La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 « reconnaît et déclare » dans l'article 4 que « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui [...]».
Le préambule de la Constitution de 1946 « réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 » (ci dessus).
Mettons nous dans le contexte (celui qui m'intéresse) où la majorité d'entre-nous consomment (ou consommaient) des prod's "licite" (Ex : médicaments en vente libres) ou "illicite" (Ex : LSD).
Les réactions du gouvernement face aux diverses drogues prohibées ne va t'elle donc pas à l'encontre de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et de sa définition de la liberté en l’occurrence ?
A partir du moment où notre consommation n'empiète pas sur la liberté d'autrui, le gouvernement peut-il nous interdire de passer à l'acte et surtout, le sanctionner ?
Je reprends les termes d'une personne (rappel : je ne tient pas a faire du plagiat, cela ne vient pas de moi mais je trouve ce point de vue intéressant) :
"Sur un plan juridique, sur le plan des libertés individuelles, la question n'est pas de savoir si telle ou telle substance est plus dangereuse ou moins dangereuse que telle autre. La question est de savoir si le gouvernement a des droits sur le corps du citoyen ; de savoir si le corps du citoyen appartient au citoyen ou au gouvernement."
En comparaison, l'état à t'il le droit de laisser un citoyen, l'esprit embrouiller par la drogue, de se détruire physiquement et psychiquement ? C'est évidemment un cas extrême, sachant que beaucoup (j'en fait partie), consomment des prod's pour atteindre un état d'esprit différent, que se soit pour la fête (rave), l'introspection ou autres.
C'est un sujet très polémique. Entre les valeurs morales que nous pouvons nous imposer et la liberté personnelle de chacun, donner une réponse claire et carré est impossible. Entre noir et blanc il existe une multitude de couleurs. L'alcool ou l'euthanasie par exemple illustre parfaitement cette question. Entre le droit / l'interdiction / la moralité / les moeurs etc, on n'a de quoi naviguer !
Je ne descend pas le gouvernement, je ne fait pas d'apologie sur les prod's. Mais ce sujet me semble très important et intéressant. Et j'aimerais avoir également vos avis.
Bonne soirée
Le préambule de la Constitution de 1946 « réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 » (ci dessus).
Mettons nous dans le contexte (celui qui m'intéresse) où la majorité d'entre-nous consomment (ou consommaient) des prod's "licite" (Ex : médicaments en vente libres) ou "illicite" (Ex : LSD).
Les réactions du gouvernement face aux diverses drogues prohibées ne va t'elle donc pas à l'encontre de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen et de sa définition de la liberté en l’occurrence ?
A partir du moment où notre consommation n'empiète pas sur la liberté d'autrui, le gouvernement peut-il nous interdire de passer à l'acte et surtout, le sanctionner ?
Je reprends les termes d'une personne (rappel : je ne tient pas a faire du plagiat, cela ne vient pas de moi mais je trouve ce point de vue intéressant) :
"Sur un plan juridique, sur le plan des libertés individuelles, la question n'est pas de savoir si telle ou telle substance est plus dangereuse ou moins dangereuse que telle autre. La question est de savoir si le gouvernement a des droits sur le corps du citoyen ; de savoir si le corps du citoyen appartient au citoyen ou au gouvernement."
En comparaison, l'état à t'il le droit de laisser un citoyen, l'esprit embrouiller par la drogue, de se détruire physiquement et psychiquement ? C'est évidemment un cas extrême, sachant que beaucoup (j'en fait partie), consomment des prod's pour atteindre un état d'esprit différent, que se soit pour la fête (rave), l'introspection ou autres.
C'est un sujet très polémique. Entre les valeurs morales que nous pouvons nous imposer et la liberté personnelle de chacun, donner une réponse claire et carré est impossible. Entre noir et blanc il existe une multitude de couleurs. L'alcool ou l'euthanasie par exemple illustre parfaitement cette question. Entre le droit / l'interdiction / la moralité / les moeurs etc, on n'a de quoi naviguer !
Je ne descend pas le gouvernement, je ne fait pas d'apologie sur les prod's. Mais ce sujet me semble très important et intéressant. Et j'aimerais avoir également vos avis.
Bonne soirée
