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Dépendance

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Banni
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22 Sept 2012
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Salut les amis, petit texte que je viens décrire sous l'influence de ma douche cheese. Si les modos trouvent que c'est apologique, pas de soucis détruisez ce post, mais j'avais vraiment envie de le partager pour en discuter.

Je fume du cannabis.

Je m'impose des limites qui n'ont pas lieux d'être, car j'ai peur des conséquences que cette substance pourrait avoir sur ma santé physique et mentale. Mais ce qui me fait réellement peur, ce sont justement ces idées la, et non pas le cannabis en lui même. Il faut supprimer les cause des peurs, et non pas leurs objets, car sinon ils reviendront toujours à la charge quoi qu'il arrive. D'autre part, la culpabilité que je m'impose me fait d'autant plus de mal que ma consommation elle-même.


Ai-je eu des problèmes part la cause directe de ma consommation ? Non. Les effets du cannabis ne m'ont jamais empêché de réaliser une tâche importante, ils ne m'ont pas détruit les poumons de façon irréversible, il ne m'ont pas enlevé la mémoire au point de louper des choses importantes. En revanche, le statut social que l'herbe me donne, m'enferme dans un rôle que je n'ai pas choisi, celui d'un drogué, et de tous aspects péjoratifs qui y sont associé dans notre société, et donc souvent dans mon entourage. C'est donc un poids difficile à supporter, mais en prenant conscience de son mécanisme, je peux m'en défaire jusqu'à totalement ! Il n'y à au final que moi qui puisse me juger, si je choisi d'être dur avec moi même, cela me permet-il réellement d'avancer ?


Je suis dépendant, oui, au même titre que d'autres sont dépendant a leurs voitures, à leurs maisons, à leurs travail, à leurs cafés, à leurs tartines, à leurs vêtements, etc...
Si ces dépendances sont la c'est qu'elles comblent un manque important.. Alors comblons ce manque tel qu'il le faut, ainsi nous aurons la force de nous consacrer aux véritables problèmes, et non ceux que nous impose une logique erronée, pour ainsi ne plus avoir de manque. Cette logique est le plus souvent inculqué par une suite d'éducations qui plus elle se transmet, et plus elle perd de sens.



Le cannabis m'aide à m'occuper de moi, de ma santé. Car il m'aide à écrire, à faire des étirements, de la méditation, il me motive à faire de bons repas, et à me coucher plus tôt. Il calme mes pensées incessantes qui sont les causes de ma fatigue, et de la paranoïa.
Avec la force mentale que j'acquiers en fumant, je m'aide à supporter ma vie d'homme sobre lorsque je ne suis plus sous influence, car j'ai pris soin de me reposer, d'écrire, et de prendre soin de mon corps lorsque j'étais défoncé. L'homme défoncé donne des pièces à l'homme sobre. L'homme sobre donne des pièces à l'homme défoncé, car je suis bien plus motivé a soigner mon setting, ou autrement dit, prendre soin de mon environnement, si je sais que ma défonce en sera d'autant plsu agréable. L'environnement qui inclus tant bien mon espace de vie, comme ma maison, que les gens qui m'entourent. Pour qu'ensemble ils construisent la l'architecture d'un être sain, et enfin quand l'unité revient, l'envie de drogue s'en va d'elle même.


En écrivant cela défoncé, j'arrive à retrouver les mêmes sensations plaisantes de mes débuts avec l'herbe, alors que j'ai pourtant une forte accoutumance. Je me sens davantage en accord avec moi-même, entre mes désirs et mes besoins, je trouve naturellement l'équilibre dont j'ai besoin pour me sentir bien sans me faire du mal, car je suis l'unique personne capable de ressentir et savoir à tout moment ce que je dois précisément faire pour être en forme. Il suffit de tendre l'oreille et de s'écouter. Le cannabis après tout n'est-il pas la drogue qui rend la musique plus divine ?

Donc n'oubliez pas les amis: la drogue c'est vraiment pas bien ! take care

Amour&Paix
 

InTheMood

Elfe Mécanique
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11 Jan 2013
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Comme dirait un philosophe dont le nom m'échappe actuellement (edit à venir), on peut s'enivrer autant qu'on le veut, tant qu'on ne détruit pas sa capacité d'agir.

Alors c'est essentiel que tu ai cette révélation. La drogue n'a pas juste ce caractère de "junkie", ce n'est pas comme on voudrait que ça le soit, c'est du délire de penser ça alors que les influences de la drogue se trouvent dans tous les domaines. Ce qui va alors différencier celui qui tire de ses expériences avec les stupéfiants du guédro classique, c'est sa capacité à continuer d'agir.
 
G

Guest

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Use de tout mais n'abuse de rien...(Georges Courteline 1917);)
 

Gorkha

Alpiniste Kundalini
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7 Jan 2013
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Ben voila, je crois que tout est dit...
 
D

Deleted-1

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Moi je ne suis pas dépendant, je suis passionné, toute la différence est là :mrgreen:
 

Neuronal

Holofractale de l'hypervérité
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21 Août 2011
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Laura Zerty a dit:
Moi je ne suis pas dépendant, je suis passionné, toute la différence est là :mrgreen:

Mais c'est ça le truc, l'idée de dépendance a quelque chose de négatif, elle veut renvoyer à une conso problématique.
Là il n'y a aucun problème, que du positif donc tant mieux :+1:
(je me dis ça à moi-même également, concernant le LSD :mrgreen:)
 

Poulinos

Holofractale de l'hypervérité
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Laura Zerty a dit:
Moi je ne suis pas dépendant, je suis passionné, toute la différence est là :mrgreen:

Putain c'est ce que je pense aussi quand j'parle de drogues aux gens. Ils me reprochent d'en parler tout le temps. Et moi de dire que c'est parce que je suis passionnée et que ca me fascine comme on peut être fasciné par les araignées et les serpents...




Je ne pense pas qu'il y ai d'apologie dans tes propros Délimuscle. Tu dis surtout que tu utilise la beuh comme une sorte de thérapie, comme un outil qui te permet d'avancer et non pas de se défoncer la teutê ! Chose qu'il m'arrivait de faire quand j'étais plus jeune, à me fumer des spliffs en journée alors que j'en avais pas plus envie que ça. En fait, ca devait être surtout que j'me faisais chier du coup j'avais que ça à foutre de me fumer des spliffs et de claquer ma thunes la dedans. Maintenant, je n'en fume et n'achete qu'occasionnellement.

Sympa sinon ton petit texte !
 

tartopom

Holofractale de l'hypervérité
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Toute la planète se défonce, consciemment ou non. On cherche la satisfaction, le plaisir, certains le fond d'une manière détournée ou perverse, mais le résultat est le même. Se droguer et être conscient de l'acte, c'est assumer ça (en partie) et c'est là que ça dérange.

La drogue n'est ni "mal" ni "bien", c'est un outil, qu'il soit destiné au plaisir et/ou au développement personnel. En tant que tel, elle peut être utilisée à bon ou mauvais escient selon des critères humains (donc variables et fondamentalement abstraits). Se considérer comme un drogué, c'est se restreindre à une relation d'esclave à la drogue et en ce sens ce n'est pas la drogue qui est "mal", c'est l'utilisateur.

Vivre pleinement cette expérience requiert selon moi d'être en harmonie, sinon synergie avec ces clés de l'esprit. Ne pas penser en terme de contrôle, qui implique une relation de domination (donc de violence par corollaire), mais plutôt en terme d'échange, où la drogue sert de guide. Apprendre à vivre avec et se rendre compte qu'un jour, on n'en a plus besoin (ou différemment, mais plus en tant que guide).

La liberté n'est pas acquise par le biais de l'accession aux moindres désirs (chemin facile des psychoactifs), mais par l'accomplissement de soi. Etant jeunes, de profonds désaccords nous tiraillent, rendant cet objectif difficile à appréhender. Mais c'est là l'oeuvre de toute une vie :) et c'est ça qu'est bon !
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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8 Juin 2012
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Moi ca me soule que mon voisin avec qui je m'entends bien fume minimum 6 pétards gros pétard par jours. Pourtant ca lui pose a priori pas de problème, juste qu'il sait pas gérer ses thunes, mais ca ca a peut être toujours été le cas. Alors pourquoi ca me fait chier ? Parce que je suis persuadée qu'il irait bien mieux sans ? Qu'il ne peut pas aller moins bien sans ? Je ne peux rien lui dire, parce qu'il me répondrait "m'emmerdes pas tu fumes bien de la meth", sauf que moi c'est très occasionnel... Alors c'est quoi le pire ?
 

Psilosophia

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J'pense pas qu'il y ai de pire dans ton histoire Jampearl. Enfin, évidemment une addiction au cannabis est bien insidieuse et peut porter préjudice plus rapidement que de fumer occasionnellement de la Meth. Après, t'es aussi consciente que faire joujou avec ce type de produit présente des risques plus importants, tant en termes d'addiction que de dégâts physiques.
 

Jampearl

Elfe Mécanique
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Tu as raison. Cependant j'ai quand même le droit que trouver que c'est nul de fumer joint sur joint toute la journée, tout comme clope sur clope, tout simplement parce que c'est un entrave à la liberté. On se crée des besoin et le jour ou ya plus de beu on est plus libre de faire les choses en les appréciant juste parce qu'il n'y a plus de beu.

En faite si, j'ai une question, tu ne vois donc aucun méfait lié à ta consommation de weed délimuscle ?
 
G

Guest

Invité
Jampearl a dit:
Moi ca me soule que mon voisin avec qui je m'entends bien fume minimum 6 pétards gros pétard par jours. Pourtant ca lui pose a priori pas de problème, juste qu'il sait pas gérer ses thunes, mais ca ca a peut être toujours été le cas. Alors pourquoi ca me fait chier ? Parce que je suis persuadée qu'il irait bien mieux sans ? Qu'il ne peut pas aller moins bien sans ? Je ne peux rien lui dire, parce qu'il me répondrait "m'emmerdes pas tu fumes bien de la meth", sauf que moi c'est très occasionnel... Alors c'est quoi le pire ?
Pour moi c'est la meth le pire,même occasionellement,pis ca dépend ce que tu entend par occasionnel?
Si c'est deux fois dans l'année ok!

Je trouve ca dur de juger la conso ou la dépendance de quelqu'un alors que l'on consomme soit même des substances(a part pour Kepz,lui on as le droit:mrgreen:), c'est comme si je jugeai la conso d'alcool de mes potes,ce serait trop facile vu que la picole m'intéresse peu..

M'enfin c'est une histoire d'opinion et de point vue,car comme dit Psilosophia je ne crois pas qu'il y ai de "pire" au final...
Juste des chemins différents et des pentes plus glissantes que d'autres,mais la finalité est la même.
 

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Banni
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Je n'avais pas vu ta question Jampearl donc c'est avec un mois de retard que j'y répond.

J'en profite au passage pour remercier toutes vos interventions pertinentes et potentiellement enrichissantes.

Je vois bien-sûr des inconvénients à ma consommation, il est évident de constater que je suis dépendant à cette plante pour me sentir bien. Je suis actuellement en pause depuis trois semaine et ce pendant une semaine encore, afin de me purger du THC qui s'accumule dans mon organisme en fumant, et pour décrasser un peu mes poumons, et aussi et surtout pour faire les point sur certaines choses et mieux constater l'importance du cannabis dans ma vie.

La première chose que je constate est l'aspect social de la drogue pour moi. Je n'ai rien changé de mes habitudes en trois semaines à part la fumette. Je continue donc à fréquenter les mêmes personnes et les mêmes endroits. Heureusement les gens avec qui je traînent comprennent ma démarche, mais cela n'empêche que j'ai beaucoup plus de mal à me sentir à l'aise dans ces moments ou tout le monde fume et bois (je ne bois pas d'alcool.) D'autant que quasiment toutes mes fréquentations sont des fumeurs réguliers, et/ou boivent toujours de l'alcool dans les moments de convivialité. Je constate avec amertume malgré le fait que les personnes que je fréquente n'ont strictement rien contre le fait de ne pas boire ou fumer, que c'est d'autant plus difficile de s'intégrer dans un groupe lorsque l'on est le seul à ne rien prendre. Vu que ce ne sont pas les autres qui rejettent mon comportement, je me rends compte que c'est surtout moi qui m'empêche d'intégrer un groupe sans la drogue, d'autant plus que même lorsque je consomme j'ai une tendance au repli et a la discrétion.

Cependant, en dehors du fait qu'à échelle individuelle personne ne me reproche ma non-consommation, la prise en commun de n'importe quel substance créée automatiquement un univers qu'il devient alors plus difficile d'intégrer sans en adopter les coutumes et habitudes. Imaginez vous autour d'une tablée ou vous êtes les seul à ne pas manger. Personne ne vous reprochera de ne pas avoir faim, mais on vous posera quand même la question: "tu ne manges pas ?" A cette question il faut donc une réponse, que l'on peut ressentir comme une justification.
Quand on me demande "Tu ne fumes pas?' j'ai la sensation que cela me met dans une position de faiblesse par rapport aux autres.

Après je ne dis pas qu'il faut consommer comme tout le monde obligatoirement pour s'intégrer, mais c'est d'autant plus difficile sans. Et ma personnalité fait que c'est d'autant plus dur.
Après je tache de faire la part entre la véritable utilité de la drogue en milieu social, et mon propre caractère, car je sais que je suis quelqu'un qui s'ouvre difficilement aux autres, ainsi, si je me sens en position faible en tant que non consommateur, cela reste propre à moi, et ce n'est pas automatiquement le cas de tout le monde. C'est donc une constatation sur ma propre personnalité que je fais la, et non pas un constat global, mais je pense qu'en extrapolant cela permet de comprendre certains mécanismes qui poussent les gens à consommer plus en groupe, ou plutôt seuls. Car je ne connais pas grand monde dont les meilleurs cercles d'amis sont des gros consommateurs sans l'être eux-même.

Première constatation: Le cannabis m'aide a m'intégrer dans un mouvement social.

Pourtant j'ai commencé à fumer seul, c'était avant tout au début pour moi la substance seule qui m'attirait, et non jamais l'idée inconsciente de pouvoir appartenir à un quelconque groupe de cette manière.
J'ai grillé mon premier joint tout seul, les deux précédents que m'avaient payé un pote ne m'ayant strictement rien fait, je considère donc le premier à m'avoir fait effet comme le premier tout court.

Il est vrai qu'avant de commencer à fumer j'avais moins de problèmes pour être à l'aise avec mes amis. Cependant il est vrai aussi qu'aujourd'hui tous mes amis ou presque consomment. Je ne peux donc pas conclure franchement que l'herbe m'est plus replié sur moi que je ne l'étais avant. Bien qu'il soit vrai que j'ai aujourd'hui un peu moins d'intérêt pour les personnes qui ne prennent pas de drogues, mais cela n'est-il pas totalement humain de se tourner naturellement vers les personnes qui nous ressemblent ? Je ne peux, en toute honnêteté avec moi-même, pas conclure que l'herbe me pose des inconvénients sur le plan social. Je continue à parler avec des gens qui ne consomment pas, tout naturellement un peu moins qu'avec les gens qui consomment. Pour en revenir à ce que disait Laura Zerty, si au lieu d'être passionné de drogue, j'étais passionné de tuning, j'aurais d'avantages d'affinités et de rapports sociaux avec les gens pratiquant cette discipline.

Les effets qui m'inquiètent le plus sont ceux sur ma mémoire et ma concentration. Je suis quelqu'un de naturellement évasif et dans la lune, tout comme l'est mon père. J'ai toujours été un peu à côté de la plaque avant même de commencer de fumer. Je suis naturellement quelqu'un qui "oublie toujours tout". Cependant je constate que je le suis d'autant plus depuis que j'ai commencé à fumer. Ce qui m'inquiète c'est que même après trois semaines d'arrêt ces effets semblent persister. Contrairement à tous les témoignages que j'ai pu lire ou entendre, disant qu'après une semaine ou plus de pause pour un gros consommateur, les capacités cérébrales revenaient à la normale. Il n'est pas vraiment prouvé scientifiquement que le cannabis peut laisser des séquelles sur le cerveau, les seules études qui tendent à le démontrer ont toutes été plus ou moins démenties, et d'autres études indiquent clairement le contraire. Dans tout ce flou scientifique, il est difficile d'établir un constat concret concernant les conséquences d'une utilisation intense et prolongé suite à l'arrêt. Mais ce que je constate c'est que parmi les consommateurs réguliers on trouve vraiment de tout, autant des gens en pleine forme et très actifs, que des semi-légumes. Il me semble que l'herbe ne fait donc qu'accroître ce que l'on est déjà, si l'on tend à la dépression, cela l'engendre. Si l'on est évasif et tête en l'air, cela l'amplifie. Si l'on est joyeux et énergique, pareil.
Il est évident que sur le coup des effets on n'est plus au top de nos capacités, mais cela ne m'a jamais porté préjudice dans ma vie de tous les jours.

étant donné que je traverse une période difficile il me semble normal que je ne sois pas au top de mes capacité, et je ne peux pas imputer directement à l'herbe le fait de traverser une période difficile.

Jusqu'à maintenant je n'ai donc pas réussi à trouver les réels inconvénient de ma consommation. Mais j'ai du mal à me résoudre à croire qu'il n'y en a aucuns.
Il y en aura surement si je continue, je pense notamment à mes poumons.

Je crois que le plus gros inconvénient du cannabis est le suivant: je n'ai jamais rien vécu d'aussi plaisant en étant sobre. Ayant intégré que lorsque je suis malheureux fumer ne m'aidera pas, je ne tente presque plus de me sentir mieux en fumant de l'herbe dans les moments ou je me sens mal.
Cependant, dans mes moments ou je me sens au mieux, mon envie de consommer est à son maximum, et la si je ne consomme pas, je me sens frustré, et mon bonheur qui pourtant venait d'une raison tout autre que la fumette, s'en va dans la frustration.

Avant de commencer à fumer je pouvais jouir de tout et rien sans sentir immédiatement l'envie de fumer. Désormais quand je suis au top, je sais qu'il existe encore mieux, et pour ne pas couper cette ascension de bien-être, je me sens obligé de fumer. Mais cela est-il du au fait de fumer ? Puisque avant de commencer mon premier joint, je ressentais déjà une très forte attirance pour cette substance, et je m'imaginais déjà dans toutes les scènes ou je pourrai fumer pour décupler l'expérience. Parallèlement je tentais d'imaginer la sensation de manque sans y arriver, et au fond de moi je sentais qu'en réalité je voulais ressentir ce qu'était le manque, savoir ce que ça faisait d'en chier pour un malheureux bédo. En fait cette dépendance, je l'ai voulu, et ce avant même de commencer! Je me sens bien en tant que fumeur de joint, j'aime ressentir le manque car j'aime ressentir l'extase.
Et ce qui me motive le plus à faire la pause de 1 mois, c'est de fumer ce putain de joint à jeun en ayant perdu ma tolérance et faire exploser mon crâne dans le paroxysme des sensations auquel je me prépare comme un chien affamé, qui remue la queue et sors la langue pour sa maîtresse qui pourrait bien le tenir en laisse toute sa vie.

Je respecte les gens qui arrivent à se passer de drogues, mais personnellement si je n'avais jamais commencé la drogue, j'aurais d'autres défauts qui me nuiraient sans doute tout autant voire plus que celui de ma dépendance. Cependant cela ne doit pas servir de prétexte pour commencer. Franchement il y à des moyens bien meilleurs d'évacuer la pression ou de se faire des potes, il vaut mieux que la drogue reste un dernier recours. Mais le plus important, c'est d'avoir conscience de pourquoi on en prend, le cannabis en ça est à mon avis la meilleure drogue, car il peut favoriser la prise de conscience vis-à-vis de sa propre utilité, tout en étant relativement peu toxique. Prit correctement, le cannabis est ni plus ni moins un médicament.

Le cannabis a les inconvénients qu'on lui connait. Et je m'en accommode bien jusqu'à présent. Peut-être qu'il favorisera une mort plus lente et douloureuse, tout comme les voitures, la pollution, le café, ou le surplus de sécurité et de technologies dans lequel vivent la plupart des gens.

Merci d'avoir posé la question.
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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Avant de commencer à fumer je pouvais jouir de tout et rien sans sentir immédiatement l'envie de fumer. Désormais quand je suis au top, je sais qu'il existe encore mieux, et pour ne pas couper cette ascension de bien-être, je me sens obligé de fumer.

Pareil je ne peux m'empêcher de lâcher des "putain je me fumerai bien un joint" a mon entourage sans trop m'en rendre compte, a chaque fois qu'un moment plaisant arrive dans ma vie^^ Et je sais pas trop si le "je fumerai bien un joint" prononcé serai pas une manière pour moi de dire de façon tout public "ptain je me droguerai bien". Car bon en fait j'aime plus l'effet que font les joints. Je trouve ça abrutissant, ça me brouille et me fatigue plus qu'autre chose (a part le cannabis ingéré qui est vraiment euphorique). Mais j'ai associé ça pendant toute mon adolescence au plaisir, ducoup va falloir que je fasse tout un travail de déprogrammation et de mise a la page, et je crois qu'on est nombreux a avoir le même blème.

Je respecte les gens qui arrivent à se passer de drogues, mais personnellement si je n'avais jamais commencé la drogue, j'aurais d'autres défauts qui me nuiraient sans doute tout autant voire plus que celui de ma dépendance.

Mouais la je sais pas si tu te voile pas un peu la face en disant ça.

car il peut favoriser la prise de conscience vis-à-vis de sa propre utilité, tout en étant relativement peu toxique. Prit correctement, le cannabis est ni plus ni moins un médicament.

A mon humble avis s'enfumer ça favorise aucune prise de conscience a part la prise de conscience que t'as la dalle et que tu te taperai bien une petite branlette en bouffant comme un sac avant/après. (perso, c'est la drogue ultime qui me rend vraiment mais alors vraiment inutile pour quelconque tâche productive que ce soit^^)

Et ce qui me motive le plus à faire la pause de 1 mois, c'est de fumer ce putain de joint à jeun en ayant perdu ma tolérance et faire exploser mon crâne dans le paroxysme des sensations auquel je me prépare comme un chien affamé, qui remue la queue et sors la langue pour sa maîtresse qui pourrait bien le tenir en laisse toute sa vie.

Totalement accroc psychologiquement le monsieur. (je ne te jette pas la pierre hein) Faire de deuil de ses premières consommations, de ses lunes de miel, difficile hein^^ Surtout quand tu regrette tes premières prises de gabaeriques, de bédos, de dissos, de stims, d'empathogènes... Je me questionne un peu dans mes motivations d'il y a 3/4 ans a vouloir absolument tout tester. Quel était le but? J'ai un travail de remise en question a faire c'est clair^^ Quand on y pense avoir besoin d'un adjuvant chimique pour kiffer une situation extérieure, ça craint, ça pue, c'est pas souhaitable, j'ai perdu cette vision en chemin héhé. Pour ça que personnellement je me considère accroc même si ma conso est contrôlée, planifiée, supervisée, décortiquée. Mais je vais expier mes péchés en retraite haha, ça m'apprendra, double ration de squattage de coussin pour observer mes pensées qui font des belles boucles :mrgreen:
 

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Banni
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Mouais la je sais pas si tu te voile pas un peu la face en disant ça.
Je préfère être dépendant avec des amis, plutôt que clean mais en ayant toujours autant de mal à aller vers les autres.
Sûr que je pourrais être les deux, mais cela nécessiterait des efforts qui me pomperait de l'énergie pour d'autres choses.

A mon humble avis s'enfumer ça favorise aucune prise de conscience a part la prise de conscience que t'as la dalle et que tu te taperai bien une petite branlette en bouffant comme un sac avant/après. (perso, c'est la drogue ultime qui me rend vraiment mais alors vraiment inutile pour quelconque tâche productive que ce soit^^)

Pour toi peut-être, en ce qui me concerne j'ai vraiment appris des choses intéressante grâce à l'herbe, et son plus grand enseignement, c'est que je n'ai pas réellement besoin d'elle. Quand je suis défoncé, j'arrive parfois à obtenir une superbe concentration sur un seul sujet, ce qui me permet d'écrire, de penser, et de me remettre en question très efficacement.

Oui je suis totalement accroc ça je le sais très bien, et pour l'instant j'ai simplement décidé de me complaire dans ma dépendance en prenant ce qu'il y a à en prendre, au lieu de passer mon temps à ronchonner d'être un pauvre drogué sans pour autant être capable d'arrêter. D'ailleurs je vais bientôt aller voir un psy pour essayer d'arrêter toutes drogues car je sais très bien que seul c'est quasiment impossible.

Je passe mon temps à me remettre en question, et ce qui me fait du mal, ce n'est pas une pauvre plante, mais ma propre attitude concernant son utilisation.
 

puki

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Délimuscle a dit:
Quand je suis défoncé, j'arrive parfois à obtenir une superbe concentration sur un seul sujet, ce qui me permet d'écrire, de penser, et de me remettre en question très efficacement.
Donc, c'est un formidable outil de création et d'introspection (sans compter l'aspect récréatif hein, on va pas se voiler la face !)
A toi peut-être de réguler ta consommation, bien sûr qu'être défoncé à longueur de journée, c'est naze, mais pourquoi voudrais-tu essayer d'arrêter toutes drogues ?
 

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Banni
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Oui à la base je n'ai jamais eu la volonté de l'utiliser à des but utile, mais l'herbe ma toujours amené à faire de l'introspection, et à développer ma créativité sans que je le recherche. Moi tout ce que je veux c'est juste me défoncer!
En fait quand je dis arrêter toutes drogues, c'est juste enlever le côté dépendance que j'ai pour la plupart des substances psychotropes dès que je me met à les consommer.
Me réguler c'est ce que je fais, entre-autre, avec ce genre de pause que je suis entrain de faire, ce n'est pas la première.
 

GuyGeorge

Holofractale de l'hypervérité
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C'est là qu'on vois que chacun réagit différemment selon son cerveau, son mental, ses gènes et que sais-je d'autre. C'est tout bonnement impossible pour moi de d'immaginer comment on peut être "plus créatif" sur tout ce qui touche aux récepteurs cannabinoïdes, mais vraiment quoi^^ Mais je vous crois lorsque vous affirmez le contraire chez vous :) (avant je croyais que c'étais des propos de bobos qui voulaient justifier leur conso). La pharmacologie est une science passionnante et pleine de surprises...

Quand vous parler d'être plus créatif, c'est genre de penser de façon plus imagée? J'adore les dissociatifs car chaque pensée deviens bien plus facilement une image, un schéma, la pensée deviens visuelle (sans que ça soit vraiment de l'hallucination, mais plutôt de l'ordre du ressentis). Ducoup rien que le fait de penser deviens majestueux, précise et efficace (sous condition que le disso ne provoque pas de confusion, ce qu'ils savent très bien faire^^). Le cannabis ne m'as jamais fait ça! Par contre j'étais fan des ressentis avec la musique, j'aime le cannabis je ne cracherai pas dessus quand même, mais je n'ai jamais ressenti d'augmentation au niveau créatif, ni même augmentation de la concentration... J'ai essayé de méditer aussi sous cannabis, ça rend la tâche de se concentrer bien plus difficile! La concentration peine a s'intensifier!

(bon je suis peu être un peu hors sujet, mais je sais pas si j'arrivais a comprendre vraiment ce que tu disais par "développer ta créativité")
 

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Banni
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Pour être plus exact, à chaque fois que j'essaye par l'effort conscient de me concentrer sur une tâche en fumant de l'herbe ça donne justement n'importe quoi! Et je finis presque par bader, les effets se dissipent plus vite. Mais lorsque je ne cherche rien de particulier en fumant mon pétard, si ce n'est me détendre un peu ou prendre mon pied, eh bien sans que je n'ai à en faire l'effort mes pensées qui divaguent finissent par devenir un flux rapide et logique, ou les pensées s'enchaînent comme les figures d'un acrobate. A ce moment toutes les pensées parasites que j'ai d'habitude s'en vont et j'ai l'impression que mon cerveau devient une grande plage dont la mer serait d'un plat absolu, avec juste moi assis tranquillement sur le sable fin, et la chose a laquelle je m'adonne.

Après il y à des variétés qui sont plus appropriées pour cela, par exemple, la skunk (pour moi) est la reine concernant la concentration. Mais comme dit c'est quelque chose que je ne maîtrise pas, ça vient tout seul, ça me donne juste ce dont j'ai vraiment envie et besoin, sans que j'en ai à faire l'effort. Les fois ou je me dit: "allez la je vais fumer mon joint pour faire telle chose." ben j'en viens vite à m'en mêler les pinceaux. Mais je n'ai aucun intérêt a vouloir maîtriser ce mécanisme puisque quand je me laisse aller c'est alors que ça me fait les meilleures choses.

Ya aussi le côté pensée imagé comme tu dis, personnellement j'ai une super bonne visualisation sous weed, je peux imaginer des choses comme si je les voyais pour de vrai, et c'est totalement associé aux concepts auxquels je pense.
 

puki

Alpiniste Kundalini
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Bijord a dit:
Quand vous parler d'être plus créatif, c'est genre de penser de façon plus imagée? J'adore les dissociatifs car chaque pensée deviens bien plus facilement une image. Le cannabis ne m'as jamais fait ça! Par contre j'étais fan des ressentis avec la musique, j'aime le cannabis je ne cracherai pas dessus quand même, mais je n'ai jamais ressenti d'augmentation au niveau créatif, ni même augmentation de la concentration... J'ai essayé de méditer aussi sous cannabis, ça rend la tâche de se concentrer bien plus difficile! La concentration peine a s'intensifier!

Délimuscle a dit:
Pour être plus exact, à chaque fois que j'essaye par l'effort conscient de me concentrer sur une tâche en fumant de l'herbe ça donne justement n'importe quoi! Et je finis presque par bader, les effets se dissipent plus vite. Mais lorsque je ne cherche rien de particulier en fumant mon pétard, si ce n'est me détendre un peu ou prendre mon pied, eh bien sans que je n'ai à en faire l'effort mes pensées qui divaguent finissent par devenir un flux rapide et logique, ou les pensées s'enchaînent comme les figures d'un acrobate. A ce moment toutes les pensées parasites que j'ai d'habitude s'en vont et j'ai l'impression que mon cerveau devient une grande plage dont la mer serait d'un plat absolu, avec juste moi assis tranquillement sur le sable fin, et la chose a laquelle je m'adonne.
Ya aussi le côté pensée imagé comme tu dis, personnellement j'ai une super bonne visualisation sous weed, je peux imaginer des choses comme si je les voyais pour de vrai, et c'est totalement associé aux concepts auxquels je pense.

Quand je fume du cannabis seule, très souvent je me colle devant mon ordi pour écrire. D'ailleurs, je n'écris plus autrement, en fait ! Je ne dis pas que c'est bien, mais comme sous canna, j'ai toujours une énergie dingue,(parce que je n'abuse jamais quand je suis seule) du coup mes idées fusent, je ne dirais pas comme les figures d'un acrobate, mais plutôt comme un feu d'artifice. Et le but, (le jeu ?), c'est de trouver les mots les plus justes et articuler tout en un texte. Mon style est plus vif, plus mordant. Et je suis très concentrée, même si je peux partir en live pendant 10 minutes sur une musique, quand je me reconnecte à mon texte, hop ça repart.
Voilà, c'est dans ce sens-là que je parle de créativité.

En revanche, je n'ai jamais eu d'effets visuels avec le cannabis ... à mon grand regret !
C'est vrai que c'est passionnant de découvrir les ressentis de chacun :)

Edit : Introspection oui, méditation non. J'ai voulu tenter une petite séance de sophrologie (que je ne prends pas uniquement comme une technique de respiration) sous canna la semaine dernière. J'ai laissé tomber au bout de 2mn tellement ça me gonflait !
 
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