azrael
Glandeuse pinéale
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- 13 Déc 2011
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Tout débute pendant une journée routinière, j'étais sensé retourner chez mes parents vers 18h... (haha, hahaha...) sauf que merdouille!!! plus de weed! et de plus (pour une fois) j'avais le bifton en poche, et mon pote me faisait galérer (surbooké l'bonhomme! x) ), du coup réaction j'appelle un ami d'un quartier pas très loin de chez moi et il m'accompagne voir un gars, puis je lui propose d'aller s'en faire un chez lui (normal!), évidemment cela ne se refuse pas. Nous arrivons donc chez lui et (coucou!) un pote a lui qui vient de loin (appelons le "V") sort de la douche pendant que je roule le spliff, on commence a discuter et écouter de la musique tranquillement, puis il sort un pax avec ce qu'il me semblait être une douzaine de croquettes de teush; erreur! il m'informe que ce sont des graines de LSA, et me dit : "t'en veux?" C'est avec un temps de réflexion proche du 0 absolu que je réponds oui. je préviens vite fait mes parents que finalement le retour c'est pas pour aujourd'hui (bah oui j'suis un gentil garçon quand même :wink: ).
On commence a se motiver, et, soudain : "MERDE! ON A PAS DE LIME!", à peu près synchronisé à ces paroles, notre hôte reçoit un message d'une de mes voisines l'informant qu'elle venait d'ingurgiter des champotes avec mon autre voisine drauguai. Bon, c'est un miracle, ok. J'ai moi même pas mal de mush dans ma piaule et je me dis que selon les effets, il y'avait éventualité selon laquelle je pourrai compléter mon p'ti (?) trip. Après 5minutes de concertations rapides ou chacun avait déjà déduit la suite des évènements (mais bon, faut bien accorder nos violons...) nous voila en route pour chez moi. je pose mes affaires dans ma chambre, et fais trois pas pour atteindre celle de ma voisine, où les deux amigos étaient déjà, j'entre pour voir l'une éclatée, l'autre moins (l'une est sous golden teacher, l'autre sous mc kennaii).
On leur demande des limes et elles nous en filent une chacune. Commence le limage de l'écorce des graines dans une bonne ambiance enfumée de début de soirée calée. Avant la fin de la préparation des graines, le pote chez qui j'étais allé reçut un coup de fil d'une fille qui allait boire un coup avec des gens. Répondant à l'appel des feromones, il s'en va et nous laisse à 4. Bon, tant pis... ça nous en fera plus! :lol: nous ingérons les graines vers 20h, à raison de 6 pour moi, 4 pour V, et 2 en complément champi a la voisine fanée. La soirée se déroule impeccablement, et, durant les heures suivantes, je sens proportionel à la montée un sentiment d'empathie collective monter, confirmé par la suite par les autres qui dirent avoir senti la même chose. Ca y'est, on est tous cheper, imbriqués a 4 (va savoir comment...) sur le lit 1 personne de la voisine, tous allongés, tous surcalés, tous incapables de bouger.
La grande question de la soirée fut inévitablement celle du temps, plus personne n'avait de repères chronologiques. Ma voisine moins cheper avait commencé a dessiner depuis quelques temps lorsqu'elle commence a nous montrer ses dessins, full abstrait. La je suis tombé fan de ses dessins, qui me suggéraient tous de multiples interprétations plus ou moins palpables, suivant les mouvements qu'ils exécutaient devant mes énormes yeux. Arrivent les 23h, déjà je suis bien craouett, mais j'en veux plus, PUTAIN J'EN VEUX PLUS! je suis conscient que le LSA me réserve certainement encore quelques surprises, mais merde. Je vais chercher quelques champis dans ma chambre, je reviens et je les mange aussi sec (C'est l'histoire des trois petits champis que le grand méchant Azrael dévora tout cru(...)), en en proposant a V, qui lui refuse (oui je sais, c'est lui techniquement qui a raison. Bouh! vilain drogué!). La soirée continue donc sur sa lancée jusqu'à ce que, quelques dizaines de minutes plus tard, les 3 p'ti pourceaux s'éveillent, commençant à s'accorder aux graines. Je me prends donc une p'tite montée bien sympathique qui m'a mit une bonne claque quand meme.
Je me rends compte que ça fait une plombe que mon corps allongé est aussi contre le radiateur, il fait chaud, tres chaud, j'ai trop la flemme de bouger, de toute façon j'men fous, je kiffe, jusqu'à un certain point tout du moins... Il commence donc a faire un peu trop chaud à mon gout, on m'informe que je suis tout blanc, bref, si je me sors pas un peu les doigts du cul, je bade. Alors je chope mon courage à 4 pattes et je me leve (vertiges, plus d'equilibre, motricité... nulle.) mais je reste debout et je dis à ma voisine fanée : "on va faire chier "R" (qui lui aussi faisait une soirée) 5mn?", elle est motivée et on sort donc de la chambre pour descendre a l'étage inferieur. On arrive donc chez lui mais plutot que l'exhuberance que j'esperai (vainement) montrer, ce sont deux fanés qui viennent squatter, fumer une clope, et discuter un peu. N'empeche que ça a marché, le début de bad est derrière moi et je peux continuer la soirée (et le trip) tranquillement. On retourne squatter le plumard de la voisine, toujours à 4, et on termine tranquilou la soirée (les "bon... moi je vais aller m'pieuter" commencerent quand même 2h avant le mouvement général, demandé par la propriétaire des lieux qui nous faisait savoir qu'elle était en descente et qu'elle voulait être seule (normal en même temps!!)
Nous allons donc dans ma chambre avec V, on commence a se mettre du reggae tranquillement en roulant mon dernier spliff et en discutant, en se comprenant, en delirant... durant toute cette période je me suis peu focalisé sur ce que je ressentais. Puis le "Brain" commença a vraiment se manifester, il devait être 2h30-3h du mat, petit à petit je commence a perdre le fil de la conversation, à continuer d'entendre et comprendre ce qu'il me disait, mais en étant incapable de formuler une pensée clairement, je finis donc par lui signifier qu'il est temps de dormir.
Je ne sais pas si lui dormait, toujours est il que moi j'en étais aussi loin que possible, il faisait noir dans la chambre mais les hallus me faisaient presque voir la pièce comme si la lumière était allumée, se faisant omniprésentes pendant que mon inconscient surgissait face à moi, posant une fois de plus le doigt sur ce qui clochait à mon sens dans ma vie et mon être. Il est dur d'écouter cette "voix", car elle peut parfois faire très mal en touchant à ce qui est le plus puissament refoulé en vous même, et en vous le balançant à la gueule sans le moindre ménagement. J'ai passé le reste de la nuit à essayer de la "regarder droit dans les yeux", avec plus ou moins de réussite (dont un petit :toimonster: ), et malgré la nuit plutot éprouvante et inconfortable que je venais de passer (spasmes, combat inlassable contre moi même, suées...)
Je sombre sans le savoir dans le sommeil (le soleil commençait à se lever, c'était il y'a une semaines, c'est tout ce que je peux affirmer au niveau de l'heure). Et j'ouvre les yeux avec cette magnifique sensation de "Voir" que l'on ressent après un trip introspectif tel que celui ci. J'ai la nette impression de m'en être sorti grandi, habité de résolutions qui ne demandent que de la volonté afin d'être suivies, pour améliorer ce que la "Voix" essaye avec acharnement de te montrer. C'est ainsi qu'on avance, qu'on se délivre des chimères qui nous brident. C'est ce que je crois.
J'ai passé tout le lendemain rentré chez mes parents, dans mon plumard, avec pas mal de p'tits restes d'hallus, trop fatigué et informe pour bouger, mais avec trop de pensées dans la tête pour dormir. Normal : on a beau y être préparé, voyager dans son inconscient chamboule toujours quelques peu....
On commence a se motiver, et, soudain : "MERDE! ON A PAS DE LIME!", à peu près synchronisé à ces paroles, notre hôte reçoit un message d'une de mes voisines l'informant qu'elle venait d'ingurgiter des champotes avec mon autre voisine drauguai. Bon, c'est un miracle, ok. J'ai moi même pas mal de mush dans ma piaule et je me dis que selon les effets, il y'avait éventualité selon laquelle je pourrai compléter mon p'ti (?) trip. Après 5minutes de concertations rapides ou chacun avait déjà déduit la suite des évènements (mais bon, faut bien accorder nos violons...) nous voila en route pour chez moi. je pose mes affaires dans ma chambre, et fais trois pas pour atteindre celle de ma voisine, où les deux amigos étaient déjà, j'entre pour voir l'une éclatée, l'autre moins (l'une est sous golden teacher, l'autre sous mc kennaii).
On leur demande des limes et elles nous en filent une chacune. Commence le limage de l'écorce des graines dans une bonne ambiance enfumée de début de soirée calée. Avant la fin de la préparation des graines, le pote chez qui j'étais allé reçut un coup de fil d'une fille qui allait boire un coup avec des gens. Répondant à l'appel des feromones, il s'en va et nous laisse à 4. Bon, tant pis... ça nous en fera plus! :lol: nous ingérons les graines vers 20h, à raison de 6 pour moi, 4 pour V, et 2 en complément champi a la voisine fanée. La soirée se déroule impeccablement, et, durant les heures suivantes, je sens proportionel à la montée un sentiment d'empathie collective monter, confirmé par la suite par les autres qui dirent avoir senti la même chose. Ca y'est, on est tous cheper, imbriqués a 4 (va savoir comment...) sur le lit 1 personne de la voisine, tous allongés, tous surcalés, tous incapables de bouger.
La grande question de la soirée fut inévitablement celle du temps, plus personne n'avait de repères chronologiques. Ma voisine moins cheper avait commencé a dessiner depuis quelques temps lorsqu'elle commence a nous montrer ses dessins, full abstrait. La je suis tombé fan de ses dessins, qui me suggéraient tous de multiples interprétations plus ou moins palpables, suivant les mouvements qu'ils exécutaient devant mes énormes yeux. Arrivent les 23h, déjà je suis bien craouett, mais j'en veux plus, PUTAIN J'EN VEUX PLUS! je suis conscient que le LSA me réserve certainement encore quelques surprises, mais merde. Je vais chercher quelques champis dans ma chambre, je reviens et je les mange aussi sec (C'est l'histoire des trois petits champis que le grand méchant Azrael dévora tout cru(...)), en en proposant a V, qui lui refuse (oui je sais, c'est lui techniquement qui a raison. Bouh! vilain drogué!). La soirée continue donc sur sa lancée jusqu'à ce que, quelques dizaines de minutes plus tard, les 3 p'ti pourceaux s'éveillent, commençant à s'accorder aux graines. Je me prends donc une p'tite montée bien sympathique qui m'a mit une bonne claque quand meme.
Je me rends compte que ça fait une plombe que mon corps allongé est aussi contre le radiateur, il fait chaud, tres chaud, j'ai trop la flemme de bouger, de toute façon j'men fous, je kiffe, jusqu'à un certain point tout du moins... Il commence donc a faire un peu trop chaud à mon gout, on m'informe que je suis tout blanc, bref, si je me sors pas un peu les doigts du cul, je bade. Alors je chope mon courage à 4 pattes et je me leve (vertiges, plus d'equilibre, motricité... nulle.) mais je reste debout et je dis à ma voisine fanée : "on va faire chier "R" (qui lui aussi faisait une soirée) 5mn?", elle est motivée et on sort donc de la chambre pour descendre a l'étage inferieur. On arrive donc chez lui mais plutot que l'exhuberance que j'esperai (vainement) montrer, ce sont deux fanés qui viennent squatter, fumer une clope, et discuter un peu. N'empeche que ça a marché, le début de bad est derrière moi et je peux continuer la soirée (et le trip) tranquillement. On retourne squatter le plumard de la voisine, toujours à 4, et on termine tranquilou la soirée (les "bon... moi je vais aller m'pieuter" commencerent quand même 2h avant le mouvement général, demandé par la propriétaire des lieux qui nous faisait savoir qu'elle était en descente et qu'elle voulait être seule (normal en même temps!!)
Nous allons donc dans ma chambre avec V, on commence a se mettre du reggae tranquillement en roulant mon dernier spliff et en discutant, en se comprenant, en delirant... durant toute cette période je me suis peu focalisé sur ce que je ressentais. Puis le "Brain" commença a vraiment se manifester, il devait être 2h30-3h du mat, petit à petit je commence a perdre le fil de la conversation, à continuer d'entendre et comprendre ce qu'il me disait, mais en étant incapable de formuler une pensée clairement, je finis donc par lui signifier qu'il est temps de dormir.
Je ne sais pas si lui dormait, toujours est il que moi j'en étais aussi loin que possible, il faisait noir dans la chambre mais les hallus me faisaient presque voir la pièce comme si la lumière était allumée, se faisant omniprésentes pendant que mon inconscient surgissait face à moi, posant une fois de plus le doigt sur ce qui clochait à mon sens dans ma vie et mon être. Il est dur d'écouter cette "voix", car elle peut parfois faire très mal en touchant à ce qui est le plus puissament refoulé en vous même, et en vous le balançant à la gueule sans le moindre ménagement. J'ai passé le reste de la nuit à essayer de la "regarder droit dans les yeux", avec plus ou moins de réussite (dont un petit :toimonster: ), et malgré la nuit plutot éprouvante et inconfortable que je venais de passer (spasmes, combat inlassable contre moi même, suées...)
Je sombre sans le savoir dans le sommeil (le soleil commençait à se lever, c'était il y'a une semaines, c'est tout ce que je peux affirmer au niveau de l'heure). Et j'ouvre les yeux avec cette magnifique sensation de "Voir" que l'on ressent après un trip introspectif tel que celui ci. J'ai la nette impression de m'en être sorti grandi, habité de résolutions qui ne demandent que de la volonté afin d'être suivies, pour améliorer ce que la "Voix" essaye avec acharnement de te montrer. C'est ainsi qu'on avance, qu'on se délivre des chimères qui nous brident. C'est ce que je crois.
J'ai passé tout le lendemain rentré chez mes parents, dans mon plumard, avec pas mal de p'tits restes d'hallus, trop fatigué et informe pour bouger, mais avec trop de pensées dans la tête pour dormir. Normal : on a beau y être préparé, voyager dans son inconscient chamboule toujours quelques peu....
