piou piou
Holofractale de l'hypervérité
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- 7 Fev 2012
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Double TR: 4 HO MET; 24mg. (et 25 de MXE)
Bonjour à tous !
Ce TR retranscrit l'un de mes premiers vrai voyage psychédélique. La première, il y a un peu plus d'un mois, fut une sorte de "réveil" (j'avais les yeux ouverts mais je suis revenu à la réalité d'un coup après 3 heures de trou de mémoire) sous forte dose de MDMA, à une freeparty, et voir se dérouler le lever de soleil devant le son, c'était énorme, avec des "retours à la réalité" toutes les 10 secondes, bref, bien puissant le biniou, et sale redescente de 3 jours... Le son était cela dit un réel délice, acidcore et hardtek :coeur: !
Mes quelques expériences au DXM et à la MXE, si ils ont été introspectifs et sacrément étonnants, n'ont eu rien à voir avec ma soirée de jeudi dernier, à 24mg de 4 ho met et une trace de 25mg MXE.
Note: si vous voulez juste un résumé des effets, sautez à la conclusion.
______________________________________________________________
J'ai reçu deux pochons le mardi, 1g de MXE et 250mg de 4 ho met. J'avais l'intention de prendre du 4homet le jeudi qui viendrait pendant un live d'Hilight Tribe, avec au moins un pote à moi aux expériences tout aussi limitées, mais j'avais peur de partir vers l'inconnu, surtout en concert, au milieu de 500 personnes dans 50m². Doc j'ai pris la décision le mardi même de goûter 12 milligrammes du biniou. Ce fut une superbe expérience, j'ai passé deux heures, allongé dans mon lit, à rire devant les ombres qui se métamorphosaient sans cesse, à une telle vitesse que je ne pouvais décrire les images. Dès que je me concentrais sur une vision, PAF elle changeait. Voir mon micro-onde lancer une boule de feu bleu (en réalité c'était rien qu'une LED, aucune boule de feu...) puis se métamorphosait en mario / chat, c'était vraiment fun. Suite à cela, une petite balade en ville tout à fait étonnante: je pensais entendre les portes claquer sur mon passage, et mon champ de vision se floutait bizarrement, en plus mes oreilles avaient enclenché la pédale de reverb' ! Enfin bref, superbe expérience, mais j'en voulais plus pour jeudi. A noter: mardi soir, j'ai pris ma dose a 19h30. A 22h30 j'étais avec des potes dehors, et même si les étoiles faisaient une jolie chorégraphie, j'arrivais à parler en me concentrant ééééééééénormément. A partir de minuit, descente super clean, je ne ressentais plus rien, résultat je me la suis mise à l'alcool pour la désintégration de ceux qui quittent mon IUT sans soucis. Et le lendemain, no redescente. Enorme !
Je me suis cependant inquiété d'une possible tolérance, moi qui voulais prendre la même chose à 48h d'intervalles ou presque ! Mais maintenant j'ai google, donc j'ai googlé jusqu'à trouver des infos, et décide de doubler ma dose. Je ne saurai pas vous ressortir la page où j'ai cru lire qu'il fallait doubler la dose, mais faudrait penser à immoler la personne derrière ce post.
Donc me voilà jeudi soir, grosse grosse grosse ambiance. je ne sais pas si vous avez déjà vu cette troupe en live, mais ohputaing, quelle bande de grands malades. En n'ayant rien pris d'autre qu'un peu de vin blanc, j'ai vécu mon meilleur live à ce jour. Mais au bout de 45 minutes de concert, je vais voir mon pote, je lui propose le para, il accepte. 12mg pour lui, 24 pour moi. Sur le coup je pense à l'histoire de tolérance, et moi, je voulais passer une putaing de soirée m'voyez ? Donc je sors un para de 25mg MXE, roule une paille, et PAF j'ai fait des chocapics. Et là rien, rien, rien, puis la musique m’attrape, je rentre dans une véritable transe. Hilight tribe: pari réussis. Rien d'autre n'existait que moi, les gens qui dansaient, et ces 5 ou 6 mecs devant moi, avec des instruments magiques. Mais vraiment RIEN. J'étais tout devant, contre la scène, j'ai envisagé voler un mediator posé par terre, mais bon, j'suis pas encore assez groupie.
Et là, c'est le drame. Ils partent. Ils se cassent. Et là il ne reste plus que moi, ma chemise trempée, et ces gens au regard hagard qui sortent de la salle. D'ailleurs la salle elle tourne. J'avais un besoin urgent de sortir, je commençais à me sentir nauséeux. Heureusement, dans ces petites salles, sortir ça va vite. Dehors je n'ai pas froid, mais je ne comprend pas grand chose, je retrouve mon pote, on se regarde, on se comprend. "What the Fuck." Juste "What the Fuck". L'impression que tout le monde va au ralenti, je ne sais pas trop quoi faire, mais je me sens bien, c'est cool comme état ! On se dirige vers la voiture et, au moment de rentrer dans l'habitacle, j'ai l'impression de changer soudainement de décor, de couleurs et de luminosité. je suis rentré dans le monde "voiture" quoi. La conductrice démarre et on part pour une autre soirée, entre un parking et mon IUT. Sur le chemin je ne comprend pas vraiment ce qu'il y a à l'extérieur. Je ne reconnaissais pas un chemin que j'avais déjà fait des dizaines de fois.
L'arrivée sur le parking fut assez rock n roll. Mon pote n'arrêtait pas de parler, jamais, "hey mais on est dans un vaisseau spatial là non ? Les lumières on croirait l'hyper espace ! En tout cas startrek c'est tellement mieux que stargate ! Nan mais les goa uld ils sont pitoyables !". Moi je n'arrivais pas à parler, pas à décrocher un mot. Il y avait 200 personnes bourrées, à des années lumières de moi. Certains commençaient à se battre et me faisaient vraiment peur, me répugnaient même. Et les Erasmus, BON DIEU les Erasmus, ils ont essayé de me parler anglais, et je ne comprenais tellement pas pourquoi ils étaient là que je pensais les avoir inventés ou les confondre avec d'autres gens, donc je n'osais pas leur parler. Je hochais la tête gentillement tandis que les couleurs changeaient du bleu au jaune, passant au rouge de temps en temps. Quelque chose de très marquant c'était cet effet par vagues, ou plutôt comme si je sautais sur un trampoline. j'étais très haut, puis redescendait, comprenait un peu ce qu'il se passait, pour remonter, puis redescendre... Un rythme pendulaire dirait mon prof de com'.
Finalement, trop de choses se passaient, on est revenus vers le parking vide avec mon pote et une amie sobre, j'étais perdu, et je voulais parler mais n'y arrivait pas, complètement bloqué. Je n'osais pas dire combien j'étais éclaté, alors que la fille à coté de moi est bien plus expérimentée dans ce domaine, acids et champotes plusieurs fois et depuis assez jeune (et pis elle a fait Hadra festival la garce :-o ). C'est la ligne directrice de mon trip, je n'ai pas réussi à aligner trois mots devant elle avant 4 heures du mat. Bon, en même temps, c'est une personne qu'on peut trouver assez froide, mais je l'aime énormément. Mais elle pas. Elle n'en à rien à faire de moi mais j'ai tout à faire avec elle m'voyez ? Et ça m'a complètement bloqué.
Donc on est allé finir la soirée chez mon compagnon de trip. En voiture encore une fois, même impression d'arriver dans le monde "voiture" . J'étais vraiment perdu. Au moment de sortir de la caisse, je suis sorti, puis ai décidé de remonter et de rattacher ma ceinture, sous le regard effaré de mes potes: "mais, piou piou, tu fous quoi ?". J'ai réussi à aller jusque dans la baraque et me suis calé sur une chaise dans un coin, entre un mur, une armoire et une table. Et là s'est passée la deuxième expérience de transe avec une musique: mother des Pink Floyd. Le premier morceau que mon pote à mis en arrivant. J'ai cru m'évanouir lors du solo, mais vraiment. C'était TELLEMENT, mais TELLEMENT bon. Jouissif c'est le mot.
Cette partie de soirée a été très mentale, de 1h30 à 5h du matin. Mon humeur changeait toutes les deux secondes. Je me sentais gêné par mon amie sobre qui est allée geeker sur Soulcalibur avec mon pote qui continuait à parler (un peu moins quand même). Moi je restais dans mon coin pour déménager devant le PC, mettre Led Zeppelin, fumer la meilleure clope de ma vie, et me ridiculiser à la guitare, pas capable de plaquer deux accords de suite. Enfin j'étais seul donc ça allait. Et là mon pote vient me faire une réflexion, comme quoi dès que la fille est dans la même pièce que moi je me tais. Et là je rumine, je rumine, je rumine. Je pense à moi, à ce que je fais, à ce que je veux faire, à pourquoi je branle rien, aux femmes et à l'Amour. A la vie et aux atomes, j’écris deux phrase romantico pré pubères sur un bout de papier. Mes potes reviennent, j'ai ressenti le besoin de partir, un thé vert à la main, jouer à leur place sur soulcalibur. Ils m'ont suivi, et mlle à voulu jouer contre moi, j'ai hésité mais j'allais pas tout pourir quand même donc j'ai accepté. Mais je n'avais jamais autant réfléchi au sens d'une partie de Soulcalibur. Perdre ou gagner. Avoir peur de jouer sérieusement car si je perdais ça voulait dire que j'étais nul en étant sérieux. Et donc que j'étais profondément mauvais (au sens nul, pas méchant), et bon à rien. J'essayais de prendre du recul par rapport à la partie mais c'était pas évident.
La soirée a continué doucement, j'étais toujours aussi asocial, tiraillé entre le désir de plaire et le désir d'aller envoyer bouler le monde entier. Au moment du coucher, mes potes se sont calés ensemble dans le lit et moi dans un autre et je me suis senti putain de seul et putain de détaché. J'ai pensé au TR que je pouvais écrire, je me disais que j'étais qu'un kikoo maniaco dépressif prépubère à deux balles et qu'on m'enverrait à l'HP si je parlais à qui que ce soit de ce qu'il se passait dans ma tête, et donc que j'étais seul face à moi même.
______________________________________________________________
Conclusion (enfin...)
+ Les couleurs magnifiques, si quelqu'un veut voir son champ de vision changer du tout au tout, c'est la molécule qu'il vous faut. Quoique pas trop de réelles hallucinations, plus des changements de perceptions, mais assez violents tout de même
+ aucun bodyload, même pas d'impression de crasse comme j'ai avec la MDMA.
+ pas de redescente liée au prod en lui même, mais sur les jours qui suivent, je cogite quand même pas mal à ce que j'ai pensé sur moi et mes relations aux autres.
+ les expériences sonores furent incroyables. j'ai été transcendé par hilight Tribe, Pink Floyd et Led Zeppelin.
+- certains le disent mental, c'est possible, amis moi j'ai pris une tartine. Mais je suis mental à al base donc ça compte, je suis du genre à ruminer dans mon coin et j'ai du mal avec la société en ce moment. Mon ami dosé à 14mg lui n'a rien ressenti de mentalement dérangeant. Juste un peu de confusion mais ça c'est good ^_^
- pas vraiment de moins. Si ce n'est qu'il faut faire gaffe avec les autres, ne vous retrouvez pas tout seul au milieu de gens normaux.
Je retenterai l'expérience. J'ai vraiment envie de gérer mon trip et d'être communicatif. Je vais revoir les doses à la baisse et partir sur 15 ou 17mg la prochaine fois. Je n'ai aucune idée de comment a fonctionné la tolérance. En tout cas je suis psychédéliquement calmé. j'ai fait mardi soir 4ho, mercredi 50mg MXE et jeudi fifty fifty. J'ai vraiment déconné sur les doses, encore qu'elles n'étaient pas si énormes, mais avec mon manque d'expérience j'ai un peu gâché ma soirée. Mais juste un peu, ce fut quand même sympa.
J'en tire pas mal de choses, assez personnelles et dont vous vous moquez surement éperdument (ment ment ment). M'enfin voilà, c'était un Trip report.
Bonjour à tous !
Ce TR retranscrit l'un de mes premiers vrai voyage psychédélique. La première, il y a un peu plus d'un mois, fut une sorte de "réveil" (j'avais les yeux ouverts mais je suis revenu à la réalité d'un coup après 3 heures de trou de mémoire) sous forte dose de MDMA, à une freeparty, et voir se dérouler le lever de soleil devant le son, c'était énorme, avec des "retours à la réalité" toutes les 10 secondes, bref, bien puissant le biniou, et sale redescente de 3 jours... Le son était cela dit un réel délice, acidcore et hardtek :coeur: !
Mes quelques expériences au DXM et à la MXE, si ils ont été introspectifs et sacrément étonnants, n'ont eu rien à voir avec ma soirée de jeudi dernier, à 24mg de 4 ho met et une trace de 25mg MXE.
Note: si vous voulez juste un résumé des effets, sautez à la conclusion.
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J'ai reçu deux pochons le mardi, 1g de MXE et 250mg de 4 ho met. J'avais l'intention de prendre du 4homet le jeudi qui viendrait pendant un live d'Hilight Tribe, avec au moins un pote à moi aux expériences tout aussi limitées, mais j'avais peur de partir vers l'inconnu, surtout en concert, au milieu de 500 personnes dans 50m². Doc j'ai pris la décision le mardi même de goûter 12 milligrammes du biniou. Ce fut une superbe expérience, j'ai passé deux heures, allongé dans mon lit, à rire devant les ombres qui se métamorphosaient sans cesse, à une telle vitesse que je ne pouvais décrire les images. Dès que je me concentrais sur une vision, PAF elle changeait. Voir mon micro-onde lancer une boule de feu bleu (en réalité c'était rien qu'une LED, aucune boule de feu...) puis se métamorphosait en mario / chat, c'était vraiment fun. Suite à cela, une petite balade en ville tout à fait étonnante: je pensais entendre les portes claquer sur mon passage, et mon champ de vision se floutait bizarrement, en plus mes oreilles avaient enclenché la pédale de reverb' ! Enfin bref, superbe expérience, mais j'en voulais plus pour jeudi. A noter: mardi soir, j'ai pris ma dose a 19h30. A 22h30 j'étais avec des potes dehors, et même si les étoiles faisaient une jolie chorégraphie, j'arrivais à parler en me concentrant ééééééééénormément. A partir de minuit, descente super clean, je ne ressentais plus rien, résultat je me la suis mise à l'alcool pour la désintégration de ceux qui quittent mon IUT sans soucis. Et le lendemain, no redescente. Enorme !
Je me suis cependant inquiété d'une possible tolérance, moi qui voulais prendre la même chose à 48h d'intervalles ou presque ! Mais maintenant j'ai google, donc j'ai googlé jusqu'à trouver des infos, et décide de doubler ma dose. Je ne saurai pas vous ressortir la page où j'ai cru lire qu'il fallait doubler la dose, mais faudrait penser à immoler la personne derrière ce post.
Donc me voilà jeudi soir, grosse grosse grosse ambiance. je ne sais pas si vous avez déjà vu cette troupe en live, mais ohputaing, quelle bande de grands malades. En n'ayant rien pris d'autre qu'un peu de vin blanc, j'ai vécu mon meilleur live à ce jour. Mais au bout de 45 minutes de concert, je vais voir mon pote, je lui propose le para, il accepte. 12mg pour lui, 24 pour moi. Sur le coup je pense à l'histoire de tolérance, et moi, je voulais passer une putaing de soirée m'voyez ? Donc je sors un para de 25mg MXE, roule une paille, et PAF j'ai fait des chocapics. Et là rien, rien, rien, puis la musique m’attrape, je rentre dans une véritable transe. Hilight tribe: pari réussis. Rien d'autre n'existait que moi, les gens qui dansaient, et ces 5 ou 6 mecs devant moi, avec des instruments magiques. Mais vraiment RIEN. J'étais tout devant, contre la scène, j'ai envisagé voler un mediator posé par terre, mais bon, j'suis pas encore assez groupie.
Et là, c'est le drame. Ils partent. Ils se cassent. Et là il ne reste plus que moi, ma chemise trempée, et ces gens au regard hagard qui sortent de la salle. D'ailleurs la salle elle tourne. J'avais un besoin urgent de sortir, je commençais à me sentir nauséeux. Heureusement, dans ces petites salles, sortir ça va vite. Dehors je n'ai pas froid, mais je ne comprend pas grand chose, je retrouve mon pote, on se regarde, on se comprend. "What the Fuck." Juste "What the Fuck". L'impression que tout le monde va au ralenti, je ne sais pas trop quoi faire, mais je me sens bien, c'est cool comme état ! On se dirige vers la voiture et, au moment de rentrer dans l'habitacle, j'ai l'impression de changer soudainement de décor, de couleurs et de luminosité. je suis rentré dans le monde "voiture" quoi. La conductrice démarre et on part pour une autre soirée, entre un parking et mon IUT. Sur le chemin je ne comprend pas vraiment ce qu'il y a à l'extérieur. Je ne reconnaissais pas un chemin que j'avais déjà fait des dizaines de fois.
L'arrivée sur le parking fut assez rock n roll. Mon pote n'arrêtait pas de parler, jamais, "hey mais on est dans un vaisseau spatial là non ? Les lumières on croirait l'hyper espace ! En tout cas startrek c'est tellement mieux que stargate ! Nan mais les goa uld ils sont pitoyables !". Moi je n'arrivais pas à parler, pas à décrocher un mot. Il y avait 200 personnes bourrées, à des années lumières de moi. Certains commençaient à se battre et me faisaient vraiment peur, me répugnaient même. Et les Erasmus, BON DIEU les Erasmus, ils ont essayé de me parler anglais, et je ne comprenais tellement pas pourquoi ils étaient là que je pensais les avoir inventés ou les confondre avec d'autres gens, donc je n'osais pas leur parler. Je hochais la tête gentillement tandis que les couleurs changeaient du bleu au jaune, passant au rouge de temps en temps. Quelque chose de très marquant c'était cet effet par vagues, ou plutôt comme si je sautais sur un trampoline. j'étais très haut, puis redescendait, comprenait un peu ce qu'il se passait, pour remonter, puis redescendre... Un rythme pendulaire dirait mon prof de com'.
Finalement, trop de choses se passaient, on est revenus vers le parking vide avec mon pote et une amie sobre, j'étais perdu, et je voulais parler mais n'y arrivait pas, complètement bloqué. Je n'osais pas dire combien j'étais éclaté, alors que la fille à coté de moi est bien plus expérimentée dans ce domaine, acids et champotes plusieurs fois et depuis assez jeune (et pis elle a fait Hadra festival la garce :-o ). C'est la ligne directrice de mon trip, je n'ai pas réussi à aligner trois mots devant elle avant 4 heures du mat. Bon, en même temps, c'est une personne qu'on peut trouver assez froide, mais je l'aime énormément. Mais elle pas. Elle n'en à rien à faire de moi mais j'ai tout à faire avec elle m'voyez ? Et ça m'a complètement bloqué.
Donc on est allé finir la soirée chez mon compagnon de trip. En voiture encore une fois, même impression d'arriver dans le monde "voiture" . J'étais vraiment perdu. Au moment de sortir de la caisse, je suis sorti, puis ai décidé de remonter et de rattacher ma ceinture, sous le regard effaré de mes potes: "mais, piou piou, tu fous quoi ?". J'ai réussi à aller jusque dans la baraque et me suis calé sur une chaise dans un coin, entre un mur, une armoire et une table. Et là s'est passée la deuxième expérience de transe avec une musique: mother des Pink Floyd. Le premier morceau que mon pote à mis en arrivant. J'ai cru m'évanouir lors du solo, mais vraiment. C'était TELLEMENT, mais TELLEMENT bon. Jouissif c'est le mot.
Cette partie de soirée a été très mentale, de 1h30 à 5h du matin. Mon humeur changeait toutes les deux secondes. Je me sentais gêné par mon amie sobre qui est allée geeker sur Soulcalibur avec mon pote qui continuait à parler (un peu moins quand même). Moi je restais dans mon coin pour déménager devant le PC, mettre Led Zeppelin, fumer la meilleure clope de ma vie, et me ridiculiser à la guitare, pas capable de plaquer deux accords de suite. Enfin j'étais seul donc ça allait. Et là mon pote vient me faire une réflexion, comme quoi dès que la fille est dans la même pièce que moi je me tais. Et là je rumine, je rumine, je rumine. Je pense à moi, à ce que je fais, à ce que je veux faire, à pourquoi je branle rien, aux femmes et à l'Amour. A la vie et aux atomes, j’écris deux phrase romantico pré pubères sur un bout de papier. Mes potes reviennent, j'ai ressenti le besoin de partir, un thé vert à la main, jouer à leur place sur soulcalibur. Ils m'ont suivi, et mlle à voulu jouer contre moi, j'ai hésité mais j'allais pas tout pourir quand même donc j'ai accepté. Mais je n'avais jamais autant réfléchi au sens d'une partie de Soulcalibur. Perdre ou gagner. Avoir peur de jouer sérieusement car si je perdais ça voulait dire que j'étais nul en étant sérieux. Et donc que j'étais profondément mauvais (au sens nul, pas méchant), et bon à rien. J'essayais de prendre du recul par rapport à la partie mais c'était pas évident.
La soirée a continué doucement, j'étais toujours aussi asocial, tiraillé entre le désir de plaire et le désir d'aller envoyer bouler le monde entier. Au moment du coucher, mes potes se sont calés ensemble dans le lit et moi dans un autre et je me suis senti putain de seul et putain de détaché. J'ai pensé au TR que je pouvais écrire, je me disais que j'étais qu'un kikoo maniaco dépressif prépubère à deux balles et qu'on m'enverrait à l'HP si je parlais à qui que ce soit de ce qu'il se passait dans ma tête, et donc que j'étais seul face à moi même.
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Conclusion (enfin...)
+ Les couleurs magnifiques, si quelqu'un veut voir son champ de vision changer du tout au tout, c'est la molécule qu'il vous faut. Quoique pas trop de réelles hallucinations, plus des changements de perceptions, mais assez violents tout de même
+ aucun bodyload, même pas d'impression de crasse comme j'ai avec la MDMA.
+ pas de redescente liée au prod en lui même, mais sur les jours qui suivent, je cogite quand même pas mal à ce que j'ai pensé sur moi et mes relations aux autres.
+ les expériences sonores furent incroyables. j'ai été transcendé par hilight Tribe, Pink Floyd et Led Zeppelin.
+- certains le disent mental, c'est possible, amis moi j'ai pris une tartine. Mais je suis mental à al base donc ça compte, je suis du genre à ruminer dans mon coin et j'ai du mal avec la société en ce moment. Mon ami dosé à 14mg lui n'a rien ressenti de mentalement dérangeant. Juste un peu de confusion mais ça c'est good ^_^
- pas vraiment de moins. Si ce n'est qu'il faut faire gaffe avec les autres, ne vous retrouvez pas tout seul au milieu de gens normaux.
Je retenterai l'expérience. J'ai vraiment envie de gérer mon trip et d'être communicatif. Je vais revoir les doses à la baisse et partir sur 15 ou 17mg la prochaine fois. Je n'ai aucune idée de comment a fonctionné la tolérance. En tout cas je suis psychédéliquement calmé. j'ai fait mardi soir 4ho, mercredi 50mg MXE et jeudi fifty fifty. J'ai vraiment déconné sur les doses, encore qu'elles n'étaient pas si énormes, mais avec mon manque d'expérience j'ai un peu gâché ma soirée. Mais juste un peu, ce fut quand même sympa.
J'en tire pas mal de choses, assez personnelles et dont vous vous moquez surement éperdument (ment ment ment). M'enfin voilà, c'était un Trip report.
