Mrgoodsmile
Neurotransmetteur
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- 21 Nov 2011
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Salut les Psychos !
J'ai hier, expérimenté une de ces graines. C'est ma 3ème expérience à la liane d'argent et la plus puissante, bien que je n'ai consommé qu'une graine. La plus grosse du lot quand même (elle était vraiment big).
Cela fait près d'un mois que j'ai reçu mon colis psychotrope d'un smartshop sympa mais j'ai attendu tout ce temps car j'attendais d'être à Belle ile. Un endroit magnifique ou il fait bon vivre. Même en hiver.
Bon, mettons nous au travail :D
Contexte psychologique: Je suis dans une période de ma vie ou je prend conscience d'une infinité de choses riches en sens et ou je sens que je suis en pleine transformation. J'ai 20 ans, je suis un extra terrestre (comme tout le monde), j'ai un passé riche et tortueux mais je suis joyeux :) , donc les psychédéliques ne me font pas bader inutilement. Bien que j'ai experimenté le LSD à 2 reprises, dont une horrible et pas nécéssaire. Mais passons. J'ai arrété les études, je suis féru de Blake, Jung, les Doors, Huxley et Cie, les affaires humaines me soule, bien que c'est nécéssaire et j'envie de voyages, d'amour et de visions.
Contexte géographique: Belle ile en mer, une île dans le sud de la bretagne. Un des rares endroit de france ou la société du spectacle peine à s'imposer. Un peu genre Astérix. d'ailleur on voit très bien les astres, même en pleine civilisation, dans le "centre ville". En plein hiver, même cette petite partie de l'île ou on y fais nos affaires, n'est pas grouillante de monde. Ce qui est génial, car on réduit infiniment le risque de parano. Peu de flics, pas d'emmerde, que du bonheur.
Je vous prévient c'est un ptit roman :D
Je met en couleur les différents plateaux
Légende:
Petite sensation d'étrangeté. Spontanéité. Envie de s'exprimer, intérêt pour les objets.
Couleurs changeantes. Chaos intérieur. Pensées profondes, pensée pratique difficile. Début de jouissance provoquée par les belles choses. Conception de soi et du monde étrange. Capacité d'empathie aiguisée.
Plénitude océanique. Début de réalitée virtuelle. Prise de conscience de son "inconscient". Hallucinations visuelles. Communication avec les "objets". Début de perte des frontières de l'égo. Début de sensation fusionelle cosmique. Compréhension profonde de la poésie. Parano possible.
15h: Je regle 2, 3 trucs "en ville" et tout le matos y est ( sac contenant "la réalité de l'âme" revisité de Jung, papier crayon, tabac, hash, clémentines, une banane et jus de pomme). J'ai rien mangé, a part deux petits gâteau histoire de faire plaisir à l'estomac. Mais pas de repas. Je regrette avoir mangé de la viande hier soir mais c'est pas grave. Direction les shiottes publiques, sa pue la pisse et les tags pourris. Je mâche bien la graine soigneusement épluchée de sa pelure blanche gerbogène. J'ai longement hésité avant d'en prendre une autre, mais j'ai toute la vie pour experiementer sa. Donc y aller mollo va de soi et ne pose pas de problème.
16h: Je suis passé par les sentiers côtiers pour aller à Taillefer. Un endroit magnifique sur la côte sauvage, ou il reste des vestiges taggés d'un ancien fortin. Autrefois, des potes à moi fesait des sounds system ici. Stai magnifique mais les flics on condamné le plan. Bande de cons. Je me cale à l'abri du vent. Glacial et insoutenable, mais le soleil chauffe un peu, je me met à rouler un petard, j'ai le sourire et je lit du Jung. Il y a une phrase qui m'a touché "Il tent inlassablement de voire notre condition tel qu'elle est - pétrie à la fois des appels contradictoires de l'âme et des puissances obscures qui gisent dans notre coeur - et il tente de montrer que la vraie réalisation de soi, et notre Soi qui nous guide, passe toujours par des traversés nocturnes, des deuils, des sacrifices ou nous devons nous constater, sans ménagement ni pitié, comme nous sommes réellement" En gros, il faut souffrir pour savoir Aimer. La beauté sublime du moment s'acquiert par la souffrance. La souffrance utile et assumée. Donc je suis calé tranquiloo dans ce ptit coin d'abri à lire des pensées philosopho-psychologique sous psychédélique 8=).
16h30: Je fais un test. Je ferme les yeux et j'appuie fort dessus pour créer des visions colorées. Rimbaud fesait ça aussi, mais il avait pas eu la chance d'experimenter ces substances et c'est très fort dommage pour lui. Normalement sous LSA, il n'y a pas de visions, au début en tout cas, mais la, sa se transforme en visions riche en significations et en formes, ce n'est plus ce chaos sans aucain intérêt. Je sens que je suis perché mais un peu frustré car je ne suis pas halluciné. J'ai une impressionnante envie de parler de vive voix dans un endroit ou il y a de l'écho. Ya des bunkers ou y'avais les sounds. Parfait.
17h: je me met au centre de la pièce et commence mon monologue en anglais à la Morrison. Spontané, convaincu, guerrier, mystique, profond. Je suis accroupi le dos droit et je tape une session méditation pour tenter de découvrir mon vrai Soi et affronter mon ombre comme un guerrier de l'âme. C'est dur, la graine fait son effet, je suis dans le noir, la sortie lumineuse devant mais je dois rester dans le noir, flirter avec le Démon pour mieux l'apprivoiser et appréender le coté dark de la vie. Sa marche, le son de ma respiration me guide, il me transporte au dessus des ténèbres. Je suis en mode spectateur et je regarde un aperçu de l'étoile noire, dans l'hélicoptère angélique du royaume du Soi. Bon, trêves d'analogie pseudo-poétrice, il est temps de contempler les couleurs magnifiques du soleil et d'affronter le vent violent et glacial.
17h30: Je me met à courrir sur la côte, je descend les rochers, je garde l'équilibre et je me cale dans un petit endroit à l'abri du vent. Il fait immensément froid (moins de 0 degré avec des rafales de vent). Mais j'accepte cette souffrance car elle débouche sur la magie de la nature. Ya un (gros) souci, lors de ma séance méditative j'étais tellement perché que j'ai pas calculé que le jus de pomme s'est renversé dans mon sac et a coulé sur tout l'arrière de mon pantalon. Mais il en reste alors c'est cool. Je suis anxieux. Les portes de la reflexion s'ouvrent et je regrette de n'avoir pas de taf, j'ai profondément l'envie de construire ma vie et j'ai encore quasi rien foutu, je suis perché dans ce grand tout et je stresse pasqu'en plus va faloir affronter la civilisation avec du jus de pomme derrière le pantalon. Et à belle ile je suis connu, je veux pas avoir la réputation du perché qui peine à s'adapter au monde. Je pense à l'humiliation sans aucune tristesse. Je suis confiant car je sais ce que je suis. Heureusement que je suis pas allé jusqu'a la dissolution de l'égo. Je me casse de cette crique, j'ai froid et je veux marcher.
18h: c'est le coucher de soleil, je me stoppe au bord de la route et reste bugger devant cette transcendance sublime de ce ciel rougeatre et fantastique. Les couleurs sont surréalistes et le ciel m'absorbe littéralement. Je suis immensément perché, et je paranoye car une voiture m'a vu et les bons vieux réflexes de peur reviennent en force. Je regarde mon portable, je marche, jme remet les cheveux. Sa sert à rien tou sa, pourquoi regarder son phone ? Pour être "connecté", pour être socialement reconnu ? Pour regarder l'heure ? Je hais cette société cybernétique parano (ou c'est ptet moi qu'est parano ?), mais je suis a belle ile, en sécurité. Je me cale à l'abri du ven dans un ptit chemin de terre pour rouler un ti pet mais cette fois je galère sinscèrement, de plus que j'ai la sensation que les arbres "me parlent". Je comprend que notre esprit filtre un flot énorme d'information pour effectuer des tâches apparament simple comme rouler un joint. Je finis le jus d'orange, je commence à rouler mon cierge et je bugge devant cette infinité de valves cérébrale, et je vois comment mon cerveau suis ses circuits, je crois comprendre comment les hippies on conçu la cybernétique mais je galère toujours à rouler sous ce froid. J'y arrive mais mes pensées simples sont infiniment dures à créer, comment je vais pouvoir rentrer manger chez mes parents sous cet état. Je m'en fou et je continue ma route sur les sentiers côtiers.
18h30: Ma perception est fantastique, je suis retourné en enfance. Tout paraît tout petit et immense à la fois, je peut focaliser des plantes, des arbres sous une infinité de formes, c'est magique, j'adore et la souffrance passe en jouissance. Les couleurs sont plus "vraies" et le trip est completement orienté vers le Naturel et sa c'est top !! Je marche de manière vive et sur la route, des arbres. Les arbres ont une personnalité, une histoire, un truc. Yen avais un il était bizzare, j'ai jamais vu de ma vie un arbre comme sa, la sa y est, je synésthésise la nature et les émotions, chaque arbre apparait selon mon état d'esprit inconscient. Le terme "psychédélique" est parfait pour décrire ce genre de chose, c'est ni agréable, ni mauvais, cela est et c'est juste fascinant. Un arbre veut dire le mystère, l'autre la pitié, et celui la la splendeur. Yen avait même un, il avait juste un tronc et il partait jusqu'au ciel (sisi !), c'était surréaliste, particulièrement jouissif. Les effets sont très proche du LSD et le lot de surprises et de mystères est au rendez vous ! Sa y est enfin, les effets narcotiques du LSA se dissipent et laisse place à la magie surprenante et mystique du monde lysergique. mon pantalon jmen fou, le temps aussi, les gens aussi et puis le froid d'ailleur. Ce maudit froid pervers se transforme en petit froid sensuel. Tout est sensuel. Je vois mon "anima" jungien, mon âme, mon enfant intérieur, ma projection féminine. C'est pas vraiment du love mais de l'amour juste joli et tout mimi. Je suis un gosse plein de joie et de magie, laissant librement l'imagination purifiée du formatage cybernétique-mécanique. Je suis un réservoir d'amour courant dans un monde féérique et c'est fascinant, j'adore. Le truc incroyable c'est que les mots me venait tout seul et j'avais l'impression de faire de la pure poésie, mais je me rappelle de rien. Dommage. Mais je suis perché et je rentre chez mes parents, je veux pas de cette image, j'ai la tête dans les nuages mais aussi les pieds sur terre. Je passe devant mon collège, et tout. Dans le bois a côté ou je fumais mes pétards avant d'aller en cours, j'y suis et les arbres y vivent. Je rentre chez moi et je change de pantalon.
19h00: Je suis chez mes parents, j'ai croisé ma mère et mes pupilles sont énormes. Je reprend conscience du temps, de moi, de tout sa qu'est notre monde. Et c'est cool. J'ai écrit un truc à l'arrache qui veut dire en gros "redescends sur Terre c'est urgent ! Le Grand Tout c'est fini pour aujourd'hui". J'ai mis une bonne demi-heure à redescendre mais c'est cool, je profite de la jouissance d'un esprit sain. Je reprend le contrôle et les pensées sont d'une révélation. Je mange en 5 minutes, restant discret, évitant de regarder dans les yeux, ya un ami a mes darons qu'est invité et sa petite fille. Je vais rejoindre un pote dans ma chambre, on fume un pet, deux et je lui raconte mon aventure. Mes moments d'ombre dans la discution, il les gère très bien, il est clean et sa conscience est saine, spontanées et sa me fais du bien, je redescend sur terre en douceur. On part chez lui pour boire une bière ou deux avec son père et surtout, je vais tirer le Yi - Jing, j'en ai besoin pour situer ma vie. J'ai voulu faire le trip avec lui mais il s'était déja barré. Chez lui, je suis serein, mon esprit résiste au jugement de son père et tout. On parle profondément. De Katmandou et de l'archétype du poète révolté en quête de visions dans les années 70. Styloplume le résume très bien, ce Jim Morrison tout puissant aux lunettes de soleil, à vivre un moment particulièrement transcendant. Je ne veux pas de ça, c'est un effet de mode. Je veux retrouver ce paradis perdu si vénéré, cet archétype onirique du verger enchanté surréaliste et mystique. Enfin j'en sais rien comment le définir mais c'est ce "truc" qu'on ressent, et que j'ai ressenti vers 18h, lors du "pic" du trip.
22h: Je commence à être bourré en mode philosophie intense éthylisée. Je tire le Yi Jing et je tombre sur le 60, la limitation.
Oui car pour réussir dans les affaires humaines et donc, dans la vie. L'économie est primordiale. J'ai créé tout un complexe de pensées dessus que je raconterais peut être en détail plus tard. Mais la soirée fut parfaite, un pur moment avec un très bon pote pour refixer les idées et tout sa. J'en reviens changé. En positif :)
Merci de m'avoir lu, j'ai une importante envie de m'exprimer la dessus, et très peu de gens sont en éveil. Sa fait un petit moment que j'arpente ce forum et je vous apprécie beaucoup pour la plupart. En effet, on est peu sur ce monde à avoir pris la "pilule rouge" :P
Et je reviendrais sur TR, pour y apporter certaines dimensions philosophique, mais la, je dois assimiler une quantitée riche en sens et en interprétations. Mais je dois respecter la limitation. Si le lac déborde, c'est la galère. Et j'aime pas ça. Je reprendrais pas un psyché avant un ptit bout de temps, j'hésite car c'est bientôt la pleine lune et je voudrais bien y accorder une attention accrue. Donc jsais pas trop.
-Edit- Du coup pour la pleine lune j'ai réessayé une autre graine mais plus petite, sa m'a quasi rien fait, j'ai eu peine a atteindre tout juste le stade 1. Par contre j'ai essayé les champis. Un bout de champi mexicain correspondant à un tiers de dose normale. Pas trop kiffé, la lune était seulement plus lumineuse et le chaos cérébral était désagréable mais on a bien trippé avec le pote qui me l'a offert donc bon trip.
J'ai hier, expérimenté une de ces graines. C'est ma 3ème expérience à la liane d'argent et la plus puissante, bien que je n'ai consommé qu'une graine. La plus grosse du lot quand même (elle était vraiment big).
Cela fait près d'un mois que j'ai reçu mon colis psychotrope d'un smartshop sympa mais j'ai attendu tout ce temps car j'attendais d'être à Belle ile. Un endroit magnifique ou il fait bon vivre. Même en hiver.
Bon, mettons nous au travail :D
Contexte psychologique: Je suis dans une période de ma vie ou je prend conscience d'une infinité de choses riches en sens et ou je sens que je suis en pleine transformation. J'ai 20 ans, je suis un extra terrestre (comme tout le monde), j'ai un passé riche et tortueux mais je suis joyeux :) , donc les psychédéliques ne me font pas bader inutilement. Bien que j'ai experimenté le LSD à 2 reprises, dont une horrible et pas nécéssaire. Mais passons. J'ai arrété les études, je suis féru de Blake, Jung, les Doors, Huxley et Cie, les affaires humaines me soule, bien que c'est nécéssaire et j'envie de voyages, d'amour et de visions.
Contexte géographique: Belle ile en mer, une île dans le sud de la bretagne. Un des rares endroit de france ou la société du spectacle peine à s'imposer. Un peu genre Astérix. d'ailleur on voit très bien les astres, même en pleine civilisation, dans le "centre ville". En plein hiver, même cette petite partie de l'île ou on y fais nos affaires, n'est pas grouillante de monde. Ce qui est génial, car on réduit infiniment le risque de parano. Peu de flics, pas d'emmerde, que du bonheur.
Je vous prévient c'est un ptit roman :D
Je met en couleur les différents plateaux
Légende:
Petite sensation d'étrangeté. Spontanéité. Envie de s'exprimer, intérêt pour les objets.
Couleurs changeantes. Chaos intérieur. Pensées profondes, pensée pratique difficile. Début de jouissance provoquée par les belles choses. Conception de soi et du monde étrange. Capacité d'empathie aiguisée.
Plénitude océanique. Début de réalitée virtuelle. Prise de conscience de son "inconscient". Hallucinations visuelles. Communication avec les "objets". Début de perte des frontières de l'égo. Début de sensation fusionelle cosmique. Compréhension profonde de la poésie. Parano possible.
15h: Je regle 2, 3 trucs "en ville" et tout le matos y est ( sac contenant "la réalité de l'âme" revisité de Jung, papier crayon, tabac, hash, clémentines, une banane et jus de pomme). J'ai rien mangé, a part deux petits gâteau histoire de faire plaisir à l'estomac. Mais pas de repas. Je regrette avoir mangé de la viande hier soir mais c'est pas grave. Direction les shiottes publiques, sa pue la pisse et les tags pourris. Je mâche bien la graine soigneusement épluchée de sa pelure blanche gerbogène. J'ai longement hésité avant d'en prendre une autre, mais j'ai toute la vie pour experiementer sa. Donc y aller mollo va de soi et ne pose pas de problème.
16h: Je suis passé par les sentiers côtiers pour aller à Taillefer. Un endroit magnifique sur la côte sauvage, ou il reste des vestiges taggés d'un ancien fortin. Autrefois, des potes à moi fesait des sounds system ici. Stai magnifique mais les flics on condamné le plan. Bande de cons. Je me cale à l'abri du vent. Glacial et insoutenable, mais le soleil chauffe un peu, je me met à rouler un petard, j'ai le sourire et je lit du Jung. Il y a une phrase qui m'a touché "Il tent inlassablement de voire notre condition tel qu'elle est - pétrie à la fois des appels contradictoires de l'âme et des puissances obscures qui gisent dans notre coeur - et il tente de montrer que la vraie réalisation de soi, et notre Soi qui nous guide, passe toujours par des traversés nocturnes, des deuils, des sacrifices ou nous devons nous constater, sans ménagement ni pitié, comme nous sommes réellement" En gros, il faut souffrir pour savoir Aimer. La beauté sublime du moment s'acquiert par la souffrance. La souffrance utile et assumée. Donc je suis calé tranquiloo dans ce ptit coin d'abri à lire des pensées philosopho-psychologique sous psychédélique 8=).
16h30: Je fais un test. Je ferme les yeux et j'appuie fort dessus pour créer des visions colorées. Rimbaud fesait ça aussi, mais il avait pas eu la chance d'experimenter ces substances et c'est très fort dommage pour lui. Normalement sous LSA, il n'y a pas de visions, au début en tout cas, mais la, sa se transforme en visions riche en significations et en formes, ce n'est plus ce chaos sans aucain intérêt. Je sens que je suis perché mais un peu frustré car je ne suis pas halluciné. J'ai une impressionnante envie de parler de vive voix dans un endroit ou il y a de l'écho. Ya des bunkers ou y'avais les sounds. Parfait.
17h: je me met au centre de la pièce et commence mon monologue en anglais à la Morrison. Spontané, convaincu, guerrier, mystique, profond. Je suis accroupi le dos droit et je tape une session méditation pour tenter de découvrir mon vrai Soi et affronter mon ombre comme un guerrier de l'âme. C'est dur, la graine fait son effet, je suis dans le noir, la sortie lumineuse devant mais je dois rester dans le noir, flirter avec le Démon pour mieux l'apprivoiser et appréender le coté dark de la vie. Sa marche, le son de ma respiration me guide, il me transporte au dessus des ténèbres. Je suis en mode spectateur et je regarde un aperçu de l'étoile noire, dans l'hélicoptère angélique du royaume du Soi. Bon, trêves d'analogie pseudo-poétrice, il est temps de contempler les couleurs magnifiques du soleil et d'affronter le vent violent et glacial.
17h30: Je me met à courrir sur la côte, je descend les rochers, je garde l'équilibre et je me cale dans un petit endroit à l'abri du vent. Il fait immensément froid (moins de 0 degré avec des rafales de vent). Mais j'accepte cette souffrance car elle débouche sur la magie de la nature. Ya un (gros) souci, lors de ma séance méditative j'étais tellement perché que j'ai pas calculé que le jus de pomme s'est renversé dans mon sac et a coulé sur tout l'arrière de mon pantalon. Mais il en reste alors c'est cool. Je suis anxieux. Les portes de la reflexion s'ouvrent et je regrette de n'avoir pas de taf, j'ai profondément l'envie de construire ma vie et j'ai encore quasi rien foutu, je suis perché dans ce grand tout et je stresse pasqu'en plus va faloir affronter la civilisation avec du jus de pomme derrière le pantalon. Et à belle ile je suis connu, je veux pas avoir la réputation du perché qui peine à s'adapter au monde. Je pense à l'humiliation sans aucune tristesse. Je suis confiant car je sais ce que je suis. Heureusement que je suis pas allé jusqu'a la dissolution de l'égo. Je me casse de cette crique, j'ai froid et je veux marcher.
18h: c'est le coucher de soleil, je me stoppe au bord de la route et reste bugger devant cette transcendance sublime de ce ciel rougeatre et fantastique. Les couleurs sont surréalistes et le ciel m'absorbe littéralement. Je suis immensément perché, et je paranoye car une voiture m'a vu et les bons vieux réflexes de peur reviennent en force. Je regarde mon portable, je marche, jme remet les cheveux. Sa sert à rien tou sa, pourquoi regarder son phone ? Pour être "connecté", pour être socialement reconnu ? Pour regarder l'heure ? Je hais cette société cybernétique parano (ou c'est ptet moi qu'est parano ?), mais je suis a belle ile, en sécurité. Je me cale à l'abri du ven dans un ptit chemin de terre pour rouler un ti pet mais cette fois je galère sinscèrement, de plus que j'ai la sensation que les arbres "me parlent". Je comprend que notre esprit filtre un flot énorme d'information pour effectuer des tâches apparament simple comme rouler un joint. Je finis le jus d'orange, je commence à rouler mon cierge et je bugge devant cette infinité de valves cérébrale, et je vois comment mon cerveau suis ses circuits, je crois comprendre comment les hippies on conçu la cybernétique mais je galère toujours à rouler sous ce froid. J'y arrive mais mes pensées simples sont infiniment dures à créer, comment je vais pouvoir rentrer manger chez mes parents sous cet état. Je m'en fou et je continue ma route sur les sentiers côtiers.
18h30: Ma perception est fantastique, je suis retourné en enfance. Tout paraît tout petit et immense à la fois, je peut focaliser des plantes, des arbres sous une infinité de formes, c'est magique, j'adore et la souffrance passe en jouissance. Les couleurs sont plus "vraies" et le trip est completement orienté vers le Naturel et sa c'est top !! Je marche de manière vive et sur la route, des arbres. Les arbres ont une personnalité, une histoire, un truc. Yen avais un il était bizzare, j'ai jamais vu de ma vie un arbre comme sa, la sa y est, je synésthésise la nature et les émotions, chaque arbre apparait selon mon état d'esprit inconscient. Le terme "psychédélique" est parfait pour décrire ce genre de chose, c'est ni agréable, ni mauvais, cela est et c'est juste fascinant. Un arbre veut dire le mystère, l'autre la pitié, et celui la la splendeur. Yen avait même un, il avait juste un tronc et il partait jusqu'au ciel (sisi !), c'était surréaliste, particulièrement jouissif. Les effets sont très proche du LSD et le lot de surprises et de mystères est au rendez vous ! Sa y est enfin, les effets narcotiques du LSA se dissipent et laisse place à la magie surprenante et mystique du monde lysergique. mon pantalon jmen fou, le temps aussi, les gens aussi et puis le froid d'ailleur. Ce maudit froid pervers se transforme en petit froid sensuel. Tout est sensuel. Je vois mon "anima" jungien, mon âme, mon enfant intérieur, ma projection féminine. C'est pas vraiment du love mais de l'amour juste joli et tout mimi. Je suis un gosse plein de joie et de magie, laissant librement l'imagination purifiée du formatage cybernétique-mécanique. Je suis un réservoir d'amour courant dans un monde féérique et c'est fascinant, j'adore. Le truc incroyable c'est que les mots me venait tout seul et j'avais l'impression de faire de la pure poésie, mais je me rappelle de rien. Dommage. Mais je suis perché et je rentre chez mes parents, je veux pas de cette image, j'ai la tête dans les nuages mais aussi les pieds sur terre. Je passe devant mon collège, et tout. Dans le bois a côté ou je fumais mes pétards avant d'aller en cours, j'y suis et les arbres y vivent. Je rentre chez moi et je change de pantalon.
19h00: Je suis chez mes parents, j'ai croisé ma mère et mes pupilles sont énormes. Je reprend conscience du temps, de moi, de tout sa qu'est notre monde. Et c'est cool. J'ai écrit un truc à l'arrache qui veut dire en gros "redescends sur Terre c'est urgent ! Le Grand Tout c'est fini pour aujourd'hui". J'ai mis une bonne demi-heure à redescendre mais c'est cool, je profite de la jouissance d'un esprit sain. Je reprend le contrôle et les pensées sont d'une révélation. Je mange en 5 minutes, restant discret, évitant de regarder dans les yeux, ya un ami a mes darons qu'est invité et sa petite fille. Je vais rejoindre un pote dans ma chambre, on fume un pet, deux et je lui raconte mon aventure. Mes moments d'ombre dans la discution, il les gère très bien, il est clean et sa conscience est saine, spontanées et sa me fais du bien, je redescend sur terre en douceur. On part chez lui pour boire une bière ou deux avec son père et surtout, je vais tirer le Yi - Jing, j'en ai besoin pour situer ma vie. J'ai voulu faire le trip avec lui mais il s'était déja barré. Chez lui, je suis serein, mon esprit résiste au jugement de son père et tout. On parle profondément. De Katmandou et de l'archétype du poète révolté en quête de visions dans les années 70. Styloplume le résume très bien, ce Jim Morrison tout puissant aux lunettes de soleil, à vivre un moment particulièrement transcendant. Je ne veux pas de ça, c'est un effet de mode. Je veux retrouver ce paradis perdu si vénéré, cet archétype onirique du verger enchanté surréaliste et mystique. Enfin j'en sais rien comment le définir mais c'est ce "truc" qu'on ressent, et que j'ai ressenti vers 18h, lors du "pic" du trip.
22h: Je commence à être bourré en mode philosophie intense éthylisée. Je tire le Yi Jing et je tombre sur le 60, la limitation.
Oui car pour réussir dans les affaires humaines et donc, dans la vie. L'économie est primordiale. J'ai créé tout un complexe de pensées dessus que je raconterais peut être en détail plus tard. Mais la soirée fut parfaite, un pur moment avec un très bon pote pour refixer les idées et tout sa. J'en reviens changé. En positif :)
Merci de m'avoir lu, j'ai une importante envie de m'exprimer la dessus, et très peu de gens sont en éveil. Sa fait un petit moment que j'arpente ce forum et je vous apprécie beaucoup pour la plupart. En effet, on est peu sur ce monde à avoir pris la "pilule rouge" :P
Et je reviendrais sur TR, pour y apporter certaines dimensions philosophique, mais la, je dois assimiler une quantitée riche en sens et en interprétations. Mais je dois respecter la limitation. Si le lac déborde, c'est la galère. Et j'aime pas ça. Je reprendrais pas un psyché avant un ptit bout de temps, j'hésite car c'est bientôt la pleine lune et je voudrais bien y accorder une attention accrue. Donc jsais pas trop.
-Edit- Du coup pour la pleine lune j'ai réessayé une autre graine mais plus petite, sa m'a quasi rien fait, j'ai eu peine a atteindre tout juste le stade 1. Par contre j'ai essayé les champis. Un bout de champi mexicain correspondant à un tiers de dose normale. Pas trop kiffé, la lune était seulement plus lumineuse et le chaos cérébral était désagréable mais on a bien trippé avec le pote qui me l'a offert donc bon trip.
