Chamhan: Il y a la vrai réponse dans ta critiaue de celle de Platon:
"Car on peut exprimer du désir face à la nouveauté sans jamais avoir éprouvé le manque face à ce nouvel objet du desir"
Deleuze critique la psychanalyse qui dans sa généralité pense que le désir est un manque (comme Platon) ET qu'elle est toujours relative à quelque chose.
Deleuze affirme que la définition du désir ne doit pas de rattacher à l'objet du désir mais au concept du désir. Après ça va trop loin mais pour faire claire, il affirmerais dans ce cas là que dans le plan d'idée lié au désir, c'est la nouveauté qui est motrice, parceque d'une part qui dit nouveauté dit mystère, quelque chose que je ne sais pas, et fait donc appel de manière un consciente au désir, et d'autre part par l'idée du surmoi hasbeen.
Platon lui aurait répondu autrement, d'une part si tu désire, indépendamment de ta volonté, quelque chose que tu n'as pas, c'est par définition un manque (je veut quelque chose que je n'ai pas), en revanche, lui et toute la clique antique dissocie (très justement d'ailleurs) le désir de la volonté, le désir s'apparentant à envie irrationnelle, et la volonté, parfaitement raisonnée et rationnelle duquel notre esprit aura parfaitement pesé le pour et le contre pour prendre cette décision de vouloir.
Enfin bref si ça a pu t'éclaircir sur Platon, j'attend de nouvelles et psychonautiques réponses.
Tartopom: C'est exactement la réponse que j'aurais donné, mais comme tu l'as dit ça renvoie à une autre question assez similaire, on pourrait prolongé par, pourquoi pas un monde figé ?! (Car après tout l'évolution n'est nécessaire parce que notre environnement évolue lui aussi).
).
