Mr.G
Holofractale de l'hypervérité
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Set & Setting / Indication et contre indication.
Salut jeune lecteur, quand tu vas en teuf et que tu prends de la drogue. Soit en forme, entouré de tes amis et n'abuse pas trop des substances, attend que ça monte avant de retaper et ne soit pas prit par l'impatience ou ne soit pas piégé par l'euphorie grimpante pour sur-taper. Même quand tu connais, tu peux grave, grave te chier dessus. Et ça peut faire très très mal.
Hier, j'ai failli à un de ses préceptes, même deux, j'avais une idée pas forcément drôle en tête qui me tournais pas mal. Et j'étais pas mal fatigué. J'ai pourtant l'habitude de partir en festival ou teuf sur plusieurs jours, je sais que je peux supportez une certaine pression et je pensais bien sûr que ça ferait l'affaire. J'étais bien entouré, je connais pas mal de monde présent à la teuf, je devais vivre des moments de grande joie.
J'me suis cru trop confiant sur certain point...
1 - J'ai commencer par sous-estimez l'Acide.
On est arrivé avec grande joie et allégresse, la route de la teuf fût facile à trouver et le son des deux mur présent ne donnait envie que de jumper.
Je commencer tranquillement en prenant une trace de ké, de la très bonne ké Anglaise super neigeuse, un délire pour les connaisseurs.
Tout de suite une de mes amies tape discute avec un mec, c'est pour des cartons et autres pilules, moi je suis partant pour des cartons. Apparemment les cartons seraient dosé à deux cent microgrammes.
Je me décide à en prendre deux et à les prendre cash tout de suite. Ce qui doit donc faire 400µg. Moi sur le coup je ne me doutais pas que les cartons faisaient belle et bien leurs 200µg chacun, les cartons en teuf ils sont jamais très fort, jamais on m'a vendu des cartons comme ça devant un mur de son quoi et j'en ai bouffé du carton!
J'ai fait un tour autour des murs, prit mes repères dans la nuit, j'étais paré au combo et encore inconscient de la baffe que j'allais vivre.
2 - L'acide c'est de la frappe en faite, j'vais peut-être pas pouvoir gérer!
Tout d'abord j'ai senti la chaleur habituelle de l'acide qui commençait à s'emparer de moi mais jusque là trop rien d'anormal à signalez, je danse, je discute avec mes potes que je perd souvent, il fait tout noir quoi.
L'acide a commencer à réellement monté et directement je su que j'avais peut-être fait une boulette. La violence des OEV et les sensations qui commencer à courir sur mon corps, les hallucinations tactiles était très perturbante, je sentais des mains m'enlever ma capuche, d'autres mains me faire les poches mais ça allait encore je veux dire, c'est l'acide quoi, je me raisonnais, c'était pas fort bien méchant même si les gros costaud me faisait bien flippé quand même. Mais eux ça va, c'est facile d'esquiver ce genre de regard.
Être complexer ça aide pas surtout quand on a qu'une envie c'est d'aller vers les autres et surtout vers les femmes. Et je sais pas si je dois m'en plaindre ou pas au final mais il arrive toujours un moment quand j'suis en teuf où je suis entouré de meuf. Bah c'est assez perturbant!
Et surtout ce que j'ai cru voir sur son visage, c'était une invitation ou bien?
Presque impossible de savoir sous acide. Alors autant prendre ça chance non? Ah bah chez moi c'est non donc je pète un plomb. Tududu alerte à la bombe explosion dans Trois, deux un...
Car j'en vient fatalement à cette question pourquoi j'arrive pas à allez vers les autres et pourquoi je me déteste.
L'acide me met un premier uppercut par les hallucinations auditives qui n'était pas encore très présentes jusque là. Je commence à me faire insulter par chaque personne présente autours de moi, les scènes qui m'ont traumatisé se rejoue dans ma tête mais presque toutes les unes en même temps que les autres et sans structure narrative, ma souffrance me saute dessus. je perd complétement le fils tout devient chaos et ombre autour de moi, je suis seul. Seul face au mur hardcore.
Et je suis conscient d'un truc c'est que la musique trance est une très belle musique qui permet de voyager. Mais quand le mental n'as plus que cette soupape de secours : " Oui j'ai prit du LSD et c'est normal d'en chier "
Il faut pour moi taper sur mes problèmes. Leurs taper dessus très fort avec la rage que j'aurai aimez avoir étant petit, leur expliquer à ses fils de putain qui je suis et qu'ils peuvent pas me traiter comme ça et aussi trouver la force d'accepter ces tord, ses faiblesses. Boxer pour la victoire, regagnez de la fierté.
Bon dieu ce kick. Et bon dieu qu'es que je suis fou d'être aussi violent dans le son car ça n'arrange par mes douleurs lombaire tout ça hein!
Mais rien n'y fît et je décidais de prendre le chemin de la voiture, ça devait chiller dedans sans doute?
3 - Le K-Hole.
Une fois posé dans la voiture et ayant informer mes partenaires que les acides était bon et que j'en chier un peux, je commencer à me calmer, rassurer par l'ambiance rassurante que m'offrait le véhicule.
Je décidais donc de m'offrir une trace de ké, la vue de mon pochon me fît peur, il m'en reste déjà si peux? Je prit une première trace et très vite j'étais là : non mais y'en reste trop peux là, autant que je me souvienne de cette kéta et que ce soit mémorable. Je prit donc en deux fois un très gros poteau.
J'ai fait pleinement confiance en ma connaissance de la molécule, j'étais familier de cette kétamine et j'ai même pu prendre conscience de mon esprit se préparant au choc kétaminique : Mon subconscient dit cette phrase : Ketamine tout est possible, attention garçon ça va envoyer du lourd là. Il me restait un flocon de kétamine dans le nez, je l'ai prit au bout d'un poil de nez et je l'ai sniffez à nouveau.
Tout d'abord l'anesthésie grimpa et je fût installer sans problème sur la banquette, la tête contre la vitre. J'étais serein bien que prit par une sensation chelou que m'arrivait-il en faite?
Mes bras bouge tout seul je ne contrôle plus grand chose, tout devient sombre autour de moi et j'entends toute cette menace autour de moi qui gronde, la bête attend au dehors. Je décroche. Un long trou noir où mon corps psychique et tordu, sur lui même. Une immense spirale, m'emporte de là où je suis et d'ailleurs où étais-je? Où est la réalité! OU EST LA REALITE! Elle se remilitarise devant moi en se créant telle un morphing d'une puissance qu'aucun ordinateur ne pourra recréer mais merde que ce passe-t-il! Je viens d'être traverser de haut en bas par un truc extrêmement dur, un truc qui vient de m'ancrer dans le dur, cette sensation mais qu'es qui m'arrive où je suis! Et qu'es que je tien dans ma main? Un bout de papier, un roule ta paille. Une paille?!
Mais j'ai taper de la kétamine? Ah mais c'est normal en faite, tout vas bien.
Je suis arraché à la voiture à peine cette phrase pensé. Tout redevient confus, noir, je ne comprenais juste plus rien à ma vie quoi mais dans le plus fort du délire, il y avait une chose qui rester froide, dur et métallique : La paille et je n'avais qu'a jouer avec pour que la connexion se fasse : Paille = Trace = Keta = No Stress.
Et là j'ai entendu la voix d'un ami, qui m'a soufflé une phrase : Et si la kétamine permettait de voir son âme, comme un miroir de la psyché. Entouré de miroir, j'avais peur, je ne voulais pas regarder mais je n'avais pas le choix, tout devenais miroir autour de moi. Et je me vis, je prit le temps de la seconde pour me voir, effet bluffant et je suis tomber dans mon cristallins. Un symbole Indien et une tête d'éléphant tel un blason bercé par l'arc-en-ciel lysergique sur l'infiniment noir. Une note montante, un goût de sable et d'hôpital. Une signature. La kétamine à son climax. L'éternité le temps d'une seconde.
La confusion se calma un peux et je repris conscience de la voiture autour de moi et de mon amis à qui je pouvais parler.
J'essayais de lui expliquer comment la paille m'aider trop comme moyen mnémotechnique quand soudain j'arrêtais notre discutions, à l'extérieur du véhicule, un son avait était produit et avait était prononcer en même temps dans ma tête. Mais ce ne sont pas des fantômes que je vois proche de moi, ce sont de vrai être humain et c'est à leurs phrases et à ce qu'il disait que mon esprit se raccrocher, c'était pas mes pensées et donc c'est pour ça que c'était n'importe quoi dans le rush de kétamine. J'captais trop d'info en même temps. Là j'avais le choix car moins prit par le rush.
Tien qu'elle est cette pensé.
Vioum je suis à dos d'éléphant dans un grand huit youhouhou, trop rigolo!
Elle se fait manger par une pensé que j’entends arriver.
Je sens une petite déchirure avec un petit poc. Mon esprit recule, je passe derrière mes yeux, je traverse mon corps et je me vois de dos, je traverse la portière de la voiture sur la droite et je rentre dans la tête du mec qui raconte une histoire qui me semble familière : Celle d'un mec avec la tête contre la vitre et qui phase comme un porc, là si dans la voiture juste à côté.
Mais c'est moi!
Une énorme roue me passe alors dessus, m'extirpant de ce corps qui n'était pas le mien, je réintègre mon corps en passant par le toit du véhicule. Une nouvelle fois la sensation qui me traverse du haut du crâne au pied, m’enracinant dans le dur.
Tout n'as durer que 2minutes mais je fût arraché pour la première fois à mon corps dans le sens littéral du terme. Avec les visuels du LSD par dessus, c'était juste abracadabrant!
4 - Les meilleurs choses ont une fin, les bad aussi.
J'ai cru que j'allais mieux, pendant pas mal de temps ça a était je dois l'avouer, le soleil est arrivé, on voyait enfin la mine réjouie des gens autours de nous, les grand gaillards ont l'air moins méchant, les meufs sont encore plus désirable... Non... Pas les filles! Pourquoi!
Et surtout ce que j'ai cru voir sur son visage, c'était une invitation ou bien?
Presque impossible de savoir sous acide. Alors autant prendre ça chance non? Ah bah chez moi c'est non donc je pète un plomb. Tududu alerte à la bombe explosion dans Trois, deux un...
Car j'en vient fatalement à cette question pourquoi j'arrive pas à allez vers les autres et pourquoi je me déteste.
Mais j'étais plus trop à balle, j'ai prit le ras de marée sans violence car même mon esprit ne pouvait me torturer plus longtemps non plus, je sais que je suis paranoïaque. Et j'avais bien le droit de soufflez et d'accepter pleinement cette souffrance. J'ai alors pleurer, pendant une bonne heure, heure et demi. Je ne faisais plus illusion, toute la teuf ma vu me tenir droit, remuant paresseusement les bras, les larmes coulant derrières mes lunettes de soleil.
Sans que je le remarque, on avait mis un plot de signalisation devant moi. Il n'en fallait pas moins à mon esprit pour se sentir agresser de nouveau même si je pense que ce panneau signifiait plutôt : Hey les mecs, lui il est dans le mal, faut le surveillez.
Je partais du mur avec une tête de boxeur quand un groupe de gens ont tenté d'avoir une interaction avec moi, j'ai envoyer boulet une première fois, je suis repasser devant eux, même manège et là un des types vient me voir pour me dire qu'il est désolé si il a dit quelques choses qu'il fallait pas, je l'envoie pas boulet directement car il cherche à comprendre tout en respectant ce que je lui impose pour me parler : Je veux pas de contact de type câlin et j'ai pas vraiment envie de parler car je suis dans le mal, il accepte, capte ma démarche et me laisse, je suis repasser encore une fois devant le groupe qui voulait me parler : là j'ai craquer, directement j'ai hausser la voix : non je veux pas parler, pas sourire et si t'es pas contente c'est la même chose d'ailleurs regarde c'est écrit sur mon ventre : Va te faire foutre!
J'ai cru que toute la bande allait me sauter dessus mais je m'éloigner tout en leur criant dessus mais aucun d'eux ne me suivit n'ayant sans doute pas envie d'étendre la polémique plus loin qu'au son de nos voix.
J'ai alors sorti la weed et coulé une douille de shit devant le mur et là wouah. La révolution. Bang dites adieu à la saleté!
J'ai recommencer à pouvoir parler avec les gens, à sautillez partout et à rire à gorge déployer. Je me souviens de ce rire que j'ai eu, plus fort que le mur dans un petit périmètre autours de moi, les gens qui l'entendirent furent étonné puis me regardèrent avec joie. Un coyote en chaleur. Un animal. Une bête délivré de la douleur d'être un homme.
Youhouhou!
Le retour à la maison se passa bien et je n'étais plus que la toute puissance de l'acide en communauté : Partage, chant, rire (Fou-rire interminable car j'avais imaginé qu'il manquait juste des Tigres et des dresseurs d’éléphant pour que cette teuf soit parfaite) Dessin Animé, pétard et autre joie du style écrire ceci ou cela.
5 - En conclusion.
Et pour terminez je dirais que j'ai vraiment prit cher, je suis calmé avec la kéta car car y est, j'ai pu me voir, j'avais peur avant de me voir, car j'avais vraiment honte de moi mais je crois que ça va passez, j'suis en chemin, j'ai prit les rails. Et je vais prendre moins de LSD en teuf. Les plaisirs plus simples de la fume et de l'alcool pour me désinhibé et enfin allez voir les filles, ne plue me faire de film mais faire le film.
Ca m'a permis aussi de boxer mes complexes, de leur taper dessus avec tant de haine, car j'étais tellement dans le dur, tellement dans le mal.
Je suis grandement responsable de la gueule que je tire et de la mentalité que je peux avoir, du peux d'évolution que j'ai prit pour le moment mais un truc qui est sûr c'est que je m'accroche, jusqu'au bout car petit à petit, l'oiseau fait son nid et je sais que je peux voler très haut comme un grand aigle.
Car après tout ça, un truc incroyable mais vrai mais on m'a fait des compliments et je l'ai est accepter.
Apparemment je donne la pêche quand je danse et je veux bien le croire!
Si tu as lu jusque là je t'en remercie. Remercions-nous et soyons soudé.
Bottine.
