fab4598
Holofractale de l'hypervérité
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- 14 Jan 2010
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'lusse les gars.
Donc ce soir, n'ayant rien de mieux à faire, et etant bien redescendu d'une après-midi à mater NZ-Australie dans un pub plein de kiwis et d'australiens en passant deux fois par mi-temps aux toilette finir mon pochon de 4-MEC, je me suis retrouvé assis devant deux sachets, qui attendaient depuis 6 mois/un an que je n'aie rien de mieux à faire: 4-AcO-DMT et DPT. Je n'ai pas pris de psychédéliques depuis un moment, m'étant plutôt spécialisé dans les stims: Mes derniers champis datent de plus d'un an, et il y a eu une ou deux prise de 2-CI depuis. Au vu de ce manque d'expèrience récente, et après lecture extensive de la documentation disponible sur le ouèbe, je m'orienterais plutôt vers le premier, le DPT ayant l'air assez dur, mais voilà:
Ma balance est dead...
Il faudrait donc que je sorte, que j'aille acheter de la vodka, que je dilue blah blah blah.
Donc je vide le pochon de DPT ( 250 mg ), houla ça taille gros, ça va me faciliter la tâche. Carte de credit, séparation en 2 puis en 4 puis en 8, après vérification je devrais avoir mes 30 mgs. J'en fais une ligne, et en envoie la moitié.
Pütin, c'est pas bon, mais alors vraiment pas. Pas une surprise, tout le monde l'écrit, et je pensais mon nez blindé, mais nan. C'est vraiment pas bon. Je plugge donc le reste, et envoie de la zique plutôt tranquille ( T4L, biogenesis ).
La montée commence très vite, 2-3 minutes après, les rideaux commencent à bouger, et là je me dis: "ya du potentiel, je sens que ça va aller loin cette affaire ). Le coeur accélère, un bodyload très leger, je me carre sur le lit et laisse venir. J'ai un peu de mal à garder les yeux ouverts, je les laisse se fermer et pars dans mes pensées, qui fusent un peu dans tous les sens, c'est plus brouillon que les champs et plus speed en même temps, mais rien de très brutal. Les visuels restent finalement assez mineurs, yeux ouverts comme fermés, c'est plus des constructions mentales qui m'apparaissent, un peu comme avec la weed ou la MXE. Un peu un mélange des deux. Plus ce feeling tryptaminesque, limite désagréable... ( Edit: je me rappelle maintenant de quelques visions assez sanglantes avec des couteaux, des yeux qui saignent, des trucs un peu dérangeants mais sans aucune angoisse ).
A H+30, ayant bien l'impression que ça n'ira pas plus loin, je dose au pif 20 mg et hop, par la voie précédemment citée.
Le trip repart très vite, la même chose en un peu plus fort, toujours une légère tachycardie mais rien de grave, contrairement à mes attentes, je m'enfonce dans la musique, plus speed maintenant ( un bon pot pourri de goa très années 2000 ). Le temps se suspend, et quand ça commence à se calmer dans ma tête, il n'est que H+1h30, je m'attendais à au moins 3H d'après mes lectures. Après quelques hésitations, je décide donc de relancer tout ça avec un p'ti pèt, et n'ayant qu'un ersatz sous la main, je me prépare un clope de JWH-018 et, après vérification de ma capacité à sortir et rentrer en ayant l'air à peu près normal, je sors la fumer dans la rue.
Je sors, commence à marcher dans la rue, allume la clope, en fume la moitié, et là... Boooooooommmmmm...
Pas vraiment dans ma tête, comme je m'y attendais. Dans mon corps. Dans mon coeur. Il pars, il s'emballe, il atteint des vitesses que je n'ai jamais connu, même à balle de stim, même tout défoncé à la MDPV. Un truc de fou! Evidemment, je me dis, il suffisait de recouper les disaster reports d'erowid parlant de tachycardie de ouf et d'attaque de panique, avec le fait que le JWH me booste le coeur pour savoir que c'était une mauvaise idée, mais c'est toujours plus facile à dire à posteriori.
En attendant, je suis dehors, tout seul comme un con dans ces rue quasi-desertes, avec le coeur à 180 bpm, à me raccrocher à ma respiration que je force à être lente et profonde. Je retire mes écouteurs en me disant que la full on qui tâche ( Planet Ben, à ce moment là, les morceaux stringer et volldampf, du fin et bricoleur quoi...) ne m'aidera pas à court terme, et entreprend de rentrer en me disant que si mon coeur ne lâche pas avant, j'ai des trucs pour le calmer, GHB et lexo. Ne pas paniquer, marcher lentement ( mais est-ce que je marche déjà lentement, ou est-ce que je suis à donf'? ), respirer à fond, me plonger dans la consultation de mon téléphone pour donner le change chaque fois que je croise quelqu'un, toujours ce coeur, tiens, il semblerait qu'il aie très légèrement ralenti, je dois donc faire ce qu'il faut, je ne vais peut-être pas m'effondrer là terrassé par une crise cardiaque...
Je finis par rentrer, mon coeur a notablement ralenti, mais est encore bien rapide ( même comparativement à une séance de stims ), ca commence à aller mieux. Il est H+2h30. Je l'aide avec 1g de GHB, puis 2, puis 3, puis finalement 4 au cours des deux heures suivantes passées à glander sur le net. Je finis notablement défoncé, mais plus tellement à cause du DPT donc la présence n'était quasiment plus notable quand je suis rentré, à part cette tachycardie de ouf. Et je n'ai quasiment pas senti la clope...
Une belle connerie, donc.
Je m'endors finalement vers H+4h, pour 2h30 de sommeil, et me retrouve reveillé -> trip report. Complétement baseline.
Conclusion: J'avais lu des TR sur erowid très divergents, certains pointant la puissance de cette molécule et sa capacité à t'envoyer dans l'hyperespace à ce même type de dosage, d'autres en parlant commen d'un trip somme toute assez leger. Je pencherais plutôt pour le deuxième choix, n'ayant jamais totalement l'impression "d'y être". Les visus ont commencé à venir, et puis non. Les CEV ont commencé, et puis pas vraiment. J'ai commencé à voyager, mais sans aller très loin. Et jamais la chaleur et l'euphorie d'un bon trip aux champis, ni cette sensation à la descente de "pfiouu, j'ai été loin, là...". Assez déçu, finalement, et l'experience du combo au JWH ne me donne pas spécialement envie de remettre ça à plus forte dose, j'ai vaiment pris très cher au niveau du coeur. Pas ces grands coups puissants comme avec les stims, mais une vitesse hallucinante. J'avoue m'etre inquiété... Et restrospectivement, la pensée " tiens, si je tapais un psyché, au moins ça va pas me défoncer le coeur', et ben c'était un peu con... raté.
Voilou. Va falloir retourner au dodo maintenant, si le sommeil veut bien venir.
'plusse.
Donc ce soir, n'ayant rien de mieux à faire, et etant bien redescendu d'une après-midi à mater NZ-Australie dans un pub plein de kiwis et d'australiens en passant deux fois par mi-temps aux toilette finir mon pochon de 4-MEC, je me suis retrouvé assis devant deux sachets, qui attendaient depuis 6 mois/un an que je n'aie rien de mieux à faire: 4-AcO-DMT et DPT. Je n'ai pas pris de psychédéliques depuis un moment, m'étant plutôt spécialisé dans les stims: Mes derniers champis datent de plus d'un an, et il y a eu une ou deux prise de 2-CI depuis. Au vu de ce manque d'expèrience récente, et après lecture extensive de la documentation disponible sur le ouèbe, je m'orienterais plutôt vers le premier, le DPT ayant l'air assez dur, mais voilà:
Ma balance est dead...
Il faudrait donc que je sorte, que j'aille acheter de la vodka, que je dilue blah blah blah.
Donc je vide le pochon de DPT ( 250 mg ), houla ça taille gros, ça va me faciliter la tâche. Carte de credit, séparation en 2 puis en 4 puis en 8, après vérification je devrais avoir mes 30 mgs. J'en fais une ligne, et en envoie la moitié.
Pütin, c'est pas bon, mais alors vraiment pas. Pas une surprise, tout le monde l'écrit, et je pensais mon nez blindé, mais nan. C'est vraiment pas bon. Je plugge donc le reste, et envoie de la zique plutôt tranquille ( T4L, biogenesis ).
La montée commence très vite, 2-3 minutes après, les rideaux commencent à bouger, et là je me dis: "ya du potentiel, je sens que ça va aller loin cette affaire ). Le coeur accélère, un bodyload très leger, je me carre sur le lit et laisse venir. J'ai un peu de mal à garder les yeux ouverts, je les laisse se fermer et pars dans mes pensées, qui fusent un peu dans tous les sens, c'est plus brouillon que les champs et plus speed en même temps, mais rien de très brutal. Les visuels restent finalement assez mineurs, yeux ouverts comme fermés, c'est plus des constructions mentales qui m'apparaissent, un peu comme avec la weed ou la MXE. Un peu un mélange des deux. Plus ce feeling tryptaminesque, limite désagréable... ( Edit: je me rappelle maintenant de quelques visions assez sanglantes avec des couteaux, des yeux qui saignent, des trucs un peu dérangeants mais sans aucune angoisse ).
A H+30, ayant bien l'impression que ça n'ira pas plus loin, je dose au pif 20 mg et hop, par la voie précédemment citée.
Le trip repart très vite, la même chose en un peu plus fort, toujours une légère tachycardie mais rien de grave, contrairement à mes attentes, je m'enfonce dans la musique, plus speed maintenant ( un bon pot pourri de goa très années 2000 ). Le temps se suspend, et quand ça commence à se calmer dans ma tête, il n'est que H+1h30, je m'attendais à au moins 3H d'après mes lectures. Après quelques hésitations, je décide donc de relancer tout ça avec un p'ti pèt, et n'ayant qu'un ersatz sous la main, je me prépare un clope de JWH-018 et, après vérification de ma capacité à sortir et rentrer en ayant l'air à peu près normal, je sors la fumer dans la rue.
Je sors, commence à marcher dans la rue, allume la clope, en fume la moitié, et là... Boooooooommmmmm...
Pas vraiment dans ma tête, comme je m'y attendais. Dans mon corps. Dans mon coeur. Il pars, il s'emballe, il atteint des vitesses que je n'ai jamais connu, même à balle de stim, même tout défoncé à la MDPV. Un truc de fou! Evidemment, je me dis, il suffisait de recouper les disaster reports d'erowid parlant de tachycardie de ouf et d'attaque de panique, avec le fait que le JWH me booste le coeur pour savoir que c'était une mauvaise idée, mais c'est toujours plus facile à dire à posteriori.
En attendant, je suis dehors, tout seul comme un con dans ces rue quasi-desertes, avec le coeur à 180 bpm, à me raccrocher à ma respiration que je force à être lente et profonde. Je retire mes écouteurs en me disant que la full on qui tâche ( Planet Ben, à ce moment là, les morceaux stringer et volldampf, du fin et bricoleur quoi...) ne m'aidera pas à court terme, et entreprend de rentrer en me disant que si mon coeur ne lâche pas avant, j'ai des trucs pour le calmer, GHB et lexo. Ne pas paniquer, marcher lentement ( mais est-ce que je marche déjà lentement, ou est-ce que je suis à donf'? ), respirer à fond, me plonger dans la consultation de mon téléphone pour donner le change chaque fois que je croise quelqu'un, toujours ce coeur, tiens, il semblerait qu'il aie très légèrement ralenti, je dois donc faire ce qu'il faut, je ne vais peut-être pas m'effondrer là terrassé par une crise cardiaque...
Je finis par rentrer, mon coeur a notablement ralenti, mais est encore bien rapide ( même comparativement à une séance de stims ), ca commence à aller mieux. Il est H+2h30. Je l'aide avec 1g de GHB, puis 2, puis 3, puis finalement 4 au cours des deux heures suivantes passées à glander sur le net. Je finis notablement défoncé, mais plus tellement à cause du DPT donc la présence n'était quasiment plus notable quand je suis rentré, à part cette tachycardie de ouf. Et je n'ai quasiment pas senti la clope...
Une belle connerie, donc.
Je m'endors finalement vers H+4h, pour 2h30 de sommeil, et me retrouve reveillé -> trip report. Complétement baseline.
Conclusion: J'avais lu des TR sur erowid très divergents, certains pointant la puissance de cette molécule et sa capacité à t'envoyer dans l'hyperespace à ce même type de dosage, d'autres en parlant commen d'un trip somme toute assez leger. Je pencherais plutôt pour le deuxième choix, n'ayant jamais totalement l'impression "d'y être". Les visus ont commencé à venir, et puis non. Les CEV ont commencé, et puis pas vraiment. J'ai commencé à voyager, mais sans aller très loin. Et jamais la chaleur et l'euphorie d'un bon trip aux champis, ni cette sensation à la descente de "pfiouu, j'ai été loin, là...". Assez déçu, finalement, et l'experience du combo au JWH ne me donne pas spécialement envie de remettre ça à plus forte dose, j'ai vaiment pris très cher au niveau du coeur. Pas ces grands coups puissants comme avec les stims, mais une vitesse hallucinante. J'avoue m'etre inquiété... Et restrospectivement, la pensée " tiens, si je tapais un psyché, au moins ça va pas me défoncer le coeur', et ben c'était un peu con... raté.
Voilou. Va falloir retourner au dodo maintenant, si le sommeil veut bien venir.
'plusse.
