc TR Structuré étrangement, une bombe psychologique, philosophique, psychonautique, égocentrique qui ballonnera les plus costauds, fera vomir les plus sensibles
C'est peut-être intéressant, passionnant, cool, sympa ou peut-être l'oeuvre pathétique d'un immature qui ne grandira jamais et qui n'a décidément rien capté aux psychés, ou encore un mec déjà complètement barré à la base, qui n'aurait jamais du prendre ce genre de produits même qu'une seule fois et y réagit visiblement très mal, puisque ça atteint sa personnalité à se point; à vous de choisir:
:yawinkle:/:\\/aranoid: ?
Je rajouterais aussi que je suis désolé d'avance si ça sonne TR apologique, je vous dis tout de suite (comme excuse on va dire) que je suis plus stupéfait de l'univers dans lequel m'a amené le DXM, que du DXM lui même.
Et je suis encore plus stupéfait de moi-même, car c'est je pense, et c'est sûrement ça qui fait la différence, l'expérience psychédélique que j'ai la mieux intégrée, car chaque jour passe depuis ce trip (c'est le 5ème jour depuis le trip), chaque jour je réalise quelque chose de plus profond, et ces réflexions pour essayer de comprendre ne sont même pas des choses que je dois me forcer à faire, elles se font naturellement
Mais là aujourd'hui j'ai vraiment l'impression d'avoir tout compris au sens de ce trip, ce pourquoi je le rédige aujourd'hui.
Pas non plus que le sens n'ai été présent dans tout le trip, mais que j'ai capté tout ce que je devais en retirer de sensé (putain les mots me viennent tout seuls alors qu'ils me viennent jamais d'habitude)
Expériences Précédentes:
Expérience psychédéliques précédentes (si ça vous intéresse pas n'hésitez pas à passer):
Psychédéliques Dissociatifs: 50 aine de trips au DXM, dont 2 seulement que j'associerais au Plateau 3
Psychédéliques Standards: Une expérience à un très bon carton, peut-être bien de vrai LSD. Et une à très probablement un NBOMe, moins spirituelle que le premier carton, n'empêche qu'intéressante malgré tout.
Expérience de drogues non-psychédéliques précédentes (si ça vous intéresse pas n'hésitez pas à passer):
Cannabis: Des milliers de défonces à la beuh (bien que certaines de ces defs avaient quelques effets qu'on pourrait qualifier de psychédéliques)
Sinon pas grand chose à dire à part que j'ai du mal à gérer plus d'une semaine sans et je l'admets, mais ce n'est pas situation catastrophique : je ne m'en préoccupe donc pas trop
Opiacés: 3-4 essais de Codéine, et 1 de Tramadol ; pour le coup : craving psychique assez puissant d'environ 2 mois de type: "faut que j'en prenne tous les jours, je veux plus jamais vivre sans opiacés", peut-être lié avec le fait que mon oncle soit ex-héroinomane, profil type : IV, rechutes nombreuses, 10 ans d'addiction...
Stimulants: N/A
Empathogènes: N/A
Délirogènes: Test de 400 mg de Diphénhydramine, résultat: traumatisante expérience, dégoût total pour cette classe de drogue
Benzos: Alprazolam (Xanax), Zolpidem, Lormetazepam, Diazepam (Valium), pas grand chose à dire à part que les effets sont peu satisfaisants par rapport à tout ce que j'ai pu tester d'autre, mais très agréables dans un contexte stressant
Alcool: Beaucoup de cuites, dont la plupart se schématisaient comme ceci: envie fort impulsive d'alcool ; cuite; "J'en veux encore plus" ; malaise ; descente ; gueule de bois, déprime et dégout pour l'alcool ; pause d'alcool entre 1 semaine et 1 mois (=plus de désir de boire). Puis même envie et même schéma à chaque fois
-> (comprenez bien ici que je n'ai jamais pris cette substance quotidiennement donc, une fois par semaine dans les cas les plus extrêmes, en général c'était de l'ordre de 2 fois par mois, mais c'était mon approche avec l'alcool et cette relation Amour/Haine dans toutes mes cuites qui faisait que je me rapprochais plus de la façon dont mon père, alcoolique, en consommait, que de la façon dont ma mère ou d'autres connaissances consommaient, qui "gèrent" ça "normalement")
Jusqu'à ce que je prenne mon premier buvard qui me donna pour la première fois un dégoût non pas pour le goût, ou même pour les effets secondaires de l'Alcool, mais même pour les effets qui me mettaient bien, et la même chose est arrivée pour les Opiacés, bien qu'avec sincérité j'ai quand même essayé d'en trouver encore une fois plusieurs mois après, mais je n'ai rien eu finalement et heureusement parce que depuis c'est décidé : FINI. Je n'ai plus envie de m'extasier dans un état aussi fade que celui des Opiacés ou de l'Alcool.
Donc pendant 4 mois j'en ai plus re-consommé d'Alcool, et ce n'est que le jour du nouvel an, quand mes parents achetèrent de la Vodka pour la fête que j'en ai re-bu, en fait ils ne m'en auraient pas proposé je n'y aurai même pas pensé.
Depuis dégout toujours aussi présent et prises très rares mais quand même existantes, mais bien plus petites que celles d'avant, plus jamais d'énormes cuites comme avant.
Set & Setting :
Je veux me prendre le même genre de perche au DXM que celle qui a fait le plus gros bad de ma vie, mais avec tout ce que j'ai acquis comme "savoir-faire psychonautique" depuis.
Je vais méditer, me concentrer sur ma respiration, rajouter des joints au cocktail, faire ça COMPLETEMENT tout seul dans ma chambre la nuit très tard plongé dans le noir jusqu'à la fin du trip, les yeux fermés à 90% du temps.
Je mettrais comme musique de la PsyTrance Progressive (ma PsyTrance préférée) et j'expérimenterais aussi avec Obscura (groupe de Death Metal Technique / Progressif Allemand avec pas mal de passages assez planants selon moi).
Je vais faire une grosse pause d'hallucinogènes d'au moins 2 mois comme je l'avais déja fait l'autre fois, étant donné que j'ai de nouveau un peu abusé du potentiel "défonce" de ce prod au 2ème Plateau, et que je savais bien que j'étais déjà un peu dissocié dans mon quotidien quand j'allais me prendre cette perche, mais tant pis, je voulais "clôturer" le truc avec un rituel, et puis si c'est le trip que j'attends, je pourrais peut-être apprécier la sobriété sous un nouveau jour (ce qui est le cas mais ça ne diminue quand même pas mon envie de spliff :weed:, mais plus sérieusement ça augmente ma capacité à supporter la sobriété depuis, donc indirectement je résiste mieux au craving du Canna quand même, mais la vraie limite c'est la thune c'est ça la dure réalité :\\)
Voila je suis un connard de drogué avec 25% de psychonaute en lui, comme sans doute la majorité des gens sur ce forum.
Mais tant pis: j'assumerais si je me retrouve terrorisé avec des retours de dissos, de la rétention urinaire à long-terme, ou que je me retrouve en hôpital d'accueil spécialisé :yawinkle:
Bref tout est dit à ce niveau là.
La Forme:
Disons tentative de retranscription des effets ressentis au moment même
Mister bois une bouteille à 400 mg, vomi environ le 1/8 mais se retient de vomir le reste tout juste 8), puis bois un peu plus de la moitié de l'autre bouteille à 400 mg.
Je dois en être dans les 600/650, soit une 10aine de mg/kg.
Il finit par partir à un moment ou un autre, se met à méditer, ça envoie direct après une 20aine de minutes, puis se couche reste cloué au lit, les yeux fermés où toutes les CEV et révélations abstraites stockées par après dans le subconscient s'opèrent
Voyageur ne se lève pendant le trip que pour fumer pétard déjà roulé auparavant (heureusement j'imagine la galère), pisser, et s'hydrater (pour moi mieux vaut prudence à ce niveau là à partir de 7-8 mg/kg).
Plus tard dans le trip Voyageur sent que sont "heure est arrivée", il va mourir, encore une fois il le croit très fort, il le craint, l'anticipe, j'accroche à de simples discussions par internet pour essayer de garder pied avec la réalité ou plutôt la "vie".
Finalement il l'accepte, et finit dans la fameuse Mer (simple métaphore trouvée aujourd'hui même si il a retrouvé un étrange message qu'il avait envoyé à un ami en disant que "c'est cool", il "surf sur des vagues", qui était à ce moment là une façon d'exprimer une sensation de liberté physique, mais ses souvenirs sont troublés... Difficile à dire donc...)
Mer dans laquelle il ressenti une empathie immense, voir peut-être même une compassion, pour l'entièreté de la race humaine, vécue comme s'imaginer tous ces cheminements de pensées, ces angoisses, ces souffrances, ces hontes que Voyageur expérimente au quotidien en d'autres termes "les périples de la vie ou de l'ego" (choisissez les mots je ne suis pas aussi cultivé que certains d'entre vous et je ne voudrais pas qu'on me reproche d'utiliser les mauvais termes, j'utilise simplement ces mots pour donner une idée, à vous de choisir les plus "judicieux" puisque moi je n'en sais rien) etc. qui finalement ne sont pas que propres à Voyageur mais à la plupart des êtres humains, de la même façon qu'il perçu sa vie, il perçu celle des autres, et était donc effectivement dans la compassion, où il avait le sentiment de ne plus être dans une optique de "je souffre" mais "nous souffrons" (nous l'humanité).
Encore dans cette même fameuse Mer et probablement simultanément à tout ça, il vit également toutes ces complexes fractales certaines maintenant oubliées, d'autres trop indescriptibles.
Mais il y avait une sensation forte de fusion entre la fractale CEV, et la pensée qui se fractalise elle même pour détruire/nettoyer les portes/murs de la perception/conscience appeler ça comme vous voulez, un peu comme si notre bon vieux DXM montrait "regarde c'est le schéma qui explique ce qui se passe avec ta pensée à l'instant".
Parsemée évidemment de pertes de contact total avec la réalité de quelques secondes (en fait c'est dur à dire avec le DXM dans le cerveau).
Un sentiment de sérénité, d'avoir le droit de vivre au long-terme avec la personne qu'il est, qu'il n'était plus et ne serait plus un parasite pour lui même ni pour les autres, une envie profonde de faire cette fameuse pause, pause où il se tacherait d'appliquer ces philosophies de dissociés dans le monde matériel pour restaurer la paix = ne plus s'over-juger, ne plus over-juger les autres, ne plus over-réagir, et finir une activité qu'il a commencé au moins quand elle l'intéresse, parce que oui, il zigzag notre voyageur, même sur Terre, il zigzag beaucoup, trop, et commence plein de choses sans les achever.
La Mer Psychédélique: Le Fond, Le Sens Du Trip
Tentative d'explication des prises de conscience / remises en question
Comme si au début, je nageais dans un tas de boue, ensuite je m'y suis noyé, et j'y suis mort.
C'est là que j'ai atterri dans une mer psychédélique, une mer de vérité absolue et j'y ai tout appris sur l'existence, l'être humain, le bonheur, la souffrance et tout le reste en 5-6 heures (qui paraissaient des mois) mais, et c'est là que ça a toute son importance :
Même après être sorti de cette mer, de m'être bien séché et d'avoir pris le temps de ressusciter, je garderais ces gouttes d'eau si pure sur moi pour toujours, comme une cicatrice protégeant mon âme jusqu'à la fin de mon existence, voir après.
Ce qui ne m'empêche pas de me faire encore brûler par les flammes de ce monde, mais peu importe, car il suffit de se souvenir de la vérité et de la profondeur de cette eau pour éteindre le feu avant qu'il ne laisse des marques importantes.
Alors... ne l'oublie jamais!
Je n'arrive qu'à expliquer ce truc comme ça, et ça donne la définition parfaite de l'expérience, du retour à la réalité, de ce que je garde de l'expérience dans la réalité matérielle, et de ce que je compte en faire à long-terme
Mer Psychédélique:
Pour comprendre cette vérité il faut regarder le monde de l'extérieure et sortir de son être, de sa propre pensée, et c'est cette "mer" qui m'en a permis.
J'essaie de m'expliquer plus ou moins:
Sortir de ces concepts que les humains pensent juste depuis qu'ils sont sur Terre, qui ne sont en fait que des illusions, mais que nous avons tellement l'habitude de vivre au quotidien depuis notre naissance, que nous les prenons pour réels, cette nage, ce voyage, ce "trip" te permet alors de voir tous ces concepts sous un différent angle de vue, cet angle de vue, tu te rends compte qu'il a toujours été là, mais tu ne savais pas le saisir. Maintenant que tu l'as saisis, la vie te semble tellement simple et évidente et en même temps tellement complexe et vaste, mais tu l'as compris, instantanément.
Et de voir la vie comme ça, te permet de te soulager à long-terme, c'est proche de la conception que je me fais d'une expérience spirituelle.
Autres Ptites Réfléxions
Philosophie Post-Trip:
Je vois cette expérience comme un message qu'il ne faut pas craindre parce que tout est expérience subjective et c'est là que réside la beauté et le vrai bonheur : l'extase dans l'expérience de son ego, l'extase de la musique que l'on écoute, l'extase des gens qu'on rencontre, l'extase de l'observation des relations humaines, l'expérience de la souffrance et la richesse intérieure qui en découle souvent (donc même devant la souffrance : extase, pendant c'est impossible évidemment ; mais plutôt extase à long-terme en mode spectateur: "je n'appartiens pas à mon ego, ni à ce monde tout ça est comme une énorme pièce de théâtre mais si belle en même temps". Genre, je regarde une série dramatique et je suis ému par toutes les tragédies et en même temps, par tel amour et telle passion, telles futilités, telle ignorance, obstination etc, toutes ces choses propres à l'être humain).
Je vois aussi toute cette courte durée de vie dans cette expérience subjective qu'est notre vie, voir même l'humanité, encore pire : l'être vivant tout entier.
Tout absolument TOUT est destiné à mourir si c'est un être vivant, ou à s'effacer, à s'égarer, à disparaître dans le néant si c'est un produit de l'imagination d'un être vivant.
De ce fait TOUT est extrêmement important, fascinant, unique en son genre, qu'il soit agréable ou pas, et vu que c'est une illusion, forcément futile aussi, mais c'est à nous de choisir de s'investir ou pas dans l'illusion.
Je vois aussi toute cette courte durée de vie dans cette expérience subjective qu'est notre vie, voir même l'humanité, encore pire : l'être vivant tout entier.
Tout absolument TOUT est destiné à mourir si c'est un être vivant, ou à s'effacer, à s'égarer, à disparaître dans le néant si c'est un produit de l'imagination d'un être vivant.
De ce fait TOUT est extrêmement important, fascinant, unique en son genre, qu'il soit agréable ou pas, et vu que c'est une illusion, forcément futile aussi, mais c'est à nous de choisir de s'investir ou pas dans l'illusion.
Si ça vous les casse je vous en prie pensez à vos critiques pendant ce temps gagné :drool:
Petites réflexions sur moi et mes passions :
Besoin INTENSE de faire quelque chose de créatif
Moi je joue de la guitare, j'écoute du Metal Extrême principalement, et j'aime bien m’imprégner des énergies sombres qu'il représente, pour moi c'est essentiel à mon bien-être, chose qui me permet souvent de rester plus équilibré, en plus de ça j'ai une fascination étrange pour tout ce qui est sombre, crade, haineux ou mélancolique en musique, le reste me plaît peu sauf si c'est bien rythmé, psychédélique ou "progressif" pour simplifier disons.
Black Metal : des ténèbres, de la misanthropie et du, genre y a un truc que j'arrive pas à supporter qui s'est passé : "ha c'est comme ça, et ben j'ai pas besoin de vous ni de personne, je reste seul, calme, enfermé dans mon monde sombre mais posé" ouais... dur à expliquer en mots
Death Metal : la colère et le sentiment de puissance, de se laisser s'abandonner à son ego, devenir l'esclave de sa haine en quelque sorte, et de se prendre pour le roi du monde pendant une écoute d'un morceau bien méchant qui ravage la Terre entière.
Cette force qui ravage je l'incarne en quelque sorte quand j'écoute ce genre de truc, ça donne un sentiment de puissance et ça me permet ensuite de pouvoir relâcher mon ego un peu je pense.
Doom Metal : La partie de moi qui est "constamment insatisfaite", "qui se sent vide", et qui voit le désespoir à l'intérieur de moi-même et autour de moi si souvent, qui a besoin pour une raison qui m'est inconnue, lors de mes moments les plus dépressifs ou vides de mettre une musique d'ambiance dépressive parce que rien d'autre ne passe comme musique dans ces moments là et c'est beaucoup mieux que le silence.
Le Doom j'ai l'impression que ça romantise presque les côtés suicidaires, dépressifs, et vides de l'existence humaine, ca permet *peut-être* de mettre un peu de magie, de "thrill" à mon état si désagréable. Je désespère alors à unisson avec la musique, et même si ça tue pas le vide ni la déprime ça me permet d'apprécier quelque chose dans ces moments ou je ne peux apprécier rien d'autre.
Voila donc j'ai besoin de créer ce genre de musique ça me relâche d'une pression incroyable, j'en suis persuadé, il y a aussi le simple fait que mes perceptions et mes goûts ont fait que c'est le Metal Extrême que j'ai choisi, parce que je trouve que cette "trinité extrême" est ce qui se fait de mieux en musique bref.
Je compte donc étudier le solfège, et vous vous en doutiez sans doute la philo haha parce que certaines philosophies m'intéressent mais je n'arrive pas à les capter à cause de manque de vocabulaire philo de base.
Quoi qu'il en soit les gars WTF!!!!!!!
En tout cas vous inquiétez pas trop pour moi les gars, ma pause d'hallucinogènes je vais m'y tenir malgré mon instabilité, jusqu'à ce que j'ai tout digérer, et laissé le temps de reposer ce pauvre cerveau, corps et psychisme, en overdose d'émotions, de révélations, et de nouvelles questions Mais j'en tire surtout du positif quand même, pas vraiment de négatif, juste du fatiguant qui se glisse dans tout ce positif ; fatiguant pour vous aussi j'imagine hahahaha :lol: