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Ca craint vraiment à ecouter avec ste qualité de merde, comme toujours,mais ca donne quand même l'apercu du joyeux bordel.
Mais je ne peux que vous conseiller de dl cet album "Access To Arasaka - void();"
Jvous tape une chronique:
"Dans sa tour de Rochester, Robert Lioy aka Access To Arasaka, s'élève comme un illuminati de l'IDM, érigeant un apostolat cyberpunk révolutionnaire. Oppidan n'avait laissé que cendres et poussières sur son passage l'année dernière, et avait gravi aisément le sommet de notre Top IDM 2009 . Après le sculptural ==null , lâché gratuitement en début d'année sur son exceptionnel site officiel, il relance les hostilités avec void();, toujours sur le meilleur label de tous les temps : Tympanik Audio.
Plutôt que de renouveler son sillon, Access To Arasaka décide d'approfondir la démarche amorcée lors d'Oppidan. Bien que déjà monumental, ce dernier se révèle telle une esquisse face à la première écoute de void();.
Les lignes de programmes défilent, laissant apparaître des données manquantes dans les équations. Les failles de la matrice sont béantes. A l'heure où des virus pourraient bien dévaster le programme nucléaire iranien, ATA délivre les machines de leurs chaînes névralgiques pour qu'elles se lancent à la poursuite des imprudents qui jadis, ont commis l'affront de tenter de les dompter. Il est inutile de résister, le combat est perdu d'avance. Nul n'échappera aux gargouilles cybernétiques, leur créateur ayant eu la bonne idée de ne pas les doter de pitié et de miséricorde. Dieu nous a abandonné. Il fut un des premiers à déserter, se planquant avec ses compagnons prophètes derrière un firewall. En spectateur de la chute de ces tours de fer et de verre, on se demande de quelle charrue pourra bien renaître la terre. L'idée consiste peut-être à reformater le système pour gommer les défaillances internes propres aux limites de la conception humaine. Car tout ce qui a commencé doit un jour se terminer, on guette l'apocalypse avec la crainte du croyant sceptique. Et si le paradis post-mortem n'était en fait qu'un éternel néant décharné ? Une chose est sûre, nous ne sommes que des poussières organiques impuissantes, comparables à ces foutus pandas incapables de baiser pour sauver leur espèce. Les bourrasques électriques et les néolithes synthétiques n'ont que faire de nos vaines contre-mesures. Notre recyclage en hydrocarbures et en amas de tôle est imminent. Courage, ne fuyons pas.
Combien d'heures a bien pu passer ATA à programmer un tel édifice ? Combien de gigas de données patientent dans son disque dur en vue d'une hypothétique renaissance ? La technique inhumaine dont il fait preuve ainsi que l'arsenal technologique qu'il utilise ont de quoi déprimer n'importe quel designer sonore en sommeil. Même si les titres kill_recorder=Sc1, term/echo, syslog_ident (putain de piano apocalyptique) ou le dévastateur switch(pcap_datalink) ont ma préférence, il est impossible de dissocier des extraits du produit brut. Le mode shuffle représente ici, le mal absolu.
Que dire ? Access To Arasaka laisse cette année encore toute la concurrence potentielle à des années lumière de son système d'exploitation. Cet objet sonore non identifié est un must have absolu. Même si son auteur semble glorifier le hacking et la libre distribution du son, le format mp3 se révèle ici telle une hérésie. Le format physique est donc forcément des plus recommandables, même si son enveloppe charnelle et organique est amenée comme nous tous, à disparaître. "
Chroniqueelectronique.net
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