fab4598
Holofractale de l'hypervérité
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- 14 Jan 2010
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Hippyflipping: combo champis et MDMA.
Moi: homme, 37 ans, assez bonne experience des champignons de toute sorte, amateur de stims, petite experience du 2C-I, par contre, très peu d'experience de la MDMA: un X et quelques 1/2 pils de MD il y a 10 ans ( mon 1er X: "je sais maintenant pourquoi on utilise le mot "perché"...").
On se retrouve dans mon appart en ville avec quelques amis, il fait chaud ce soir ( oui, c'était la semaine dernière ), on va bien profiter de la terrasse. R. nous a préparé de la bonne graillance, et la soirée se déroule tranquille, bonne bouffe, champagne et un peu de C pour se mettre en forme, en attendant B. qui doit arriver vers 23H. Je suis super content d'avoir chopé ce G de MDMA, car n'ayant aucune connexion et n'allant plus en teuf, je n'en vois jamais passer. Et comme ce plan est un one shot, je compte bien en profiter un max...
B. est arrivé à 23h30, on le laisse s'installer, fumer un ti pet', et je commence à préparer 5 parachutes ( on est 6, l'un d'entre nous, J., décide de ne pas suivre. Ceci dit, avec ce qu'il picole, il va pas tarder à être bien ) pendant qu'on joue à Wanted, un jeu de cartes dans lequel les hors-la-loi doivent tuer le shérif. Arriver à suivre la partie pour savoir qui est qui, e nez dans ma balance, mon petit pochon de poudre et mes OCB, c'est pas facile...
00h00: Et hop, 80 mg pour tout le monde, T. et N. ( un couple, N. est la seule fille de la soirée ) n'ont jamais pris ce genre de truc et sont un peu nerveux. T. m'avais demandé d'en retirer un peu de son para, je lui ai dit ok et j'en ai retiré plus ou moins un mg... Nouvelle partie de wanted sur la terrasse. Vu comment c'est chiant de préparer 5 paras à jeun, je ne préfère pas avoir à préparer le redrop en pleine montée de champis et je m'attache donc à la tâche, conservant mes créations dans un verre, non sans avoir prévenu tout le monde de ne pas se servir de celui-là pour la picole ( ce serait gâché pour les autres et ça ferait mal à celui qui boirait dedans ).
00h45: Ahhhh... cette petite sensation dans le dos me rappelle des trucs, et annonce bien la suite. Je commence à bien kiffer la zique, de l'electro tranquille. T. et N. me regardent d'un air interrogateur, ça ne leur fait rien et ça les étonne. Je fais néanmoins remarquer à T. qu'il porte un sourire débile sur son visage depuis quelques minutes, et on se marre, on sait tous qu'il réagit très bien à toute substance. Même une aspirine suffirait à le faire tripper... Personne ne fait de commentaires, mais la partie s'anime. Moi, je commence à bien aimer cette soirée...
01h00: C'est l'heure du combo! Je vais chercher les champs dans la cuisine, un reste de thai que nous connaissons bien et deux paquets d'equatoriens. J'ouvre l'un d'entre eux, les champis sont énormes par rapport aux habituels cubensis. Je les pèse donc, m'en envoye un peu moins de 2 g secs, et j'approuve la remarque de R.: c'est toujours aussi mauvais, les champis secs. Une pensée me vient: je n'ai jamais été gêné par le goût des champignons, qui ressemble pour moi à celui du carton. Si je suis révulsé, c'est peut-être parceque je suis maintenant en pleine montée de MD. Là oui, je commence à bien la sentir, celle-là.
On est seulement 3 à champignoner, N. et T. restent sur la MD. N. me regarde et me dit "ça me fait rien, ton truc". Je lui fait la réponse habituelle à cette remarque: "Attend...". Pendant ce temps, T. commence à bien bouger sur la zique.
01h30. J., un peu cuit et surtout détruit par une autosouflette dans un verre, s'en va. Je commence à sentir cette déélicieuse sensation tryptaminique au creux de mon dos, c'est le moment de balancer la trance. Aussi tôt dit, aussi tôt fait.
Par contre, je commmence à avoir un peu la nausée. Chose qui ne m'est jamais arrivé avec les champis. Du coup, ça me fait un peu chier, j'ai peur que ça gâche la montée.
02H00: REDROP. J'ai bien la gerbe, je sens les champs monter très fort, mais aucun visuel, à part une petite tentative des rideaux de se liberer de leur carcan materiel et de commencer à onduler. Mes vieux potes les rideaux, qui me rejoignent à chaque trip de champi, ont un peu de mal à se mouvoir aujourd'hui. Malgré une petite hésitation due à mon état stomacal ( est-ce bien résonnable? ), allez hop, on redrop tous 80 mg de MDMA et on tente une partie d'un autre jeu, mais c'est pas très facile de se concentrer sur les cartes...
03h00: alors que le 1er para était monté très doucement, le deuxième m'a explosé à la face. Grosse envie de gerber, contre laquelle je lutte un moment avant d'y céder et d'aller concrétiser cette compulsion aux toilettes. Il me revient alors qque chose que je crois avoir lu sur BL.ru: sous MDMA, même vomir est agréable... et c'est bien vrai. D'ailleurs, ça va vachement mieux après.
Je rejoins les autres au salon. B. dance avec un sourire hilare ( alors qu'il parait toujours invariant par les drogues, même les champis, là il doit vraiment tripper sa race ), R. vit sa vie interieure assis par terre, T. a l'air bien parti aussi dans la musique, N. est assise une converture sur les épaules, me fixe et me dit: là, c'est parfait! quand à moi, c'est l'explosion visuelle. Je m'allonge par terre et regarde le plafond, couvert d'effets de textures, de pixels de couleurs et d'effets de rémanence. Quand je regarde l'un d'entre nous puis de nouveau le plafond, le visage que je regardais reste au milieu de mon champ de vision, et si je ferme les yeux, tout ce que je regardais avant se melange, bordés de pixels pourpres. Rien à voir avec les visuels que j'ai d'habitude avec les champis, mais très très puissant!
Par contre, je ressent une grosse charge physique, un besoin de changer de position sans cesse, une sorte de mal-être qui me fait me demander "quand est)ce que ça s'arrête?". C'est vraiment la premiere fois que je ressens un truc comme ça en trippant, et ça vient par vagues. Lorsque cette sensation repart, alors là, c'est le bonheur absolu, la musique est parfaite, les visuels sont toujours aussi forts, je trippe allongé sur le dos.
04h30: Ca commence à redescendre, je me sens un peu vide, je sors avec B. fumer un pet, ça aide. puis un pti rail de C histoire de s'éclaircir un peu l'esprit. On passera les 2h suivantes sur la terrasse à redescendre tranquillement en fumant de la weed et en regardant l'aube pointer son nez. autant le trip m'a surpris par sa violence physique, autant la descente, que j'attendais dure, se déroule plutôt bien, tout le monde est fatiqué mais de bonne humeur, on discute tranquille, N. roupille dans le salon.
06h30, je commence à m'effondrer mais je sais que le sommeil ne viendra pas tout de suite, je vais me poser dans la chambre et je fini de tripper sur la zique qui vient du salon. Environ 1h plus tard, il est 09h30 et N. et T. sont partis, et les autres dorment dans le salon, il fait plein jour. Je me sens comme une grosse deurme, je ne sens pas le sommeil revenir, deux benzos et au lit, et hop, à plus tard les amis...
PS: journée de merde le lendemain...
PPS: le couple qui decouvrait la MDMA a adoré, étonnament... Quand à mes deux compères de combo, ils n'ont pas été mal physiquement comme moi, mais n'ont pas eu de visuels aussi forts. Peut être un dosage de champis différent?
Moi: homme, 37 ans, assez bonne experience des champignons de toute sorte, amateur de stims, petite experience du 2C-I, par contre, très peu d'experience de la MDMA: un X et quelques 1/2 pils de MD il y a 10 ans ( mon 1er X: "je sais maintenant pourquoi on utilise le mot "perché"...").
On se retrouve dans mon appart en ville avec quelques amis, il fait chaud ce soir ( oui, c'était la semaine dernière ), on va bien profiter de la terrasse. R. nous a préparé de la bonne graillance, et la soirée se déroule tranquille, bonne bouffe, champagne et un peu de C pour se mettre en forme, en attendant B. qui doit arriver vers 23H. Je suis super content d'avoir chopé ce G de MDMA, car n'ayant aucune connexion et n'allant plus en teuf, je n'en vois jamais passer. Et comme ce plan est un one shot, je compte bien en profiter un max...
B. est arrivé à 23h30, on le laisse s'installer, fumer un ti pet', et je commence à préparer 5 parachutes ( on est 6, l'un d'entre nous, J., décide de ne pas suivre. Ceci dit, avec ce qu'il picole, il va pas tarder à être bien ) pendant qu'on joue à Wanted, un jeu de cartes dans lequel les hors-la-loi doivent tuer le shérif. Arriver à suivre la partie pour savoir qui est qui, e nez dans ma balance, mon petit pochon de poudre et mes OCB, c'est pas facile...
00h00: Et hop, 80 mg pour tout le monde, T. et N. ( un couple, N. est la seule fille de la soirée ) n'ont jamais pris ce genre de truc et sont un peu nerveux. T. m'avais demandé d'en retirer un peu de son para, je lui ai dit ok et j'en ai retiré plus ou moins un mg... Nouvelle partie de wanted sur la terrasse. Vu comment c'est chiant de préparer 5 paras à jeun, je ne préfère pas avoir à préparer le redrop en pleine montée de champis et je m'attache donc à la tâche, conservant mes créations dans un verre, non sans avoir prévenu tout le monde de ne pas se servir de celui-là pour la picole ( ce serait gâché pour les autres et ça ferait mal à celui qui boirait dedans ).
00h45: Ahhhh... cette petite sensation dans le dos me rappelle des trucs, et annonce bien la suite. Je commence à bien kiffer la zique, de l'electro tranquille. T. et N. me regardent d'un air interrogateur, ça ne leur fait rien et ça les étonne. Je fais néanmoins remarquer à T. qu'il porte un sourire débile sur son visage depuis quelques minutes, et on se marre, on sait tous qu'il réagit très bien à toute substance. Même une aspirine suffirait à le faire tripper... Personne ne fait de commentaires, mais la partie s'anime. Moi, je commence à bien aimer cette soirée...
01h00: C'est l'heure du combo! Je vais chercher les champs dans la cuisine, un reste de thai que nous connaissons bien et deux paquets d'equatoriens. J'ouvre l'un d'entre eux, les champis sont énormes par rapport aux habituels cubensis. Je les pèse donc, m'en envoye un peu moins de 2 g secs, et j'approuve la remarque de R.: c'est toujours aussi mauvais, les champis secs. Une pensée me vient: je n'ai jamais été gêné par le goût des champignons, qui ressemble pour moi à celui du carton. Si je suis révulsé, c'est peut-être parceque je suis maintenant en pleine montée de MD. Là oui, je commence à bien la sentir, celle-là.
On est seulement 3 à champignoner, N. et T. restent sur la MD. N. me regarde et me dit "ça me fait rien, ton truc". Je lui fait la réponse habituelle à cette remarque: "Attend...". Pendant ce temps, T. commence à bien bouger sur la zique.
01h30. J., un peu cuit et surtout détruit par une autosouflette dans un verre, s'en va. Je commence à sentir cette déélicieuse sensation tryptaminique au creux de mon dos, c'est le moment de balancer la trance. Aussi tôt dit, aussi tôt fait.
Par contre, je commmence à avoir un peu la nausée. Chose qui ne m'est jamais arrivé avec les champis. Du coup, ça me fait un peu chier, j'ai peur que ça gâche la montée.
02H00: REDROP. J'ai bien la gerbe, je sens les champs monter très fort, mais aucun visuel, à part une petite tentative des rideaux de se liberer de leur carcan materiel et de commencer à onduler. Mes vieux potes les rideaux, qui me rejoignent à chaque trip de champi, ont un peu de mal à se mouvoir aujourd'hui. Malgré une petite hésitation due à mon état stomacal ( est-ce bien résonnable? ), allez hop, on redrop tous 80 mg de MDMA et on tente une partie d'un autre jeu, mais c'est pas très facile de se concentrer sur les cartes...
03h00: alors que le 1er para était monté très doucement, le deuxième m'a explosé à la face. Grosse envie de gerber, contre laquelle je lutte un moment avant d'y céder et d'aller concrétiser cette compulsion aux toilettes. Il me revient alors qque chose que je crois avoir lu sur BL.ru: sous MDMA, même vomir est agréable... et c'est bien vrai. D'ailleurs, ça va vachement mieux après.
Je rejoins les autres au salon. B. dance avec un sourire hilare ( alors qu'il parait toujours invariant par les drogues, même les champis, là il doit vraiment tripper sa race ), R. vit sa vie interieure assis par terre, T. a l'air bien parti aussi dans la musique, N. est assise une converture sur les épaules, me fixe et me dit: là, c'est parfait! quand à moi, c'est l'explosion visuelle. Je m'allonge par terre et regarde le plafond, couvert d'effets de textures, de pixels de couleurs et d'effets de rémanence. Quand je regarde l'un d'entre nous puis de nouveau le plafond, le visage que je regardais reste au milieu de mon champ de vision, et si je ferme les yeux, tout ce que je regardais avant se melange, bordés de pixels pourpres. Rien à voir avec les visuels que j'ai d'habitude avec les champis, mais très très puissant!
Par contre, je ressent une grosse charge physique, un besoin de changer de position sans cesse, une sorte de mal-être qui me fait me demander "quand est)ce que ça s'arrête?". C'est vraiment la premiere fois que je ressens un truc comme ça en trippant, et ça vient par vagues. Lorsque cette sensation repart, alors là, c'est le bonheur absolu, la musique est parfaite, les visuels sont toujours aussi forts, je trippe allongé sur le dos.
04h30: Ca commence à redescendre, je me sens un peu vide, je sors avec B. fumer un pet, ça aide. puis un pti rail de C histoire de s'éclaircir un peu l'esprit. On passera les 2h suivantes sur la terrasse à redescendre tranquillement en fumant de la weed et en regardant l'aube pointer son nez. autant le trip m'a surpris par sa violence physique, autant la descente, que j'attendais dure, se déroule plutôt bien, tout le monde est fatiqué mais de bonne humeur, on discute tranquille, N. roupille dans le salon.
06h30, je commence à m'effondrer mais je sais que le sommeil ne viendra pas tout de suite, je vais me poser dans la chambre et je fini de tripper sur la zique qui vient du salon. Environ 1h plus tard, il est 09h30 et N. et T. sont partis, et les autres dorment dans le salon, il fait plein jour. Je me sens comme une grosse deurme, je ne sens pas le sommeil revenir, deux benzos et au lit, et hop, à plus tard les amis...
PS: journée de merde le lendemain...
PPS: le couple qui decouvrait la MDMA a adoré, étonnament... Quand à mes deux compères de combo, ils n'ont pas été mal physiquement comme moi, mais n'ont pas eu de visuels aussi forts. Peut être un dosage de champis différent?