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[Fatigue/Epuisement/Caféicotine]28h à faire du son.

  • Auteur de la discussion Monsieur Mouette
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Monsieur Mouette

Invité
Vendredi soir je suis arrivé chez moi à 18h. J'ai allumé l'ordi, j'achète les mises à jour que je voulais, je starte mes logiciels, je pose les premiers sons.

J'ai relevé la tête de l'ordi samedi soir à 22h. (J'ai fait quelques pauses quand même, pause syndicale, manger, balade dehors, tout ça)

Sachant que j'avais déjà une semaine dans la gueule à dormir entre 4 et 6h par nuit, pas trop bouffé, tout ça. Aucun prod, juste de la caféine et de la nicotine à la limite de l'IV (genre un vieux tas énorme de sticks de café soluble vides, 2 paquets de Philip Morris vides et 1 presque vide).

Bah putain, il y avait des moments, c'était ouf. Gros mindfucks, hallus auditives (grosse galère au niveau de la perception du son d'un point de vue spatial, extérieur/intérieur, gauche/droite), au niveau visuel pas d'hallus mais des phénomènes qui me rappelaient grave le stade délirogène de la MD ou la fin d'un trip à l'acide. Genre le cerveau qui ne reconnaît plus un objet. L'oubli de l'endroit où je suis : je pouvais me faire happer par l'écran, et quand je regardais autour de moi j'étais trop surpris de me retrouver dans ma chambre. Alors je riais.

Des passages à dire n'importe quoi ou à grimacer mais en mode ché-per, le moment où vous faites la plupart des choses comme un gamin, que vous courez au lieu de marcher, que vous sautez partout en riant dès la moindre petite connerie...

A côté de ça, la track qui avance petit à petit, lentement mais sûrement (sachant que pour 1 min. de la track que j'ai publié quelque part sur Psycho, il y a au moins une vingtaine de bouts de track, des paquets de samples qui se sont répartis un peu partout sur le disque dur, etc etc jusqu'à ce que je trouve LE son). Je me suis couché vers 2h du mat' après avoir maté un film (je sais plus si c'était Looper ou Savages).

Mais sérieux ! Le plus marquant pour moi, ça a été la surprise de me sentir perché. Sans "l'accompagnement" d'un quelconque produit. Là, c'était du brut. Le corps qui tire, les pieds qui traînent, les yeux qui collent, de temps en temps le cardio qui s'emballe, la gorge qui gratte. Vers 7h du mat' samedi je m'étais pris une bonne douche et un bon p'tit dèj quand même pour mimer une matinée "normale", histoire que mon organisme ne galère pas trop à garder la pêche pendant le reste de la journée.

Bref. Waw. C'était dur et drôle, je me suis tapé des vieilles barres tout seul, juste à constater, et des fois je me sentais partir vers le sommeil mais je m'en empêchais : je déteste dormir en journée. Alors je me secouais un peu les puces.

Alexandre Astier disait qu'il produisait souvent (texte, dialogues, musique) épuisé et qu'il utilisait la façon dont les choses se mélangent dans cet état pour choper le petit truc qu'il n'aurait pas trouvé en étant "clean". Je comprends assez bien. Le cerveau commence à mélanger pas mal et gicle un peu partout, éclabousse même, c'est super intéressant. A ne pas faire trop souvent, j'ai pas encore repris un rythme de sommeil sain.
 
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